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    Source: Prensa Latina

    Le Mouvement des pays non alignés a condamné à l’UNESCO (Paris,France) l'agression militaire d’Israël contre la bande de Gaza, qui avait déjà causé la mort de plus de 700 Palestiniens jeudi dernier, en majorité des civils.

    Un communiqué du groupe, qui a circulé en France au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et demandé à la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) à agir mettre fin à ces attaques.

    Le document a rejeté le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza et a demandé l’aide humanitaire d’urgence pour plus du million et demi d’habitants habitant cette région.
     

    A partir du 8 Juillet, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a ordonné les bombardements aveugles contre le peuple palestinien, qui ont été suivies par des opérations terrestres.
     

    Selon Navi Pillay, du Haut Commissariat aux droits de l’homme, 74 pour cent des victimes de ces attaques sont des civils, dont plus de 147 enfants.
     

    Le groupe du Mouvement des non-alignés à l’Unesco a exprimé aux autorités et au peuple de Palestine ses condoléances pour les dévastation subies ces derniers jours et a réitéré son soutien et sa solidarité face à cette situation.
     

    Il a ajouté qu’Israël doit cesser ses attaques militaires et mettre fin à toutes les politiques illégales appliquées dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est.

     

    Traduction: Paul Hernandez pour La Voie Bolivarienne - site d'information alternative sur l'Amerique Latine 


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  • Parmi les signataires se trouvent le Prix Nobel de la Paix argentin, Adolfo Perez Esquivel. Ils exigent "qu'on applique à Israël un embargo militaire complet et légalement obligatoire identique à celui imposé à l'Afrique du Sud pendant l'Apartheid".

    Un groupe de célèbres artistes, intellectuels et activistes du monde entier, comprenant six Prix Nobel de la Paix ont exigé un embargo militaire immédiat envers Israël pour son offensive dans la Bande de Gaza.

    "Nous lançons un appel aux Nations Unies et aux gouvernements du monde entier pour qu'ils prennent des mesures immédiates pour appliquer envers Israël un embargo militaire complet et légalement obligatoire identique à celui imposé à l'Afrique du Sud pendant l'Apartheid", signale le communiqué.

    Parmi les signataires se trouvent le Prix Nobel de la Paix argentin, Adolfo Perez Esquivel ainsi que ses collègues Desmond Tutu d'Afrique du Sud, Rigoberta Menchu, du Guatemala, Maired Maguire, d'Irlande, Jody Williams, des Etats-Unis et Betty Williams, d'Irlande du Nord.

    "Israël a déchaîné une fois de plus toute la force de son armée contre la population palestinienne captive, surtout dans la Bande de Gaza assiégée, dans un acte inhumain et illégal d'agression militaire. L'attaque actuelle d'Israël contre Gaza jusqu'à présent a tué beaucoup de civils innocents, a fait des centaines de blessés et a dévasté l'infrastructure civile, y compris le secteur de la santé qui était déjà gravement détérioré."

    Selon ce que souligne le communiqué des intellectuels, "la capacité d'Israël pourmettre en marche ce type d'attaques dévastatrices impunément provient en grande partie de la large coopération militaire internationale et du commerce des armes qu'Israël maintient avec des gouvernements complices du monde entier."

    Le musicien britannique Roger Waters, l'écrivain étasunienne Alice Walker, le théologien de la libération brésilien Frei Betto, le syndicaliste sud-africain Zwelinzima Vavi, son collègue brésilien Joao Antonio Felicio, le philosophe slovène Slavoj Zizek, le professeur israélien Nurit Peled, le britannique Gillian Slovo, ex président du PEN et l'écrivain indienne Gita Hariharan ont aussi signé ce texte.

    "A partir de 2008, les Etats-Unis ont commencé à apporter une aide militaire à Israël qui tourne autour de 30 000 millions de dollars alors que les ventes militaires annuelles israéliennes dans le monde atteignent 1 000 millions de dollars. Ces dernières années, les pays européens ont exporté des armes vers Israël pour des milliers de millions d'euros et l'Union européenne a financé les entreprises militaires et les universités israéliennes avec des bourses de recherche dans le domaine militaire pour des centaines de millions d'euros", signale le communiqué.

    Les intellectuels ont accusé les pays émergents de soutenir la Palestine avec des mots alors qu'ils financent les campagnes répressives d'Israël. "Les économies émergentes comme l'Inde, le Brésil et le Chili augmentent rapidement leur commerce et leur coopération militaire avec Israël bien qu'ils affirment soutenir les droits des Palestiniens."

    Parmi les signataires apparaissent aussi Federico Mayor Zaragoza, ex directeur général de l'Unesco, d' Espagne; Chris Hedges, journaliste, Prxo Pulitzer 2002, des Etats-Unis; Boots Riley, rappeur, poète, producteur d'arts, des Etats-Unis; y Noam Chomsky, philosophe, analyste politique, des Etats-Unis.

    Traduction Cuba Si France Provence

    Source RESUMEN LATINOAMERICANO y del Tercer Mundo - Diarios de Urgencia SUPLEMENTO ESPECIAL MEDIO ORIENTE 23 juillet 2014


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  • Le Gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela tient à réitérer sa plus ferme solidarité avec le peuple palestinien et sa plus forte condamnation de l’attaque criminelle de l’État d’Israël, qui vient de passer à une phase supérieure de sa politique de génocide et d’extermination avec son invasion terrestre du territoire palestinien, détruisant la vie d’hommes, de femmes et d’enfants innocents.

    La douleur que nous ressentons devant ces massacres et face à l’impunité avec laquelle agit le pouvoir politique et militaire d’Israël, nous pousse à exiger avec plus de force et d’urgence la cessation immédiate de ces attaques criminelles. À cet égard, le président Nicolas Maduro a donné des instructions à l’Ambassadeur Jorge Valero pour qu’en tant que pays membre du Conseil de Droits de l’Homme des Nations Unies, le Venezuela demande la tenue d’une réunion extraordinaire et de toute urgence de cet organisme pour traiter les violations graves, massives et systématiques des droits humains de la population palestinienne commises par par l’Etat d’Israël dans la bande de Gaza, et prenne les mesures nécessaires pour mettre fin à ces violations.

    Le Venezuela rejette les campagnes cyniques qui tentent de condamner les parties sur un pied d’égalité, alors qu’il est clair qu’on ne peut moralement mettre sur le même pied la Palestine occupée et massacrée par l’Etat occupant d’Israël, qui dispose en outre d’une supériorité militaire et agit en dehors de la loi internationale.

    Nous sommes convaincus que cette situation n’intimidera pas l’héroïque peuple palestinien dans sa lutte pour la souveraineté nationale et la dignité humaine et qu’il sera de plus en plus accompagné par les peuples qui luttent quotidiennement contre les politiques impérialistes.

    Nous, gouvernement et peuple de la République bolivarienne du Venezuela, réitérons notre amitié et notre solidarité fraternelles avec le peuple palestinien, fidèles à l’amour que démontrait le président Hugo Chavez pour ce peuple martyr, et continuerons à défendre son droit à être reconnu par la communauté internationale en tant qu’Etat national, souverain et indépendant.

    Caracas, 19 Juillet 2014

    Source (espagnol) : http://bit.ly/1lgqEg5


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  • Source: La Jornada (espagnol)
    Source: Le Grand Soir (français)
    Angel GUERRA CABRERA

    Les divers événements qui ont eu lieu ces jours derniers dans notre région ont donné un élan important à la nouvelle configuration multipolaire conçue en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis l’arrivée d’Hugo Chavez à la présidence du Venezuela (1999).

    Cette nouvelle configuration est favorisée à l’échelle internationale par l’irruption du moteur économique chinois et par la récupération par la Russie (puissance nucléaire de premier ordre) de son indépendance, jointe à une brillante projection géoéconomique de sa richesse en hydrocarbures et à ses efficaces contrecoups aux Etats-Unis à partir de 2008 (échec de la Géorgie pourtant appuyée par Washington et Tel-Aviv, lors de la guerre avec la Russie). Cela est dû aussi à la croissante coordination de ces puissances entre elles et avec les autres membres de l’Organisation de la Coopération de Shanghai de l’Union Economique Euro-Asiatique et du BRICS.

    Le sixième Sommet du BRICS à Fortaleza au Brésil fut remarquable par l’assistance des Chefs d’Etats : Dilma Roussef, Présidente du pays hôte, le Brésil ; Vladimir Poutine, de Russie ; Narendra modi, Premier Ministre de l’Inde ; et les Présidents de Chine et d’Afrique du Sud, Xi jinping et Jacob Zuma. Il faut souligner que ces pays ont maintenu à flots l’économie mondiale après la crise de 2008 et que la chine a été le levier de la croissance économique Sud-Américaine.

    Avec comme thème « Croissance inclusive : solutions durables », le Sommet a fait trembler les finances internationales avec la création de la Nouvelle Banque de Développement(NBD) du BRICS, avec un capital autorisé de 100 milliards de dollars. L’institution canalisera ses fonds principalement pour l’infrastructure de ses membres sans les exigences de la Banque Mondiale(BM) et du Fond Monétaire International(FMI) contre le bien-être et la souveraineté des peuples.

    A cela s’ajoute l’Accord Contingent de Réserve (ACR) au même capital que la NBD, pour protéger les systèmes financiers de ses membres de la volatilité spéculative. Dilma n’a pas écarté la possibilité que des pays en dehors du groupe puissent profiter de l’appui économique des la MBD et du ACR.

    Le Sommet a adopté la « Déclaration de Fortaleza » qui censure la Banque Mondiale et le FMI, et met en question, explicitement ou implicitement les schémas idéologiques, économiques et politiques instaurés dans le monde par le Consensus de Washington et le cycle de guerres initié avec les occupations étasuniennes d’Afghanistan et d’Irak. La déclaration de Fortaleza plaide pour un monde d’inclusion et de paix, où règne le dialogue, la solution politique des conflits et le respect des souverainetés nationales sur la base du droit international et – dans une évidente allusion aux Etats-Unis – condamne les actions unilatérales qui « peuvent bénéficier à ceux qui les réalisent mais portent préjudice à la grande majorité ».

    Bien qu’elle ne fasse pas directement référence à l’actuelle agression israélienne contre Gaza, elle adopte une posture opposée à celle de Tel-Aviv, Washington et sa comparse Europe dans le conflit Palestino-israélien en exprimant que ce conflit doit se solutionner sur la base des résolutions de l’ONU, dans le respect des frontières de 1967 et considère que la construction de nouvelles colonies juives dans les territoires occupés par Israël constitue un empêchement à toute solution.

    Un autre fait remarquable de ce Sommet est la participation, au troisième jour des sessions, cette fois à Brasilia, des pays membres de UNASUR, d’autant plus que Poutine s’était prononcé la veille de son voyage dans la région « pour une Amérique Latine unie, durable et indépendante », ajoutant que le BRICS cherchera à « éviter une partie de chasse des Etats-Unis contre les pays qui sont en désaccord avec eux ».

    La tournée latino-américaine de Poutine mérite un chapitre à part pour son énergie amicale et ses résultats indiscutables : annulation de la volumineuse dette que Cuba avait contractée avec l’ex URSS et la concrétisation de dix accords de coopération ainsi que de forts investissements dans le pétrole en eaux profondes et en divers secteurs stratégiques de l’économie cubaine ; de très importants accords avec le Brésil et l’Argentine, tous également dans des secteurs stratégiques comme l’énergie nucléaire, qui donneront un élan au développement économique de chacun de ces pays. Il y a une attente justifiée liée aux imminentes visites officielles du Président chinois Xi Jinping au Brésil, en Argentine, au Venezuela et à Cuba ainsi qu’à sa réunion avec le quatuor de CELAC.

    J’inclus dans ce bilan l’organisation très réussie par le Brésil de la Coupe du Monde de football, qui en plus d’avoir dépassé les revenus prévus par le tourisme, ne produisit aucun des scénarios dramatiques pronostiqués par la campagne médiatique impérialiste de mèche avec la droite brésilienne.

    Angel Guerra Cabrera
    La Jornada

    Traduit de l’espagnol par irisinda

     

     

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  • Le président chinois arrive au Venezuela pour une visite d'Etat

    Le président chinois Xi Jinping est arrivé dimanche à Caracas pour une visite d'Etat en Venezuela, troisième étape de sa tournée dans quatre pays latino-américains.

    La visite du président chinois intervient au moment où les deux pays célèbrent leurs 40 ans de relations diplomatiques cette année.

    Les liens entre les deux pays se développent de manière rapide depuis l'établissement en 2001 d'un partenariat stratégique de développement en commun.

    Lors de son séjour au Venezuela, M. Xi s'entretiendra avec son homologue vénézuélien Nicolas Maduro,qui s'est rendu en visite en Chine en septembre 2013, pour se pencher sur le futur développement des relations entre les deux pays.

    Par ailleurs, les présidents chinois et vénézuélien vont participer à la cérémonie de clôture de la 13e réunion de la haute Commission mixte Chine-Venezuela.

    A noter qu'au cours de la visite du président chinois au Venezuela, les deux parties signeront une série d'accords dans les domaines des finances, des infrastructures, de l'agriculture et de la haute technologie.

    Les échanges commerciaux sino-vénézuéliens sont passés de 1,4 million de dollars américains il y a 40 ans à 19,2 milliards de dollars l'année dernière. La Chine est devenue le deuxième plus grand partenaire commercial du Venezuela, et ce dernier est le quatrième plus grand partenaire commercial de la Chine en Amérique latine, et également un important partenaire en matière d'énergie et un principal marché de projets sous contrats.

    Avant le Venezuela, la tournée latino-américaine du président Xi l'a déjà conduit au Brésil et en Argentine. Au Brésil, M. Xi a participé au 6e sommet des BRICS et rencontré des dirigeants des pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Cuba est a dernière étape de la tournée du président chinois.

    SOURCE: http://french.cri.cn/621/2014/07/21/502s393521.htm

     

     

    La Banque de développement de Chine ouvre un bureau au Venezuela

    La Banque de développement de Chine (CDB) a ouvert samedi un bureau à Caracas, une manoeuvre qui indique que les deux pays vont renforcer leurs relations économiques.

    Lors de la cérémonie d'ouverture, le président de la BDC Hu Huaibang souligné l'importance du bureau pour stimuler les investissements chinois au Venezuela et la promotion des échanges commerciaux bilatéraux.

    "Notre bureau à Caracas est la deuxième institution financière que nous avons mis en place en Amérique latine après Rio de Janeiro. Nous profitons de cette ouverture comme un nouveau départ pour intensifier la coopération entre nos gouvernements, institutions financières et avec les entreprises vénézuéliennes", a déclaré M. Hu.

    "Il va certainement devenir une passerelle de coopération dans divers domaines et un outil important pour les relations amicales entre nos deux peuples", a-t-il dit.

    Des représentants du gouvernement vénézuélien, dont le ministre de l'Economie et des Finances Rodolfo Marco Torres, étaient également présents à l'événement.

    "Dans le cadre d'un nouvel ordre économique dans les relations entre la Chine et le Venezuela et avec la visite prochaine du président chinois Xi Jinping, l'ouverture d'un nouveau bureau de la CDB de Chine à Caracas revêt une grande signification", a déclaré M. Torres.

    Créée en mars 1994, la CDB est principalement responsable du financement de grands projets d'infrastructures et de projets dans le développement social et la coopération internationale.

    SOURCE: http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n/2014/0721/c31355-8758193.html


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  • 21.07.2014

     

    Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua a déclaré samedi que son pays et la Chine approfondiraient leurs relations commerciales et économiques et renforceraient la coopération dans les domaines d'intérêts communs.

    M. Jaua a tenu ces propos à l'ouverture de la 13e réunion de la Commission conjointe Chine-Venezuela de haut niveau, qui s'est ouverte quelques heures en amont d'une visite du président chinois Xi Jinping au Venezuela.

    Le chef de la diplomatie vénézuélien a fait savoir que la réunion devrait déboucher sur d'excellents résultats en matière de progrès socio-économiques du Venezuela et de la Chine et devrait apporter une contribution concrète aux formations techniques de personnel et à l'efficacité du développement de projets. "Nous avons mis l'accent sur la promotion du développement dans les domaines énergétique, agricole, scientifique, technologique, industriel, commercial et culturel, entre autres", a-t-il précisé.

    "Il est actuellement urgent de renforcer la coopération dans les affaires sociales pour contribuer à la réduction de la pauvreté dans les deux pays. La 13e réunion de la Commission conjointe Chine-Venezuela de haut niveau devrait produire de meilleurs résultats pour la prospérité de nos deux pays", a-t-il indiqué.

    En dépit de leurs divergences culturelles et de leur éloignement géographique, le Venezuela et la Chine ont su apprécier les avantages de la coopération, a souligné M. Jaua, avant d'ajouter que le Venezuela représentait l'un des principaux partenaires de la Chine en Amérique latine et que la Chine constituait une priorité stratégique pour le développement de l'Argentine.

    Le Venezuela et la Chine ont signé plus de 500 accords de coopération, et le volume de leurs échanges commerciaux s'est élevé à 19,2 milliards de dollars américains en 2013.

    Source: Xinhua

     


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  • Source: http://french.china.org.cn

    Le président chinois Xi Jinping et son homologue vénézuélien Nicolas Maduro ont convenu dimanche à Caracas d'élever les relations bilatérales des deux pays au niveau de partenariat stratégique global.

     

    La Chine et le Venezuela sont de bons amis qui se vouent une confiance mutuelle et d'excellents partenaires aux bénéfices réciproques, a indiqué M. Xi lors d'une réunion avec M. Maduro.

     

    La Chine chérit la contribution du défunt président vénézuélien Hugo Chavez au développement des relations bilatérales, et apprécie la politique amicale de M. Maduro avec la Chine, un héritage de l'ancienne direction vénézuélienne, a souligné le président chinois.

     

    Rappelant que l'année courante marque le 40e anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays, M. Xi a fait savoir que les relations sino-vénézuéliennes traversent une étape importante qui relie le passé au futur.

     

    M. Xi a avancé une proposition en quatre points pour porter les relations sino-vénézuéliennes à un partenariat marqué par la confiance mutuelle stratégique, la coopération complète, les bénéfices réciproques et les résultats gagnant-gagnant ainsi que le développement commun.

     

    Premièrement, M. Xi a appelé les chefs d'Etat des deux pays à maintenir des contacts réguliers, et leurs gouvernements, partis et corps législatifs à intensifier les échanges, renforcer la planification stratégique, approfondir la confiance politique mutuelle et continuer à se soutenir dans les affaires liées à leurs intérêts fondamentaux.

     

    Deuxièmement, la Chine et le Venezuela doivent travailler en vue d'obtenir des résultats concrets.

     

    M. Xi a exhorté les deux pays à renforcer la structure de haut niveau pour développer une coopération à niveaux multiples en matière de finances, d'investissement et d'énergie.

     

    Les deux pays devront profiter de leur mécanisme de coopération en finances pour promouvoir la coopération dans les domaines des mines, de la construction des infrastructures, de la science et de la technologie.

     

    M. Xi a fait remarquer que la Chine est prête à élargir le transfert de technologie satellitaire au Venezuela et encourage les compagnies chinoises à prendre part à la construction de la zone économique spéciale du Venezuela.

     

    Troisièmement, M. Xi a exhorté les deux pays à accroître les échanges et les communications. La Chine et le Venezuela devront saisir l'opportunité présentée par le 40e anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques bilatérales pour renforcer la coopération dans les domaines de la culture, de l'éducation, du tourisme et des médias, pour consolider le soutien public envers les liens bilatéraux.

     

    Quatrièmement, M. Xi a appelé la Chine et le Venezuela à traiter leurs relations bilatérales dans le contexte élargi des relations Chine-Amérique latine, de la coopération entre les pays en développement ainsi que de la paix et du développement du monde.

     

    La Chine s'apprête à travailler avec le Venezuela pour promouvoir la coopération entre Beijing et toute l'Amérique latine.

     

    Les deux parties devront également renforcer la coordination et la coopération dans des dossiers internationaux, tels que la gouvernance économique mondiale, la sécurité énergétique et le changement climatique, en vue de renforcer la voix des pays en développement et de promouvoir un ordre mondial plus juste et plus rationnel, a conclu M. Xi.

     

    Pour sa part, M. Maduro a indiqué que la Chine et le Venezuela jouissent d'une solide confiance politique réciproque et que les deux pays partagent des points de vue similaires sur de nombreux dossiers.

     

    "Nous... admirons les grandes réalisations de la Chine dans sa cause du socialisme aux caractéristiques chinoises et croyons que la Chine jouera un rôle plus important dans la promotion de la paix et du développement du monde", a-t-il indiqué.

     

    Le président vénézuélien a déclaré vouloir hériter de la volonté du défunt président Chavez et renforcer la coopération tous azimuts avec la Chine.

     

    "J'accepte les propositions faites par le président Xi lors des discussions et espère maintenir d'étroits contacts avec lui afin de faire avancer la coopération bilatérale", a-t-il poursuivi.

     

    M. Maduro a déclaré que le Venezuela invite les entreprises chinoises à élargir les investissements dans le pays, particulièrement dans l'industrie pétrochimique et la construction de zones économiques spéciales.

     

    M. Maduro a également informé M. Xi de la situation domestique au Venezuela. Il a déclaré que le Venezuela s'engageait à maintenir la stabilité nationale, à promouvoir la croissance économique et à renforcer les capacités du parti au pouvoir.

     

    M. Xi a souligné que la Chine "respecte la voie de développement choisie par le Venezuela, qui convient à ses conditions nationales".

     

    La Chine soutient les efforts déployés par le gouvernement vénézuélien pour maintenir la stabilité intérieure et est convaincue que le gouvernement et le peuple du Venezuela sont capables de bien gérer ses problèmes domestiques, de maintenir son harmonie et d'assurer le développement économique et social, a indiqué M. Xi.

     

    "La Chine et le Venezuela sont prêts à s'apprendre l'un de l'autre sur la gouvernance et à échanger leurs expériences sur la construction des partis", a déclaré M. Xi.

     

    Les deux dirigeants ont également échangé leurs points de vue sur des questions régionales brûlantes.

     

    Avant leur rencontre, M. Xi a déposé une gerbe sur la tombe du libérateur de l'Amérique du Sud, Simon Bolivar.

    Le président chinois est arrivé dimanche au Venezuela pour effectuer une visite d'Etat, la 3e destination de sa tournée de quatre pays en Amérique latine, qui le conduira également à Cuba. Il s'est déjà rendu au Brésil et en Argentine.


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  • Source: RHC

    La Havane, 16 juillet (RHC- PL)- La directrice générale de l'OMS, Organisation Mondiale de la Santé, Margaret Chan, a félicité Cuba pour le leadership visionnaire et la solidarité du leader historique de la Révolution cubaine Fidel Castro et le président Raul Castro, qui ont œuvré pour la Santé de leur peuple, de la région et d'autres parties du monde.

    Elle a déclaré que les deux leaders cubains comprennent l'importance de la science et du développement médical pour obtenir l'avancée de la nation caribéenne.

    Márgaret Chan a expliqué que durant deux jours à La Havane elle a parcouru des centres de recherche dédiés à la production d'équipements et dispositifs médicaux et a constaté les progrès obtenu en matière de vaccins, médicaments, de moyens de diagnostics et de produits thérapeutiques pour le cancer et d'autres maladies non transmissibles.

    La directrice générale de l'OMS, a mis en exergue aussi le rôle de Cuba dans la en la biotechnologie, et elle a souligné l'importance de partager les connaissances et de transférer les technologies entre les pays.


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  • Un article de décembre 2013 qui vaut al peine d'êter (re)-lu.

    Source: Ria Novosti  02/12/2013

    Par Vadim Bondar, Mejdounarodnaïa jizn (Vie internationale)
     

    Même ceux qui étaient très éloignés de la problématique ont eu les yeux rivés, pendant un certain temps, sur les péripéties liées à l'européisation de l'Ukraine, aspirée dans l'orbite d'influence occidentale.

    Le projet de Partenariat oriental, qui vise à reprendre ses alliés à la Russie, à renforcer le rôle des USA en Asie-Pacifique et à retenir la Chine, n’est pourtant pas le seul ingrédient stratégique de la cuisine occidentale en cours. L'Amérique latine attend son tour.

    Les experts du Conseil atlantique des Etats-Unis, parrainé par l'Otan, la CIA et les plus grandes compagnies mondiales, ont préparé un rapport intitulé "Relations trilatérales: dessiner une nouvelle ère pour l’Amérique latine, les USA et l’Europe". L'objectif de ce document consiste à analyser la situation et les perspectives de la région du point de vue de l'intégration de l'Amérique latine à l'axe atlantique.

    Cette démarche rejoint l'idée centrale et la tâche du Conseil : "Promouvoir le leadership constructif des USA sur l'arène internationale, fondé sur le rôle central de la communauté atlantique pour parer les défis du XXIe siècle".

    D'autre part, l'Amérique latine acquiert une importance stratégique de plus en plus grande, tout en s'éloignant de l'alliance militaro-politique avec les USA et l'Otan, ainsi que du modèle économique néolibéral et des valeurs occidentales. Cette évolution préoccupe les Etats-Unis et leurs satellites tout autant que l'Union eurasiatique formée par la Russie. Pourquoi ?

    Tout d’abord car d’un point de vue militaro-stratégique, les pays de la région sont soit frontaliers, soit se trouvent à une proximité dangereuse des frontières des USA, principal pilier du monde occidental.

    L'intensification des activités de la Russie et de la Chine autour de ces pays préoccupe forcément les "démocratiseurs mondiaux". On relèvera en particulier les vols de l'aviation stratégique russe et les escales de plus en plus fréquentes des navires de combat dans la région : conformément au plan de préparation opérationnelle de l'aviation stratégique russe, deux bombardiers stratégiques supersoniques Tu-160 ont par exemple atterri à Managua (Nicaragua) le 31 octobre. Avant d'arriver au Nicaragua, ils ont survolé la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord et ont atterri au Venezuela.

    Fin novembre l'Assemblée nationale du Nicaragua a également ratifié la décision du gouvernement permettant aux unités militaires, avions et navires russes de se rendre dans la république. Le vote s'est tenu à la demande urgente du président Daniel Ortega. D'après le décret adopté, les navires et les avions russes, cubains, mexicains et vénézuéliens sont non seulement autorisés à se rendre sur le territoire nicaraguayen mais également à participer au partage d'expérience et à la formation des militaires de ce pays d'Amérique centrale. Le président équatorien Rafael Correa s'est rendu en Russie en octobre dernier pour évoquer, entre autres, la coopération militaro-technique et un autre ordre du jour important pour les intérêts stratégiques des deux pays. La coopération économique évolue activement.

    La réorientation économico-stratégique d'un nombre grandissant de pays d'Amérique latine, dans une direction opposée aux USA et à l'UE, est le deuxième aspect le plus important du rapport des experts du Conseil atlantique. Et pour cause : ce thème préoccupe particulièrement la communauté occidentale. Le rapport indique notamment que d'ici 2060 le poids des Etats-Unis et de l'UE dans l'économie mondiale se réduira de 40% à 24%, tandis que celui de l'Amérique latine montera en flèche grâce à l'industrialisation, qui prend rapidement forme dans les pays comme le Mexique, la Colombie et le Brésil.

    Enfin, les changements sur le contient américain recouvrent un troisième facteur d’inquiétude : la radicalisation et la montée de l'antiaméricanisme. L'élection au Chili, la fraternité bolivarienne de plusieurs présidents, la réaction solidaire de la majorité des dirigeants latino-américains suite à la retenue de l'avion du président bolivien et l'annulation de la visite de la présidente brésilienne Dilma Rousseff aux Etats-Unis. Tout cela indique que les Etats-Unis ont loupé l'occasion. De moins en moins nombreux sont ceux sur le continent qui partageant les valeurs occidentales et les sympathies pour l'Amérique du Nord et l'Occident.

     


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  • BRASILIA, 17 juillet - RIA Novosti

    Moscou doit rétablir sa présence dans les pays d'Amérique latine, a déclaré mercredi lors du sommet des BRICS le président russe Vladimir Poutine.  

    "Ce voyage a été entrepris dans le but de participer au forum des pays BRICS. Nous devons, certes, rétablir notre présence dans cette région extrêmement intéressante et prometteuse", a expliqué le dirigeant russe qui concluait sa tournée de six jours en Amérique latine.  

    Lors de ce déplacement, le président russe a visité l'Argentine, Cuba, le Nicaragua et le Brésil, où il a assisté à la finale de la Coupe du monde de football et participé au sixième sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).  

    Source: http://fr.ria.ru/world/20140717/201845942.html 

     

     

    L'Amérique latine, zone d'intérêt stratégique pour la Russie (Medvedev) 

    LA HAVANE, 22 février - RIA Novosti

    La coopération de la Russie avec les pays d'Amérique latine et des Caraïbes ne relève pas de la conjoncture, Moscou considérant cette région comme une zone d'intérêt stratégique, a déclaré vendredi le premier ministre russe Dmitri Medvedev, en visite à Cuba. 

    "Nos relations avec les pays d'Amérique latine et des Caraïbes ne relèvent pas de la conjoncture, elles ne sont aucunement liées avec nos rapports avec d'autre pays, que ce soient les Etats-Unis ou n'importe quel autre pays. Nous y avons plusieurs Etats amis avec lesquels nous coopérons tous azimuts. C'est une région en plein développement et avec d'excellentes potentialités économiques, mais qui a aussi ses problèmes que nous pourrions résoudre en commun", a indiqué M.Medvedev dans une interview aux médias cubains. 

    Et de rappeler que la Russie développait une coopération intense avec bien des pays d'Amérique latine, y compris avec le Brésil, l'Argentine, le Chili, le Venezuela et l'Equateur. 



     

    Source: http://fr.ria.ru/world/20130222/197620531.html 

     

    Dossier (Ria Novosti) : Vladimir Poutine en Amérique latine (Ria Novosti)
     

    Sur le même sujet (Ria Novosti)

     


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