• La Havane, 18 juillet (RHC)- Un enquêteur interne du gouvernement des États-Unis cherche à savoir si le programme « Zunzuneo » ayant pour but de créer un réseau social à des fins subversives contre Cuba, a eu la supervision adéquate de la part des autorités étasuniennes.

    Le site du quotidien « The Washington Post » précise que l'enquête sera centrée sur les procédés utilisées par l'USAID, l'Agence des États-Unis pour le Développement International dans le but de contourner les lois cubaines sur l'accès à Internet.

    Le congrès des États-Unis mène une enquête sur l'affaire à la suite des révélations faites cela fait quelques semaines par l'agence de presse étasunienne Associated Presse -AP- qui ont confirmé des dénonciations faites par Cuba sur l'application par la Maison-Blanche de plans pour pousser la jeunesse cubaine à la contre-révolution.

    Source: Radio Havane Cuba


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  • Source: Prensa Latina

     *

     

    Mexique, 17 juil (PL) Le Sénat mexicain a ouvert aujourd’hui une nouvelle période extraordinaire des sessions afin de mettre en avant des projets de lois secondaires en matière d’énergie.
    C’est par le biais de ce projet que la Loi nationale d’hydrocarbures est adoptée, qu’on  modifie diverses dispositions de la Loi d’investissements étrangers, de la Loi minière et de la Loi d’associations publiques -privées.

    Ce premier paquet est constitué des normes portant sur les contrats remis aux transnationales pour prendre partie à l’industrie d’hydrocarbures du pays.

    D’ailleurs, un des changements du projet originel est l’utilisation du terme 'expropriation' au lieu d’ 'occupation provisionnelle' pour l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures, y compris le gaz  shale.

    Cependant, des forces comme le Parti  de la Révolution démocratique (PRD) et le Parti du travail refusent l’initiative, étant donné que celle-ci est considérée comme une remise des ressources naturelles au capital privé, dont les grandes entreprises du secteur bénéficient.

    Source: Prensa Latina

     

    * légende photographie de droite: "El Barzón y la Coordinadora Nacional Plan de Ayala hicieron un llamado a campesinos, indígenas, defensores de derechos humanos, ambientalistas y sindicatos independientes a declararse en rebeldía e iniciar una jornada nacional de resistencia contra las leyes secundarias de la reforma energética, porque son un atraco contra la mayoría y propiciarán despojos de tierras a perpetuidad. En la imagen, un grupo de jinetes encabezó una marcha de Palacio Nacional al Monumento a la Revolución, donde efectuó un mitin" - Source: http://www.jornada.unam.mx/ (21/07/2014)

     

    Pour plus d'infos sur la résistance contrs ces réformes (en espagnol):

    Aprueba el Senado leyes de Pemex y la CFE; se consumó el despojo  > Source: http://www.jornada.unam.mx/2014/07/21/politica/005n1pol

     

     


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  • Source: Iris

    Ces dernières semaines Afrique du sud, Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Inde, Russie, ont ajusté leurs périmètres d’influence sur un terrain de jeu a priori insolite, l’Amérique latine. Il s’agit, bien sûr, de guerres virtuelles. Mais dont les acteurs et les enjeux sont bien réels. Tout comme l’espace physique de leur affrontement, l’hémisphère occidental. On pense sans doute à la coupe du monde de football, qui vient de s’achever. Un Mondial brésilien, latino-américain, gagné le 13 juillet 2014 par un pays européen, l’Allemagne. Il s’agit là d’un hasard de calendrier. Mais il illustre assez bien l’état des mouvements de la diplomatie et de l’économie internationale.

     

     Le fil conducteur, il y en a un est révélateur de la substantifique moelle en dispute. Sans doute les richesses de la terre, agricoles, énergétiques et minérales des Amériques, ressources en voie de raréfaction. Peut-être l’accès à des marchés porteurs en ces temps de crise et de semi-crise dans le monde « occidental ». Les classes moyennes montantes du Brésil et du Mexique font saliver les papilles des entreprises et des gouvernements européens, états-uniens, japonais, russes, chinois et indiens. Toutes choses qui hier ou avant-hier, en temps de guerre froide se réglait par la voie des armes. Cette page-là a été tournée. Le jeu n’est plus et ne peut plus être maitrisé comme antan par les eskimos de deux pôles opposés. Plus ouverte, la concurrence s’est faite plus savante. La bataille se joue sur la définition de son champ. Les vainqueurs cherchent le hors-jeu consensuel d’un maximum d’adversaires, plus ou moins ennemis, plus ou moins amis.

    Superpuissance ayant seule survécu à la bipolarité, les Etats-Unis ont incontestablement des instruments influents d’avance. Leurs normes, culturelles, financières, linguistiques, juridiques, militaires, monétaires, morales, étaient peu ou prou devenues, dans le feu de la guerre froide, celles de leurs obligés européens et asiatiques. Ce savoir-faire invasif est aujourd’hui en quête de mondialisation. Juillet 2014 a permis d’en vérifier la portée agressive, avec l’Argentine associée émergente de Washington au sein du G-20, et avec la France, pourtant normalisée depuis son adhésion pleine à l’OTAN en 2008. Argentine et France ont été de façon parallèle, mises en examen et condamnées par des entités judicaires nord-américaines. La « Loi », la règle économique et financière, violée par ces deux pays est celle des Etats-Unis. La source de sa légitimité universelle est bien connue. Elle repose sur la destinée manifeste que se sont historiquement attribués, en raison de leur différentiel de puissance, les Etats-Unis.

    Les situations argentine et française sont différentes. L’Argentine a été condamnée pour avoir consolidé souverainement sa dette extérieure et ainsi spolié les créanciers nord-américains. Une banque française, la BNP, a été sanctionnée pour avoir violé l’embargo décrété unilatéralement par les Etats-Unis à l’égard de Cuba. Mais la logique de ces deux démarches répond à une intentionnalité identique. Celle d’imposer comme norme universelle, une grille de valeurs, définie par les autorités de Washington.

    « Les bornes sont dépassées », il s’agit « d’une nouvelle forme d’occupation », a déclaré concernant la France et la BNP, l’ancien premier ministre Michel Rocard (1). Cette instrumentalisation du dollar signe, a-t-t-il conclu, « la fin de son universalité ». Le ton est gaullien. L’interpellation s’adresse aux responsables français d’abord, européens ensuite, tout comme à leurs opinions publiques. Cela dit d’Europe, remarque pour le regretter, Michel Rocard, il n’y a eu aucune réaction critique. Le commentaire est pourtant erroné. Les medias européens, la direction de la banque française condamnée, ont au contraire abondé dans le sens du poil. Ils ont plaidé l’erreur d’appréciation de banquiers indifférents aux affaires du monde, et donc aux directives politiques et diplomatiques des Etats-Unis. On pouvait par exemple lire dans Le Monde du 2 juillet 2014, une appréciation révélatrice de cette confusion des points de vue : « On a le droit de penser ce que l’on veut des lois américaines, (..), mais tout le monde sait qu’il ne vaut pas mieux jouer au petit malin »(2). Reconnaissant lui aussi la légitimité universelle de cette décision, l’administrateur directeur général de la BNP, « a reconnu la responsabilité de la banque » et des « pratiques contraires à l’éthique ». Tout en signalant, comme à regret, que « les opérations en cause », (..) « auraient été licites au vu de la réglementation française et européenne »(3). La BNP et le gouvernement français ont néanmoins accepté la mise sous surveillance de la banque française par la justice des Etats-Unis et le FBI.

    D’Italie, est venue le 9 juillet 2014 une réaction indignée. Le parti de gouvernement, le Parti démocratique, a condamné le droit de regard de la justice américaine sur la gestion de sa dette par l’Argentine. Le PD a au-delà ainsi traité aussi de l’affaire BNP Paribas. « Le moment est venu », a déclaré la formation politique italienne, « de rompre avec le chaos normatif international, et de travailler à l’élaboration de règles respectées par tous ». L’Allemagne a réagi de façon similaire sur un contentieux voisin. Exclue de l’« anglosphère »(4), espionnée par les Etats-Unis, elle a vivement répondu. Rompant avec une diplomatie économique, traditionnellement réservée, elle a de façon gaullienne expulsé deux agents de renseignement des Etats-Unis. Elle a cherché des alliés. Qu’elle a trouvé en Amérique latine. L’Allemagne a refusé avec le Brésil et d’autres pays de cette région du monde, depuis 2003, de cautionner les ingérences militaires occidentales en Irak et en Libye. La mise à découvert des agissements hostiles des services de renseignement des Etats-Unis, en 2013 et en 2014, l’ont conduit à aller plus loin, réactualisant ainsi paradoxalement le discours d’affirmation nationale et européenne du général de Gaulle. Brésil et Allemagne ont en effet œuvré de conserve en 2014 pour construire une multilatéralité cybernétique. Prenant acte de l’inertie des solidarités partisanes européennes, le SPD, parti de la coalition gouvernementale allemande, a mis sur pied une internationale contestataire. L’Alliance progressiste, c’est son nom, s’est réunie à Montevideo (Uruguay) les 22 et 23 juillet 2014.

    Le mouvement des pièces sur le damier de la diplomatie mondiale a pourtant répondu à l’attente signalée par Michel Rocard. Non pas à Bruxelles ou à Paris, mais... à Fortaleza et Brasilia au Brésil. Les 15 et 16 juillet 2014, le Brésil recevait ses associés du groupe BRIC, l’Afrique du sud, la Chine, l’Inde et la Russie. Echaudés par la fin de non-recevoir opposée à leurs demandes de réforme de la gouvernance internationale - Banque mondiale, FMI, ONU -, par l’exclusion de la Russie du G-20, et les prétentions à l’universalité de la justice des Etats-Unis, les BRIC ont renforcé leur institutionnalité. Ils ont annoncé la création d’une banque de développement dont le siège a été fixé en Chine, à Shanghaï, ainsi que d’un fonds de réserves. Ils ont par ailleurs ouvert un dialogue porteur d’autres solidarités avec les pays de l’UNASUR, l’Union des nations d’Amérique du sud. L’Argentine et la Colombie étaient demandeurs en raison de leurs difficultés économiques. La Colombie, pourtant alliée des Etats-Unis, a sollicité le soutien des BRIC et plus particulièrement de la Russie à son processus de paix intérieure. Cuba, le Costa-Rica et le Mexique étaient présents. Cuba qui est toujours soumis à un embargo unilatéral par Washington. Et le Costa-Rica, désormais dirigé par un président qui s’est fixé comme objectif de sortir son pays de la « monogamie relationnelle avec les Etats-Unis ». Quant au Mexique le PRI, revenu au pouvoir en 2012, a décidé de créer une trilatérale, rassemblant des formations politiques africaines, asiatiques et latino-américaines. Cette organisation a programmé une réunion à Shanghaï dans quelques semaines.

    Les uns et les autres ont consolidé leurs liens bilatéraux, en vue de conforter leur prise de distance à l’égard du système « occidental ». Le Brésil a signé un contrat d’achat d’armements russes. Cuba a autorisé Moscou à rouvrir une station d’écoute située face aux côtes de Floride. La Chine a réuni un forum avec l’Amérique latine.

    Divers articles mettent en évidence les – réelles – concurrences existant au sein du groupe BRIC. Mais ce serait sans doute oublier la vieille, mais néanmoins efficiente distinction inventée par un chinois éminent Mao Tse Toung entre contradictions principales et secondaires. Depuis 1989, les Etats-Unis et leurs obligés, ont fait reculer l’espace russe d’Europe centrale aux confins de la Volga, expulsé la Russie d’Afrique australe et d’Amérique centrale, réduit militairement son influence au Proche et au Moyen-Orient, comme en Afghanistan. La pression financière et économique a été maintenue sur les Etats, latino-américains, refusant les règles définies à Washington. Une fin de non-recevoir a été donnée à toute démocratisation du système onusien attendue par le Brésil, la Chine et l’Inde. Rien d’étonnant à ce que les uns et les autres, mettent entre parenthèse leurs différences. Et qu’ensemble comme les villageois du film indien Lagaan (5), ils se convertissent aux techniques occidentales, pour prendre, à la loyale, les Etats-Unis et leurs obligés à leur propre jeu.


    (1) Dans « Le Monde », le 8 juillet 2014
    (2) Jean-baptiste Jacquin, Le Monde, 2 juillet 2014, Eco et entreprise, page 1
    (3) Lettre ouverte de la Direction générale de BNP Paribas, datée du 3 juillet 2014
    (4) Voir Bertrand badie, La diplomatie de connivence, Paris la Découverte, 2013, p151
    (5) Lagaan, film indien de Ashutosh Gowariker, présenté au festival de cannes en 2001

    Source: Iris


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  • Source:Granma International

    Signature de documents dans le cadre de la visite à Cuba du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine (La Havane, 11 juillet 2014)

    1. Convention entre le gouvernement de la République de Cuba et le gouvernement de la Fédération de Russie sur la Collaboration dans la garantie de la Sécurité internationale de l’Information

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Sergueï V. Lavrov, ministre des Affaires étrangères.

    Pour la partie cubaine : Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des Relations extérieures.

    Cette convention a pour objectif la coopération en vue de créer des bases juridiques et d’organisation garantissant la sécurité internationale de l’Information.

    2. La Déclaration conjointe entre la République de Cuba et la Fédération de Russie concernant le non-déploiement d’armes dans l’espace cosmique

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Sergueï V. Lavrov, ministre des Affaires étrangères.

    Pour la partie cubaine : Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des Relations extérieures.

    À travers ce document, les Parties réaliseront tous les efforts possibles pour éviter que l’espace extra-atmosphérique ne devienne la scène d’affrontements militaires, et elles ne seront pas les premières à implanter des armes d’aucune sorte dans l’espace cosmique.

    3. Programme de collaboration entre le ministère de la Culture de la République de Cuba et le ministère de la Culture de la Fédération de Russie

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Sergueï V. Lavrov, ministre des Affaires étrangères.

    Pour la partie cubaine : Julian Gonzalez Toledo, ministre de la Culture

    Ce programme a pour objectif d’établir et d’amplifier la collaboration bilatérale dans le domaine de la culture et de l’art, ainsi que d’encourager les échanges dans ces domaines. Il comprend l’échange d’œuvres d’art et de spécialistes dans le domaine du théâtre, de la musique, de la danse, des arts visuels, de la sculpture, les musées et les bibliothèques, la cinématographie, ainsi que la promotion de l’établissement de contacts directs entre les représentants et les entités des différentes sphères de la culture et de l’art.

    4. Mémorandum d’entente entre le ministère des Industries de la République de Cuba et le ministère de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Denis V. Mantourov, ministre de l’Industrie et du Commerce

    Pour la partie cubaine : Salvador Pardo Cruz, ministre des Industries.

    Ce mémorandum a pour but de promouvoir le renforcement de la coopération dans la sphère de l’industrie.

    5. Mémorandum d’entente entre le ministère de la Santé publique de la République Cuba et le ministère de la Santé de la Fédération de Russie, sur la coopération dans le secteur de la protection de la santé de la population masculine

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Veronica Skvortsova, ministre de la Santé.

    Pour la partie cubaine : Roberto Morales Ojeda, ministre de la Santé publique.

    Le présent mémorandum a pour objectif d’établir la coopération entre les institutions de la santé et des sciences médicales des deux Parties sur la base du bénéfice mutuel et équitable. Certaines des directions de la coopération sont le traitement et la prévention de maladies urologiques, le perfectionnement de la prise en charge des patients atteints de maladies urinaires et du système reproducteur masculin, entre autres.

    6. Mémorandum d’entente entre le ministère de l’Intérieur de la République de Cuba et le ministère de la Fédération de Russie la Défense civile, la Gestion des situations d’urgence et l’Atténuation des effets des catastrophes naturelles, pour la Collaboration dans le cadre de la prochaine mise en place du Centre régional d’entraînement au sauvetage et des pompiers cubano-russe.

    Souscrivent :

    Pour la partie russe, Vladimir A. Poutchkov, ministre de la Défense civile, la Gestion des situations d’urgence et l’Atténuation des effets des catastrophes naturelles.

    Pour la partie cubaine : Le général de corps d’armée Abelardo Colomé Ibarra, ministre de l’Intérieur.

    Ce document a pour objectif de poser les bases pour la mise en place du Centre régional d’entraînement au sauvetage et des pompiers russo-cubains, avec une projection vers les pays membres de la CELAC.

    7. Accord de Coopération pour l’augmentation du coefficient de récupération dans les champs pétrolifères anciens.

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Igor I. Sechine, président, président du Conseil d’administration et vice-président du Conseil des directeur de la compagnie pétrolière Rosneft

    Pour la partie cubaine : Juan Torres Naranjo, directeur général de l’Union Cuba-Petroleo.

    Cet accord est destiné à l’étude des conditions de développement et d’exploitation de gisements et de puits de pétrole sur le territoire cubain, afin d’optimiser les processus d’extraction du pétrole, d’augmenter l’efficacité de l’exploitation du fond des puits et de réaliser des mesures géologiques et techniques pour augmenter le coefficient de récupération du pétrole dans les couches.

    8. Mémorandum d’entente entre l’UNION ÉLECTRIQUE de la République de Cuba et INTRE RAO – Export S.L de la Fédération de Russie, pour la souscription d’un contrat de construction de quatre unités de génération d’électricité d’une capacité installée unitaire de 200 MW en République de Cuba.

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Boris Kolvalchouk, président du Conseil d’administration de la compagnie INTER RAO

    Pour la partie cubaine : Livan Arronte Cruz, directeur général de l’Union électrique.

    9. Mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de la production et de l’application de Luminaire avec la technologie LED entre INTER RAO – Export S.L. et le Groupe de l’électronique du ministère des Industries de la République de Cuba.

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Boris Kolvalchouk, président du Conseil d’administration de la compagnie INTER RAO

    Pour la partie cubaine : Vicente de la O Levis, directeur général du Groupe de l’Électronique du ministère des Industries.

    10. Mémorandum d’entente entre la Société anonyme Federal Hydrogenerating Company – RusHydro et l’Union électrique de la République de Cuba

    Souscrivent :

    Pour la partie russe : Yevgeny V. Dod, président du Conseil d’administration de la compagnie RusHydro.

    Pour la partie cubaine : Livan Arronte Cruz, directeur général de l’Union électrique.

    Ce mémorandum établit les principes de base de la coopération entre les Parties. Des plans de modernisation et de reconstruction des installations existantes et la construction de nouvelles installations d’énergie hydro-électriques.

    http://www.granma.cu/idiomas/frances/cuba-f/17jul-Dix%20nouveaux.html


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  •  

    Source: Granma

    par Leticia Martinez Hernandez et Yaima Puig Menenses

    Brasilia, Brésil - Dans la soirée de mercredi, Raùl Castro Ruz, Président du Conseil d'Etat et du conseil des Ministres, est arrivé dans la capitale brésilienne pour participer à la réunion des Leaders de la Chine et de l'Amérique Latine et des Caraïbes qui se tiendra dans les heures qui viennent.

    Ce rendez-vous a lieu après la fin du VI° Sommet du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud)qui, dans sa Déclaration finale, ratifie le soutien de ce groupe de nations aux processus d'intégration en Amérique Latine et dans les Caraïbes qui contibuent à promouvoir la paix et le développement soutenable dans la région.

    Ce jeudi, les présidents du Brésil et de la Chine, respectivement Dilma Roussef et Xi Jinping, ont reçu les Chefs d'Etat et de Gouvernement latino-américains et caribéens au Palais d'Itamaraty, siège de la chancellerie brésilienne où aura lieu le Sommet sur le thème "Egalité et bénéfice mutuel, la coopération et le développement commun pour être gagnant-gagnant."

    Ensuite, il y aura une session du quatuor de la CELAC et de la Chine pour avancer dans le dialogue et la coopération fructueuse entre ces pays. Aussi bien le géant asiatique que Notre Amérique partagent la même vision du Sud et l'idée que la coopération mutuellement profitable, entre pays en développement avec des aspirations similaires, offre de grandes possibilités.

    Selon ce qu'on sait, le Forum CELAC-Chine qui a été décidé pendant le II° Sommet de la CELAC cette année à La Havane, facilitera l'établissement d'un dialogue bilatéral systématique en ce qui concerne les principaux problèmes qui affectent les deux parties et permettra d'avancer dans d'ambitieux projets de coopération, de commerce, d'investissements et de relations financières.

    Dans les prochaines éditions, nous continuerons à vous informer sur ces événements depuis Brasilia, la ville qui ces jours-ci est aussi devenue la capitale des pays du Sud.

    Traduction : Cuba Si France Provence

    http://www.granma.cu/mundo/2014-07-16/llega-a-brasil-presidente-cubano-raul-castro


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  • Source: France Amérique Latine

     

    Le 3ème cycle de négociations pour un accord de libre-échange entre l’Équateur et l’Union européenne s’est tenu à Bruxelles du 9 au 13 juin derniers. Les deux parties déclarent que l’accord pourrait être signé dès fin juillet 2014.

    Les négociations consistent en réalité à rallier l’Équateur à l’accord déjà existant avec la Colombie et le Pérou, d’où la rapidité de la conclusion des négociations.

    Il y a quatre ans, l’Équateur et la Bolivie ont décidé de se retirer des négociations pour un accord commercial entre les pays andins et l’UE, alors que le Pérou et la Colombie ont continué à négocier. L’un des arguments principaux du gouvernement équatorien tenait à ce que leur Constitution impose de ne négocier que des accords qui promeuvent le développement national et respectent les droits de la nature. Pour cette raison, le gouvernement ne pouvait négocier certains points de l’accord. Les inquiétudes du gouvernement équatorien étaient liées aux impacts de l’accord sur le droit de soutenir l’économie nationale et de subventionner des secteurs stratégiques et les Petites et Moyennes Entreprises, ainsi que la possibilité de protéger la biodiversité. Certains aspects de la négociation comme la clause du traitement national, les marchés publics, les exigences relatives aux procédures d’installation et à la propriété intellectuelle auraient entravé les politiques nationales de développement.

    Bien que le mandat de la Commission européenne (CE) incluait le respect de la démocratie et du renforcement de l’intégration régionale dans la région andine, l’UE a imposé de poursuivre les négociations alors même que l’Équateur et la Bolivie avaient exprimé leurs inquiétudes sur la rapidité et le contenu de l’accord.

    Ce processus, accompagné de la décision de la Colombie et du Pérou de négocier un autre accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis ont abouti à un affaiblissement de l’intégration régionale de la CAN (Communauté Andine des Nations) tout au long de ces dernières années, les accords avec des pays extérieurs à la CAN étant alors privilégiés aux dépens de la coopération régionale.

    Après que l’accord avec la Colombie et le Pérou ait été signé, la CE a continué à ramener le gouvernement équatorien dans les négociations, en utilisant différents arguments. Dans le passé, la CE avait déjà utilisé l’accord sur les taxes concernant les bananes (principal produit d’exportation) comme outil de pression sur le gouvernement pour qu’il reprenne les négociations.

    Mais c’est la récente réforme du Système Généralisé de Préférences (SPG) qui a ramené l’Équateur à la table des négociations. Compte tenu de cette réforme, le pays dont le revenu annuel par habitant est devenu supérieur à 4000$ ne bénéficiera plus de facilité d’accès au marché de l’UE. L’Équateur sera donc confronté, dès décembre 2014, à une augmentation des taxes à l’exportation vers l’UE. L’un des objectifs délibérés de la réforme du SPG est de pousser les pays en développement à accorder la réciprocité aux exportateurs de l’Union européenne, faute de quoi ils perdront leurs préférences (pourtant autorisées par les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce).

    Le président Correa, qui avait résisté à l’UE en 2008 en invoquant la Constitution, se félicite aujourd’hui de la tournure des négociations, contre l’avis de la plus grande part de la société civile locale. Celle ci s’alarme en particulier des conséquences inévitables du nouvel accord.

    La division internationale du travail actuelle, dont les ALE sont les instruments les plus efficaces aujourd’hui, a conduit à l’orientation de la production équatorienne vers l’export de matières premières et l’exploitation des ressources naturelles, et a engendré le déplacement de communautés de leurs territoires et la précarité des conditions de travail. Le nouvel accord va encore augmenter la pression sur la terre et les territoires via le développement de nouveaux projets économiques (miniers et agro-industriels notamment). Il ne fera qu’accroître les risques de disparition des peuples autochtones déjà en voie d’extinction pour nombre d’entre eux. Il violera le droit à la « consultation libre, préalable et éclairée » des peuples autochtones pour toute décision relative à leur territoire (article 6 de la Convention 169 de l’OIT), disposition déjà très faible et largement bafouée, et démontrera que ces dispositions pèsent bien peu face aux pressions des investisseurs étrangers.

    Cet accord entrave également la liberté des gouvernements comme celui de l’Équateur de décider de leurs propres axes de développement pour le futur. Cet ALE, couplé aux accords bilatéraux d’investissements, forme l’architecture de l’impunité qui octroie plus de droits aux entreprises alors qu’elles renforcement les inégalités et violent les droits humains.

    Dans le contexte mondial, la multiplication des accords avec un maximum de pays du sud s’inscrit dans le jeu concurrent que se livrent les plus grosses économies (y compris la Chine) pour accéder à de nouveaux marchés et pour accéder à des ressources naturelles à moindre coût. Cet accord s’inscrit dans la continuité de la politique commerciale et d’investissement mondial de la CE, présentée comme un instrument pour sortir de la crise, et qui octroie des droits aux multinationales alors que les peuples et l’environnement de part et d’autre de l’Atlantique en subiront les conséquences désastreuses.

    C’est pourquoi, en tant qu’organisations de la société civile française, nous affirmons notre solidarité avec tous les mouvements sociaux et citoyens équatoriens qui s’emploient à exposer les conséquences potentielles de ce nouvel accord, et qui cherchent à faire valoir les droits des peuples face à ceux des investisseurs.

    Nous appelons également le Président Correa à faire respecter les dispositions de la Constitution équatorienne prévoyant la consultation des peuples qui seront affectés par cet accord, en particulier les communautés autochtones.

    France Amérique Latine
    Terre Des Hommes France
    Aitec

    Contacts  :
    Lala Hakuma Dadci -Aitec-IPAM- lala-hakuma.aitec@reseau-ipam.org
    Anaïs Saint-Gal – Terre des Hommes France - asg@terredeshommes.fr


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  •  

    Source: french.china.org.cn/

    Des analystes estiment que la tournée du président chinois Xi Jinping au Brésil, en Argentine, au Venezuela et à Cuba permettra de raffermir les liens et d'approfondir la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Amérique latine. Shen Danyang, porte-parole du ministère du Commerce chinois, a indiqué le 15 juillet à Beijing que la coopération économique entre la Chine et l'Amérique latine s'appuierait à l'avenir sur la complémentarité et le développement commun, avant d'énoncer leurs principaux domaines de coopération.

    L'ampleur du commerce entre la Chine et l'Amérique latine a rapidement augmenté au cours des dernières années. Selon les données du ministère du Commerce, en 2013, la valeur totale du commerce entre ces deux régions était de 12 fois celle de l'année 2000, alors que la Chine est devenue le troisième partenaire commercial de l'Amérique latine, derrière les Etats-Unis et l'Union européenne. Inversement, l'Amérique latine est elle aussi le troisième partenaire commercial de la Chine. Cette année, les importations chinoises de marchandises en provenance d'Amérique latine ont augmenté de 15,2% en glissement annuel.

    Les statistiques publiées le 15 juillet par le ministère du Commerce font état d'une croissance de 2,2% des investissements directs chinois en Amérique latine et d'une évolution de leur répartition, des secteurs de l'agriculture et de l'exploitation minière vers les secteurs de la fabrication, de l'électricité et des finances. Les modes d'investissement se sont aussi diversifiés, avec de plus en plus de projets forfaitaires et d'exportation de main-d'œuvre.

    Shen Danyang estime que l'avenir de la coopération économique entre la Chine et l'Amérique latine est prometteur et très prospère. Toutefois, la part des marchandises traditionnelles, comme de la viande, le vin, les produits laitiers et les produits électromécaniques, dans le commerce bilatéral est encore trop importante. Il convient donc de multiplier les échanges de produits technologiques et d'autres produits à haute valeur ajoutée entre les deux régions, afin de parvenir à un développement homogène de leurs relations commerciales.

    Concernant les domaines de la coopération Chine-Amérique latine, l'ensemble des partenaires ont manifesté l'intérêt de collaborer dans les secteurs émergents des nouvelles énergies, des nouveaux matériaux, de l'économie en énergie, de la protection environnementale, de l'économie verte, et des finances. « Il existe de nombreuses opportunités de coopération dans ces secteurs », a indiqué à ce sujet le porte-parole du ministère du Commerce.


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  • Source: L'Humanité

    Jeudi, 17 Juillet
    Jeudi, 17 Juillet

    Vladimir Poutine est arrivé au Brésil après un périple démarré à Cuba avec en mise en bouche l’annulation du plus gros de la dette cubaine, annonçant à la fin de sa visite que ses interlocuteurs de La Havane pouvaient compter sur l’aide de Moscou pour surmonter l’embargo économique nord- américain.  Dans le même mouvement,  la station d’écoutes « Loudres » mise en sommeil en 2001 reprendra-t-elle du service ? Poutine a démenti mercredi soir cette information.

    Le président russe a poursuivi son voyage par un crochet à Buenos-Aires. Le temps d’annoncer un renforcement de la coopération russo-argentine dans de très nombreux domaines y compris  dans le nucléaire civil et le militaire traditionnel. Enfin, l’essentiel de son déplacement s’est déroulé à Fortaleza avec le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Des pays émergeants à forte croissance économique et regroupant plus de 40% de la population mondiale. Rien de moins.

    Résultat ? Les Brics créent une banque de développement et d’une réserve de change commune avec une force de frappe à terme de 100 milliards de dollars. Siège de la nouvelle institution : Shanghai.

    Un système alternatif aux structures occidentales (Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale) est lancé.  Avec, cerise sur le gâteau, un repas à la fin du sommet des Brics regroupant les présidents équatorien, bolivien, chilien, argentin, colombien et vénézuélien.

    Pas de réaction officielle à Washington et dans les capitales européennes. Comme cela ne suffisait pas, voici qu’est annoncé pour ce jeudi un sommet réunissant à Brasilia les principaux dirigeants latinos et caribéens avec le président chinois. Au menu, la coopération tous azimuts.

    Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’un nouveau monde se met en place. Les pays émergeants ne supportent plus la main mise des multinationales sur leurs économies. L’arrogance nord-américaine et européenne est repoussée. Les affaires de la planète ne se décident plus à Washington, à Berlin, à Londres ou à Paris. Quant aux prétentions US et des membres l’Otan dont le France d’étouffer progressivement la Russie, de contenir le développement de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud, elles se heurtent désormais à une résistance d’envergure. Une résistance devenue offensive car organisée, structurée et financée au niveau de la planète. Le rapport des forces à l’échelle mondiale va connaître rapidement des évolutions spectaculaires. Avec les piètres dirigeants occidentaux aux manettes, nous assisterons – de loin – au départ du train.

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    Vladimir Poutine est arrivé au Brésil après un périple démarré à Cuba avec en mise en bouche l’annulation du plus gros de la dette cubaine, annonçant à la fin de sa visite que ses interlocuteurs de La Havane pouvaient compter sur l’aide de Moscou pour surmonter l’embargo économique nord- américain.  Dans le même mouvement,  la station d’écoutes « Loudres » mise en sommeil en 2001 reprendra-t-elle du service ? Poutine a démenti mercredi soir cette information.

    Le président russe a poursuivi son voyage par un crochet à Buenos-Aires. Le temps d’annoncer un renforcement de la coopération russo-argentine dans de très nombreux domaines y compris  dans le nucléaire civil et le militaire traditionnel. Enfin, l’essentiel de son déplacement s’est déroulé à Fortaleza avec le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Des pays émergeants à forte croissance économique et regroupant plus de 40% de la population mondiale. Rien de moins.

    Résultat ? Les Brics créent une banque de développement et d’une réserve de change commune avec une force de frappe à terme de 100 milliards de dollars. Siège de la nouvelle institution : Shanghai.

    Un système alternatif aux structures occidentales (Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale) est lancé.  Avec, cerise sur le gâteau, un repas à la fin du sommet des Brics regroupant les présidents équatorien, bolivien, chilien, argentin, colombien et vénézuélien.

    Pas de réaction officielle à Washington et dans les capitales européennes. Comme cela ne suffisait pas, voici qu’est annoncé pour ce jeudi un sommet réunissant à Brasilia les principaux dirigeants latinos et caribéens avec le président chinois. Au menu, la coopération tous azimuts.

    Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’un nouveau monde se met en place. Les pays émergeants ne supportent plus la main mise des multinationales sur leurs économies. L’arrogance nord-américaine et européenne est repoussée. Les affaires de la planète ne se décident plus à Washington, à Berlin, à Londres ou à Paris. Quant aux prétentions US et des membres l’Otan dont le France d’étouffer progressivement la Russie, de contenir le développement de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud, elles se heurtent désormais à une résistance d’envergure. Une résistance devenue offensive car organisée, structurée et financée au niveau de la planète. Le rapport des forces à l’échelle mondiale va connaître rapidement des évolutions spectaculaires. Avec les piètres dirigeants occidentaux aux manettes, nous assisterons – de loin – au départ du train.

     

     

     


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  • Pas un député chilien, quelle que soit sa couleur politique, n’est resté assis quand il s’est agi de faire cause commune en faveur de Gaza à feu et à sang.

     

    C’est loin du pays des Lumières et de sa flamme vacillante du courage politique, c’est à des milliers de kilomètres de son palais présidentiel lié de manière éternelle à l’impérialisme israélien, quand il n’est pas pieds et poings liés à son diktat non négociable, et de ses temples législatifs de la lâcheté collective, que le flambeau du soutien à Gaza brille de mille feux, éclairant le Chili et sa représentation nationale dans un hémicycle déterminé et incorruptible.

    Pas un député chilien, quelle que soit sa couleur politique, n’est resté assis quand il s’est agi de faire cause commune en faveur de Gaza à feu et à sang. Dépassant leurs traditionnels clivages, tous les parlementaires, unis par la même indignation, se sont levés comme un seul homme pour brandir des panneaux de protestation contre le nouveau crime de guerre et contre l'humanité perpétré par Israël contre les Gazaouis, appelant à « mettre fin au massacre dans la bande de Gaza, ainsi qu’à l’Occupation de la Palestine ».

    Tranchant avec l’immobilisme complice du gouvernement de François Hollande qui fait honte à la France, le gouvernement de Michelle Bachelet, lui, ne transige pas avec la fureur guerrière d’Israël et n’a pas tardé à lancer une contre-offensive économique, en gelant les négociations de l'Accord de libre-échange (ALE) avec le régime israélien, tout en réfléchissant à la possibilité de rappeler son ambassadeur en poste à Tel Aviv.

    De leur côté, les députés et sénateurs chiliens d’origine palestinienne ont sollicité, toutes affaires cessantes, une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères afin que le Chili durcisse le ton et la nature de sa riposte contre le gouvernement ultra-sioniste et criminel de Netanyahou.

     

    Source: http://oumma.com/202576/chili-suspend-relations-commerciales-israel

     

     


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  • Source: http://www.cubadebate.cu/?p=438317

     

     

    Sixième Sommet du BRICS

    La constitution de deux nouvelles entités financières, la Banque de Développement conjoint et le Fonds de Réserve du BRICS comme alternative à la Banque Mondiale et au FMI a marqué ce mardi le début d'un "nouveau cycle" dans le scénario économique et financier mondial impulsé par les cinq grandes puissances émergentes regroupées dans ce bloc.

    Les leaders du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud ont officialisé lors du VI° Sommet du groupe, qui a eu lieu ce mardi dans la ville brésilienne de Fortaleza, la naissance de ces mécanismes économiques avec lesquels ces cinq pays cherchent à équilibrer l'influence de l'Occident dans l'ordre financier global.

    Une nouvelle Banque de Développement.

    Celle qu'on appelle Nouvelle Banque de Développement, dont le siège sera dans la ville chinoise de Shangai, aura un capital initial souscrit et déboursé de 50 000 millions de dollars dont chaque associé apportera le cinquième bien qu'une augmentation pouvant atteindre les 100 000 millions de dollars soit autorisée.

    L'Inde occupera la première présidence tournante de cette entité parce que c'est le pays qui a proposé de créer cet organisme et ensuite, la présidence sera assumée par le Brésil, la Russie, l'Afrique du Sud et la Chine, dans cet ordre.

    Le plus haut responsable du Conseil des Gouvernants sera désigné par la Russie, alors que la tête du Conseil des Directeurs sera proposée par le Brésil. Ces deux postes seront des postes tournants.

    "La banque représentera une alternative pour les besoins de financement des pays en développement" et "compensera les déficiences du crédit" qui existent actuellement dans les institutions financières multinationales, selon ce qu'a déclaré la présidente brésilienne, Dilma Roussef, pendant la première session plénière du Sommet.

    Fonds de Réserve.

    L'Accord de Réserve d'Eventualité (CRApour son sigle en anglais) sera doté de 100 000 millions de dollars et "aidera les pays à éviter des problèmes de pression (par faute) de liquidités à court terme."

    Bien que dans sa déclaration conjointe, le BRICS ait critiqué le FMI et la Banque Mondiale , Roussef a affirmé qu'aussi bien la Nouvelle Banque de Développement que le Fonds de Réserve ne "naissent contre rien mais en faveur de nous-mêmes."

    Le BRICS a exprimé son "désaccord" et sa "sérieuse préoccupation" à propos du fait que le FMI n' pas mis en oeuvre les réformes décidées en 2010 et demande à la Banque Mondiale "des structures de gouvernement plus démocratiques" et un "renforcement de la capacité financière " de l'entité.

    "Le processus de réforme du FMI doit arrive rà la modernisation de sa structure de gouvernance de façon à refléter mieux le poids croissant des économies émergentes dans le développement de l'économie mondiale", a souligné le document connu osus le nom de "Déclaration de Fortaleza".

    Unis dans la politique extérieure.

    Le document souscrit par le BRICS revient également sur plusieurs questions de politique internationale bien que pour cela, il utilise plusieurs tons.

    Sur la pointe des pieds en ce qui concerne l'affrontement entre l'Ukraine et la Russie (membre du groupe), il s'oppose à la "continuelle et expansive construction d'implantations juives dans les Territoires Palestiniens Occupés par le Gouvernement israélien" et manifeste sa préoccupation pour les conflits de guerre civile dans certains pays d'Afrique ainsi que pour "l'augmentation de la violence" en Syrie.

    Après la première session plénière du sommet qui a eu lieu à Fortaleza, les leaders des cinq économies émergentes se sont déplacés à Brasilia où ils se réuniront demain avec les différents présidents latino-américians qui, parmi d'autres sujets, leur présenteront les opportunités qu'offrira la banque de développement créée par le forum.

    Dans sa déclaration conjointe, le BRICS a reconnu l'importance de l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) "dans la promotion de la démocratie et de la paix dans la région, dans la mise en oeuvre d'un développement soutenable et dans l'éradication de la pauvreté."

    "Nous renouvelons notre disposition à nous l'engager plus avec d'autres pays, en particulier avec ceux qui sont en développement et avec des économies de marché émergentes ainsi qu'avec des organisations internationales et régionales , tout cela en vue d'augmenter la coopération et la solidarité dans leurs relations avec toutes les nations et tous les peuples", indique le document.

    Selon le président de la Chine, Xi Jinping, les accords du VI° Sommet du BRICS démontrent que le groupe, officialisé en 2009, "parle d'une seule voix".

    Partisans de la paix mondiale.

    Les leaders du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont plaidé aujourd'hui pour la résolution pacifique des conflits internatioanux pour garantir la paix sur la planète.

    Au terme de la première journée du VI° Sommet de ce bloc, les cinq gouvernants ont approuvé une déclaration conjointe dans laquelle ils déplorent l'absence d'accords pacifiques en Irak, en Ukraine, en Syrie, et entre Israéliens et Palestiniens.

    De même, ils se sont prononcés pour la participation active de la communauté internationale dans la recherche d'une sortie négociée aux disputes belliqueuses sur la planète et ont manifesté leur préoccupation en ce qui concerne la multiplication des conflits régionaux.

    La présidente brésilienne, Dilma Roussef, a signalé que lors de ce rendez-vous, on a aussi discuté de la situation en Ukraine et a déclaré clairement qu'il y a eu coïncidence de vues sur le fait que la résolution de cette lutte armée et d'autres passent nécessairement par la voie du dialogue et dépendent de l'intérêt de toutes les parties impliquées.

    Les cinq présidents ont exprimé, de plus, leur inquiétude à propos de la lente récupération des pays les plus riches et espèrent que la modeste croissance de ces économies se traduira par plus d'emplois et plus de droits pour les citoyens.

    La déclaration conjointe révèle aussi l'engagement des nations du BRICS dans le multilatéralisme transparent, démocratique et efficace et signale que les principales gouvernances mondiales ont perdu leur représentativité et leur efficacité en ne répondant pas aux difficultés croissantes dela réalité politique pour apporter des réponses efficaces aux défis actuels, victimes d'une certaine érosion de leur légitimité et de leur importance, indique le texte.

    Les membres du BRICS ont également lancé un appel urgent à faire des réformes dans cet organe indispensable dpour qu'il recouvre son authenticité.

    Les gouvernants russe, chinois, indien, sud-africain et brésilien se réuniront demain à Brasilia avec des présidents sud-américains dans le but de rapprocher leurspositions et d'évaluer les possibilités d'augmenter les relations économico-commerciales.

    (Avec des informations d'agences)

    Traduuit de l'espagnol par Cuba Si France Provence

     


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