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    Caracas, 27 février AVN – L'Ambassadeur du Venezuela devant l'Organisation des Nations Unies (ONU), Samuel Moncada, a signalé que le soutien de 120 pays du Mouvement des Pays Non-Alignés (MNAOAL) au gouvernement national dénote que malgré la campagne médiatique internationale, le monde sait ce qui se passe dans la nation sud-américaine.

    « 120 des 193 pays qui composent le MNOAL ont exprimé ce soir à travers un communiqué leur solidarité avec le peuple et le Gouvernement du Venezuela parce qu'ils comprennent qu'il y a une campagne médiatique internationale qui empêche de connaître la vérité sur ce qui se passe au Venezuela », a-t-il déclaré au téléphone à Venezolana de Television.

    « Le Bureau de Coordination du Mouvement des Pays Non-Alignés (BC/MNOAL) exprime sa profonde préoccupation pour les violences qui ont eu lieu en République Bolivarienne du Venezuela ces derniers jours et déplore profondément la perte de vies humaines en même temps qu'il exprime ses condoléances et sa solidarité aux victimes, au peuple et au Gouvernement du Venezuela.

    Le BC/MNOAL réaffirme l'importance de garantir l'institutionalité démocratique à tout moment, ainsi que le respect des lois, une information fiable et le plein respect des droits de l'homme.

    Le BC/MNOAL réaffirme son engagement pour la paix, la stabilité et le développement, ainsi que son respect de la souveraineté, de l'Etat de Droit, de la non-ingérence dans les sujets internes des Etats, de l'intégrité territoriale et de l'auto-détermination des peuples.

    Le BC/MNOAL réaffirme l'importance d'avoir une information fiable et objective à tout moment. »

    AVN 27/02/2014


    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

     


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  • Manuel E. Yepe

    LA Destinée manifeste, un concept apparu dans les dernières décennies du 18e siècle, attribuait aux États-Unis la mission spécifique d’étendre leur système d’organisation économique, sociale et politique, en premier lieu à toute l’Amérique du Nord, puis à tout l’Hémisphère Nord (continent américain).


    James Monroe, président des États-Unis de 1817 à 1825, proclama en 1823 sa doctrine, connue aussi sous le nom de Doctrine de l’Amérique pour les Américains.

    L’expansion vers l’ouest s’acheva vers la fin du 19e siècle : les populations autochtones furent pratiquement décimées et les voisins mexicains furent dépouillés de près de la moitié de leur territoire.

    En 1823, le président nord-américain James Monroe proclama sa doctrine, également connue sous le nom Doctrine de l’Amérique pour les Américains, selon laquelle toute intervention de la part de n’importe quelle puissance européenne dans les républiques latino-américaines naissantes serait considérée comme une menace pour les États-Unis, lesquels s’arrogeaient le droit de « protéger » la région. Un geste de paternalisme qui, rapidement, démontra son caractère expansionniste.

    Le 6 décembre 1904, le tout nouveau président élu des États-Unis, Théodore Roosevelt, ajouta à La Doctrine le fameux Corollaire Roosevelt : « L’adhésion des États-Unis à la doctrine de Monroe peut forcer les États-Unis, même à contrecœur, dans des cas flagrants d’injustice et d’impuissance, à jouer le rôle de police internationale. »


    Le président John Kennedy (1917-1963) lança l'Alliance pour le Progrès pour freiner l'influence des idées de libération promues par la Révolution cubaine.

    En 1912, le président des États-Unis, William H. Taft déclara : « Le jour n’est pas éloigné où trois drapeaux étoilés signaleront en trois points équidistants l’étendue de notre territoire : l’un au pôle Nord, l’autre sur le canal de Panama et le troisième au pôle Sud. Tout l’hémisphère sera, de fait, le nôtre, comme il l’est déjà moralement en vertu de la supériorité de notre race. »

    Des années plus tard, en 1961, dans le cadre de la stratégie des États-Unis pour neutraliser l’influence des idées de libération promues par la Révolution cubaine en Amérique latine, le président John Kennedy lança l’Alliance pour le Progrès, un programme soi-disant de coopération économique avec l’Amérique latine, mais qui maintenait les bases de l’échange inégal.

    À partir des années 80, un tournant néolibéral implacable fut imposé aux pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, avec pour objectif de modeler leur économie aux exigences de l’impérialisme nord-américain à son étape actuelle.

    Avec les recettes bien connues de la privatisation : l’ouverture des marchés et la libéralisation, le néolibéralisme mit en place des stratégies de développement censées insérer l’Amérique latine dans l’économie mondiale globalisée. Le marché « libre » mondial – en réalité contrôlé par les pays développés et leurs grands consortiums transnationaux – déplaça les marchés nationaux et le commerce régional latino-américain qui, inévitablement, lui restèrent subordonnés.


    Le général Colin Powell, alors Secrétaire d’État des États-Unis, déclara dans un discours que l'objectif de son pays était de garantir aux entreprises nord-américaines le contrôle d'un territoire s'étendant de l'Arctique à l'Antarctique.

    Selon le discours néolibéral, le marché – libéré de toute régulation officielle – pourrait assurer à chaque pays, de manière automatique, les avantages commerciaux découlant de son accès aux bénéfices dérivés des échanges.

    Mais la dure et cruelle réalité de ces années de règne néolibéral démontra que, sans régulation et avec comme formule suprême la privatisation, le marché ne généra pas le développement mais l’injustice sociale, la pauvreté, l’exclusion, l’enrichissement illicite, la corruption et l’humiliante domination impérialiste de la région. Il fallut de brutales dictatures militaires pour imposer les règles du jeu, lesquelles ne purent cependant pas faire taire pour longtemps la rébellion populaire et les mouvements sociaux.

    En 2001, le général Colin Powell, alors Secrétaire d’État des États-Unis, déclara dans un discours : « Notre objectif est de garantir pour les entreprises nord-américaines le contrôle d’un territoire s’étendant de l’Arctique à l’Antarctique et le libre accès de nos produits, services, technologie et capitaux dans tout le continent, sans aucun obstacle. »

    Pour les mêmes raisons qui firent que l’empire anglais dut défendre il y a 500 ans la « liberté des mers » – car il possédait une flotte avec laquelle aucun autre pays ne pouvait rivaliser –, l’impérialisme étasunien brandit aujourd’hui le drapeau de la « liberté de commerce », en s’appuyant sur l’énorme avantage qu’il tire de son niveau de développement économique, largement supérieur à tout autre sur le continent.


    Le 2e Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et de la Caraïbe qui s’est tenu à La Havane a démontré qu'une nouvelle politique d'intégration, plus juste et plus unie, gagne du terrain dans Notre Amérique.

    Alors que le discours impérialiste est aujourd’hui aussi agressif que dans ses pires moments, que Washington déclare des guerres asymétriques et lance des croisades contre des pays du Tiers monde sous de faux prétextes de terrorisme, de trafic de drogue, de violations des droits de l’Homme et autres crimes, tout en étant lui-même le premier transgresseur au niveau mondial, le panorama politique du continent ne cesse de se modifier.

    Preuve en est le 2e Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et de la Caraïbe, forum d’unité dans la diversité qui vient de se tenir à La Havane avec la participation de pratiquement tous les chefs d’État et de gouvernement de la région.

     

    SOURCE: Granma International

     

     

     


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  • Michel TAUPIN

    Dans l’état de dépendance financière par rapport au monde dans lequel ils sont, avec une dette abyssale, les Etats-Unis n’ont aucune chance de survie s’ils ne créent pas le chaos permanent dans le monde qu’ils veulent dominer. Seuls, leur force armée présente presque partout et un pouvoir de nuisance qui s’est introduit dans tous les secteurs, alliés à la collaboration de classe d’une Europe vassalisée, leur permettent, soit par des offensives directes, soit par une déstabilisation criminelle organisée dans les pays qui les gênent, de régner provisoirement sur le monde.

    Après l’Afghanistan, la Tunisie, la Lybie, l’Egypte, l’Irak, la Syrie, c’est au tour de l’Ukraine et du Venezuela (pour n’en citer que quelques-uns récents). Mais ce sera désormais bien plus dur pour eux en Amérique Latine, puisque 33 pays ont été capables de consolider leur union au sein de la CELAC et de se décréter face au Monde, Zone de Paix (Décision unique au monde). Cuba pourtant isolée, a montré le chemin héroïque de la résistance. Depuis, les peuples ont appris à ne plus avoir peur de l’Empire en cultivant le beau nom de Solidarité. En se respectant mutuellement, ils ont compris que l’on n’a pas besoin d’être toujours du même avis sur tout pour s’opposer efficacement à l’hégémonie barbare des Etats-Unis capitalistes. Mais ils savent surtout que la voie de l’union vers une identité régionale préservant les choix de chacun, est la seule réponse possible, celle dessinée par les humanistes lumineux qu’ont été Bolivar, Marti et Chavez. Les Etats-Unis se heurtent désormais à des peuples avertis qui s’émancipent avec à leur tête des hommes et des femmes courageux et déterminés à marginaliser le pouvoir d’un capitalisme dévastateur au profit de leurs peuples. L’Empire le sait et prend peur, alors acculé, il attaque.... Mais il risque de le payer cher.

    C’est de l’Amérique latine que vient l’exemple. Pourtant, l’Europe fait tout son possible pour cacher ce "sein" qu’elle ne saurait voir... En Europe, la soumission de ses dirigeants au dogme du marché et au diktat de l’Empire, leur indifférence coupable à la souffrance de leurs peuples et leur couardise, nous mènent tout droit dans une impasse régressive et mortifère. Ce qui nous attend, si nous ne réagissons pas, ce sont des guerres civiles meurtrières qui serviront uniquement les intérêts obscènes d’une oligarchie qui veut coûte que coûte, continuer à régner sans partage sur le monde, en nous désespérant, en nous divisant, en nous opposant et en nous réduisant finalement à des ersatz d’homme. Nous sommes malheureusement déjà entraînés dans ce processus. Mais l’espérance est bien là, puissante, concrète, née il y a 15 ans sur un autre continent qui a pourtant connu tous les martyres...

    Oui le soleil se lève à l’ouest ! Ils ont raison. Aidons les peuples d’Amérique latine et des Caraïbes pour nous sauver nous-mêmes et en finir avec l’Empire !

    Michel Taupin

    SOURCE: Le Grand Soir

     

     


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  • Caracas, 22 février (RHC-PL)- Le président vénézuelien, Nicolás Maduro, a invité son homologue étasunien, Barack Obama, à entreprendre un dialogue pour exposer la vérité cartes sur tables.

    Il a exhorté l'actuel chef de la Maison Blanche à introduire des changements dans les relations historiques de Washington avec les pays d'Amérique Latine et en particulier avec le Venezuela.

    Le président Maduro a évoqué l'appui du gouvernement d'Obama aux tentatives de coup d'état dans la région. Il a évoqué celles contre les présidents Rafael Correa, Evo Morales et Manuel Zelaya.

    Il a dénoncé le fait que les dernières déclarations du Secrétaire d'État étasunien John Kerry, corroborent les prétentions d'ingérence de ce gouvernement dans les affaires intérieures de la nation bolivarienne.

    Sur son compte Twitter , Nicolas Maduro a écrit que Kerry menace le Venezuela avec plus de violence , en accordant du soutien aux groupes d'opposition pour attaquer le peuple.

    Il a dénoncé une fois de plus la manipulation par des médias internationaux tels que CNN, ABC et NBC de la réalité du pays sud-américain. Il a montré une fois de plus des images qui circulent dans le monde qui sont présentées comme étant survenues au Venezuela, alors que ce sont des faits qui s'étaient produits au Chili, dans la région espagnole de Catalogne, entre autres.

    Le président vénézuelien a déclaré que dans son pays la torture n'existe pas, les droits de l'homme ne sont pas violés et il a ajouté qu'il était prêt à ouvrir une enquête sur un quelconque cas d'abus qu'on lui présente.

    Edité par Michele Claverie

    Radio Havane Cuba


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  • Caracas, 23 février AVN – Le Venezuela est la cible des actions subversives du Gouvernement des Etats-Unis et de ses alliés européens et cela a été mis en évidence par les dernières violences qui ont été perpétrées en territoire vénézuélien par des groupes de choc financées par l'Amérique du Nord, a déclaré le président de cuba, Raùl Castro.

    Dans son discours prononcé lors de la clôture du XX° Congrès de la Centrale des Travailleurs de Cuba (CTC), Castro a condamné, une fois de plus, ces actions violentes déchaînées par des groupes fascistes au Venezuela depuis le 12 février dernier, actions qui ont causé au moins 9 morts, des dizaines de blessés et des attaques d'institutions publiques.

    Il a dit que par expérience, il sait qui est derrière, finance et soutien ces actions qui cherchent à faire tomber le gouvernement constitutionnel du président de la République, Nicolas Maduro.

    « Ces faits confirment que tout endroit où il y a un gouvernement qui ne convient pas aux intérêts des cercles du pouvoir aux Etats-Unis et à certains de ses alliés européens se transforme en cible des campagnes subversives. Maintenant, ils utilisent de nouvelles méthodes d'affaiblissement, plus subtiles et masquées, sans renoncer à la violence, pour briser la paix et l'ordre intérieur et empêcher les gouvernements de se concentrer sur le combat pour le développement économique et social s'ils n'arrivent pas à les faire tomber. »

    Le président cubain a aussi exprimé son rejet des violences en Ukraine où après une semaine d'attaques, le président, viktor Yanokovitch, qui avait dénoncé un coup d'Etat, a été destitué.

    Il a expliqué que cela fait partie du manuel de guerre non conventionnelle que les Etats-Unis développent dans plusieurs pays d'Amérique Latine et des Caraïbes mais qui maintenant, est mis en évidence sur d'autres continents, antérieurement en Libye et actuellement en Syrie et en Ukraine.

    « Celui qui a des doutes à ce sujet, je l'invite à feuilleter la Circulaire d'Entraînement 18-01 des Forces d'Opérations spéciales nord-américaines publiée en novembre 2010 sous le titre « La guerre non conventionnelle », a-t-il déclaré dans son disocurs.

    Pour Raùl Castro, les événements au Venezuela et en Ukraine « peuvent avoir des conséquences très graves pour la paix et la sécurité internationales ».

    Cependant, le président cubain a considéré que le peuple vénézuélien saurait défendre ses conquêtes, l'héritage du commandant Hugo Chavez et le Gouvernement qui l'a élu librement et souverainement.

    AVN 23/02/2014

    (traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence)

     

     


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  • Stratégie de la tension au Venezuela (Maurice Lemoine)

    Par Maurice Lemoine | 20 février 2014

    Tout commence, en apparence, dans l’Etat de Táchira. Le 6 février, au terme d’une manifestation théoriquement convoquée pour protester « contre l’insécurité », un groupe de quelque 80 étudiants cagoulés incendie la guérite de la résidence du gouverneur, brise le portail et s’en prend violemment au bâtiment, avec un solde de onze blessés, dont neuf policiers. Dans les jours qui suivent, réclamant la libération des personnes arrêtées lors de ces désordres, d’autres manifestations se déroulent dans l’Etat de Mérida, débouchant à leur tour sur des actes de violence et de nouvelles détentions. Le 12 février, les événements s’emballent et prennent une tournure dramatique : à Caracas, une nouvelle démonstration se termine, devant l’immeuble du Ministère public (le siège du pouvoir judiciaire), par de violentes échauffourées qui font trois morts par armes à feu et plus de 60 blessés.

    Les chocs entre « étudiants » et forces de l’ordre reprennent de plus belle le 15 février, près du Parque del Este, dans la capitale, où la journée de « protestation civique » se termine par de multiples dégradations et la mise à sac, par des groupes de choc, de stations de métro [1]. Le lendemain, c’est sur la place Altamira – bastion emblématique de l’opposition depuis la tentative de coup d’Etat d’avril 2002 contre Hugo Chávez – et devant les locaux de la chaîne nationale Venezolana de Televisión que les contestataires établissent leurs quartiers, avec, en corollaire, pour leur répondre, un classique déluge d’armes non létales – gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc.

    Ce qui, quelques jours auparavant, avait débuté comme une banale fronde étudiante a, entre temps, changé de nature. Avec pour chefs de file Leopoldo López, coordinateur national du parti Volonté populaire et ex-maire de Chacao (un quartier chic de Caracas), la députée María Corina Machado, très appréciée dans les secteurs les plus radicaux, ainsi que le maire « social-démocrate » du grand Caracas, Antonio Ledezma, les dirigeants de l’opposition appellent au soulèvement contre le régime « autoritaire », « corrompu » et « incompétent » du président Nicolas Maduro. Ce que d’aucuns nomment déjà avec gourmandise « le printemps vénézuélien » vient-il de commencer ?

    Le pays traverse une période délicate, nul n’en disconvient. Insécurité, pénuries (dont la très médiatisée absence de papier toilette dans les rayons des supermarchés), marché noir et surtout inflation galopante (56 % en 2013) y ont, ces derniers temps, semé, selon le camp où le citoyen se situe, l’inquiétude ou l’exaspération.

    Un contrôle des changes ayant été instauré en 2003 par Chávez pour empêcher la fuite des capitaux, les Vénézuéliens qui ont besoin de dollars pour importer ou voyager à l’extérieur doivent passer par un organisme d’Etat et les acheter à un prix imposé, nommé « préférentiel ». La quantité de dollars disponibles à ce taux étant restreinte, alors que la demande demeure importante, un marché noir a surgi, sur lequel la monnaie américaine se négocie à des prix faramineux – jusqu’à douze fois le taux officiel de 6,3 bolivars par dollar. « Ce qui a réellement poussé l’inflation, il y a près d’un an, explique l’économiste Marc Weisbrot, co-directeur du Center for Economic and Policy Research, à Washington, fut la réduction de l’octroi de dollars pour le marché extérieur. Ceux-ci ont été réduits de moitié en octobre 2012 et pratiquement éliminés en février 2013. De sorte que beaucoup d’importateurs ont dû acheter davantage de dollars au marché noir. C’est de là qu’est venu le pic d’inflation [2]. »

    Dans l’analyse du phénomène, beaucoup en sont restés là, pointant du doigt la responsabilité ou l’incompétence des cercles dirigeants au sein desquels, de fait, se déroule un débat – ouverture, poursuite de la même politique, radicalisation ? – sur les mesures à prendre pour mettre un terme à ces distorsions [3]. Mais bien peu ont mis l’accent sur la partie immergée de l’iceberg : comme au Chili, au cours des mois qui ont précédé le renversement et la mort de Salvador Allende, c’est bel et bien une entreprise de déstabilisation économique qui fait tanguer le Venezuela.

     

    (...)

    La suite sur: Mémoire des Luttes

     


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  • Caracas, 19 février AVN – L'Ambassadeur d'Equateur à l'Organisation des Etats Américains (OEA), Marco Albuja, a déclaré ce mercredi que l' Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) et la Communauté des Etats Latino-Américains et Caribéens (CELAC), blocs latino-américains, ne toléreront ni violation de la démocratie ni coups d'Etat modernes connus sous le nom de « mous ».

    Albuja a dit cela lors de sa participation à la session ordinaire du Conseil Permanent de l'OEA qui a eu lieu aujourd'hui à Washington, Etats-Unis, dans laquelle on discutait sur la situation de violence qu'ont provoquée des groupes d'extrême droite au Venezuela.

    « Simplement, nous ne tolérerons pas que des groupes minoritaires ou des élites économiques médiatiques se moquent des décisions démocratiques de la majorité de nos peuples », a-t-il souligné.

    L'ambassadeur a rappelé que son pays « condamne les actes de violence et de vandalisme provoqués par des éléments irresponsables dans la République sœur du Venezuela, violences qui ont causé la mort de 3 personnes, fait plusieurs blessés et d'importants dégâts matériels ».

    « Notre total soutien au président Nicolas Maduro face à cette violence organisée et planifiée pour déstabiliser », a-t-il souligné.

    Il a expliqué que dans seulement 7 des 335 municipalités du pays, des violences ont été constatées et dans 4 des 24 états (y compris le District Fédéral) se sont produites des manifestations, dans 2 d'entre eux, violentes.

    A cause de cela, je demande « du sérieux, de l'impartialité et une vérification des informations aux médias internationaux qui font une promotion éhontée de la violence », a-t-il condamné.

    Au nom du gouvernement équatorien, Albuja a renouvelé les condoléances aux familles de toutes les victimes après le vandalisme qui a été développé au Venezuela par des groupes signalés comme fascistes.

    « Nous les accompagnons dans leur douleur pour toutes ces pertes irréparables. Une seule vie fauchée est déjà un reproche pour notre conscience », a-t-il déclaré.

    « Rien ne justifie la mort », a-t-il continué. « Pour cela, nous formons des vœux pour le prompt rétablissement de la paix sociale du pays frère et pour que prime le respect des institutions légitimement constituées et une négociation permanente oriente les actions dans la voie démocratique qui permet de défendre ses thèses dans les urnes avec des votes et non dans les rues avec des pierres et des balles ».

    AVN 19/02/2014

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

    http://vivavenezuela.over-blog.com/2014/02/venezuela-l-unasur-et-la-celac-ne-tol%C3%A9reront-pas-de-violation-de-la-d%C3%A9mocratie-en-am%C3%A9rique-latine.html

     

     

     

     

     


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    La Communauté des Etats Latino-américains et des Caraïbes (CELAC) a appris avec préoccupation les faits violents qui ont eu lieu à la République bolivarienne du Venezuela le 12 février 2014 et les jours suivants, et regrette profondément la perte de vies humaines.

     

    Notre Communauté rejette la violence et  promeut la sécurité civile, la paix, la stabilité et le développement; elle considère qu’à tout moment l’institutionnalité démocratique, le respect de la loi, l’information vraie et digne de foi, ainsi que le plein respect de tous les droits de l’homme doivent être garantis.

     

    Les pays membres de la CELAC manifestent leur solidarité avec le peuple frère de la République bolivarienne du Venezuela et encouragent son Gouvernement à poursuivre ses efforts pour favoriser le dialogue entre toutes les forces politiques du pays,  ayant pour objectif la paix et l’unité nationale dont le peuple vénézuélien a besoin pour continuer sa route vers le progrès et le bien-être.

     

    A San José,  Costa Rica, le 17 février  2014

    Source: MAE du Costa Rica

    Traduction : Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne


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    Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela rejette fermement les déclarations du Secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, John Kerry, qui constituent de nouvelles manœuvres du gouvernement de Washington pour promouvoir et légitimiser les tentatives de déstabilisation de la démocratie vénézuélienne provoquées par des groupes violents ces derniers jours.

    Le gouvernement du président Obama ment lorsqu’il met en doute l’existence des droits de l’homme et des garanties démocratiques dans notre pays. Les institutions de la République bolivarienne du Venezuela forment les bases d’un Etat de droit et de justice qui garantissent l’exercice des droits politiques à tous ses citoyens, dans un cadre de larges libertés civiques protégées constitutionnellement.

    Le gouvernement étatsunien ment lorsqu’il dénonce des détention de manifestants pacifiques antigouvernementaux.

    L’Etat vénézuélien a agit et continuera d’agir contre les actions violentes menées par des groupuscules d’extrême droite qui conspirent dangereusement contre les libertés démocratiques, en menaçant la vie de nos concitoyens, contre leur liberté d’exercer pacifiquement leurs droits, ainsi que contre la propriété publique et privée par le vandalisme qui est puni par la loi.

    Le Secrétaire d’Etat John Kerry, au nom de son gouvernement, prend la défense du dirigeant Leopoldo López, un homme violent. Le monde entier doit savoir qu’il y a suffisamment de preuves qui confirment que les groupes qui sont la source des violences de ces derniers jours suivent les consignes de Leopoldo Lopez, contre qui la justice a prononcé un mandat d’arrêt afin qu’il comparaisse devant les autorités compétentes - aucune mesure de pression ni de chantage no pourra stopper cette décision des autorités vénézuéliennes, nécessaire afin de rétablir la paix dans notre pays.

    Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique devra assumer sa responsabilité face au peuple vénézuélien et face au monde entier, pour avoir permit que des institutions et des individus étatsuniens financent, légitiment et promeuvent les actions de personnes et de groupes qui portent atteinte de façon violente à la société vénézuélienne, et cherchent à renverser la volonté démocratiquement exprimée par notre peuple qui a choisi souverainement de construire son destin en paix.

    Le peuple et le gouvernement vénézuélien, main dans la main avec toutes les institutions de l’Etat et les organisations du pouvoir populaire, continueront d’exercer toutes les actions qui, dans le cadre de la Constitution, les lois et les principes d’une authentique démocratie populaire, seront nécessaires pour garantir le déroulement normal de la société et faire échouer les plans déstabilisateurs promus ouvertement par le gouvernement impérial des Etats-Unis d’Amérique.

    Victoire. Nous faisons appel à la solidarité des gouvernements indépendants et des peuples du monde contre cette grave intervention étatsunienne.

    Victoire. Caracas, le 16 février 2014

    Source : Ministère des Affaires Etrangères de la R. B. du Venezuela

    Traduction : Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne


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  • Les Etats parties du Marché Commun du Sud (Mercosur), face aux récents actes de violence qui ont eu lieu dans la République sœur bolivarienne du Venezuela et les tentatives de déstabilisation de l’ordre démocratique :

    Répudient toute sorte de violence et d’intolérance qui cherchent à porter atteinte à la démocratie et à ses institutions, quel que soit son origine.

    Réaffirment leur engagement pour le plein respect des institutions démocratiques et, dans ce cadre, rejettent les actions criminelles des groupes violents qui veulent propager l’intolérance et la haine comme outils de lutte politique dans la République bolivarienne du Venezuela.

    Expriment leur rejet le plus ferme des menaces de rupture de l’ordre démocratique, légitimement issu du vote populaire, et réitèrent leur position en faveur de la défense et de la préservation de l’institutionnalité démocratique, conformément au Protocole d’Ushuaia sur l’engagement démocratique du Mercosur de 1998.

    Exhortent les parties à poursuivre l’approfondissement du dialogue sur les problèmes nationaux, dans le cadre de l’institutionnalité démocratique et de l’Etat de Droit, comme le présidente Nicolas Maduro Moros l’a promu ces dernières semaines, avec tous les secteurs de la société, y compris les parlementaires, les maires et les gouverneurs de tous les partis politiques représentés.

    Finalement, ils expriment leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes décédées, résultat des émeutes sociales qui ont été provoquées. Ils ont pleinement confiance dans le gouvernement vénézuélien, qui n’aura pas de repos dans ses efforts pour maintenir la paix et toutes les garanties pour tous les citoyens.

    Source: MPPRE

     

    Traduction : Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne

     

     


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