• RESOLUTION DE L’OEA EN SOLIDARITE AVEC Evo Morales

    12 juillet 2013 - RESOLUTION DE L’OEA EN SOLIDARITE AVEC Evo Morales

    SOLIDARITE DES ETATS MEMBRES DE L’OEA AVEC LE PRESIDENT DE L’ETAT PLURINATIONAL DE BOLIVIE, EVO MORALES AYMA ET LE PEUPLE BOLIVIEN.

    9 juillet 2013

    (Approuvé lors de la session du 9 juillet 2013)

    LE CONSEIL PERMANENT DE L’ORGANISATION DES ETATS AMERICAINS,

    CONSIDERANT :

    Que la Charte de l’Organisation des Etats Américains établit que « le droit international est la norme de conduite des Etats dans leurs relations réciproques » ainsi que « l’ordre international est essentiellement constitué par le respect de la personnalité, de la souveraineté et de l’indépendance des Etats et par l’accomplissement fidèle des obligations qui émanent des traités et d’autres sources du droit international ;

    Qu’est fondamental le strict accomplissement de la part de tous les Etats des normes internationales et des coutumes qui régulent l’immunité des Chefs d’Etat, ainsi que des normes et règlements du droit international en relation avec l’utilisation de l’espace aérien pour les survols et les atterrissages ;

    Que le Gouvernement de l’Etat Plurinational de Bolivie, à travers sa Mission Permanente devant l’OEA, a informé et dénoncé publiquement le fait que le 2 juillet 2013, l’avion présidentiel FAB-001 qui transportait le Président Evo Morales de Moscou à La Paz, s’est vu forcé d’atterrir en urgence à Vienne, Autriche, à cause de l’annulation, du refus, ou du retard des autorisations préalablement accordées de survol et d’atterrissage dans les espaces aériens de France, Portugal, Italie et Espagne, compromettant potentiellement la sécurité du président bolivien et de sa suite ; et violant le droit international en la matière ; et

    Que le Secrétaire Général de l’Organisation a opportunément, par un communiqué de presse, exprimé sa profonde préoccupation devant la décision des autorités de plusieurs pays européens d’ empêcher l’avion qui transportait le Président de l’Etat Plurinational de Bolivie, Evo Morales, d’utiliser l’espace aérien et en même temps, a demandé aux pays impliqués des explications sur les raisons qui leur a fait prendre cette décision, en particulier parce qu’elle a mis en danger la vie du président d’un pays membre de l’OEA,

    DECIDE :

    - D’exprimer la solidarité des Etats Membres de l’Organisation des Etats Américains au Président de l’Etat Plurinational de Bolivie, Evo Morales Ayma.

    - De condamner les actions qui violent les normes et les principes de base du droit international, comme l’inviolabilité des Chefs d’Etat.

    - De lancer un ferme appel aux gouvernements de France, du Portugal, d’Italie et d’Espagne pour qu’ils donnent les explications nécessaires sur les faits survenus avec le Président de l’Etat Plurinational de Bolivie, Evo Morales Ayma, ainsi que les excuses correspondances.

    - Lancer un appel à la continuation du dialogue respectueux et constructif entre les parties selon les règles du droit international et du mécanisme de résolution pacifique des conflits.

    - Renouveler la pleine application des principes, des normes et des coutumes internationales qui régulent les relations diplomatiques entre les Etats et garantissent la coexistence pacifique entre tous les pays qui forment la communauté internationale.

    - Ordonner au Secrétaire Général de faire suivre le contenu de la présente résolution.

    NOTES

    (1) Le Canada ne peut s’unir au consensus sur cette résolution. Le Canada respecte les privilèges et immunités des Chefs d’Etat en rapport avec le droit international habituel. Cependant, dans le cas présent, il y a des interprétations conflictuelles sur les faits. En outre, la permission supposée ou l’annulation de l’autorisation de survol d’un territoire est une question bilatérale et indépendante de ce qui concerne les privilèges et immunités des Chefs d’Etat. Avant de porter le sujet devant cette Organisation, les Etats mentionnés dans cette résolution devraient chercher une solution diplomatique.

    (2) Les Etats-Unis ne peuvent s’unir au consensus sur cette résolution. Les faits pertinents sur l’incident en question ne sont pas clairs et sont l’objet d’informations contradictoires. Ainsi, il apparaît inopportun que cette Organisation fasse des déclarations sur ces faits en ce moment. En outre, le fait d’accorder ou de refuser l’autorisation de survol ou d’atterrissage est une question bilatérale qui concerne la Bolivie et les Etats impliqués. Il est donc inutile et inadéquat que l’OEA prétende intervenir en ce moment.

    (traduction Françoise Lopez)

    Télécharger « Résolution de l'OEA en solidarité avec Evo Morales »

    Source: http://cubasifranceprovence.over-blog.com/resolution-de-l-oea-en-solidarite-avec-evo-morales 

     


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    Plusieurs pays soutiennent Cuba contre les USA à l’OMC

    GENÈVE.— Un nombre important de pays a soutenu Cuba dans sa plus récente accusation devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dénonçant l’appropriation frauduleuse de la marque Havana Club par les États-Unis et le manquement à leurs obligations.

    Lors de son intervention devant l’Organe de règlement des différends (ORD), l’ambassadrice cubaine à Genève, Anayansi Rodriguez, a rappelé qu’il y a plus de 11 ans que Washington ignore les avertissements de cet organisme.

    En février 2002, l’ORD avait mentionné l’appropriation frauduleuse de la marque Havana Club dans son texte de la section 211 de la loi Omnibus d’assignations, la déclarant incompatible avec l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, et la Convention de Paris.

    La diplomate a dénoncé le fait que le gouvernement nord-américain n’a rien fait pour respecter ses obligations devant l’ORD et, en conséquence, la société Bacardi continue à utiliser de manière frauduleuse cette marque pour commercialiser un rhum qui n’est pas d’origine cubaine.

    « Il est impossible d’ignorer les préoccupations de Cuba, ainsi que celles d’un nombre important de membres, qui chaque mois considèrent que ces faits mettent en danger la crédibilité et l’efficacité du système de règlement des différends », a signalé Anayansi Rodriguez.

    La déclaration de Cuba a été appuyée par la Chine, l’Inde, le Vietnam, l’Équateur, l’Argentine, le Venezuela, la Bolivie, le Salvador, le Brésil et le Mexique. (PL)

    Vidéo : Bacardi vs. Pernod : la Guerre du Rhum http://www.france24.com/fr/2012-01-21-1015-pernod-bacardi-rhum-Cuba-Et...

    * http://cubasifranceprovence.over-blog.com/plusieurs-pays-soutiennent-c...

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  • Sommet du Mercosur: toujours plus d'intégration en Amérique Latine

    Le président vénézuélien présidera le sommet du Marché commun du sud (Mercosur), vendredi 12 juillet. L'occasion pour lui de mener ses premières action à l'internationale en poursuivant, selon ses termes, l'oeuvre d'Hugo Chavez. Lors de ce sommet, le Paraguay qui devait initialement tenir la présidence tournante, n'aura pas encore le droit d'assister à la réunion.

     

    Après plusieurs réflexions et controverses, le Brésil et l’Uruguay ont confirmé que le Venezuela assumerait la présidence temporaire du Mercosur, durant le sommet qui se tiendra vendredi 12 juillet à Montevideo, capitale uruguayenne.

    Le Paraguay ne sera toujours pas le bienvenu au Mercosur

    Ce sommet du Mercosur se déroulera dans un contexte particulier puisque le Paraguay, qui revendique la présidence, n’aura pas droit de cité lors de cette réunion.

    « Le 12 juillet, le Paraguay sera toujours suspendu, par conséquent la présidence temporaire respectera l’ordre alphabétique de la rotation comme il l’a toujours été », a ainsi déclaré le ministre des Affaires étrangères, Antonio Patriota, lors d’une conférence de presse.

    Seules les présidentes brésilienne et argentine Dilma Rousseff et Cristina Kirchner, et les présidents uruguayen et vénézuélien, Jose Mujica et Nicolas Maduro.

    Le Paraguay a été suspendu du Mercosur en juin 2012, lorsque le président de l’époque, Fernando Lugo, a été destitué de ses fonctions en quelques heures par le Sénat. Le président actuellement en place, Federico Franco, vice-président de l’époque et non élu, n’est pas reconnu par les pays voisins et considéré depuis ce « coup parlementaire » comme « illégitime ».

    A la suite de ces évènements, les autres membres du Marché commun du Sud (Brésil, Argentine et Uruguay) avaient décidé d’intégrer le Venezuela aux membres permanents, lors d’une décision prise pendant le sommet de Mendoza, le 31 juillet 2012.

    Aujourd’hui persona non grata, le Paraguay devra attendre le 15 août prochain, lorsque le président élu en avril dernier, Horacio Cartes, prendra ses fonctions pour remplacer Federico Franco.

    Nicolas Maduro, premiers pas en Amérique du Sud

    Pour le président vénézuélien Nicolas Maduro, récemment élu, cette destitution toujours en cours est une aubaine pour faire ses premiers pas sur la scène politique sud-américaine en tant que chef d’Etat successeur d’Hugo Chavez.

    Et cette présidence temporaire, Nicolas Maduro compte bien la marquer de sa volonté de poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. De nombreuses missions ont été fixées par la présidence vénézuélienne lors de ce sommet.

    « Un des éléments centraux que nous allons proposer, en assumant la présidence temporaire du Mercosur le 12 juillet, c’est la construction d’une zone économique Mercosur, Alba (Alliance bolivarienne pour les Amériques, ndlr), Pertrocaribe (Alliance entre les pays des Caraïbes et le Venezuela, ndlr) et Caricom (Communauté caribéenne, ndlr) », a ainsi déclaré Nicolas Maduro, depuis le théâtre municipal de Caracas, le 9 juillet, soulignant que ce projet était celui du commandant et chef de la Révolution, Hugo Chavez.

    L’ancien dirigeant syndical a également expliqué que la commission présidentielle du Mercosur a mis en place une feuille de route conjointe pour le renforcement politique, social, culturel et commercial de l’Amérique Latine et des Caraïbes.

    Selon cette feuille de route, le Mercosur devrait axer sa politique sur le développement et les investissements. Des investissements dédiés à l’innovation technologique, à la production, à la poursuite de l’industrialisation mais également pour favoriser le développement des infrastructures permettant les interconnections entre l’Amérique Latine et les Caraïbes.

    Vers un élargissement du Marché commun du Sud ?

    Les frontières du Marché commun du Sud pourraient également être étendues, lors de ce sommet, si la Bolivie et l’Equateur se joignent au bloc comme membres permanents, et si le Suriname et la Guyane suivent le mouvement en devenant membres observateurs.

    Ces pays en sont à différentes étapes de leur processus d’intégration au Mercosur qui regroupe actuellement l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Venezuela comme membres permanents, dans l’attente de la réhabilitation du Paraguay et le Chili, la Bolivie, le Pérou, la Colombie et l’Equateur comme pays associés.

    Si ces élargissements deviennent effectifs, seuls le Chili, le Pérou et la Colombie resteront à l’extérieur du Mercosur. Tout comme le Mexique, ces pays ont rejoint l’Alliance du Pacifique, critiquée dans la région pour sa position contraire aux mécanismes d’intégration prônés par le Mercosur et l’Union des nations sud-américaines (UNASUR).

    Source: JOL  Presse


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  • Venezuela: LE GOUVERNEMENT RENOUVELLE SON OFFRE D'ASILE A Snowden EN TOUTE LEGALITE INTERNATIONALE

     

    Caracas, 10 juillet AVN – En ce qui concerne un éventuel asile dans le pays d'Edward Snowden, ex agent de la CIA, le Venezuela agira en accord avec la légalité internationale, a indiqué le chancelier Elias Jaua ce mardi, lors d'une interview concédée à Telesur.

    « Nous, nous allons agir comme l'a dit le président Nicolas Maduro : conformément à la légalité internationale et à nos principes. Le Venezuela a une tradition de protection envers les persécutés politiques du monde et nous n'allons accepter de pressions de personne. Nous agirons parce que nous sommes obligés par le droit international de prêter assistance à ceux qui le demandent, parce que nous sommes une nation souveraine » a expliqué le chancelier vénézuélien.

    Il a ajouté que le Gouvernement National a reçu deux notes des Etats-Unis contre cette décision et répète que le Venezuela ne cédera pas devant ces pressions.

    « Cela n'est pas un problème de calculs politiques. Nous, nous savons qu'il y a beaucoup de pression, nous avons reçu deux notes du gouvernement étasunien et des appels de fonctionnaires du Département d'Etat mais ils doivent savoir que depuis longtemps, nous avons appris et nous refusons les pressions de n'importe quelle partie du monde », a déclaré Jaua qui a rappelé que Snowden réunit les conditions pour recevoir une protection humanitaire et, pour cela, le Venezuela est disposé à lui offrir l'asile.

    Jaua a rappelé que ce sujet international a eu comme conséquence une agression contre le président de la Bolivie, Evo Morales, que l'Espagne, le Portugal, l'Italie et la France ont empêché de survoler leurs territoires à cause de la présomption du fait que Snowden se trouvait dans l'avion officiel du président bolivien.

    « Les Etats-Unis furent ceux qui ont donné l'ordre et cela fait honte aux pays d'Europe. Nous saluons la position ferme de toute l'Amérique Latine et des Caraïbes dans l'Organisation des Etats Américains et nous continuons à exiger, car la seule manière, le minimum pour pouvoir réparer cette offense, est que ces gouvernements fassent des excuses publiques au camarade Evo Morales et au peuple bolivien, et ainsi pouvoir surmonter cet incident et la discorde entre l'Amérique Latine et l'Europe.

    Une relation binationale de respect.

    En conclusion de ce conflit international, le diplomate vénézuélien met en avant le fait que le Venezuela a le droit de refuser la prétention de tout gouvernement à assumer la surveillance et le contrôle du monde.

    En ce sens, il affirme que la nation sud-américaine est disposée à rétablir ses relations avec les Etats-Unis mais ne peut accepter les travaux d'espionnage mis en place à travers des organismes comme l'Agence Centrale de Renseignements (CIA pour son sigle en anglais), comme l'a révélé l'ex agent Edward Snowden.

    Jaua a raconté que dans sa dernière rencontre avec le secrétaire d'Etat, John Kerry, le représentant du gouvernement nord-américain lui a déclaré que les Etats-Unis ont le droit d'exprimer « leur opinion sur le développement des démocraties dans le monde ».

    « Je lui ai répondu : « Parfait mais nous, nous avons le droit de répondre quand ces perceptions sur notre pays sont erronées » comme elles le sont généralement, influencées par des opinions déformées des pro-yankees vénézuéliens qui en viennent à ramper, à démolir absolument un pays pour permettre l'intervention au Venezuela. »

    Le chancelier vénézuélien a indiqué que l'intention du Gouvernement National est d'avoir des relations au plus haut niveau avec la nation étasunienne, « mais nous sommes obligés de dire que nous ne sommes pas d'accord pour qu'on espionne tout le monde, pour que le commandant Hugo Chavez ait été espionné et poursuivi électroniquement, ou que les gouvernements de l'Europe, l'Organisation des Nations Unies, soient espionnés. »

    Après la rencontre de Jaua avec Kerry, la sous-secrétaire d'Etat pour l'Amérique Latine, Roberta Jacobson, a rencontré le secrétaire de ce qu'on appelle la Table de l'Unité, Ramon Guillermo Aveledo. Le résultat de cette rencontre, a rappelé Jaua, a été mis en évidence dans l'enregistrement audio de la femme de droite Maria Machado, dans lequel elle révèle des actions putschistes de la droite vénézuélienne.

    Les prétentions de déstabilisation, a déclaré le chancelier, incluent des plans contre la vie du président Nicolas Maduro et contre les Forces Armées Nationales Bolivariennes.

    Face à ce scénario, les familles vénézuéliennes doivent penser que le pays a « un chemin démocratique, a des institutions démocratiques qui permettent que vous exprimiez votre opinion, et comme bon démocrate, on doit accepter la décision de la majorité. »

     

    Le Venezuela et le Mercosur.

    Jaua a profité de l'occasion pour rappeler que ce 12 juillet, le Venezuela assumera la présidence tournante du Marché Commun du Sud (Mercosur) où sera impulsé un instrument de financement avec la Banque du Sud, pensé pour augmenter le développement économique des pays membres du bloc commercial régional.

    Il a annoncé la création d'un agenda social dans lequel figurent des projets d'alphabétisation, de santé et de participation ouvrière, ainsi qu'une interconnexion entre le Mercosur et l'espace économique de l'alliance Petrocaribe pour avancer « jusqu'à une grande zone de commerce juste, économique et productif en Amérique Latine et dans les Caraïbes. »

    En relation avec les défis que le pays affrontera durant les six mois de la présidence tournante du Mercosur, le chancelier a souligné que, bien que certains secteurs assurent que cela représente une menace pour le pays, des entrepreneurs et des producteurs l'assimilent à un grand défi.

    Il a rappelé que la présidence du Venezuela dans le bloc commercial représente aussi un bénéfice pour le peuple vénézuélien, car il est prévu une augmentation des offres d'emploi et du pouvoir d'achat.

    « Si nous le voyons comme un défi, cela est absolument bénéfique au pays (…) Le Mercosur est un accord sur la production, un accord pour l'union politique. Un Venezuela intégré dans tous les espaces qui se sont construits en Amérique Latine est un Venezuela protégé contre les agressions de l'impérialisme », a-t-il souligné.

    Au sujet de la possibilité que le Paraguay s'incorpore à nouveau au Mercosur, Jaua a insisté sur le fait que le Venezuela est d'accord pour qu'il veuille être membre une fois que le président Horacio Cartes, élu par la voie du vote populaire, assumera le pouvoir et que cessera ainsi la cause qui a provoqué la sortie du Paraguay du bloc commercial en juin 2012.

    Il a déclaré que l'Amérique Latine reste unie et que c'est l'impérialisme nord-américain le seul intéressé par une région fragmentée. « Les peuples d'Amérique Latine et leurs gouvernements expriment cette volonté. La seule manière de surmonter nos problèmes est d'être unis », a-t-il ajouté.

    AVN 10/07/13

     

    (traduction Françoise Lopez)

    Source: Cuba Si France Provence 


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  • Maduro : Le Mercosur sera le grand moteur pour l’union et le développement de l’Amérique du Sud

     

    L’année dernière, le marché commun du cône sud-américain -Mercosur- décidait de suspendre le Paraguay après le coup parlementaire qui provoca la destitution du président Fernando Lugo, et en profitait par la même occasion pour intégrer le Venezuela mettant ainsi fin à un blocage de plusieurs années du très conservateur Congrès paraguayen. Hier (09/07/2013), le président Maduro assistait au très solennel lancement de la "Mission Mercosur", destinée à fournir un soutien aux producteurs vénézuéliens afin qu’ils comptent sur les conditions nécessaires pour exporter vers le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.

    Caracas, 09 Juillet. AVN.- Le président de la république, Nicolas Maduro, a affirmé ce mardi que le Marché Commun du Sud (MERCOSUR) était le “grand moteur qui a permis la cohésion de l’union sud-américaine et qui permet de projeter le développement vers les décennies futures ».

    Lors du lancement de la Mission Mercosur à Caracas, le président a indiqué que la nature de Mercosur avait changé ces dernières années, pour devenir un bloc « qui transcende l’économique, le commercial et qui se constitue en un bloc social et politique, un Mercosur social, un Mercosur politique »

    Maduro a rappelé que le leader de la révolution bolivarienne, Hugo Chavez, a toujours était convaincu du rôle de Mercosur comme moteur économique, il en parlait dès sa sortie de prison, après avoir été à la tête de la rébellion civil-militaire de février 1992 contre le régime néolibérale au Venezuela.

    Le Chef d’Etat, a réitéré que lorsque Caracas assumera la présidence pro tempore du bloc, son objectif sera de « faciliter le chemin pour la multiplication et l’expansion des capacités de Mercosur en Amérique Latine et le Caraïbe » raison pour laquelle il a plaidé pour accélérer le processus d’adhésion de la Bolivie et de l’Equateur en tant que membres à part entière du bloc.

    (…)

    En plus de l’adhésion de Quito et de La Paz, Maduro a considéré que d’autres adhésions peuvent être étudiées, telles que celle du Surinam ou encore l’établissement des alliances stratégiques avec l’ALBA et la CARICOM (Communauté Caribéenne).

    Dans ce sens, le président a affirmé que Caracas incitera l’avancement « dans les processus de rapprochement et de négociation des accords avec l’ALBA en tant que composante latino-américaine, au même titre qu’avec la CARICOM et la Caraïbe. L’idée étant de renforcer le MERCOSUR »

    De plus, Nicolas Maduro a annoncé que le Venezuela était prêt à faciliter tous les processus institutionnels pour la réintégration du Paraguay au bloc.

    Le travail du Venezuela dans le Mercosur

    Le travail du Venezuela pendant les six mois de sa présidence du Mercosur sera articulé autour de six axes.

    Le premier est la promotion de la formation pour la production et l’exportation du pétrole.

    Le deuxième correspond à la recherche, l’innovation et le transfert technologique « pour que ceci nous permette de rompre avec le retard et la dépendance dans le champ du développement technologique lié au développement économique »

    Le troisième axe implique l’investissement pour la production et la promotion de l’exportation. Le quatrième consiste en approfondir l’industrialisation dans le pays.

    Le cinquième est orienté vers le développement de l’infrastructure pour l’interconnexion de l’Amérique Latine et le Caraïbe, alors que le sixième axe est focalisé sur la distribution et la commercialisation dirigées à l’exportation.

    Création de la Zone Economique

    Le président Maduro a annoncé que ce vendredi 12 il présentera à l’Argentine, au Brésil et à l’Uruguay, un projet de création d’une zone économique Mercosur-Alba- Caricom.

    « Puisque dans le champ économique nous avons un Etat difforme qui répond aux vieilles formes de bureaucratie, ce qui est mis en évidence lorsque nous voulons exporter quoi que ce soir et que cela doit passer par une série de péages dans chacun des étapes administratives que nous devons faire et qui de plus c’est encaissé par une bande de corrompus ».

    Le Venezuela exportateur

    Le Chef d’Etat a réitéré son appel aux secteurs productifs du pays pour travailler ensemble avec le gouvernement pour augmenter l’offre d’exportation du pays vers le Mercosur, la Caraïbe et l’Amérique Centrale.

    En ce sens, le président a validé 500 millions de dollars de plus destinés au Fond Bicentenaire Alba-Mercosur chargé de financer le développement des petites et moyennes entreprises dans le pays.

    Egalement, Maduro a appelé à appliquer cette mesure dans le tourisme au Venezuela. Sur cet aspect il a indiqué que « des mécanismes sont en train d’être crées pour que les touristes qui viennent au Venezuela puissent acheter des bolivars [monnaie locale ndlt] a l’Etat vénézuélien »

    La projection du tourisme pour les années à venir est de plus de 3 millions de touristes, ce qui pourrait rapporter –avec le nouvel mécanisme- une rentrée de divises de l’ordre de 2.000 millions de dollars.

    Une autorité unique pour le soutien des exportateurs

    Maduro a également annoncé la création d’une autorité unique pour l’exportation vénézuélienne, qui dépend de la vice-présidence économique, dans le but de soutenir les entreprises nationales ayant une capacité pour l’exportation.

    Cette entité sera composée du Service National Intégré d’Administration Douanier et Tributaire (Seniat pour ces cigles en espagnol), la Commission d’administration de Divises (CADIVI), du Bureau National Antidrogues (ONA), de la Garde National Bolivarienne (GNB), du ministère d’Agriculture et des Terres, du ministère de la Santé et le ministère des Industries ainsi que des entités portuaires et aériennes, l’Institut National du Transport Terrestre (INTT) et la Banque de Commerce Extérieur, qui sera renforcé dans sa capacité d’investissement.

    (…)

    Des opportunités pour les entreprises nationales

    Le représentant du secteur privé national auprès du Mercosur, Alberto Vollmer, a signalé que le Venezuela a une opportunité pour diversifier son économie et rompre avec le cercle de dépendance du pétrole en intégrant ce bloc. Ce qui aura pour objectif de profiter des ressources issues de cette activité pour l’investissement dans l’éducation, l’infrastructure, la technologie, le tourisme, la culture et d’autres investissements clés à long terme.

    “Aujourd’hui le Mercosur est le principal centre de production d’aliments au monde, le Brésil est la sixième économie mondiale et le Venezuela s’approche de ces marchés dans des conditions sous les standards de ces pays, cependant Mercosur est l’opportunité pour que l’entreprise publique,la privée, la mixte, les travailleurs et les consommateurs aient une vision partagée des bénéfices politiques, économiques et sociaux, dont tous les acteurs de ce processus sont clé. Nous devons produire au Venezuela et exporter des produits vénézuéliens » a-t-il manifesté.

    (…)

    Traduit par Victoria Valdez pour Le Grand Soir

    * http://www.avn.info.ve/contenido/maduro-mercosur-es-gran-motor-unión-...
    Source: Le Grand Soir 

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  • SOURCE: Mémoire des Luttes

    Soutenons le Venezuela et les Latino-Américains qui reprennent le flambeau laissé à terre par les gouvernements européens

     

    EN FAVEUR DE L’ASILE HUMANITAIRE POUR

    LE DISSIDENT AMÉRICAIN EDWARD SNOWDEN

    9 juillet 2013    

     

    En révélant par le menu l’ampleur du dispositif planétaire d’espionnage des Etats-Unis, et les menaces qu’il fait courir aux libertés des citoyens, Edward Snowden a rendu un grand service à tous les défenseurs des droits de l’homme, quel que soit le continent où ils se trouvent. Compte tenu des énormes risques personnels qu’il a pris, son attitude mérite la reconnaissance et le respect.

    C’est pourquoi on aurait attendu des gouvernements européens, principales cibles – et d’ailleurs désignées comme telles – de la National Security Agency (NSA), qu’ils répondent favorablement à la demande d’asile politique formulée par ce lanceur d’alerte désormais traqué par tous les services de renseignement des Etats-Unis. Malheureusement, en s’alignant de fait sur l’administration Obama, aucun d’entre eux n’a jugé bon de mettre ses actes en accord avec les principes qu’il proclame dans les forums internationaux, et qui figurent d’ailleurs dans les textes de l’Union européenne.

    En répondant favorablement à la demande d’asile humanitaire que lui a officiellement soumise le dissident américain Edward Snowden – et comme Evo Morales, pour la Bolivie, et Daniel Ortega, pour le Nicaragua, avaient également par avance accepté de le faire –, le président vénézuélien Nicolas Maduro et, avec lui, l’Amérique latine ont repris le flambeau laissé à terre par les gouvernements européens.

    Dans le combat qui s’annonce pour la liberté et la sécurité d’Edward Snowden, nous appelons les citoyens européens et, en particulier, les responsables politiques, associatifs et syndicaux, à signer cet appel pour affirmer leur solidarité avec les forces et les dirigeants progressistes latino-américains, et tout particulièrement avec le président Maduro.

     

    → SIGNER CET APPEL EN LIGNE

    LISTE DES PREMIERS SIGNATAIRES

    • Manuel Castells, professeur et directeur de l’Internet Interdisciplinary Institute à l’Open University de Catalogne, Barcelone (Espagne).
    • Susan George, écrivain, présidente du Conseil d’administration du Transnational Institute (France)
    • Ignacio Ramonet, président de Mémoire des luttes, directeur du Monde diplomatique en español (Espagne)
    • Carmen Castillo, cinéaste, écrivain (France)
    • Jean-Luc Mélenchon, député européen, co-président du Parti de gauche (France)
    • Maite Mola, responsable internationale du Parti communiste d’Espagne (Espagne)
    • Gianni Vattimo, philosophe, député européen (Italie)
    • Micol Savia, avocate, représentante de l’Association internationale des juristes démocrates auprès des Nations Unies, Genève (Suisse)
    • Bernard Cassen, président d’honneur d’Attac et secrétaire général de Mémoire des luttes (France)
    • Teresa Carballeira, professeur de droit public, Université de Saint-Jacques de Compostelle (Espagne)
    • Noël Dolla, artiste peintre (France)
    • Margarita Ledo, professeure, Université de Saint-Jacques de Compostelle (Espagne)
    • Francis Wurtz, député européen honoraire (France)
    • Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe en charge des relations internationales de Europe Ecologie Les Verts (France)
    • Roberto Savio, fondateur de l’agence IPS (Italie)
    • Gus Massiah, membre fondateur du Cedetim/Ipam (France)
    • Denis Duclos, philosophe, directeur de recherches au CNRS (France)
    • Santiago Alba, écrivain (Espagne)
    • Armand et Michèle Mattelart, professeurs, essayistes (France)
    • Pierre Conesa, maître de conférences à Sciences Po Paris (France)
    • Pouria Amirshahi, député (France).
    • Juan Torres, économiste, Université de Séville ( Espagne)
    • Francisco Jarauta, philosophe, Université de Murcie ( Espagne)
    • Salim Lamrani, maître de conférences à l’Université de la Réunion (France)
    • Lina Galvez, Université Pablo de Olavide, Séville (Espagne)
    • Pascual Serrano, journaliste, essayiste (Espagne)
    • Ricardo Garcia Zaldivar, économiste, Université Carlos III Madrid (Espagne)
    • Christophe Ventura, rédacteur en chef de Mémoire des luttes (France)

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  • Le Venezuela va lancer la Mission Mercosur

    El ministro del Poder Popular para Relaciones Exteriores, Elías Jaua Milano,
    confirmó este lunes el lanzamiento de la Misión Mercosur.

     

     

    Anais González. 

    Caracas, 08 juillet 2013 (MPPRE).- Le ministre des affaires étrangères Elias Jaua Milano, a confirmé ce lundi le lancement de la Mission Mercosur, une initiative qui propose élever l’investissement social à sa plus haute expression. Dans ce sens, Jaua a exhorté la société vénézuélienne à faire partie de ce grand défi. 

    « Il s’agit d’un défi, pour toi petit et moyen producteur agricole ou pour toi petit et moyen grand industriel, pour le fournisseur des services touristiques ou de services de télécommunications, pour les travailleurs des entreprises socialistes mixtes (…) pour ceux qui travaillent dans la culture, les musiciens, les artistes » a-t-il détaillé. 

    Cette mission (…) prévoit la participation du cabinet économique, des entrepreneurs et des investisseurs privés. 

    « Mercosur est l’héritage que nous a laissé le commandant Hugo Chavez (…). Etre membre de Mercosur signifie un grand défi pour l’économie productive vénézuélienne, certains le voient comme une menace de façon cynique, ce sont eux qui prétendaient donner toute l’économie vénézuélienne à l’empire nord-américain à travers de l’ALCA (Zone de Libre Echange des Amériques, ZLEA, ndlt). 

    Une commission intégrée par des ministres de l’exécutif et des représentants du secteur privé national, se sont réunis pour étudier un ensemble de mesures qui seront proposées au président Maduro afin de stimuler la confiance du secteur exportateur. « C’est un défi qui s’impose à nous tous, celui que le commandant Hugo Chavez nous a laissé dans le Programme de la Patrie [ancien programme de campagne d’Hugo Chavez, devenu programme politique du gouvernement, ndlt], et qui consiste en développer l’économie productive socialiste dans les prochains 6 ans».  

    « Le vendredi 12 juillet, le gouvernement bolivarien prendra les rênes du Marché Commun du Sud, Mercosur, pendant six mois, ce qui lui permettra d’élargir et échanger son offre commerciale vers les pays de l’Amérique Latine et la Caraïbe. 

    "El próximo 12 de julio, el Gobierno Bolivariano se prepara para tomar las riendas del Mercado Común del Sur, Mercosur, durante seis meses, lo que permitirá expandir e intercambiar su oferta comercial hacia el resto de los países de América Latina y El Caribe.  

      

    Traduction : Paúl Hernández pour La Voie Bolivarienne 

     

    Source :Ministère des Affaires Etrangères du Venezuela:

    http://www.mre.gov.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=29209:venezuela-lanzara-la-mision-mercosur-&catid=2:actualidad&Itemid=325 

     

     


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  • Les présidents d’Amérique Latine font bloc, réclament excuses et explications après l’affront à la Bolivie

     

     

    C’est en Bolivie que s’est tenue la réunion en urgence des membres de l’organisation régionale Unasur après le grave incident qui a marqué le voyage de retour du Président Evo Morales depuis Moscou, dont les dommages sont encore mal mesurés par les pays européens concernés.

    Les gouvernements de la région « exigent » des pays européens concernés –France , Espagne, Italie, Portugal « qu’ils expliquent les raisons de la décision d’empêcher le survol de leur territoire par l’avion du président bolivien Morales ». C’est ce qu’il ressort de la « Declaración de Cochabamba », à la suite de la réunion de mercredi 4 juillet, à laquelle participaient les présidents d’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, de Bolivie, Evo Morales, d’Equateur , Rafael Correa, du Surinam, Desiré Delano Bouterse, d’Uruguay, José Mujica, et du Venezuela, Nicolás Maduro. Le Brésil étant représenté par le ministre, Eduardo dos Santos, le Chili, Pérou, Colombie par leurs ambassadeurs en Bolivie.

    La Déclaration dénonce « la flagrante violation de tous les traités internationaux qui régissent la cohabitation pacifique, solidarité et coopération » entre les Etats, ce qui « constitue un acte insolite, inamical et hostile ». Il s’agit d’un « fait illicite qui affecte la liberté de circulation et de déplacement d’un chef d’Etat et de sa délégation officielle », poursuit le texte qui affirme que « l’inacceptable restriction de liberté de Morales, le convertissant virtuellement en un otage, constitue une violation des droits non seulement vis-à-vis du peuple bolivien mais des peuples et de tous les pays d’Amérique Latine, et marque un précédent dangereux dans le domaine du droit international en vigueur ».

    La Déclaration demande aussi que les quatre pays concernés « présentent des excuses publiques correspondant à la gravité des faits survenus ».

    Elle fait suite à la lettre envoyée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, par le gouvernement bolivien demandant d’ empêcher que cette affaire soit un « précédent néfaste qui pourrait affecter d’autres chef d’Etat et mettre en danger la cohabitation pacifique entre Etats ». La qualifiant de « violation flagrante au droit international » .

    Avant le sommet, les présidents Kirchner, Morales, Correa et Maduro ont pris la parole lors d’une manifestation publique devant la foule, dénonçant l’attitude des gouvernements européens impliqués dans cette affaire, dénonçant des vieux relents de colonialisme, d’impérialisme, d’arrogance ....

    Cette réaction est à l’aune de la colère soulevée dans plusieurs pays latinoaméricains, et plus que la colère les dommages engendrés par cette affaire. Tout ceci est sans doute mal mesuré par les pays européens qui en sont à l’origine, par mépris ou ignorance, comme le montrent les excuses embarrassées et finalement assez légères vue la situation, du ministre des affaires étrangères français Laurent Fabius à son homologue bolivien faisant « part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du Président ».

    Alors même que Cristina Kirchner, a bien traduit le sentiment général de l’Amérique latine, « une humiliation à une nation sœur et au continent », et aussi un coup de butoir dans la diplomatie et le droit international, lourd de conséquences : « Cette violation des textes des Nations Unies, qui provoque un degré d’insécurité juridique très grave » a t-elle souligné. « Cela est d’autant plus significatif qu’il s’agit d’ un chef d’Etat, parce s’ils font ce genre de choses avec un chef d’Etat connu de tout le monde, qui a accès à la presse, que peut-il arriver à un citoyen lambda du monde, que personne ne connaît, il peut lui arriver des choses terribles ».

    Estelle Leroy-Debiasi pour « El Correo de la diaspora latinoriginaire des Amériques ».

    Source: El Correo. Paris, 5 juillet 2013.


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  • Cuba : REACTION DES DEPUTES A L'AGRESSION CONTRE Evo Morales

     

    L’AMÉRIQUE latine a été touchée de plein fouet. La décision du Portugal, de la France, de l’Italie et de l’Espagne de refuser leur espace aérien à l’avion d’Evo Morales a mis en danger la vie du président bolivien, et ceci uniquement pour satisfaire aux exigences des États-Unis qui veulent faire taire l’ex-analyste en informatique de la CIA, Edward Snowden. Cette attitude a été accueillie comme un outrage contre toute la région.

    Les députés cubains réunis en commissions à La Havane ont joint leurs voix à la réprobation internationale.

    L’offense faite au président Evo Morales est une « bévue politique » qui trouve son origine dans l’arrogance de l’Empire, a déclaré à Granma Oden Marichal, membre de la Commission des Relations internationales du Parlement cubain.

    « Une telle attitude montre qu’ils redoutent les conséquences du scandale de l’affaire d’espionnage mondial », a-t-il affirmé.

    « Cet incident est sans précédent dans l’Histoire. Et le fait qu’il intervienne en ces années de croissance et de renforcement de l’unité et de l’intégration latino-américaine nous amène à nous poser des questions », a souligné Kenia Serrano, présidente de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples.

    « Nous multiplions les messages de solidarité qui nous parviennent déjà du monde entier. Nous sommes convaincus que tous les peuples du monde doivent accompagner Evo, Rafael Correa et tous les présidents progressistes de notre région ».

    Le député de la municipalité Cerro, Manuel Oceguera, s’est adressé directement au président bolivien pour l’encourager à exiger « le respect qu’il mérite ».

    « Nous devons être prêts face à de tels incidents qui ne vont pas manquer de se produire contre les présidents de la région qui sont au service de leurs peuples », a affirmé pour sa part Alberto Nuñez, député et directeur du journal Trabajadores.

     

    La parlementaire de Matanzas Ofelia Mirian Ortega Suarez, présidente du Conseil mondial des Églises pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a déclaré que « les excuses qui nous viennent ne doivent pas être acceptées ». « Il faut dire à l’Europe que de tels actes contre nos présidents ne seront pas tolérés ».

     

    Source: http://cubasifranceprovence.over-blog.com/cuba-reaction-des-deputes-a-l-agression-contre-evo-morales

     


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  • par Mémoire des luttes

    8 juillet 2013

     

    « Le Monde », pourfendeur de Rafael Correa et de l’Equateur… (Medelu)

    Comme El Pais en Espagne, Le Monde est, en France, la tête de pont médiatique des adversaires des gouvernements progressistes d’Amérique latine. Ce qui fut autrefois le quotidien « de référence » se distingue par un traitement systématiquement hostile, parfois d’une virulence digne d’une feuille militante de Miami, des actions de dirigeants qui ont l’outrecuidance de ne pas obéir le doigt sur la couture du pantalon aux instructions de Washington. Et tout cela sans trop s’embarrasser de l’exactitude des informations ou de la déontologie journalistique minimale en matière de vie privée.

    Parmi les exemples récents, et ils abondent, un texte anonyme intitulé « L’Equateur, refuge pour les pourfendeurs des Etats-Unis » publié sur le site lemonde.fr le 24 juin 2013 et mis à jour le 2 juillet. Voici le lien pour y accéder : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/06/24/l-equateur-un-refuge-pour-les-pourfendeurs-de-l-administration-americaine

    On appréciera notamment la haute tenue morale de la chute de ce papier qui fustige le président équatorien Rafael Correa pour « un antiaméricanisme qui constitue peut-être autant une posture idéologique pour ce leader de la gauche américaine, qu’une haine viscérale du pays où son père (également prénommé Rafael) avait été condamné à cinq ans de prison pour y avoir introduit de la drogue ».

    L’ambassadeur de l’Equateur en France, Carlos Jativa, a adressé le 26 juin à la direction du monde.fr une demande de droit de réponse dont le texte est joint en annexe. Il ne lui a même pas été fait la courtoisie d’un accusé de réception ni évidemment d’une publication…

    Nul doute que, ces prochains jours, le Venezuela, qui envisage d’accorder l’asile humanitaire au lanceur d’alerte Edward Snowden, sera à nouveau – il en a l’habitude – la cible du Monde et du monde.fr, installés de longue date dans le rôle de « pourfendeurs » de la gauche latino-américaine. Pour une couverture professionnelle – ni complaisante ni viscéralement malveillante – de ces forces, on renverra l’internaute à la lecture du Figaro

     

     

    Source: http://www.medelu.org/Le-Monde-pourfendeurde-Rafael

     

     


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