• Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)

     

    L'Union européenne a décidé de lancer un processus visant à normaliser ses relations avec Cuba, gelées depuis 1996, lorsque fut adoptée une « position commune » soumettant toute reprise d'un dialogue institutionnel avec La Havane à une évolution dans le domaine des droits de l'homme et à l'instauration d'une démocratie pluraliste. Actant tout à la fois l'échec de cette politique, imposée à l'époque par le premier ministre conservateur espagnol José Maria Aznar, et l'évolution du régime dirigé par Raul Castro, les Vingt-Huit pourraient accepter dès le mois de février le principe de pourparlers en vue de conclure un accord bilatéral. Il pourrait entrer en vigueur en 2015.

    Les pays européens les plus hostiles à un rapprochement ont levé leurs objections, ce qui permet de premières discussions « techniques ». La Pologne et la République tchèque se disent rassurées parce la question des droits de l'homme restera « au cœur du mandat confié à la Commission », comme le dit un diplomate tchèque. La Suède et les Pays-Bas, longtemps réservés, appuient également la démarche.

    « RÔLE À JOUER ENTRE L'EUROPE ET LES AMÉRIQUES »

    En visite à La Havane, Frans Timmermans, le chef de la diplomatie néerlandaise, avait estimé, le 7 janvier, qu'il était temps, pour l'UE, d'« actualiser ses relations avec Cuba sur la base des développements en cours ». Selon le ministre, l'île a « toujours un rôle à jouer entre l'Europe et les Amériques ».

    Le revirement européen date, en réalité, de novembre 2012 et le processus s'accélère depuis quelques mois compte tenu des réformes enclenchées par Raul Castro. Le Service européen d'action extérieure relève, notamment, une nouvelle réglementation des voyages à l'étranger qui accroît, dit Bruxelles, la liberté de mouvement des citoyens, l'accès plus libre à Internet, ou la limitation dans le temps de l'exercice de certains mandats publics. La diplomatie européenne salue également des ajustements économiques, comme la création de coopératives privées, la possibilité d'exercer une activité indépendante ou quelques mesures facilitant les investissements étrangers – sans que ceux-ci fassent toutefois l'objet d'une loi à ce stade.

    Plusieurs diplomates interrogés confirment qu'il s'agit, pour l'Europe, de ne pas être écartée d'un éventuel processus de démocratisation qui pourrait avoir d'intéressantes implications économiques. Premier investisseur à Cuba et deuxième partenaire commercial (derrière le Venezuela), l'Europe exporte des biens vers Cuba à hauteur de 2 milliards d'euros et fournit aussi plus de la moitié du contingent des touristes qui débarquent sur l'île chaque année.

    « NOUS TENONS LE BON BOUT, NE LE LÂCHONS PAS »

    « Nous tenons le bon bout, ne le lâchons pas », résume ironiquement un ambassadeur, qui rappelle la récente poignée de main entre M. Castro et le président américain lors des funérailles de Nelson Mandela, suivie de déclarations de Barack Obama indiquant qu'il était peut-être temps, pour Washington, de revoir ses relations avec Cuba. « Cela a influé sur la position de certaines capitales », confirme cette source bruxelloise. Les Etats-Unis ont décrété, en 1962, un embargo qui ne fut que partiellement allégé en 2001.

     

    Il reste la question, non résolue, des droits de l'homme. « Notre position commune, en fait, n'a servi à rien et était devenue une aberration », commente un diplomate de haut rang. Cet outil diplomatique réclamé par Madrid – fortement encouragée par Washington à l'époque – ne s'applique plus désormais qu'au régime castriste et… à Al-Qaida. Il n'a jamais concerné l'Iran, le Zimbabwe ou d'autres dictatures contre lesquelles avaient pourtant été décrétés un embargo ou d'autres sanctions.

    Il est, en outre, totalement dépassé par les faits puisque, depuis 2008, une quinzaine d'Etats européens – dont la France – ont signé des accords bilatéraux avec Cuba. C'est à ce moment que l'Union, qui a par ailleurs continué à allouer à l'île des aides humanitaires et des fonds pour le développement, a repris un dialogue qui avait été totalement rompu en 2003, à la suite de l'incarcération de 75 dissidents – tous libérés depuis – et l'exécution des trois preneurs d'otages d'une embarcation.

     

    Source: Le Monde (20/01/2014)

     


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  • San José, 15 jan (PL) Le Costa Rica se prépare à assumer la Présidence temporelle de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (Celac).

    Ce pays recevra la présidence des mains de Cuba lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement qui aura lieu à La Havane le 28 et 29 janvier, a indiqué un communiqué de la Chancellerie costaricaine.

    Le texte rappelle que la présidente Laura Chinchilla a souligné que, pendant un an, le Costa Rica sera le porte-parole de la région et espère représenter la voix unifiée de l’Amérique latine et le Caraïbe dans le monde.

    Il ajoute que la Celac est un mécanisme de concertation et de dialogue politique, qui englobe 33 pays avec plus de 590 millions d’habitants et cherche à approfondir l’intégration politique, économique, sociale et culturelle.

    Le ministre des Affaires étrangères de Costa Rica, Enrique Cartillo, a expliqué que ce pays a déjà commencé la préparation pour accueillir plus de 30 réunions importantes en 2014 et le sommet en janvier 2015.

    mlm/pgh/rr

    source: Cuba Si France Provence

     

     

     

     


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  • PROGRAMME DU II° SOMMET DES CHEFS D' ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CELAC

    (Du 28 au 29 janvier 2014)

    Lundi 27 janvier

    Réception des chefs d' Etat et de Gouvernement à l'aéroport international “José Martí”.

    Mardi 28 janvier

    08:10 hrs. Départ des hôtels en transport en commun pour PABEXPO.

    08:30 hrs. Arrivée des Chefs d' Etat ou de Gouvernement et des chefs de délégation à PABEXPO.

    09:00 hrs. Session Inaugurale du II° Sommet de la CELAC.

    09:45 hrs. Réunion privée des Chefs d'Etat et de Gouvernement.

    13:30 hrs. Déjeuner Privé.

    15:00 hrs. Arrivée des Chefs d'Etat et de Gouvernement à PABEXPO.

    15:30 hrs. Première Session Plénière du II° Sommet de la CELAC.

    18:30 hrs. Fin de la Première Session Plénière du II° Sommet de la CELAC et retour aux hôtels.

    20:15 hrs. Départ pour la Place de la Révolution.

    20:30 hrs. Arrivée des Chefs d'Etat et de Gouvernement au Palais Présidentiel salut du Président des Conseils d' Etat et du Gouvernement de la République de Cuba.

    20.45 hrs. Présentation artistico-culturelle à l' occasion du II° Sommet de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens.

    21:10 hrs. Photo Officielle.

    21:20 hrs. Repas offert par le Président de los Conseils d' Etat et des Ministres de la République de Cuba en l'honneur des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens.

    23:00 hrs. Fin du repas.

    Mercredi 29 janvier

    09:50 hrs. Arrivée des Chefs d'Etat et de Gouvernement et autres délégués au Salon Plenario de PABEXPO.

    10:00 – 14:30 hrs. Deuxième Session Plénière.

    14:30 hrs. Remise de la Présidence Tournante et Clôture du II° Sommet de la CELAC.

    Départ pour les hôtels et lieux de logement.

    PROGRAMME POUR LES MINISTRES DES RELATIONS EXTERIEURES

    (Du 26 au 27 janvier 2014)

    Dimanche 26 janvier.

    Réception des Ministres des Relations Extérieures.

    Lundi 27 janvier.

    09:15 hrs. Arrivée des Ministres des Relations Extérieures, des Coordinateurs Nationaux et autres délégués au Salón Plenario de PABEXPO.

    10:00 hrs. Première Session de la Réunion des Ministres des Relations Extérieures de la CELAC.

    13:00 – 13:15 hrs. Photo Officielle.

    13:30 – 15:00 hrs. Déjeuner Officiel de bienvenue offert par son Excellence, Monsieur Bruno Rodríguez Parrilla, ministre des Relations Extérieures de la République de Cuba en l' honneur des ministres des Relations Extérieures de la CELAC.

    15:30 – 18:00 hrs. Deuxième Session de travail de la Réunion des Ministres des Relations Extérieures de la CELAC.

    18:00 – 19:00 hrs. Etude et adoption des documents de la Réunion des Ministres des Relations Extérieures de la CELAC.

    19:00 hrs. Retour aux hôtels lieux de logement.

    Soirée libre.

    PROGRAMME DE LA REUNION DES COORDINATEURS NATIONAUX

    (Du 25 au 26 janvier 2014)

    Réception des coordinateurs nationaux, délégués, invités et membres de la presse accrédités.

    Samedi 25 janvier.

    08:15 - 08:45 hrs. Arrivée des Coordinateurs Nacionaaux et délégués au Salón Plenario.

    09:00-13:00 hrs. Première Session de la VIII° Réunion des Coordinateurs Nationaux.

    13:00 hrs. Repas offert par le Comité Organisateur au Palais des Conventions.

    14:45 – 18:00 hrs. Deuxième Session de travail de la VIII° Réunion des Coordinateurs Nationaux.

    Soirée libre.

    Dimanche 26 janvier.

    09:00 – 13:00 hrs. Troisième Session de travail de la VIII° Réunion des Coordinateurs Nationaux.

    13:00 hrs. Déjeuner offert par le Comité Organisateur au Palais des Conventions.

    14:45 hrs. Quatrième Session de travail de la VIII° Réunion des Coordinateurs Nationaux.

    18:00–18:30 hrs. Approbation des documents de la VIII° Réunion des Coordinateurs Nationaux que seront remis à la Réunion des Ministres des Relations Extérieures de la CELAC.

    Soirée Libre.

    PROGRAMME POUR LES PREMIERES DAMES PENDANT LE SOMMET DE LA CELAC

    (Du 27 au 29 janvier 2014)

    Lundi 27 janvier.

    Arrivée des Premières Dames en compagnie des Chefs d' Etat et de Gouvernement.

    Mardi 28 janvier.

    09:00 hrs. Départ des hôtels pour le Centre de Recherche Immunologique.

    09:30 hrs. Visite du Centre de Recherche Immunologique.

    10.15 hrs. Départ du Centre de Recherche Immunologique pour La Havane Coloniale.

    10:45 hrs. Visite de La Havane Coloniale.

    12:00 hrs. Déjeuner en l' honneur des Premières Dames.

    14:00 hrs. Retour à l' hôtel.

    Soirée libre.

    20:15 hrs. Départ pour la Place de la Révolution.

    Mercredi 29 janvier

    09:30 hrs. Départ des hôtels pour l'école “Dora Alonso”.

    10:00 hrs. Visite de l'école “Dora Alonso”.

    11:00 hrs. Départ de l'école “Dora Alonso” pour le Musée National des Beaux Arts Edifice d' Art Cubain.

    11: 30 hrs. Visite du Musée National des Beaux Arts. Edifice d' Art Cubain.

    12:30 hrs. Retour à l' hôtel.

    (source « Granma, 19 janvier 2014 - Traduction Françoise Lopez)

    Source: Cuba Si France Provence

     

     

     

     

     

     

     


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  • Par María Josefina Arce

    Historiquement les relations des États-Unis avec l'Amérique Latine ont été marquées par l'ingérence étasunienne dans les affaires intérieures des pays de notre région et par la pression permanente sur les gouvernements latino-américains pour qu'ils adoptent le point de vue de la Maison Blanche.

    Washington non seulement a eu recours à des interventions directes, il a utilisé des mécanismes qui ont défendu ses intérêts. C'est le cas du TIAR, le Traité Inter américain de Défense Réciproque.

    Souscrit en septembre 1947, ce traité établi qu'une attaque contre un pays signataire sera considérée comme une attaque contre tous les autres.

    Cela cependant, n'est resté que lettre morte, car les véritables intérêts des États-Unis étaient de contrecarrer l'avancée du communisme dans le continent américain et se procurer un vaste cadre de manœuvres pour intervenir dans les pays de la région.

    Dans la pratique le TIAR, comme l'a dénoncé le président équatorien, Rafael Correa, a servi les intérêts nord-américains.

    C'est pour cela que l'Assemblée Nationale de l'Équateur a commencé les démarches pour rendre formelle la renonciation de son pays à ce traité. L'Équateur considère que les conditions politiques, matérielles et historiques qui ont déterminé la signature de ce traité n'existent plus après la fin de la Guerre Froide.

    En juin 2012 l'Équateur avait annoncé lors du sommet de l'Organisation des États américains, qui a eu lieu dans la ville bolivienne de Cochabamba, qu'il se retirait du Traité.

    À cette occasion, le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patiño avait déclaré que son pays, tout comme la Bolivie, le Nicaragua et le Venezuela avaient pris la décision de se retirer de l'accord, car ils considèrent qu'il a perdu toute légitimité après la guerre des Malouines.

    Ricardo Patiño a déclaré que le TIAR impliquait un engagement de toute l'Amérique de s'unir face à n'importe quelle agression extra territoriale, mais lorsqu'en 1982 l'Angleterre a envahi les Malouines, les États-Unis ont appuyé l'Angleterre, alors qu'en tant que membre du TIAR, il aurait dû défendre l'Argentine.

    Les analystes rappellent que le traité n'a pas été invoqué non plus en 1961 après l'invasion mercenaire faillie de la Baie des Cochons, contre la révolution cubaine. Cuba y était alors membre de cet traité. Le TIAR a donné son consentement aux invasions contre la République Dominicaine, le Nicaragua et le Panamá au siècle dernier.

    La réalité continentale exige l'annulation de ces mécanismes, utilisés par les États-Unis pour dominer la région. Il est temps d'enterrer le TIAR et de renforcer le processus d'intégration latino-américaine.

    Edité par Tania Hernández

    Source: Cuba Si France Provence

     

     

     

     


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  • COMMUNIQUE DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES DU PARAGUAY:

    Le Dépôt de l'Instrument de Ratification du Protocole d'Adhésion du Venezuela au MERCOSUR a été effectué.

    Au siège du Ministère des Relations Extérieures a eu lieu ce matin la cérémonie de Dépôt de l'Instrument de Ratification de la part du Gouvernement de la République du Paraguay relatif au Protocole d'Adhésion de la République Bolivarienne du Venezuela au MERCOSUR », souscrit dans la ville de Caracas, le 4 juillet 2006.

    L'acte de Dépôt a été signé par le Ministre des Relations Extérieures de la République du Paraguay, conformément aux dispositions de l'article 12 paragraphe 2 du Protocole d'Adhésion cité.

    La cérémonie s'est déroulée en présence de l'Ambassadeur de la République Fédérative du Brésil, José Edouardo Martins Felicio, de l' Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela, Alfredo Murga Rivas, de la Chargée d'Affaires de l'Ambassade de la République Orientale d'Uruguay, Deborah Serra et du représentant de l'Ambassade de la République d'Argentine, Ernesto de la Guardia.

    De même, étaient présents les Vice-ministres du Ministère des Relations Extérieures et des Directeurs Généraux de la Chancellerie Nationale.

    Asuncion, 14 janvier 2014

    Source: Cuba Si France Provence (traduction Françoise Lopez)

     


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  • Caracas, 11 janvier AVN – Le conseiller juridique de la Présidence de l'Equateur, Alexis Mera, a dénoncé ce vendredi – lors d'une interview à la radio nationale La Citoyenne – le fait que l'entreprise pétrolière étasunienne Chevron a participé au piratage de la correspondance privée du président de ce pays sud-américain, Refaël Correa.

    L'information, rapportée sur le site de Telesur, indique que Mera a révélé que l'entreprise pétrolière Chevron a essayé de remettre à la cour de justice des Etats-Unis plus de 20 courriers électroniques piratés du président Correa, du procureur de l'Etat, Diego Garcia Carrion et de lui-même.

    Cependant, le tribunal étasunien n'a pas accepté comme preuves les messages interceptés illicitement.

    « Ils ont dit que tout cela était des communications privées et j'ai gagné le procès contre Chevron aux Etats-Unis », a assuré le conseiller juridique équatorien.

    De cette façon, il a corroboré la dénonciation faite par le président Correa qui, le 2 janvier dernier, a accusé le parlementaire d'opposition Clever Jimenez et son conseiller Fernando Villavicencio d'avoir intercepté pendant des mois son compte de courrier électronique et ceux d'autres instances du gouvernement comme celui du Secrétariat National du Renseignement.

    Mera a signalé que dans les poursuites préalables initiées à cause de l'espionnage des communications du Président équatorien et d'autres hauts fonctionnaires du Gouvernement réalisé par le parlementaire Jimenez, on trouve des messages électroniques avec des informations sur toute la stratégie de l'affaire Chevron.

    « Pirater des courriers électroniques est condamnable. Cela s'est déjà produit avec le Brésil, on a piraté la présidente Roussef, Angel Merkel (chancellière allemande). Cela semble être une habitude mais même si c'est une habitude, nous n'allons pas le permettre parce que ces faits ne doivent pas rester impunis », a souligné le conseiller juridique de la Présidence.

    AVN 11/1/14

    Source: traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence


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    Huffington Post Québec

    Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont condamné mardi le programme secret de collaboration entre la CIA et le gouvernement colombien visant la guérilla révélé fin décembre par le Washington Post.

    Cette collaboration, qui a visé l’élimination des dirigeants de la rébellion marxiste des FARC, dont son numéro deux Raul Reyes, tué en 2008 dans un bombardement en Équateur, a été qualifié de "crime" par la guérilla, qui s’est également insurgée de "la soumission prolongée" de Bogota envers les États-Unis, dans un communiqué publié mardi sur son portail internet.

    "Seul l’arbitraire né de la force brute permet d’expliquer, comme le confirme le rapport (du Washington Post), l’agression des forces militaires colombiennes contre la souveraineté de l’Équateur le 1er mars 2008", dénonce la rébellion.

    Dans son édition du 21 décembre, le Washington Post avait précisé que ce programme secret avait été autorisé par le président George W. Bush au début des années 2000 et s’est poursuivi sous la présidence de Barack Obama. Le journal a indiqué avoir interrogé plus de 30 responsables et ex-responsables américains et colombiens.

    Selon le Post, ce programme dispose d’un budget secret de plusieurs milliards de dollars, "classé confidentiel et toujours en cours" et repose sur deux volets : d’une part la fourniture de renseignements pour localiser les dirigeants des FARC, et d’autre part la livraison de kits de guidage GPS pour rendre les bombardements plus précis.

    En Colombie, l’ex-président Alvaro Uribe, au pouvoir entre 2002 et 2010, a reconnu avoir bénéficié de l’aide des services secrets américains pour éliminer des dirigeants des Farc.

    De son côté, le président équatorien Rafael Correa, un dirigeant socialiste au ton critique envers Washington, a qualifié l’affaire de "gravissime", laissant supposer une manœuvre pour faire échouer le processus de paix entre le gouvernement colombien et les FARC.

    Fondées en 1964, les FARC, plus ancienne guérilla d’Amérique latine qui compte encore près de 8.000 combattants selon les autorités, sont engagées depuis novembre 2012 dans des négociations de paix avec Bogota à Cuba afin de mettre fin à un conflit qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts.

    Huffington Post Québec, Mardi 07/01/2014.

    Source: Le Grand Soir

     

     


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  • (AVN - 10/01/2014)  Par Hernan Mena Cifuentes

    Maduro aurait sauvé la vie de la CELAC, rêve séculaire d'intégration régionale fait réalité il y a deux ans à l'initiative de Chavez, en dénonçant ce samedi l'intrigue pour le détruire mise en œuvre par l'empire et ses acolytes, ceux-là même qui, il y a deux siècles, abattirent l'arbre de l'unité de la Grande Patrie planté par Bolivar au Congrès Amphytectonique de Panama.

    La dénonciation des plans de conspiration de Washington, le président vénézuélien l'a faite à quelques jours du II° Sommet de la Communauté des Etats Latino-Américains et Caribéens qui aura lieu le 27 et le 28 de ce mois-ci à Cuba en présence des chefs d'Etat et de Gouvernement des 33 pays membres.

    « Nous savons qu'il y a des conspirations pour essayer de créer des problèmes entre les gouvernements d'Amérique Latine avant le Sommet de la CELAC. Le gouvernement nord-américain bouge en intriguant, nous vouons le dénoncer ici aujourd'hui », a déclaré le président.

    Et l'intrigue a été une constante dans la politique extérieure des gouvernements des Etats-Unis tout au long de l'histoire à partir du moment même où leurs pères fondateurs mirent en marche le Destin Manifeste, le projet de domination mondiale le plus pervers et vil qui ait jamais été imaginé, dont une partie fut la conquête et la domination de l'Amérique Latine et des Caraïbes.

    Le Destin Manifeste a la même connotation idéologique et doctrinaire que le Lebensraum, l'espace Vital selon lequel « l'existence d'une Etat serait garantie quand il disposerait de suffisamment d'espace pour satisfaire ses besoins », principe adopté par Adolf Hitler pour son projet de III° Reich, l'empire de mille ans dont il a rêvé dans son acharnement dément de conquête planétaire.

    De la même manière, le journaliste yankee John L. Sullivan, en expliquant à la fin du XIX° siècle les principes du Destin Manifeste, a déclaré que « L'accomplissement du Destin Manifeste est de nous étendre sur tout le continent qui nous a été donné par la Providence pour le développement de la grande expérimentation de la liberté et de l'auto-gouvernement.

    (Suite de l'article sur ce lien > http://vivavenezuela.over-blog.com)

     

     


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  • Nations Unies, 8 jan (PL) Le président bolivien, Evo Morales, a affirmé que le pays sud-américain promouvera depuis la présidence du G77 plus la Chine un ordre mondial pacifique, juste et basé sur l’harmonie avec la nature.
    Nous sommes pour une planète sans impositions, hiérarchies, pillage des ressources et guerres interventionnistes, une planète où les droit de la terre soient considérés, a-t-il affirmé dans les Nations Unies lors de la cérémonie de passation de la présidence du bloc qui englobe 133 pays en développement.

    Pour Morales, la construction sans exclusion d’un nouveau ordre international doit tenir compte de 10 objectifs, lesquels il a présenté dans l’événement en présence du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moom et du présidence de l’Assemblée générale, John Ashe.  

    Depuis le G77, nous devons promouvoir un changement dans les priorités de la génération de la richesse, afin de passer du lucre et de l’accaparement à la satisfaction des besoins des êtres humains, a-t-il dit dans la cérémonie où la Bolivie a pris la présidence du groupe, créé en juin 1964, de Fidji.

    Le pays sud-américain dirigera pendant 2014 le G77 plus la Chine, organisation créée avec le but d’assembler et promouvoir dedans le système des Nations Unies les intérÊts des États du sud concernant les thèmes économiques.

     

     

    Source: Prensa Latina en français

     


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    Le chancelier néerlandais Frans Timmermans lors d'une réunion avec son homologue cubain Bruno Rodríguez Parrilla.

     

    La Havane, 6 jan (PL) Le chancelier du Royaume des Pays-Bas, Frans Timmermans, a souligné l’importance de la mise à jour des relations entre Cuba et l’Union européenne (UE).

    En visite officielle dans le pays caraïbe, le ministre des Affaires étrangères a affirmé lors d’une rencontre avec le vice-président Ricardo Cabrisas que son pays a un intérêt spécial dans le renforcement des liens bilatéraux.

    Timmermans a cité parmi les raisons pour le développement des liens les ajustements économiques mis en place par Cuba et les potentialités d'affaires que ceux-ci donnent.

    Il a remarqué l’affection de son peuple à l’égard de Cuba, promue par les visites touristiques, la connaissance de la musique et le baseball, ce qui encourage la promotion du contact humain en même temps que le contact des relations commerciales.

    Pour sa part, Cabrisas a annoncé la disposition cubaine d’aller à la rencontre des intérêts communs sur la base de l’essor des liens vécu en 2013.

    Pendant sa visite, il est prévu la signature d’un memorandum pour le rétablissement de consultations politiques entre les chancelleries et la visite au Centre d’ingénierie génétique et de biotechnologie de La Havane, a-t-il indiqué.

    L’année dernière, les deux pays ont signé des documents importants, tels que la déclaration générale pour la reprise de la coopération bilatérale et l’accord pour le transferts de sanctionnés.

    Cuba et le Royaume des Pays-Bas maintiennent relations diplomatiques ininterrompues depuis 1902.

    mlm/ro/tgp

    (Prensa Latina en français, 6 janvier 2014)

     

     

     

     

     

     


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