• Le Venezuela exprime sa profonde joie pour les avancées des dialogues pour la paix de la Colombie à la Havane.

    République Bolivarienne du Venezuela 

    Ministère des Affaires Etrangères  

      

     COMMUNIQUE 


    MPPRE -  Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, au nom du gouvernement bolivarien et du peuple vénézuélien, félicite les deux parties  pour les résultats du dialogue pour la paix célébré à La Havane entre le gouvernement de la République de la Colombie et les FARC-EP, avec le soutien de Cuba et de la Norvège, les pays garants d’une part et du Venezuela et du Chili, pays accompagnateurs d’autre part.  

     

     Egalement, le gouvernement bolivarien exprime sa profonde joie pour cette grande avancée dans le développement du processus de paix en Colombie et plus spécifiquement pour la conclusion autour de la thématique : “ Vers une nouvelle champagne colombienne : reforme rurale intégrale” qui s’inscrit dans la poursuite de la justice sociale, de la paix et de la démocratie après plus de 50 ans de conflit ininterrompu.   

     

     Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela réaffirme les liens d’amitié avec la Colombie ainsi que son engagement dans tous les efforts qui permettront d’avoir une solution pacifique au conflit.  

     

    Caracas, 26 mai  2013 

    Traduction non officielle.

    Source : MPPRE

    http://www.mre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=3&Itemid=108

     


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  • Rafael Correa: “la tactique des USA en Equateur, au Venezuela et en Bolivie, est de financer des fondations pour déstabiliser les gouvernements progressistes.”

    Quito, 8 mai 2013.

    Après l’ex-président Lula qui a dénoncé le rôle des États-Unis dans la tentative de déstabilisation du Venezuela à la suite de la victoire de Nicolas Maduro (1), après l’expulsion de l’USAID – un des prête-noms de la CIA – par le président bolivien Evo Morales, le président équatorien Rafael Correa a réitéré l’avertissement à l’ambassadeur des États-Unis, Adam Namm, de s’en tenir à ses attributions diplomatiques au lieu de participer à des activités politiques contre le gouvernement.

    Lors de conversations avec la presse à Guayaquil, le président équatorien a écarté pour le moment d’expulser l’ambassadeur états-unien mais lui a recommandé de faire preuve de plus de respect pour le pays qui l’accueille.

    Correa a qualifié d’acte grossier la participation de Namm à une activité organisée par un groupe de journalistes travaillant au sein de grands groupes médiatiques privés, adversaires du gouvernement, pour dénoncer… “l’absence de liberté d’expression en Equateur”.

    "Pourquoi les autres ambassadeurs ne vont-ils pas à ces réunions ? s’est interrogé Correa. On a rarement vu autant de servilité dans le fait d’inviter l’ambassadeur des États-Unis, dont la présence ne vise qu’à créer des problèmes". Aux propos de l’états-unien qui se dit “très préoccupé”, Correa a répondu qu’il “aille se préoccuper chez lui. Et s’il veut continuer à se sentir préoccupé, nous le renverrons à Wahington pour qu’il puisse se préoccuper là-bas et nous attendrons que vienne quelqu’un qui n’est pas précoccupé pour qu’il remplisse les fonctions diplomatiques. Le dérapage de cet ambassadeur dit beaucoup de sa vision. Il croit qu’il vient nous poser des conditions. Qui lui a dit que c’était son rôle ? Pour l’heure je veux considérer qu’il s’agit d’un fait sans importance mais si cela continue, prenons garde : nous affrontons des pouvoirs immenses.”

    “A tout moment, a expliqué le président Correa, nous devons subir des dénonciations de la “Commission Inter-américaine des Droits de l’Homme” (OEA), financée par Washington, alors que les États-Unis n’ont pas signé le Pacte de San José. A tout moment, l’Équateur est dénoncé au Secrétariat pour la Liberté d’Expression, financé par Washington, bien que les États-Unis ne le reconnaissent pas, sur la base de rapports jamais vérifiés de Fundamedios, également financé par Washington. Jusqu’à quand devons-nous subir ces choses ? Voyez la Bolivie : Evo Morales a déjà expulsé l’USAID (Agence des États-Unis pour le Développement International) et ici c’est la même agence qui finance Fundamedios, ils disent que ce n’est pas vrai parce qu’ils le maquillent sous une triangulation : l’USAID donne l’argent à la Fondation FARO et celle-ci finance Fundamedios. Nous n’allons pas accepter que dans le cadre d’une prétendue "coopération",  de l’argent étranger soit transféré en Équateur pour générer une opposition interne.

    Cela fait partie des méthodes souterraines, a réitéré Correa : “la tactique de la droite nord-américaine en Equateur, au Venezuela et en Bolivie, est de financer des fondations pour qu’elles s’opposent et déstabilisent les gouvernements progressistes. Nous n’acceptons plus ce cirque et ce néo-colonialisme”.

    Par ailleurs le Parti des Travailleurs du Brésil (parti de Lula da Silva et de Dilma Roussef) a répondu aux récentes attaques du président états-unien Obama contre le gouvernement vénézuélien par un communiqué officiel :

    Rafael Correa: “la tactique des USA en Equateur, au Venezuela et en Bolivie, est de financer des fondations pour déstabiliser les gouvernements progressistes.”

    "Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a été élu le 14 avril et sa victoire a été reconnue par tous les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes.

    Le 19 de abril, Maduro est entré en fonction en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement parmi lesquels la présidente Dilma Rousseff.

    Les récentes déclarations du président Obama et des porte-paroles de la Maison Blanche et du Département d’État, remettant en cause le résultat des élections et se solidarisant avec une opposition responsable des actes de violence, révèlent plus qu’une ignorance des faits, ce qui constitue une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures du Venezuela.

    Le Parti des Travailleurs réaffime sa solidarité avec le gouvernement de Nicolás Maduro, avec la défense de l’ordre constitutionnel, de la démocratie, de la souveraineté et de l’autodétermination du peuple vénézuélien."

    Rui Falcão, président national du PT

    Iriny Lopes, secrétaire des relations internationales du PT

    Valter Pomar, membre de la direction nationale du PT et secrétaire exécutif du Forum de Sao Paulo (NdT : organisation qui regroupe les principaux partis de gauche d’Amérique Latine et des Caraïbes).

    Avec Prensa Latina

    Traduction : Thierry Deronne

    (1)   Sur la position de Lula :  http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/04/17/defaite-de-la-tentative-de-coup-detat-lex-president-lula-critique-lingerence-des-etats-unis-dans-les-elections-venezueliennes/

     

    SOURCE: Venezuela Infos

     


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  • Accès de la Bolivie à l'Océan Pacifique : introduction d'une instance devant la CIJ

    Auteur : DRISCH Jérémy

    23 mars 1879, la Bolivie perdait tout accès à la mer, le Chili s’étant emparé de ses espaces littoraux, le département d’Antofagasta.

    23 mars 1971, le président bolivien, le général Torres affirmait « Nous retournerons à la mer parce que le droit et la justice sont de notre côté et parce que notre présence au bord du Pacifique affirmera la souveraineté et la libération de notre pays ».

    23 mars 2011, le président bolivien Evo Morales annonçait lors du Dia del Mar (le jour de la mer) que la Bolivie s’appuierait sur les organisations internationales pour régler le contentieux qui l’oppose depuis la fin de la guerre du Pacifique (1879-1884) au Chili.

    24 avril 2013, l’Etat plurinational de Bolivie introduisait une instance contre la République du Chili devant la CIJ (voir le communiqué).

     

    La requête concerne « l’obligation du Chili de négocier de bonne foi et de manière effective avec la Bolivie en vue de parvenir à un accord assurant à celle-ci un accès pleinement souverain à l’océan Pacifique » (voir la requête introductive d’instance).

     

    Ce contentieux concernant l’accès de la Bolivie à l’océan Pacifique anime, avec plus ou moins d’intensité selon les périodes, depuis 1879 les relations diplomatiques entre ces deux pays. Depuis 2011 et le discours d’Evo Morales, les discours policés et diplomatiques ont laissé place à des invectives aux allures plus martiales (le 31 mai 2005, le ministre des affaires étrangères du Chili n’avait pas manqué de rappeler que le Chili possède « une armée prestigieuse et professionnelle » et que son pays ferait respecter les traités internationaux, par la force si il le fallait). Jusqu’en 2011, et cela bien que les relations entre les deux Etats soient interrompues depuis 1962 (hormis la période 1975-1978) en raison d’un contentieux sur l’usage du Rio Lauca, le traitement de la question de l’accès de la Bolivie au Pacifique se déroulait de manière très pacifique.

         

    Dans sa requête, la Bolivie soutient que « au-delà des obligations générales que lui impose le droit international, le Chili s’est plus particulièrement engagé, par des accords, sa pratique diplomatique et une série de déclarations attribuables à ses plus hauts représentants, à négocier afin que soit assuré à la Bolivie un accès souverain à la mer ». Hors, selon elle, « le Chili ne s’est pas conformé à cette obligation et […] en conteste […] l’existence même ». La Bolivie précise alors que l’objet du différend qui l’oppose au Chili réside dans « a) l’existence de cette obligation, b) le non-respect de cette obligation par le Chili et c) le devoir du Chili de se conformer à ladite obligation ».  

     

    Par conséquent, la Bolivie demande à la CIJ de dire et de juger que :
    a) « Le Chili a l’obligation de négocier avec la Bolivie en vue de parvenir à un accord assurant à celle-ci un accès pleinement souverain à l’océan Pacifique ;
    b) Le Chili ne s’est pas conformé à cette obligation ;
    c) Le Chili est tenu de s’acquitter de ladite obligation de bonne foi, formellement, dans un délai raisonnable et de manière effective, afin que soit assuré à la Bolivie un accès pleinement souverain à l’océan Pacifique. »

     

    Dans cette affaire, la Bolivie cherche sur le fond à obtenir un accès souverain à la mer (I), ce qu’elle tente d’obtenir depuis le début de XXème siècle. Face à l’avancée quasi-nulle depuis les premières déclarations sur le sujet, elle s’attaque à la forme, à savoir l’existence d’une obligation de négocier (II) afin d’amener le Chili à passer à l’étape suivante.

     

    I°/ La constance de la revendication bolivienne d’un accès à la mer

     

    Depuis la perte de sa région littorale en 1879 (A), la Bolivie est entrée dans une catégorie d’Etats géographiquement désavantagés, les Etats sans littoral pour lesquels le droit international et plus précisément le droit de la mer ont tenté d’apporter des compensations (B).

     

    A/ La perte d’une région littorale…

     

    Indépendante depuis le 6 août 1825, la Bolivie possédait au XIXème siècle un littoral de plus de 400km bordé au nord par le Pérou et au sud par le Chili. Un traité signé le 10 août 1866 est venu délimiter la frontière entre la Bolivie et le Chili sur le parallèle 24° de latitude sud. Pour autant, la région littorale bolivienne est riche en mines de nitrate, exploitées en grande partie par des chiliens et dont le produit est très recherché au XIXème siècle pour la fabrication des munitions. Ce fût l’un des éléments déclencheur de la guerre dite du Pacifique (aussi connue sous le nom de « guerre du salpêtre » ou « guerre du nitrate ») qui entraîna la perte de ces territoires après l’invasion de ceux-ci par le Chili à compter du 14 février 1879. A l’issue de cette guerre, la convention d’armistice du 4 avril 1884 précisait à l’article 2 que « the Republic of Chile will continue to rule, subject to the political and administrative regime provided for in Chilean law, the territories that lie between parallel twenty-three and the mouth of the Loa river in the Pacific… ». Par un accord du 18 mai 1895 conclu entre le Chili et la Bolivie, l’ancien littoral bolivien fût intégré au territoire chilien, et l’accès de la Bolivie à la mer garanti. Un nouveau traité de Paix et d’Amitié en date du 20 octobre 1904 est venu confirmer ce qui avait déjà été affirmé dans les précédents textes : « the present Treaty recognizes the absolute and perpetual dominion of Chile over the territories it has occupied by vertue of article 2 of the Truce Pact of 4 April 1884 ».

     

    De par ces différents textes, la Bolivie perdit donc un territoire, mais ces mêmes textes garantissaient une liberté de transit à destination des ports chiliens pour le maintien du commerce bolivien.

     

    B/ … théoriquement compensée par les dispositions du droit international

     

    En effet, le traité de Paix de 1904 offre à la Bolivie « à titre perpétuel, le droit le plus étendu et le plus complet de transit commercial, sur son territoire et dans ses ports du Pacifique ». Plusieurs traités sont venus par la suite compléter cette liberté : convention relative au Transit Commercial de 1912, Convention relative au transit de 1937, Traité économique et son Protocole complémentaire de 1955, convention de 1905 concernant la construction du chemin de fer d’Arica à la Paz, Protocole relatif à l’exploitation du Chemin de fer d’Arica à la Paz, Protocole sur l’exploitation de la Section Bolivienne Blanco Viel-Iturralde de 1928, etc (pour aller plus loin sur le régime en vigueur entre le Chili et la Bolivie relatif à l’accès, au transit et à d’autres facilités, on aura soin de lire Orrego Vicuna Francisco, Diaz Albonico Rodrigo, Infante Caffi Maria Teresa, « Les négociations entre le Chili et la Bolivie relatives à un accès souverain à la mer », in Annuaire français de droit international, volume 23, 1977, pp. 343-356). 

     

    Ces différents textes sont allés plus loin dans le développement de cette liberté que ne l’ont fait dans un premier temps la convention de Barcelone sur la liberté du transit du 20 avril 1921, et dans un deuxième temps la Convention de New York relative au commerce de transit des pays sans littoral du 8 juillet 1965 (ne s’appliquant pas entre le Chili et la Bolivie, cette dernière n’ayant pas ratifiée le texte). Pour aller plus loin sur ces deux textes, on ne manquera pas de consulter Kaeppeler Dietrich, « La convention relative au commerce de transit des Etats sans littoral en date du 8 juillet 1965 », in Annuaire français de droit international, volume 13, 1967. Pp.673-685.

     

    Le droit de la mer est venu de son côté préciser le cadre du droit d’accès à la mer et de la liberté de transit des Etats sans littoral. Le raisonnement est simple et est une conséquence logique de la liberté des mers. C’est parce que « la haute mer est ouverte à tous les Etats » (article 86 CNUDM) qu’on en déduit un « droit d’accès à la mer et depuis la mer pour l’exercice des droits prévus dans la convention, y compris ceux relatifs à la liberté de la haute-mer et au patrimoine commun de l’humanité » (article 125 CNUDM) pour les Etats qui ne possèdent pas de côte maritime. L’article 125 prévoit par ailleurs que ces Etats « jouissent de la liberté de transit à travers le territoire des Etats de transit par tous moyens de transport » (parmi les ressources disponibles en ligne et pour aller plus loin : Pulvenis Jean-François, « La notion d’Etat géographiquement désavantagé et le nouveau droit de la mer », in Annuaire français de droit international », volume 22, 1976. Pp. 678-719). 

     

    Malgré les dispositions qu’offrent tant les conventions bilatérales concluent entre la Bolivie et le Chili que le droit international pour garantir une certaine compensation à l’isolement géographique de la Bolivie découlant d’un fait majeur dans l’histoire des trois pays de cette zone, la Bolivie souhaite, pour des raisons certainement liées à sa politique intérieure, à la géopolitique et à la géoéconomie (sur ces aspects là on pourra lire Laetitia Perrier-Bruslé, "Le retour de la revendication maritime bolivienne", CERISCOPE Frontières, 2011, [en ligne]; Perrier-Bruslé Laetitia, Roux Jean-Claude, « Les enjeux géopolitiques du gaz en Bolivie. Entre mondialisation et souveraineté perdue », in Annales de Géographie. 2003, t.112, n°630. pp. 167-187), obliger le Chili à négocier un accès souverain à la mer.

     

    II°/ L’existence d’une obligation de négocier
     

    La souveraineté chilienne sur les anciens domaines boliviens n’est pas contestable et elle n’est pas contestée par la Bolivie. Il s’agit bien d’une demande de la Bolivie pour que le Chili honore des engagements pris par le passé pour permettre un accès souverain à la mer. La question se pose alors de savoir ce que représente l'obligation de négocier (A). La Bolivie interprète une série de notes ou de textes dans ce sens (B) et sur laquelle il est demandé à la Cour de se prononcer.

     

    A/ L’obligation de négocier en droit international

     

    Là où la négociation diplomatique « n’est qu’un succédané au règlement direct et amiable de ces conflits entre les parties » (ordonnance du 19 août 1929, affaire des Zones franches entre la France et la Suisse, Série A, n°22), il est surprenant de voir que la Cour soit saisi pour qu’un différend soit traité non pas par la voie contentieuse, mais bien par la voie diplomatique et négociée. Il apparaît bien évident qu’un traitement du fond par voie contentieuse serait bien difficile à porter pour la Bolivie avec des textes relativement clairs. De plus, il ne faut pas oublier que d’ici quelques jours ou semaines la Cour internationale de Justice rendra un arrêt concernant la délimitation maritime entre le Chili et le Pérou (voir le rôle des affaires de la CIJ à ce sujet) pour lequel la Bolivie ne s’est contentée que d’une simple note adressée en 2011 à la Cour, jugée déplacée par le Chili et sans que cela ne perturbe la procédure en cours.

     

    L’obligation de négocier trouve son fondement dans la coutume et a pris une acuité particulière avec l’adoption des principes de règlement pacifique des différends et de non-recours à la force dans les relations internationales. Ainsi, dans la continuité de l’article 2§3 de la Charte des Nations Unies, l’article 33 de la même Charte précise que « les parties à tout différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d'autres moyens pacifiques de leur choix ». Exceptionnellement, l’obligation de négocier est même le préalable au règlement juridictionnel d’un litige.

     

    Toutefois, l’obligation de négocier si elle existe bien, n’est pas conditionnée par sa réussite ou son aboutissement. Ainsi, la Cour permanente de justice internationale dans l’avis rendue dans l’Affaire du Trafic ferroviaire entre la Lituanie et la Pologne en 1931 précisait que l’obligation « n'est pas seulement d'entamer des négociations, mais encore de les poursuivre autant que possible, en vue d'arriver à des accords » (CPJI, 15 octobre 1931, affaire du Trafic ferroviaire entre la Lituanie et la Pologne, SérieA/B, n°42, p. 116). La Cour internationale de justice ne manqua pas de préciser que « les parties ont l’obligation de se comporter de telle manière que la négociation ait un sens, ce qui n’est pas le cas lorsque l’une d’entre elles insiste sur sa propre position sans envisager aucune modification ; les parties sont tenues d’agir de telle sorte que, dans le cas d’espèce et compte tenu de toutes les circonstances, des principes équitables soient appliqués » (CIJ, 20 février 1969, Plateau continental de la mer du Nord, Rec. 1969, p. 47).

     

    Retenons donc que les Etats ont l’obligation de négocier et que cette obligation est conditionnée : elle doit être menée de bonne foi et appliquer des principes de droit équitables.

     

    B/ Les fondements de la position bolivienne

     

    Qu’en est-il alors des négociations entre le Chili et la Bolivie ?

     

    La Bolivie comme le Pérou (ayant lui aussi perdu des territoires en raison de la « guerre du Pacifique ») ont exprimé l’idée que le traité de Paix de 1904 avait été obtenu par la force par le gouvernement chilien. Lors des deux premières sessions de l’Assemblée de la Société des Nations, les deux pays présentaient leur situation et cherchaient à obtenir la révision des traités mentionnés plus haut. L’organisation d’une liberté de transit des biens et marchandises boliviens sur le sol chilien n’a pas semblé satisfaire les besoins de la Bolivie pour la désenclaver. A partir de 1950, boliviens et chiliens échangèrent sur l’idée de céder une partie du territoire chilien au territoire bolivien. Ainsi, peut-on lire dans la requête introductive d’instance, en réponse à une note bolivienne du 1er juin 1950, le Chili répond « my government […] it is willing to formally enter into a direct negociation aiming at finding the formula wich would make it possible to grand Bolivia an own and sovereign access to the Pacific Ocean and for Chile to obtain compensations that not of a territorial nature and that effectively take into account its interests ».

     

    Réaffirmé dans un Memorandum transmis par l’ambassade du Chili au ministère des affaires étrangères bolivien le 10 juillet 1961, les presidents des deux pays signèrent le 8 février 1975 la declaration conjointe de Charana dans laquelle il est precisé que ceux-ci ont decidé de dialoguer pour trouver les meilleures solutions concernant leurs intérêts vitaux y compris « the one relating to the confinement affecting Bolivia, on the basis of reciprocal benefits and considering the aspirations of the Bolivian and Chlean people ». Dans le même sens, une note du Chili du 19 décembre dont un extrait est reproduit dans la requête bolivienne, il est précisé que « Chile would be prepared to negociate with Bolivia the cession of a strip of land north of Arica up to the Linea de la Concordia ».

     

    Hormis des tentatives de négociation dans les années soixante-dix et cela à la défaveur de la rupture diplomatique depuis 1962, les négociations n’ont jamais réellement été menées malgré plusieurs appels à une solution négociée de la part de l’Organisation des Etats d’Amérique. Le Chili a par ailleurs depuis affirmé que la Bolivie ne pouvait prétendre à un tel accès à la mer (à l’issue de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre chilien des affaires étrangères avait déclaré « Bolivia lacks any right to claim a sovereign access to the sea ».

     

    SOURCE: Sentinelle


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    Les Etats-Unis et leur ingérence dans le monde

    Par María Josefina Arce

    Le Héros National de Cuba, José Martí, avait su voir, aussi tôt qu'au 19è siècle, le danger que représentait l'impérialisme étasunien naissant. Les États-Unis ont une longue histoire d'interventions dans le monde entier et tout spécialement en Amérique Latine qu'ils ont toujours regardée avec convoitise et qui encore à l'heure actuelle, et malgré les changements enregistrés dans la région, ils continuent de considérer comme leur arrière-cour.

    Le voisin du Nord a toujours cherché à étendre son hégémonie politique et économique dans le monde, pour ce faire il a envahi des nations, appuyé des groupes opposés à des gouvernements qui ne sont pas de leur grès.

    Des prétextes comme la lutte contre le trafic de drogues, ou la protection de ressortissants étasuniens résidant dans des pays tiers, ou encore une prétendue croisade contre le terrorisme et bien d'autres, ont été brandis par Washington pour cacher leurs véritables objectifs : défendre leurs intérêts, s'approprier des ressources stratégiques et obtenir de la main d'œuvre bonne marché.

    À l'heure actuelle les États-Unis participent de diverses façons à des conflits armés dans 74 pays.

    Le site canadien Global Research a signalé que l'existence de bases militaires dans des pays des 5 continents, favorise la présence étasunienne.

    Washington dispose de plus de 800 de ces enclaves distribuées un peu partout dans le monde, ce qui est en soit, un acte d'occupation d'autre nation. Des délits et des problèmes sociaux dans ces pays, découlent très souvent de la présence militaire étasunienne.

    L'ingérence est un élément essentiel de la politique extérieure étasunienne. On avait cru que sous la présidence de Barack Obama, qui a reçu en 2009 le Prix Nobel de la Paix les choses changeraient un peu, mais la réalité est bien différente.

    Global Research souligne que l'administration Obama a augmenté la présence des forces spéciales dans 60 pays, dans certains desquels, elles accomplissent des missions cachées, souvent sous couvert de la lutte contre le narcotrafic.

    L'article signale qu'Obama a donné le feu vert à l'emploi de ces unités à des actions que l'ex président George W. Bush n'a pas approuvé durant son mandat, de telle sorte qu'il se présente comme un gouvernant beaucoup plus agressif, qui encourage de nouvelles zones de conflit dans diverses parties du monde.

    Bien que de nombreux Étasuniens s'opposent aux guerres comme celle de l'Irak ou de l'Afghanistan, qui ont des coûts élevés, une chose est certaine : Beaucoup, notamment des hommes politiques bénéficient de la machine de guerre étasunienne.

    Tout en garantissant aux transnationales de gros bénéfices, elle permet que des fonds astronomiques soient destinés à des projets d'infrastructure, d'assistance technique, d'entraînement entre autres, qui visent tous à préserver l'hégémonie militaire de l'empire dans le monde.

     

    Source: Cuba Si France Provence


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  • Les Ministres de la Celac se réuniront les 23 et 24 juillet à Caracas

    Caracas, 21 mai. AVN.- Le Ministre des Affaires Etrangères vénézuélien, Elias Jaua a informé que les 23 et 24 juillet prochain aura lieu à Caracas la Réunion des Ministres de la Communauté des Etats Latino Américains et des Caraïbes (CELAC) spécifique au Développement Social et la l’Eradication de la Faim et de la Pauvreté, dans le but de mettre en œuvre les plans d’action décidés par l’organisme régional.

    Depuis la Maison Jaune Antonio José de Sucre (bâtiment qui renferme les locaux du Ministère), à Caracas, le Ministre Jaua a indiqué qu’il avait soutenu mardi dernier une réunion avec les ambassadeurs et représentants diplomatiques des 33 pays latino-américains présents au Venezuela, dans le but de « formaliser l’invitation des Ministres de la Celac à la réunion qui aura comme sujet central la lutte contre la faim et la pauvreté ».

    Le Ministre a rappelé que le plan de travail du Sommet présidentiel qui a eu lieu à Santiago du Chili en janvier dernier a approuvé l’organisation par le Venezuela, durant le premier semestre de 2013, de cette réunion ministérielle qui cherchera « préparer un agenda et un plan de travail dans le but d’éradiquer, durant la prochaine décennie, la faim et la pauvreté du continent latino-américain et de la Caraïbe » ; agenda qui sera ensuite approuvé par les Président(e)s et chefs d’Etat lors du Sommet qui se tiendra à La Havane durant le premier trimestre 2014 ».

    […]

    Par ailleurs, le Ministre a signalé qu’il a profité de cette réunion pour présenter aux ambassadeurs des pays de l’Union des Nations Sud-américaines (Unasur) l’invitation au sujet de la Conférence sur les Ressources Naturelles et le Développement Intégral de la Région, qui sera organisé à Caracas par cet organisme les prochains 27, 28 et 29 mai en présence des Ministres et experts de chaque pays sur ce sujet.

    […]

     

    AVN 21/05/2013 11:13

     

    Source:

    http://www.avn.info.ve/contenido/canciller-jaua-se-re%C3%BAne-embajadores-celac-caracas 

    Traduction: Luis Alberto Reygada pour La Voie Bolivarienne

     

     

     


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  • Caracas et Pékin signent de nouveaux accords de coopération

     

     

    Caracas le 13 mai 2013 (Ministère des affaires étrangères).

    La République bolivarienne du Venezuela et la République populaire de Chine, assument es nouveaux engagements de coopération et d’union dans le cadre de la signature de nouveaux accords en matière énergétique, pétrolière, technologique et d’infrastructure.

    A travers d’une réunion bilatéral de haut niveau entre le Président vénézuélien Nicolas Maduro et le Vice-président chinois Li Yuanchao, se sont souscrit de nouveaux accords pour le bénéfice des deux nations.

    La journée a compté avec la présence du Ministre des Affaires étrangères, Elias Jaua Milano, le Ministre du Pétrole et Mines, Rafael Ramirez, le Ministre de Planification, Jorge Giodanni et le Ministre des Sciences, technologies et innovations, Manuel Fernandez.

    Entre les différents accords signés, nous trouvons le contrat de financement du terminal maritime  pétrochimique du complexe Buron, entre la banque d’importation et importation de la République populaire de Chine et l’entreprise nationale Pétroles du Venezuela (PDVSA).

    Egalement nous trouvons l’accord afin de soutenir l’innovation              et le développement, assistance, capacitation technique et de production, installation et maintenance des lignes d’assemblage d’équipements de télécommunication. Cet accord a été signé entre Telecom Venezuela, Hawei Technology de la République populaire de Chine et Hawei Techology Venezuela.

    Par ailleurs les deux pays ont signé un accord de coopération en matière d’hydrocarbures, pétrochimie et industrie minière. Le Gouvernement bolivarien réaffirme de cette façon les liens d’union et d’amitié entre les deux nations.

     

    Ci-dessous le texte des accords signés.

     

    1.       Accord de coopération entre le Gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela et la République populaire de Chine.

    Objet: Promouvoir et intensifier la coopération dans les différents secteurs d’activité d’intérêt commun, sous les principes d’équité, respect mutuel de la souveraineté et la réciprocité des avantages.

    Pour le Venezuela: Elias Jau, Ministre des affaires étrangères

    Pour la Chine : Wang Chao, Vice-ministre du Commerce.

    2.       Accord en matière d’hydrocarbure, pétrochimie et industrie minière entre la République bolivarienne du Venezuela et la République populaire de Chine.

    Objet : Etablir le cadre général pour initier entre les deux nations, un processus large et soutenu d’intégration et coopération en matière d’hydrocarbures, pétrochimie et industrie minière, afin de développer et promouvoir des projets communs sur toute l’échelle.

    Pour le Venezuela : Rafael Ramirez, Ministre du Pétrole et industrie minière.

    Pour la Chine : Shi Yubo, Vice-ministre de l’administration national de l’énergie.

     

    3.       Accord de soutien à l’innovation et le développement ; assessorat, assistance, capacitation, approvisionnement, installation et maintenance des lignes d’assemblage d’équipements de télécommunication entre Telecom Venezuela, Huawei Technologies de la République populaire de Chine et Huawei Technologies Venezuela.

    Objet : Implanter des actions conjointes pour favoriser l’obtention d’objets  technologiques, industriels, et économiques communs à travers l’assessorat, l’assistance et la capacitation technique ;  également le développement l‘innovation et leurs applications scientifico – technologiques ; l’identification et la réalisation d’importations mutualisés et autres négoces réciproquement avantageux ; ainsi que la formulation et mise en pratique de projets d’investissement  stratégiques touchant au secteur de l’économie social et solidaire dans la fabrication d’équipements de télécommunications.

    Pour le Venezuela : -CHUNG-KAI CHEN, Président de Télécom Venezuela.

                                           -Manuel Fernandez, Ministre de Sciences, technologies et innovations.

    Pour la Chine : - Ji Ping, Avocat représentant HUAWEI Technologies, co, LTD.

                                -Ling Baifeng, Président de HUAWEI Technologies de VENEZUELA, S.A.

     

    4.       Contrat entre la Banque d’exportation et importation de la République populaire de Chine et Pétrole du Venezuela (PDVSA) pour les conditions de financement du terminal maritime  pétrochimique du complexe Moron.

    Objet : Evaluer les termes et les conditions pour définir le financement qui permette la construction d’un terminal maritime qui assurera le transport vers l’usine d’ammoniac et urée de l’entreprise PEQUIVEN dans l’Etat de Carabobo .

    Pour le Venezuela : Victor Aular Blanco, Directeur de Pétroles du Venezuela.

    Pour la Chine : Yuan Xingyong , Président de la Banque d’exportation et importations de Chine.

     

     

    Source : MAE vénézuélien

    Traduction : Paúl Hernandez pour La Voie Bolivarienne

    Article original:

    http://www.mre.gov.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=28184:caracas-y-beijing-asumen-nuevos-compromisos-de-cooperacion-y-union&catid=2:actualidad&Itemid=325

     


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    Le gouvernement Bolivarien élargit les accords de coopération et d’union avec la République Portugaise.

    Caracas le 20 mai 2013 (MPPRE). La République bolivarienne du Venezuela et la République du Portugal ont signé sept accords de coopération dans la Maison Jaune Antonio José de Sucre, siège du ministère des affaires étrangères vénézuélien, après avoir étudié tout au long de la journée, les possibilités de coopération stratégiques pour le développement des deux pays.

    Lorsd’une réunion bilatérale de haut niveau entre le Ministre du pouvoir populaire pour les affaires étrangères, Elias Jaua, et le Ministre d’Etat et des affaires étrangères du Portugal, Paulo Portas, ont été signés des nouveaux accords dans l’intérêt des deux nations.

    Parmi les sujets qui ont été abordés se trouve un accord dans le cadre des relations commerciales et économiques entre Telecom Venezuela, l’entreprise Canaima, la Compagnie Anonyme Nationale des Téléphones du Venezuela (CANTV) et l’entreprise portugaise Youtsu Ace, pour l’achat et la vente des ordinateurs portables scolaires, assemblés dans le but de continuer à consolider, à élargir et à diversifier l’accès et l’usage universel des technologies d’information.

    Au même titre, un accord entre Telecom Venezuela, l’Industrie Canaima et l’entreprise Youtsu Ace du Portugal a été conclu, en vue d’établir une alliance stratégique pour la commercialisation et l’exportation des ordinateurs portables scolaires vers d’autres pays.

    Un troisième accord concernant le transfert de technologie du Portugal vers le Venezuelaa également été conclu. Cet accord a été signé entre Telecom Venezuela et l’entreprise portugaise Groupe Cabelte, pour l’installation au Venezuela d’une usine de fabrication de fibre optique.

    Dans l’intérêt des deux peuples, un acte d’engagement a été signé entre le Ministère du pouvoir populaire pour l’alimentation de la République bolivarienne et l’entreprise Hiperfio du consortium Sogyma du Portugal pour le renforcement de la Mission alimentation.

    Egalement, PDVSA agricole et Euroest ont signé une lettre d’intention pour le développement d’un projet intégral lié à l’industrie porcine entre le Venezuela et le Portugal.

    De plus, l’acte de la VIII Réunion de la Commission de suivi Venezuela–Portugal a été signé.

    La signature de ces accords encouragés par le Comandant Hugo Chavez au cours de sa gestion gouvernementale, ratifie l’intention de la nation portugaise de contribuer au développement intégral de la patrie de Bolivar.   FIN/ Yéssica Velásquez.  

     

    SOURCE: MPPRE http://www.mppre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=28274:gobierno-bolivariano-amplia-acuerdos-de-cooperacion-y-union-con-la-republica-de-portugal-&catid=2:actualidad&Itemid=325

    Traduction: Paul Hernandez pour la Voie Bolivarienne

     


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  •  FARC : "LES NEGOCIATIONS DE PAIX AVANCENT"

    Par Michele Claverie

    La Havane, 20 mai, (RHC).- Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, Armée du Peuple, ont qualifié de positif le progrès fait dans le dialogue de paix qu'elles maintiennent avec le gouvernement depuis 6 mois.

    Iván Márquez, le chef de la délégation de la guérilla, a signalé que les négociations avancent, malgré la complexité que suppose rapprocher des positions diamétralement opposées sur le développement rural, thème qui est toujours au centre de l'agenda des conversations.

    Ivan Márquez a expliqué que prétendre résoudre en 6 mois un conflit qui dure depuis plus de 60 ans serait insensé. Il s'est dit optimiste sur la possibilité d'aboutir à des accords dans un bref délai, car les deux parties sont conscientes de la nécessité de chercher la souveraineté alimentaire dans un pays qui importe annuellement 10 millions de tonnes d'aliments.

     

    SOURCE: CubaSiFranceProvence

     

     

     


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    Rapport de Cuba pour l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme

     

    Déclaration du Minrex (1er mai 2013)

     

     

    Monsieur le Président :

    Cuba est honoré de présenter son deuxième Rapport national au mécanisme d’Examen périodique universel (EPU) du Conseil de Droits de l’homme. Elle le fait très fière de son œuvre humaniste et de son exécution dans la garantie de l’exercice de tous les droits de l’homme pour tous les citoyens.

    Le blocus économique, politique et médiatique imposé par les EEUU que Cuba résiste, victorieuse, depuis plus de cinquante ans, représente une violation massive, flagrante et systématique des droits de l’homme qui provoquent des dommages, carences et souffrances mais ceci n’a pas empêché l’égalité d’opportunités, l’équité de la distribution de la richesse, ni la justice sociale.

    Les tentatives persistantes nord-américaines d’imposer un « changement du régime » au peuple cubain représente une violation grave à son droit à l’autodétermination qui n’a pu empêcher ni la participation active, démocratique et directe de ses citoyens à l’édification de l’ordre constitutionnel, aux décisions du gouvernement, ni à l’élection de ses autorités.

    A ce Conseil, il se présente un pays sans personnes non protégées, ni privées de dignité, où il n’ya pas d’enfants sans enseignement de qualité, des malades sans un soin médical distinctif ou des personnes âgées sans protection sociale. Une nation où il n’y a pas de travailleurs, paysans, intellectuels ou étudiants dont les droits ne soient pas protégés par la loi. Un endroit ayant une sécurité citoyenne, sans crime organisé, ni drogues. Au Conseil, Il se présente un peuple uni, avec une cohésion sociale profonde. Un état sans un seul exécuté extrajudiciairement, torturé ni disparu, sans séquestration, ni prisons secrètes.

    Cet exercice coïncide avec la Journée mondiale des travailleurs. A Cuba, des millions de compatriotes et des centaines d’amis du monde entier, commémorent avec joie dans les places et rues. Ils le font en tant que femmes et hommes libres, pour la défense des droits acquis. Il ne s’agit pas d’individus justement indignés, travailleurs en chômage, étudiants accablés par les couts et dettes, immigrants poursuivis par l’égoïsme, le racisme et la xénophobie. Nous tenons à transmettre notre solidarité à tout travailleur que partout dans la planète lutte, pour les droits de l’homme pour tous, pour la paix, pour le développement, pour la survie de l’espèce, menacée par les arsenaux de guerre et pour le changement climatique.

    Monsieur le Président :

    Ce rapport est le résultat d’un processus large et participatif de consultations dont nombreuses institutions gouvernementales, Parlement, organisations de la société civile et d’autres institutions pertinentes ont été impliquées.

    Le suivi aux recommandations acceptées au premier cycle de l’EPU a été l’objet principal des travaux du Groupe national qui a coordonné le processus et a élaboré le rapport.

    Depuis la première présentation de Cuba à ce mécanisme en 2009 jusqu’aujourd’hui, des changements significatifs dans l’économie et la société se sont produits. Nous avons fait progresser le processus de perfectionnement institutionnel, nous avons continué à approfondir la participation et le contrôle citoyen en tant que fondement de notre démocratie et nous tenons toujours à atteindre un développement durable avec une justice sociale.

    Cuba est toujours engagé à la décision irrévocable d’avancer dans son développement socialiste, autochtone, original, démocratique et librement participatif.

    Nous ne sommes pas venus présenter un travail conclu et nous ne prétendons pas que l’on considère le socialisme cubain un modèle pour personne. Nous n’acceptons pas qu’il existe un modèle unique ou universel de démocratie et beaucoup moins l’imposition du système politique des pays industrialises occidentaux qui est entré à une crise. Ainsi, nous refusons la manipulation politique, l’hypocrisie et les deux poids deux mesures, fréquents au débat sur les thèmes des droits de l’homme.

    Monsieur le Président:

    L’un des événements les plus importants, depuis la précédente séance, a été l’adoption par l’Assemblée national du Pouvoir populaire des Orientations de la politique économique et sociale qui ont représenté un ensemble des décisions essentielles de mise à jour du modèle économique et social cubain et un programme du gouvernement.

    Les orientations ont été adoptées à la suite d’un débat populaire très large où des millions de cubaines et cubains ont formulé avec une liberté absolue, 400 mille amendements modifiant deux tiers du projet et ont voté sur chacun de ses douze chapitres. Il s’agissait d’une expérience particulière de consultation directe aux citoyens pour obtenir un consensus sur les politiques économiques, monétaires et sociales du gouvernement et les mesures pour dépasser les effets de la crise économique mondiale et les problèmes de l’économie cubaine, sans recettes néolibérales d’austérité, sans sauver des banques à partir de réduction de prestations sociales injustes.

    Cuba a continué de renforcer le caractère démocratique de ses institutions par des lois, des politiques et des programmes de nature clairement populaire et participative, conformément aux aspirations du peuple.

    De nouvelles normes ont été adoptées qui élargissent la base légale des droits de l’homme, dont celles relatives à la sécurité sociale, le logement, l’emploi et le travail indépendant, remise de terres en usufruit, parmi d’autres. Par ailleurs, des progrès ont été réalisés dans le perfectionnement du système juridique du pays à travers la mise en œuvre d’un ensemble de modifications qui correspondent aux besoins de la société cubaine et les standards les plus élevés dans ce domaine.

    Parmi elles, il est remarquable les amendements à la Loi de migration qui ont eu un grand impact et favorisé les relations de la Nation cubaine avec son émigration, malgré la manipulation politique du thème migratoire.

    Monsieur le Président :

    Le système de protection juridique des droits de l’homme à Cuba ne reste pas limité à sa formulation constitutionnelle. Ceux-ci sont dûment développés et mise en œuvre sur d’autres normes substantives et de procédures en vigueur conformément aux droits reconnus dans la Déclaration universelle et dans les autres instruments internationaux des droits de l’homme.

    Cuba a aussi atteint de progrès significatifs à la réalisation des droits économiques sociaux et culturels. L’enseignement maintient la couverture universelle et gratuite à tous les niveaux d’enseignement.

    L’état cubain garantit, moyennant ses programmes divers, que chaque fille, garçon et adolescent ait la possibilité et le droit, sans distinction, à étudier au Système national d’enseignement et suivre la formation avec opportunités égales selon ses performances et ses efforts. Le Premier vice président du Conseil d’état et de ministres a été élu comme une autorité pour la protection et la surveillance des droits de l’enfance.

    Le droit à l’enseignement est assuré à tout enfant et jeune ayant n’importe quel handicap mental ou physique moyennant l’Enseignement spécial, lorsqu’il n’est pas possible l’intégration pleine de l’individu ayant une capacité différente aux institutions de l’enseignement général. Le soin de ces enfants et jeunes, est réalisé dans chaque coin du territoire national dans les différentes modalités et dans tous les niveaux d’enseignement.

    Le plus récent Rapport mondial de l’UNESCO sur le suivi de l’enseignement pour tous (2012) situe Cuba au 16ème rang par son indice de développement éducationnel. L’UNESCO a reconnu Cuba comme le pays latino-américain et caribéen qui affecte la proportion la plus élevée de son budget national à l’enseignement.

    Sous les idées de Marti « être cultivés pour être libres », Cuba est remarquable pour son développement culturel, l’accès plein de la population à l’art et à la littérature, pour la préservation et la défense de notre culture et l’enrichissement de nos valeurs spirituels.

    Cuba est également reconnu à partir de ses résultats remarquables et la qualité élevée de son système de santé publique, avec une couverture universelle et soins gratuits. Le taux de mortalité infantile est de 4,6 pour mille naissances vivantes. Cuba a consolidé des indicateurs qui dépassent ceux de beaucoup de pays industrialisés. Il y a un médecin sur 137 habitants, Cuba se situe, selon l’Organisation mondiale de la santé, comme la meilleure nation dotée dans ce domaine.

    De 2009 à 2011, 19 371 mères d’enfants atteints d’un handicap sévère ont bénéficié de la protection de la sécurité sociale, ce qui leur a permis de pouvoir s’occuper personnellement d’eux.

    Le soutien aux personnes âgées est une priorité au sein de la société cubaine et un travail multidisciplinaire et intersectoriel est mené afin de garantir la qualité de vie de ce secteur de la population. L’espérance de vie à la naissance est de 78 ans en moyenne. Dans la décennie prochaine, plus de 87% des Cubains auront plus de soixante ans.

    Les droits à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne sont basés sur le principe du respect à la dignité humaine et ils constituent des piliers pour l’agissement des autorités cubaines et pour fonctionnement de toute la société.

    Cinq combattants antiterroristes cubains qui souffrent une incarcération injuste et prolongée aux EEUU, manquent de protection. Ils ont été jugés sans les garanties d’un procès juste, dans une ambiance de vengeance et haine, sous une campagne de presse calomnieuse payée par la maison du procureur, soumis a un confinement prolongé solitaire, leur défense légale entravée, soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants et plusieurs d’eux privés de la visite de leurs familles.

    Nous sommes profondément préoccupés du limbe juridique qui soutient la violation permanente et atroce des droits de l’homme à la Base navale de Guantánamo, territoire cubain que les EEUU ont usurpé, un établissement de tortures et morts sous garde, où 166 détenus restent depuis dix ans, sans garanties, jugement ni défense, 100 d’eux en grève de la faim, dont 17 en danger pour leur vie, reçoivent de l’alimentation forcée par intubation. Cette prison et base doivent être fermées et ce territoire doit être rendu á Cuba.

    Cuba reconnaît, respecte et garantit la liberté religieuse sans aucune discrimination. Dans le pays il y a environ quatre cent religions et institutions religieuses.

    Les libertés d’opinion, d’expression, d’information et de presse sont reconnues pour tous les citoyens. Le niveau élevé éducationnel et culturel du peuple, le caractère social et public des moyens d’information, l’absence d’empires financiers –médiatiques que dans d’autres endroits imposent des intérêts économiques et politiques, l’absence de publicité commerciale étant généralement abrutissante et l’exercice du pouvoir populaire facilitent les conditions matérielles pour leur jouissance.

    Le droit à l’information libre et vérace devrait être garanti pour tous les états. Il est urgent la démocratisation d’internet, le transfert de ressources et de technologies idéales pour la communication sociale. Il doit cesser le monopole technologique et de génération de contenus, l’utilisation politique ou militaire des réseaux, la discrimination culturelle et linguistique. Il est nécessaire réduire l’écart numérique.

    Le blocus empêche Cuba de se connecter aux câbles sous-marins proches, rend plus cher les services et entrave l’accès de la population à ceux-ci, interdit aux fournisseurs internationaux de nous ravitailler des services, software ou technologies. Par exemple, les services de Google sont niés à notre pays, ou l’accès à des plateformes technologiques internationales.

    De 2010 à 2013, les EEUU ont destinés 191,7 millions de dollars pour financer des organisations et agents payés, l’utilisation subversive de technologies de l’information et la réalisation de transmissions illégales de radio et télévision cherchant le changement du régime à Cuba, et d’autres fonds millionnaires à travers leurs services spécialisés et des groupes privés sont ajoutés. A cet effort, certains de leurs alliés participent.

    Monsieur le Président:

    A Cuba, l’égalité et non discrimination sont pleinement garanties. Les acquis en matière d’égalité de genre sont remarquables. Le gouvernement cubain a adopté et continue à appliquer de nombreuses lois, politiques et programmes acheminés à l’affirmation de ces principes.

    La proportion de Cubaines siégeant à l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire est montée à 48.86%. En termes de représentation, Cuba occupe le 2ème rang au niveau mondial par la proportion de nombre de femmes parlementaires.

    Pour la première fois, deux femmes occupent le poste de vice-président du Conseil d’Etat. Celles-ci représentent en outre 41,9% de ses membres. Un tiers des ministères sont dirigés par elles.

    Le racisme institutionnel a été éradiqué et nous avons accordé de larges possibilités de formation et bénéfices réels aux secteurs les plus défavorisés et nous nous battons pour assurer une égalité pleine et effective d’opportunités pour les secteurs historiquement désavantagés ou des familles dysfonctionnelles. Certains préjudices et stéréotypes raciales n’ont pas été toujours surmontés d’un passé colonial de l’esclavage et d’un régime néocolonial qui a établi le racisme et la ségrégation raciale.

    A l’effort gouvernemental et à la protection pleine favorisée par des lois, on ajoute la décision de responsabiliser un Vice président du Conseil d’état du suivi et de la surveillance de la lutte contre le racisme et la discrimination raciale.

    Nous nous sentons fiers de notre héritage africain. Nous partageons sans intérêt, le sort de nos frères africains dans leur combat contre le colonialisme et l’apartheid.

    Un autre sujet dont on avance de façon durable est la lutte contre la discrimination à cause de l’orientation sexuelle. Le Programme national d’Education sexuelle a incorporé une stratégie éducationnelle permanente par rapport à la libre orientation sexuelle et l’identité de genre, ainsi l’établissement d’espaces multiples d’échange sur la base des principes d’égalité et non discrimination.

    Concernant le développement et la garantie de réalisation des droits des personnes handicapés, nous avons réussi que la plupart puisse étudier et s’incorporer au travail. Nous leur accordons un soutien dans les différents domaines de l’activité sociale.

    Monsieur le Président :

    Le Système pénitentiaire cubain est basé sur le principe de l’amélioration humaine. Cuba respecte les préceptes des Règles minimales internationales pour le traitement aux prisonniers et privilège l’approche préventif à travers de nombreux programmes sociaux, parmi eux, ceux de convertir les prisons en établissement d’enseignement.

    Le soin médical et dentaire de tous les prisonniers est garanti et gratuit, au même pied d’égalité que la population cubaine. De même, leur travail est rémunéré.

    A Cuba, 27 095 détenus, la moitié du total environnement, suivent des études à différents niveaux d’enseignement, y compris le niveau universitaire, à chaque établissement pénitentiaire du pays et nombre d’entre eux suivent aussi une formation à un métier. Ce système éducatif a aidé les détenus à se réinsérer ultérieurement dans la société, y compris le travail.

    Monsieur le Président :

    Malgré les carences et difficultés, notre peuple a partagé et partage sans intérêt ce qu’il possède avec d’autres nations, en contribuant solidairement à la réalisation des droits de l’homme des autres peuples du monde.

    Depuis 2004, l’opération « Miracle » a rendu la vue à milliers de citoyens et a réalisé d’interventions chirurgicales ophtalmologiques gratuites à 2,4 millions de personnes de 34 pays d’Amérique latine, la Caraïbe et l’Afrique.

    Depuis, 2005, le Contingent international de médecins spécialisés en des situations de catastrophes et de graves épidémies Henry Reeve, ont apporté une aide médicale à plus de 3 millions de sinistrés.

    La coopération avec Haïti, nation sœur de la Caraïbe se poursuit, elle nécessite des ressources pour la reconstruction et le développement.

    Plus de 12 000 collaborateurs cubains y travaillent.

    A partir de 2004, la coopération à l’alphabétisation et post-alphabétisation s’est amplifiée grâce aux programmes cubains « Oui, je peux » (prix UNESCO/Roi Sejong), « Oui, je peux lire et écrire » et « Oui, je peux continuer ». Fin novembre 2012, « Oui, je peux » avait permis d’alphabétiser 6,9 millions de personnes et « Oui, je peux continuer » d’en former 976.

    Monsieur le Président :

    Cuba maintient un niveau de coopération et d’interaction élevé avec les procédés et mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l’homme qui sont appliquées de manière universelle et non discriminatoire.

    Nous avons toujours fait preuve d’une volonté claire de dialogue sur tous les thèmes et avec tous les Etats, basée sur le respect réciproque, l’égalité souveraine, l’autodétermination et la reconnaissance du droit à la libre détermination.

    Cuba a consolidé un dialogue positif avec les organes crées aux termes de traités internationaux des droits de l’homme.

    Depuis 2009, nous avons préparés cinq rapports nationaux dont trois ont été déjà présentés aux comités correspondants. Actuellement, elle est en train de réviser à des fins d’envoi, le rapport initial au titre du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, et son Rapport initial au titre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

    Cuba est un Etat partie à quarante-deux traités internationaux des droits de l’homme et elle en applique ses dispositions.

    Le pays soutient des liens de coopération avec d’organisations humanitaires diverses et des droits de l’homme dans le monde entier aussi bien dans son territoire que dans le développement de missions de collaboration internationale.

    Monsieur le Président :

    Nous sommes ouverts au dialogue constructif, respectueux et attaché à la vérité. Nous donnerons les informations et clarifications nécessaires.

    Merci beaucoup

    1° mai 2013

    (source Ahora.cu)

     

     

    Rapport de Cuba pour l’Examen périodique universel (EPU)

    du Conseil des droits de l’homme de l'ONU:

     

    Télécharger le Rapport en format pdf

     

    Source: Cuba Si France Provence

     

     

     


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  • Projet de mise en place d'une nouvelle école de défense latinoaméricaine... pour contrer l'École des Amériques                                         Projet de mise en place d'une nouvelle école de défense latinoaméricaine... pour contrer l'École des Amériques

    Créée en 1946, l'Ecole des Amériques devient l'Institut de l'hémisphère occidental pour la sécurité et la coopération en 2001.

     

    Par María Josefina Arce

    Les nations sud-américaines donnent forme à une école de défense qui consolide la région comme une zone de paix et qui soit complètement impliquée dans le développement intégral des peuples et qui réponde aux besoins les plus urgents des citoyens.

    On cherche à éliminer les méthodes désuètes utilisées pour la formation des militaires, basées sur des manuels et des programmes imposés depuis des pays hégémoniques.

    Nous avons tous entendu parler de la tristement célèbre École des Amériques, qualifiée par nombreuses personnes d'école d'assassins.

    Plus de 77.000 soldats d'Amérique Latine s'y sont entraînés. Nombreux d'entre eux se sont faits remarquer comme des responsables des violations des droits de l'homme dans leurs propres pays.

    Cette école est dirigée par l'Armée étasunienne et depuis les années 80 elle a changé son siège aux États-Unis.

    Des centaines de milliers de Latino-américains ont été torturés, violés, assassinés, massacrés par des soldats ayant été formés dans cette école qui a changé de nom il y a 12 ans par celui d'Institut de l'Hémisphère Occidental pour la Coopération de Sécurité.

    En 1996, la presse étasunienne a rendu publique l'existence des manuels d'entraînement qui étaient utilisés dans l'académie militaire et qui conseillaient « appliquer des tortures, avoir recours au chantage, à l'extorsion et au paiement de récompenses pour la mort d'ennemis ».

    Ces dernières années, des militaires formés dans l'École des Amériques ont participé à des assassinats en Colombie; ils ont fait partie du groupe des narcotrafiquants Los Zetas au Mexique; ils ont été impliqués dans le coup d'état au Honduras en 2009.

    Parmi les militaires qui en 2002 ont perpétré la tentative de coup d'état contre Hugo Chavez au Venezuela, figurait Efraín Vázquez, diplômé de l'École des Amériques.

    Les horreurs commises contre des étudiants, des travailleurs, des paysans par des militaires ayant reçu une formation dans cette institution sont si grands et honteux que des nations comme l'Argentine, le Venezuela, le Nicaragua, l'Équateur, la Bolivie et l'Uruguay ont arrêté d'y envoyer des militaires.

    Maintenant que l'Amérique Latine vit des transformations profondes, une doctrine de défense favorisant la paix, totalement éloignée du concept selon lequel les pays doivent s'affronter, est plus nécessaire que jamais. Il est essentiel donc de former de nouveaux militaires à même de veiller à la préservation des droits des peuples latino-américains.

    C'est pour cette raison que des représentants de l'Équateur, de l'Argentine et du Brésil, réunis à Quito ont établit un cadre institutionnel, ont tracé des lignes stratégiques, des principes pour l'organisation de la nouvelle école de défense.

    La seconde rencontre de travail aura lieu pendant la seconde semaine de juillet en Argentine, pour définir la proposition académique de l'institution, alors que la dernière réunion est fixée la seconde semaine d'août au Brésil. Elle devra élaborer le statut de l'institution et confirmer le siège de ce centre adapté aux nouveaux temps que vit la région.

     

     
      

     

     


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