• La Havane - Le moment est venu maintenant d'ouvrir un nouveau chapitre de la relation entre les Etats-Unis et Cuba, a affirmé jeudi à La Havane le président de la Chambre de Commerce américaine Thomas Donohue, à l'issue de la plus importante visite d'un responsable américain à Cuba de ces dernières années.

    Trop longtemps, la relation entre nos nations a été définie par nos différences, il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre des relations entre les Etats-Unis et Cuba, et ce moment, c'est maintenant, a affirmé Thomas Donohue, patron d'un des plus importants lobbies américains.

    La Chambre de Commerce américaine, qui représente quelque trois millions d'entreprises, croit qu'il est temps d'éliminer les barrières politiques établies de longue date et de gommer nos différences, a ajouté M. Donohue à l'issue d'une visite de trois jours à Cuba à la tête d'une forte délégation de chefs d'entreprises américains.

    Depuis des années, la Chambre de Commerce appelle notre gouvernement à éliminer l'embargo commercial contre Cuba, l'heure est venue d'une approche nouvelle, a affirmé Thomas Donohue à l'université de La Havane, devant des dizaines de responsables cubains et américains.

    C'est dans l'intérêt du peuple américain et des entreprises américaines, a-t-il souligné à propos de la levée de l'embargo imposé par Washington à Cuba depuis 1962.

    Président de la Chambre de Commerce depuis 1997, Thomas Donohue s'était déjà rendu à Cuba une première fois en 1999. Le moment est beaucoup plus favorable, a-t-il remarqué.

    Néanmoins, il reste beaucoup à faire. Et beaucoup à faire des deux côtés, a jugé le responsable d'un des plus importants lobbies américains.

    Le président américain Barack Obama, qui a déjà partiellement libéralisé les voyages des Américains à Cuba et les envois d'argent vers Cuba, pourrait prendre de nouvelles mesures d'assouplissement, ouvrir de nouvelles voies pour l'importation et l'exportation des biens et des services, a-t-il ajouté.

    De son côte, Cuba doit étendre et accélérer ses réformes économiques qui sont dans l'intérêt du peuple cubain, a-t-il jugé en vantant les mérites de la libre entreprise.

    Plus Cuba démontrera le sérieux de ses engagements dans les réformes économiques et plus Cuba agira pour résoudre les conflits entre les deux nations, plus il y aura de possibilités de changements de la politique américaine, a-t-il estimé.

    Concernant les droits de l'homme et les libertés civiques, le patron américain a jugé que c'étaient des sujets sérieux qui doivent être abordées par les deux gouvernements dans le cadre d'un dialogue continu et constructif.

    Tous les systèmes n'ont pas besoin d'être les mêmes. Mais nous pensons que tout le monde entretient une aspiration universelle à vivre avec des opportunités, dans la dignité et la liberté, a-t-il souligné.

    Au cours de leur visite à Cuba, les patrons américains ont notamment rencontré de nombreux nouveaux entrepreneurs indépendants et visité des coopératives récemment créées dans le cadre des réformes économiques lancées depuis trois ans par le gouvernement cubain.

    Cuba a réalisé que le gouvernement n'a pas besoin de contrôler toutes les facettes de l'économie, s'est réjoui le responsable américain.

    Ils ont également visité le méga-port de Mariel, à 50 km à l'ouest de La Havane, inauguré en janvier par les autorités cubaines qui espèrent en faire un des plus importants noeuds commerciaux et industriels des Caraïbes.

    Le chef de la Chambre de Commerce américaine a également été reçu juste avant son départ jeudi soir par le président cubain Raul Castro, avec lequel il s'est entretenu de sujets d'intérêt commun, a rapporté la télévision cubaine.

    Sa visite à Cuba été précédée de quelques jours par la publication d'une lettre ouverte signée d'une quarantaine de personnalités américaines du monde des affaires et de la politique appelant le président Obama à assouplir l'embargo contre Cuba.

    (©AFP / 30 mai 2014 02h49)

     

    Source: Cuba Si France Provence


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  • Paris, 29 mai (RHC-PL)- Le journaliste et écrivain Ignacio Ramonet a reçu la médaille octroyée par le Sénat français lors de la Journée de l'Amérique -Latine et des Caraïbes instituée en 2011 pour promouvoir et renforcer les liens historiques avec cette région.

    Lors de la remise de la décoration, le président de la Chambre Haute , Jean Pierre Bel a déclaré que son pays se sent honoré de compter sur un professionnel qui écrit avec talent, profondeur et respect sur l'Amérique Latine.

    La médaille octroyée à Ramonet sur proposition du Groupe des Pays Latino-américains et Caribéens accrédités à Paris lui a été remise lors d'une cérémonie au Palais du Luxembourg , siège de l'organe législatif.

     

    Edité par Michele Claverie

    source: http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/24417-le-senat-francais-decore-ignacio-ramonet-lors-de-la-journee-de-l%27amerique--latine-et-les-caraibes


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  • Le président exécutif principal Monsieur Thomas J. Donohue est arrivé à La Havane mardi . Celui-ci et la délégation qui l'accompagne ont eu des conversations avec le ministre des Relations Extérieures Bruno Rodirguez Parrilla et avec Rodrigo Malmierca Diaz, ministre du Commerce Extérieur et des Investissements Etrangers.

    Dans la soirée de mardi est arrivé à La Havane une délégation de la Chambre de Commerce des Etats-Unis conduite par son président exécutif principal Monsieur Thomas J. Donohue accompagné par messieurs Steve Van Andel, président de l'Assemblée des Directeurs de la Chambre de Commerce et président de la compagnie AMWAY et Marcel Smits, vice-président exécutif et directeur financier de la corporation Cargill.

    La délégation comprend, de plus, d'autres membres et fonctionnaires de la Chambre de Commerce étasunienne.

    Après leur arrivée dans la capitale cubaine, ils ont eu des conversations avec le ministre des Relations Extérieures Bruno Rodirguez Parrilla et avec Rodrigo Malmierca Diaz, ministre du Commerce Extérieur et des Investissements Etrangers.

    Pendant leur séjour à Cuba, ils auront d'autres rencontres et ils visiteront des endroits intéressants, liés principalement au processus d'actualisation de notre modèle économique.

    (Granma 28 mai 2014 - traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence)


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  • http://venezuelainfos.wordpress.com/

     

    abbasmadurom1

     

    Le gouvernement bolivarien vient de signer un accord avec la FAO pour le développement de cultures vivrières en Afrique sub-saharienne (1) sur la base de son expérience en Haïti via PetroCaribe et la CELAC, et de signer avec le chancelier Djibrill Bassolé plusieurs accords pour approfondir la coopération agricole et énergétique avec le Burkina Faso (2).

    Avec la récente visite du chef de l’État Palestinien Mahmoud Abbas, Nicolas Maduro prolonge ce qui avait été son tout premier acte de politique étrangère au lendemain de son élection à la présidence de la République, lorsqu’avait été inauguré à Caracas le siège diplomatique de l’État Palestinien (3)Ce 16 mai 2014 la Palestine et le Venezuela ont signé à Caracas de nouveaux accords qui concernent la coopération énergétique et la solidarité politique.

    L’accord énergétique, a précisé Maduro, permettra de fournir à la Palestine un premier chargement de 240.000 barils de diesel et de pétrole, ce qui contribuera à couvrir ses besoins pour qu’elle puisse continuer à se fortifier, à se consolider”, ajoutant que la Palestine participera dorénavant aux accords avec PetroCaribe et avec l’ALBA et que le Vénézuéla l’appuiera dans sa politique de renforcer ses liens avec l’Amérique Latine. Pour le président vénézuélien, les ¨traités de libre commerce ne sont ni libres, ni des traités, ce sont des traités de domination économique. L’Alba est arrivé pour en finir avec ces concepts néo-coloniaux dans l’économie".

    Mahmoud Abbas a souligné “un aspect important parmi tout ce que nous avons signé, qui fait de la Palestine une nation observatrice au sein de la CELAC (4); ainsi que la conformation d’une commission ministérielle vénézolano-palestinienne, nous allons préparer la réception de cette commission en Palestine, et la visite rapide du président Maduro et de toute son équipe. Merci à tous ceux qui ont préparé ces accords qui seront suivis de près, merci au Venezuela d’appuyer le peuple de la Palestine dans sa longue lutte, de nous aider à briser le monopole d’Israel sur notre économie¨.

    Les deux chefs d’État ont également souscrit un accord pour mettre en place la ¨Misión Milagro¨ dans la nation arabe (mission sociale permettant d’opérer et de soigner gratuitement les patients souffrant de maladies ou de difficultés oculaires). “Nous serons toujours aux côtés du peuple palestinien. Que vivent les mémoires éternelles de Yasser Arafat et de Hugo Chávez !¨ a lancé Maduro.

    Cette visite est la troisième pour Abbas qui signa en 2009 avec le président Chavez les trois premiers accords de coopération politique, universitaire, économique et commerciale (5). En octobre 2011, le président palestinien était de retour à Caracas, obtenant l’appui du gouvernement bolivarien pour demander son admission comme membre de plein droit lors de la 66ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU.

    Source : Ciudad Caracas, http://www.ciudadccs.info/?p=562737

    Traduction : Thierry Deronne

    Notes :

               (1) http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/05/10/%C2%A8de-port-au-prince-a-caracas-nous-partageons-le-meme-objectif-la-souverainete-alimentaire-%C2%A8/

    (2) Pour le détail des accords avec le Burkina Faso voir le communiqué conjoint : http://www.fasozine.com/index.php/actualite/12305-djibrill-bassole-a-caracas-une-nouvelle-ere-s-ouvre-entre-le-burkina-faso-et-le-venezuela

    (3) Voir http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/04/18/premier-acte-de-politique-etrangere-du-gouvernement-maduro-defendre-les-droits-du-peuple-palestinien/ 

    (4) Sur la CELAC, voir http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/02/01/iieme-sommet-de-la-celac-a-la-havane-retour-en-force-de-lequilibre-du-monde-de-bolivar-et-de-marti/

    (5) Voir http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/02/13/le-venezuela-defend-les-revendications-du-peuple-palestinien-plusieurs-accords-sont-signes/

     

     

    SOURCE: http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/05/17/mahmoud-abbas-%C2%A8le-venezuela-nous-a-permis-de-briser-le-monopole-disrael-sur-notre-economie-%C2%A8/


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  • Le président de Bolivie, Evo Morales a affirmé ne voir “nul hasard” dans ce qui se passe au Venezuela, faisant référence aux violences de l’extrême-droite qui depuis février ont causé la mort de 42 personnes (en majorité dans le camp bolivarien), des centaines de blessés et la destruction de nombreux services publics.

    Dans son discours prononcé dans le cadre du séminaire ¨Face au changement climatique: économie et société pour le Bien-Vivre¨ à Santa Cruz de la Sierra, Morales a expliqué aux participants que lorsqu’un pays pratique la vraie démocratie (1), “il devient une menace pour le système capitaliste” et que la nouvelle stratégie impériale consiste à y promouvoir des conflits internes.

    Que fait l’Empire face à la crise du capitalisme, crise économique, financière ? Il crée des conflits internes, des affrontements pour justifier une intervention soit des casques bleus soit de l’OTAN. Les États-Unis cherchent l’intervention militaire pour rétablir la domination politique et le pillage économique”. Morales a regretté la situation au Venezuela et a rappelé que s’il est normal d’affronter des problèmes internes, ¨la défense de la souveraineté nationale passe par-dessus tout¨.

    Les violences ont débuté lorsque la droite radicale, appuyée par le paramilitarisme d’Alvaro Uribe (2), a rejeté les dernières élections qui ont conforté une majorité de gauche en avril et en décembre 2013 (3). Les 19 scrutins organisés au Venezuela depuis 15 ans ont été validés internationalement par l’OEA, l’UE, etc.. et ont été qualifiés par l’ex-président Jimmy Carter comme le ¨meilleur système électoral du monde¨ (4). Alors que la grande majorité de la population a rejeté la campagne de violences et d’assassinats, alors que seuls 7 % des personnes arrêtées pour meurtres ou violences sont des étudiants, et que les manifestations n’ont eu pour base que les quartiers riches ou la zone proche de la Colombie, la plupart des journalistes européens ont relayé aveuglément la version de la droite et des médias privés vénézuéliens d’une ¨révolte étudiante contre la vie chère¨ et de l’État vénézuélien comme ¨État répressif¨ (5).

    Sources : AVN, Telesur, Correo del Orinoco.

    Traduction : T.D.

    Notes :

    (1) Lire ¨Pour qu’émerge le nouveau. Un premier bilan de la démocratie communale¨, par Reinaldo Iturriza, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/27/pour-quemerge-le-nouveau-un-premier-bilan-de-la-democratie-communale-par-reinaldo-iturizza/

    (2) Voir ¨Le président Santos qualifie le mouvement d’Alvaro Uribe de ¨néo-nazi¨et ¨néo-fasciste¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/23/le-president-colombien-santos-qualifie-le-mouvement-dalvaro-uribe-de-¨neo-nazi¨et-¨neo-fasciste¨/

    (3) Lire ¨Voter au Vénézuéla¨ http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/09/voter-au-venezuela/

    (4) Déclarations de Jimmy Carter à la suite de ses observations de plus de 90 scrutins dans le monde, http://www.globalresearch.ca/former-us-president-carter-venezuelan-electoral-system-best-in-the-world

    (5) Lire ¨Le Venezuela montre que les manifestations peuvent aussi être une défense des privilèges, par Seumas Milne (The Guardian), http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/16/le-venezuela-montre-que-les-manifestations-peuvent-aussi-etre-une-defense-des-privileges-par-seumas-milne-the-guardian/ et la ¨Lettre au médiateur du Monde¨ de Maurice Lemoine, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/19/lettre-au-mediateur-du-monde-par-maurice-lemoine/

     

     

    SOURCE: http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/05/22/evo-morales-%C2%A8je-ne-vois-nul-hasard-dans-ce-qui-se-passe-au-venezuela%C2%A8/

     

     


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  • Chems Eddine CHITOUR

    « Le pauvre, c’est celui qui a besoin de beaucoup » José Mujica.

    C’est par ces mots que le président uruguayen José Mujica a harangué ses pairs à la tribune lors du Sommet de Rio + 20 en juin 2012. Cette simple phrase nous donne l’opportunité d’expliquer le sacerdoce de cet homme « normal » qui ne se contente pas de donner des ordres, il donne l’exemple de ce qui doit être au service du peuple.

    Qui est Jose Mujica ?

    José Mujica Cordano, surnommé « Pepe Mujica », est un homme d’État uruguayen. « Ex-guérillero des Tupamaros dans les années 1960-1970, il a été détenu en tant qu’otage par la dictature (1973-1985). Amnistié au retour de la démocratie, en 1985, il abandonne la lutte armée pour s’engager dans la voie électorale, en cofondant le Mouvement de participation populaire (MPP). (...) Élu sénateur puis nommé ministre de l’Agriculture du gouvernement Vázquez, en 2005. Mujica démissionne en mai 2009 du MPP pour devenir le représentant de l’ensemble du Frente Amplio Il l’emporta aux primaires de juin 2009, au sein de la coalition de gauche du Front large (Frente Amplio) Le 25 octobre 2009, il arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 48% des voix. Mujica est élu avec 52,9% des voix lors du second tour, le 29 novembre 2009, contre 42,9% des voix pour Lacalle 11 ; il sera investi le 1er mars 2010 officiellement président de l’Uruguay. » (1)

    Mujica se distingue par son mode de vie, très éloigné du faste habituel de la fonction présidentielle. Il a d’ores et déjà annoncé qu’il avait l’intention de reverser 87% des 250.000 pesos mensuels (9 400 euros) de son salaire de chef d’État à des organismes d’aide au logement social. Délaissant le palais présidentiel, il habite la petite ferme de son épouse, « au bout d’un chemin de terre » en dehors de Montevideo. Il continue à y cultiver des fleurs avec son épouse, Lucía Topolansky, à des fins commerciales, et donne environ 90% de son salaire présidentiel à des organisations caritatives ou pour aider des « petits entrepreneurs », conservant pour lui-même l’équivalent du salaire moyen en Uruguay (environ 900 par mois). Le couple présidentiel bénéficie de la protection de deux policiers à la ferme. » (1)

    Un président vraiment différent

    Le président de la République d’Uruguay, José Mujica Gordano, n’est pas un personnage comme les autres. Il se singularise par une indépendance vis-à-vis de l’addiction à l’argent, contrairement à l’immense majorité de tous les autres potentats, notamment arabes. Yann Arthus-Bertrand l’a rencontré. Il lui donne la parole : « Mon nom est José Mujica Gordano, je suis le descendant d’immigrants. Je suis un genre de paysan, qui adore la nature... et j’ai dédié une part importante de ma vie à essayer d’améliorer la condition sociale du monde dans lequel je suis né. En ce moment, je suis président, je fais quelques trucs, j’en supporte d’autres et je dis merci à la vie. J’ai eu quelques déconvenues, de nombreuses blessures, quelques années en prison... Enfin, la routine pour quelqu’un qui veut changer le monde. C’est un miracle que je sois encore vivant. Et par-dessus tout, j’aime la vie. J’aimerais arriver au dernier voyage comme quelqu’un qui arrive au comptoir et qui demanderait au tenancier une autre tournée. » (2)

    « J’ai passé, poursuit le président Mujica, plus de 10 ans de solitude dans un cachot, dont 7 ans sans lire un livre. J’ai eu le temps de penser et voilà ce que j’ai découvert : soit tu parviens à être heureux avec peu, sans bagages, parce que ce bonheur est en toi, soit tu n’accompliras rien. Ce n’est pas l’apologie de la pauvreté, mais celle de la sobriété. Mais comme nous avons inventé une société consumériste, l’économie doit croître. Nous avons inventé une montagne de besoins superficiels ; nous vivons en achetant et en jetant. Mais ce que l’on dépense vraiment, c’est notre temps de vie. Parce que lorsque j’achète quelque chose ou que toi tu achètes quelque chose, tu ne l’achètes pas avec de l’argent, tu l’achètes avec le temps de vie que tu as dépensé pour gagner cet argent. A cette différence que la seule chose qui ne peut pas être achetée, c’est la vie. La vie ne fait que s’écouler et quel malheur de l’employer à perdre notre liberté. Car quand est-ce que je suis libre ? Je suis libre quand j’ai du temps pour faire ce qui me plaît et je ne suis pas libre quand je dois dépenser de mon temps pour acquérir des choses matérielles censées me permettre de vivre. De fait, lutter pour la liberté, c’est lutter pour disposer de temps libre. »(2)

    « Je sais que j’appartiens à une civilisation dans laquelle beaucoup de gens diront : « Comme il a raison, ce monsieur » mais qui ne me suivront pas. Parce que nous sommes comme pris dans une toile d’araignée, prisonniers. Mais, au moins, il faut commencer à y réfléchir. J’ai appris, pendant mes années de prison, à regarder la vie où elle se voit à peine. Les fourmis... les fourmis crient, elles ont un langage... Les rats prennent des habitudes, ils s’habituent à un horaire... Les grenouilles remercient un verre d’eau dans lequel elles pourront se baigner. J’ai appris la valeur des choses vivantes. J’ai aussi appris à converser avec celui que j’ai en moi.(...) C’est un personnage que tu oublies souvent face à la frivolité de la vie. Et je recommande de regarder vers l’intérieur de soi-même. Et de moins regarder la télévision, vers l’extérieur, et de parler avec celui qui est en nous, avec ses interrogations, ses défis, ses reproches, ses blessures,... Je crois que les gens parlent très peu avec eux-mêmes. » (2)

     

    La suite de l'article sur http://www.legrandsoir.info/pepe-mujica-le-president-normal.html

     


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  • RIA Novosti

    Une nouvelle du 29 avril qui est passée inaperçue, la Russie annule 90 % de la dette de Cuba à son égard. Il faudrait un Poutine aux occidentaux : ça ferait du bien à beaucoup de pays si leur dette était effacée !

    Moscou annule 90% de la dette cubaine qui se monte à 32 milliards de dollars et en investit 10% à l’intérieur de l’île. L’accord approprié, signé en octobre dernier à Moscou, est au stade final de la ratification, a annoncé mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite à La Havane.

    "Nous avons un accord important sous forme de document sur l’annulation de la dette cubaine envers notre pays. A l’heure actuelle, cet accord est au stade final de la ratification", a déclaré le ministre.

    Et de préciser que cette partie de la dette qui n’était pas annulée, soit 10%, serait investie dans l’économie cubaine.

    Selon M.Lavrov, Moscou est très intéressé à ce que ces investissements soient le plus efficace possible.

    »» http://fr.ria.ru/world/20140429/201102822.html

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  • Salim LAMRANI

    Washington refuse toujours d’agir pour empêcher les groupuscules de l’extrême droite cubaine de Floride de planifier des attentats contre l’île.

    Le 6 mai 2014, les autorités cubaines ont annoncé l’arrestation de quatre personnes résidant à Miami, soupçonnées de préparer des attentats terroristes dans l’île. José Ortega Amador, Obdulio Rodríguez González, Raibel Pacheco Santos et Félix Monzón Alvarez ont effectué le voyage depuis la Floride et « ont reconnu qu’ils avaient l’intention d’attaquer des installations militaires dans le but de promouvoir des actions violentes [1] ».

    Le gouvernement de La Havane a accusé trois autres résidents de Miami, aux lourds antécédents criminels, d’être les auteurs intellectuels du projet terroriste : « [Les quatre détenus] ont également déclaré que ces plans ont été organisés sous la direction des terroristes Santiago Alvarez Fernández Magriña, Osvaldo Mitat et Manuel Alzugaray, qui résident à Miami et qui maintiennent des liens étroits avec le terroriste notoire Luis Posada Carriles [2] ».

    Depuis 1959, Cuba a été victime d’une intense campagne de terrorisme orchestrée depuis les Etats-Unis par la CIA et les exilés cubains. Au total, près de 7 000 attentats ont été perpétrés contre l’île depuis le triomphe de la Révolution. Ils ont coûté la vie à 3 478 personnes et ont infligé des séquelles permanentes à 2 099 autres [3].

    Au début des années 1990, suite à l’effondrement de l’Union soviétique et l’ouverture de Cuba au tourisme, il y a eu une recrudescence des attentats terroristes contre les infrastructures hôtelières de La Havane, perpétrés par l’extrême droite cubaine de Miami, afin de dissuader les touristes de se rendre dans l’île et saboter ainsi un secteur vital pour la moribonde économie cubaine. Les actes violents ont fait des dizaines de victimes et ont coûté la vie à un touriste italien, Fabio di Celmo [4].

    Les auteurs de ces actes terroristes se trouvent toujours à Miami où ils jouissent d’une totale impunité. Luis Posada Carriles en est la parfaite illustration. Ancien policier sous la dictature de Batista, il est devenu agent de la CIA après 1959 et a participé à l’invasion de la Baie des Cochons. Il est responsable de plus d’une centaine d’assassinats, dont l’attentat du 6 octobre 1976 contre l’avion civil de Cubana de Aviación qui a coûté la vie à 73 personnes dont toute l’équipe d’escrime junior cubaine qui venait de remporter les jeux panaméricains [5].

    La culpabilité de Posada Carriles ne fait aucun doute : il a ouvertement revendiqué sa trajectoire terroriste dans son autobiographie intitulée Los caminos del guerrero et a publiquement reconnu être l’auteur intellectuel des attentats de 1997 contre l’industrie touristique cubaine lors d’une interview au New York Times le 12 juillet 1998. Par ailleurs, les archives du FBI et de la CIA, respectivement déclassifiées en 2005 et 2006, démontrent son implication dans le terrorisme contre Cuba [6].

    Posada Carriles n’a jamais été mis en examen pour ses crimes. Au contraire, Washington l’a toujours protégé en refusant de le juger pour ses actes ou de l’extrader à Cuba ou au Venezuela (où il a également commis des crimes). Cette réalité met à mal les déclarations de la Maison-Blanche à propos de la lutte contre le terrorisme.

    En 1997, Cuba a proposé aux Etats-Unis une collaboration discrète dans la lutte contre le terrorisme. L’écrivain colombien Gabriel García Márquez, qui entretenait des relations amicales à la fois avec Fidel Castro et Bill Clinton, avait servi de messager. Le gouvernement de l’île a ainsi invité deux fonctionnaires du FBI à La Havane pour leur remettre un dossier concernant les agissements criminels de certaines organisations basées en Floride. En effet, les services de renseignements cubains avaient envoyé plusieurs de leurs agents en Floride. Mais au lieu de neutraliser les responsables des actes terroristes, le gouvernement des Etats-Unis a décidé de procéder à l’arrestation de cinq agents cubains en 1998 et de les condamner à des peines de prison extrêmement lourdes, allant de 15 ans de réclusion à deux peines de prison à vie, au cours d’un procès dénoncé par de nombreuses organisations internationales. Trois d’entre eux, Gerardo Hernández, Antonio Guerrero et Ramón Labañino, se trouvent toujours derrière les barreaux.

    Dans le même temps, pour justifier sa politique hostile de sanctions économiques anachroniques et cruelles qui affectent toutes les catégories de la population cubaine et empêcher toute normalisation des relations bilatérales, Washington n’hésite pas à classer Cuba dans la liste des pays promoteurs du terrorisme international, au prétexte que des membres de l’organisation séparatiste basque ETA et de la guérilla colombienne des FARC se trouvent à Cuba... à la demande expresse des gouvernements espagnol et colombien. D’ailleurs, Washington le reconnait explicitement dans son rapport : « Le gouvernement de Cuba a soutenu et accueilli des négociations entre les FARC et le gouvernement de Colombie avec l’objectif d’arriver à un accord de paix entre les deux parties ». Les Etats-Unis reconnaissent qu’ « il n’y a pas d’information selon laquelle le gouvernement cubain ait fourni des armes ou un entrainement paramilitaire à des groupes terroristes » et admettent que les « membres de l’ETA résidant à Cuba s’y sont installés avec la coopération du gouvernement espagnol [7] ».

    Washington justifie également l’inclusion de Cuba dans la liste des pays terroristes en raison de la présence dans l’île de réfugiés politiques recherchés par la justice étasunienne depuis les années 1970 et 1980. Or, aucune de ces personnes n’a été accusée de terrorisme [8].

    Les 33 pays de la Communauté des Etats latino-américains et caribéens (CELAC) ont unanimement rejeté l’inclusion de Cuba dans la liste des pays terroristes, infligeant ainsi un sérieux camouflet à Washington. Dans une déclaration rendue publique le 7 mai 2014, la CELAC exprime « sa totale opposition à l’établissement de listes unilatérales qui accusent prétendument les Etats de ‘soutenir et parrainer le terrorisme’, et exhorte le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique à mettre fin à cette pratique » qui suscite « la réprobation » de « la communauté internationale et de l’opinion publique aux Etats-Unis [9] ».

    Depuis plus d’un demi-siècle, Cuba subit la violence terroriste orchestrée depuis les Etats-Unis, d’abord par la CIA et désormais par l’extrême droite cubaine. L’impunité accordée à aux groupuscules violents et la condamnation à des peines de prison extrêmement sévères des agents cubains qui avaient réussi à déjouer pas moins de 170 attentats contre l’île illustre le double standard dont les Etats-Unis font preuve dans la lutte contre le terrorisme et jette un ombre sur la crédibilité de Washington dans ce combat.

    Salim Lamrani

    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

    Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité (Paris, Editions Estrella, 2013) et comporte une préface d’Eduardo Galeano.
    http://www.amazon.fr/Cuba-m%C3%A9dias-face-d%C3%A9fi-limpartialit%C3%A...

    Contact : lamranisalim@yahoo.fr
    Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

    AJOUT DU GRAND SOIR :

    Outre les notes de l’auteur qui renvoient à des articles en anglais et en espagnol sur d’autres médias, il faut signaler plusieurs dizaines d’articles publiés en français par Le Grand Soir à propos du terrorisme anti-cubain, de Luis Posada Carriles, Fabio Di Celmo et les "cinq de Miami".

    Voir par exemple :

    http://www.legrandsoir.info/Automne-2010-Une-famille-unie-contre-le-te...

    http://www.legrandsoir.info/Les-Cinq-Cubains-et-l-assassinat-de-Fabio-...

    http://www.legrandsoir.info/Antiterrorisme-a-geometrie-variable-par-Is...

    http://www.legrandsoir.info/Cuba-La-singuliere-histoire-de-cinq-Cubains.html

    http://www.legrandsoir.info/Les-projets-terroristes-depuis-les-USA-con...

    et le très documenté :
    http://www.legrandsoir.info/Pasada-Carriles-Terroriste-agent-de-la-CIA...

     

    SOURCE: http://www.legrandsoir.info/menace-terroriste-sur-cuba-en-provenance-des-etats-unis.html


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  • ALLIANCE BOLIVARIENNE POUR LES PEUPLES DE NOTRE AMÉRIQUE-TRAITÉ DE COMMERCE DES PEUPLES Communiqué spécial LES pays membres de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP) ont pris connaissance avec préoccupation des révélations alarmantes de l’agence de presse étasunienne Associated Press (AP), sur la création secrète d’un « twitter cubain », destiné à provoquer un climat d’instabilité en République de Cuba, un projet conçu, financé et exécuté par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), ce qui a été confirmé par les porte-parole de la Maison-Blanche et du Département d’État, ainsi que par l’administrateur de l’USAID en personne au cours d’une audience du Sénat, et rejeté par plusieurs secteur de la société de ce pays. L’ALBA-TCP condamne ce nouveau projet subversif, d’ingérence et illégal contre nos peuples, exécuté avec toutes les caractéristiques d’une opération secrète, qui constitue une violation flagrante du Droit international et de la souveraineté nationale de Cuba, et mené avec l’objectif délibéré de créer des situations de déstabilisation afin de renverser l’ordre politique, économique et social de ce pays. Par ailleurs, elle constate qu’il y a eu violation des réglementations internationales relatives à l’utilisation des messages Spam, à la confidentialité de l’information et des communications personnelles, à travers l’obtention illégale d’informations sur des usagers cubains, ainsi que l’envoi massif de messages SMS sur leur téléphones portables, à leur insu et sans leur consentement préalable. L’Alliance rejette énergiquement l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) pour créer une plateforme dans le but de fournir des services de télécommunications illégaux vers Cuba depuis l’étranger, par l’intermédiaire d’un vaste réseau de sous-traitants privés, de sociétés écrans, de serveurs informatiques et de comptes bancaires dans divers pays pour masquer la participation directe des agences gouvernementales des États-Unis dans cette opération. L’ALBA-TCP, qui a eu connaissance de pratiques similaires contre d’autres gouvernements légitimes et démocratiquement élus parmi ses États membres, exige la cessation immédiate de ces opérations illégales et immorales ; souligne que la coopération internationale est la seule voie pour assurer l’utilisation pacifique et légitime des NTIC au service du développement et du bien-être des peuples ; se solidarise avec la République sœur de Cuba et condamne énergiquement cette nouvelle opération subversive, et demande la coopération des pays dont le territoire a été utilisé de manière illicite par l’USAID pour agresser Cuba. Caracas, le 19 de avril 2014 Source: http://www.granma.cu/idiomas/frances/cuba-f/21abr-Communique.html

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  • La Paz, 22 mars (RHC-PL)- Le vice président de la Bolivie et président de l'Assemblée Législative Plurinationale, Álvaro García Linera, a rappelé que le guérilléro argentin- cubain Ernesto Che Guevara a été l'un des fondateurs du Groupe des 77.

    Dans la ville bolivienne de Cochabamba , il a fait référence au discours prononcé par le Che en 1964, lors de la première réunion de ce groupe, qui célèbrera son 50 è anniversaire dans la nation andine les 14 et 15 juin.

    Alvaro García Linera s'est dit optimiste pour la participation au sommet de nombreux chefs d'État et du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

    Edité par Michele Claverie

    Source: Radio Havane Cuba


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