• Source: http://www.granma.cu/idiomas/frances/cuba-f/14julio-29oms.html

    par Dalia Gonzalez Delgado

    Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) est arrivée le 12 juillet à La Havane, accompagnée par la directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), Carissa F. Etienne.

    Le ministre de la Santé publique, Roberto Morales Ojeda, a reçu à l'aéroport international José Marti, Margaret Chan (à gauche), directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé.

    Le ministre de la Santé publique, Roberto Morales Ojeda, a reçu à l'aéroport international José Marti, Margaret Chan (à gauche), directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé.

    À l’aéroport international José Marti, elles ont été accueillies par le ministre de la Santé, Roberto Morales Ojeda, et le représentant à Cuba de l'OPS/OMS, José Luis Di Fabio.

    Lors d’un point de presse, Margaret Chan a exprimé sa profonde sa satisfaction de se trouver à Cuba et elle a remercié le gouvernement et le peuple cubains pour cette invitation.

    « C'est ma troisième visite à Cuba et je suis très heureuse d'être de retour », a-t-elle déclaré. « Chaque fois que je viens, j’apprends quelque chose de nouveau à propos du travail des scientifiques et des travailleurs de la santé. »

    « Je sais que pendant ces deux jours, mon programme sera chargé, mais je ne suis pas inquiète car je vais en apprendre davantage sur le travail réalisé en matière de recherche, de biopharmaceutique, et dans l'ensemble du secteur de la santé », a-t-elle ajouté.

    Pendant son séjour, Margaret Chan visitera le Centre d’ingénierie génétique et de biotechnologie (CIGB), le Centre d’immuno-essais et le Centre d'immunologie moléculaire. En outre, la directrice de l’OMS donnera une conférence au siège du ministère de la Santé publique.

    En mai dernier, Cuba a présidé la 67e Assemblée mondiale de la Santé, une reconnaissance de ses résultats dans ce secteur.

     


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    Parution : 16/09/2004

    Format papier
    288 pages (11 x 18 cm) 10.00 €

    Troisième édition revue et augmentée
    Prologue de Howard Zinn
    Postface de Jean Bricmont

     

    Analysant la guerre comme chemin pris par le capitalisme pour s’imposer au monde, ce recueil dévoile quelques-unes des stratégies déployées pour rendre légitime un système qui aggrave les inégalités devant le droit et l’économie.

     

    Pour acheter en ligne ce livre et/ou un autre de cet auteur traduit au français et publié par les éditions Agone:

    http://agone.org/auteur/noam_chomsky

     

     

     

     

     


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  • 15 juillet par Eric Toussaint

     

    Voici 70 ans, le 22 juillet 1944, prenait fin la conférence de Bretton Woods. Pour éviter la répétition de crises du type de celle de 1929, mais également pour assurer son leadership sur le monde de l’après seconde guerre mondiale, le gouvernement des États-Unis planche très tôt sur la création d’institutions financières internationales |1| . C’est en 1944 que naîtront à Bretton Woods la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Au départ, l’administration Roosevelt est favorable à la création d’institutions fortes capables d’imposer des règles au secteur financier privé, y compris à Wall Street. Mais les banquiers y sont hostiles et Roosevelt recule. Par ailleurs, la répartition des voix au sein de la Banque mondiale et du FMI illustre bien la volonté de domination de quelques grandes puissances sur le reste du monde.

     

    Aux origines |2|

     

    C’est dès 1941, en pleine seconde guerre mondiale, que débutent l’élaboration et la discussion sur les institutions internationales à mettre en place une fois ce conflit majeur terminé.

     

    Au sein de l’administration états-unienne, Harry White remet en mai 1942 au président Franklin Roosevelt un plan intitulé « Plan pour un fonds de stabilisation des Nations unies et associées et d’une Banque des Nations unies pour la reconstruction et le développement ». Un de ses objectifs consiste à convaincre les nations alliées en lutte contre les puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) qu’une fois la paix venue, des mécanismes devront être mis en place pour empêcher que l’économie mondiale n’entre à nouveau dans une dépression comparable à celle des années 1930.

     

    La suite de l'article sur: http://cadtm.org/Autour-de-la-fondation-des

     

     

     

     

     


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  • Source:http://french.china.org.cn/china/txt/2014-07/16/content_32970325.htm

    Mis à jour le 16-07-2014

    Le président chinois Xi Jinping effectue une visite en Amérique latine, sa deuxième visite dans cette région depuis qu'il a pris ses fonctions l'année dernière. Le programme du plus haut dirigeant chinois comprend une participation au sixième sommet des BRICS et au Sommet Chine-Amérique latine Caraïbes au Brésil, ainsi qu'une visite en Argentine, au Venezuela et à Cuba.

     

    Par rapport à son voyage de l'an dernier, la visite de cette année est plus ambitieuse. En renforçant ses relations avec les principaux pays d'Amérique latine, la Chine cherche à parvenir à une coopération à grande échelle avec la région.

     

    La Chine espère que l'Amérique latine constituera un stimulant durable pour son économie. En tant que continent d'importance stratégique, cette région est un énorme marché potentiel dans le modèle global de la coopération étrangère de la Chine.

     

    En fait, depuis 2000, la Chine fait de plus en plus d'efforts pour nouer des relations économiques fortes avec les pays d'Amérique latine.

     

    Selon le ministère chinois du commerce, en 2013, le volume du commerce sino-latino-américain a atteint 261,570 milliards de dollars, soit 21 fois celui de 2000.

     

    Aujourd'hui, la Chine est le troisième partenaire commercial de l'Amérique latine et l'Amérique latine le septième plus grand partenaire commercial de la Chine.

     

    Les deux parties ont encore de grandes potentialités à explorer, et, en outre, à cette occasion, l'importance de l'Amérique latine dans le cadre diplomatique de la Chine sera davantage encore souligné.

     

    De nombreux pays d'Amérique latine ont également compris que la solide dynamique de croissance de la Chine et son avenir prometteur en tant que puissance mondiale leur offrira la possibilité de développer leur propre force. C'est seulement en nouant des liens réciproques avec elle qu'ils pourront bénéficier de la croissance durable de la Chine.

     

    Cependant, une vision aussi idéale ne signifie pas pour autant que les deux parties ne rencontreront pas d'obstacles sur leur chemin.

     

    Un débat sur la Chine en tant que menace ou partenaire a ainsi émergé en Amérique latine en raison de la structure politique unique de ce pays, de sa croissance économique extraordinairement rapide, du déséquilibre actuel dans les relations sino-latino-américaines, et de la position géopolitique particulière de l'Amérique latine. Cela signifie que des intérêts complexes sont impliqués dans les relations bilatérales entre la Chine et l'Amérique latine.

     

    Les quatre nations que le Président Xi a choisi de visiter ont de solides points communs avec la Chine. Le Brésil est la première puissance majeure en Amérique latine à avoir établi un partenariat stratégique global avec la Chine. L'Argentine est la principale source de soja de la Chine et l'un de ses partenaires commerciaux les plus importants. Le Venezuela est un important marché d'investissement pour le secteur de l'énergie et les projets financiers chinois et aussi le plus grand marché d'Amérique latine pour les projets sur contrats chinois. Quant à Cuba, les deux pays ont une amitié traditionnelle, celui-ci ayant été le premier pays d'Amérique latine à établir des relations diplomatiques avec la Chine après 1949.

     

    Avec leurs propres relations avec la Chine, ces pays devraient servir d'exemples dans cette région, car la Chine espère qu'ils contribueront à renforcer les liens entre les autres pays d'Amérique latine et elle.

     

     

     


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  • De nombreux pays d'Amérique latine ont condamné la violence de l'offensive de l’armée d’occupation Israélienne contre la population de Ghaza et appelé à un cessez-le-feu.

    Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a fait part, dans un communiqué, de sa « grave préoccupation » face à cette situation demandant que soit protégée la population civile « touchée par les bombardements Israéliens ».

    Au Venezuela, une centaine de personnes, dont plusieurs députés membres du parti socialiste au pouvoir, ont défilé jusqu'à la représentation de l'Autorité Palestinienne à Caracas.

    « Le génocide que le gouvernement Israélien commet en permanence contre le peuple Palestinien est une attitude inhumaine », a déclaré le député Dario Vivas, qui menait la marche.

    En fin de semaine dernière, le président Vénézuélien, Nicolas Maduro, avait dénoncé « une guerre d'extermination » à l'encontre du peuple Palestinien « depuis presque un siècle ».

    Au Salvador, une manifestation s’est déroulée devant l'ambassade d'Israël au Salvador. « La Palestine est un Etat libre, halte au terrorisme d'Israël », ont notamment scandé les manifestants.

    Il y a quelques jours, le gouvernement Chilien avait condamné « énergiquement » les attaques d'Israël contre la bande de Gaza, estimant que rien ne justifie « les actes terroristes ni les attaques aérienne de zones densément peuplées de civils ».

    A Cuba, les autorités ont demandé à la communauté internationale d'exiger qu'Israël mette fin à l'escalade de la violence, condamnant « énergiquement la nouvelle agression d'Israël » contre la population de la bande de Ghaza et « un châtiment collectif ».

    En Uruguay, le ministère des Affaires étrangères a fustigé « la réponse disproportionnée » d'Israël et appelé « à négocier urgemment un cessez-le-feu ».

    En Bolivie, le président Evo Morales a annoncé avoir demandé aux Nations unies et à la Cour internationale de La Haye d'ouvrir une enquête pour « crimes contre l'humanité ».

    « On ne peut, dit-il, comprendre qu'il y ait des interventions militaires si sauvages et si inhumaines, je le répète, c'est un génocide, ce qui se passe à Gaza ».

    L'Equateur a lui aussi « condamné énergiquement » tous les actes de violences » et appelé à un arrêt « immédiat » des hostilités. 

    Source: Radio Algérie

     


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  • Le président chinois Xi Jinping est arrivé lundi à Fortaleza au Brésil pour participer à un sommet des BRICS.

    Le 6e sommet des BRICS, un groupe d'économies émergentes composé du Brésil, de Russie, d'Inde, de Chine et d'Afrique du Sud, se déroulera les 15 et 16 juillet au Brésil.

    Les pays des BRICS représentent 21% de la production économqiue globale et ont contribué à plus de 50% de la croissance économique au cours de la dernière décennie.

    Ayant pour thème "Croissance inclusive : solutions durables", le sommet de cette année verra la participation du président Xi, de son homologue brésilienne Dilma Rousseff, du président russe Vladimir Poutine, du chef d'Etat sud-africain Jacob Zuma, ainsi que du Premier ministre indien Narendra Modi.

    Par ailleurs, ils rencontreront les dirigeants de l'Union des pays sud-américains, lors du sommet.

    C'est la deuxième fois que M. Xi participe au sommet des BRICS et il s'agit également de sa seconde visite en Amérique latine depuis qu'il est président du pays l'an dernier.

    Sa participation est largement considérée comme pouvant promouvoir la coopération parmi les pays des BRICS et accroître les relations bilatérales entre la Chine et les pays d'Amérique latine.

    Plus tôt, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Li Baodong a estimé que le récent ralentissement de la croissance économique dans les pays des BRICS était fondamentalement différent de la crise financière qui a frappé les pays occidentaux. Les économies des BRICS jouissent des bases solides, de nombreux instruments de politique et de grands potentiels de croissance, a-t-il souligné. 

    Durant sa visite au Brésil, le président chinois aura des discussions avec son homologue brésilienne Mme Rousseff, rencontrera des députés brésiliens et prononcera un important discours au Parlement brésilien.

    Les deux pays signeront une série de documents sur la coopération dans les domaines tels que le commerce, les finances, les infrastructures, la science, les technologies et l'éducation.

    L'année 2014 marque le 40e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Brésil.

    Le Brésil est une importante économie émergente et le plus grand pays en voie de développement dans l'hémisphère occidental. Il est également le premier pays en développement à nouer un partenariat stratégique avec la Chine et le premier pays latino-américain à établir un partenariat stratégique global avec la Chine.

    Source: CRI online


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    Les pays de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP ) condamnent énergiquement l'attaque perpétrée par les autorités d'Israël contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza. Cette nouvelle offensive israélienne viole même les normes les plus élémentaires du Droit International Humanitaire en attaquant sans discernement une population civile.

    L'ALBA-TCP déplore l'assassinat de trois citoyens israéliens et exhorte à entreprendre une enquête claire et juste qui identifie les responsables et à appliquer les normes légales en vigueur au châtiment des assassins.

    Nous élevons la voix pour protester contre les attitudes de peur et les démonstrations de puissance envers les plus faibles et nous défendons les idées d'égalité et de respect qui sont le fondement de notre croyance dans les savoirs ancestraux qui soutiennent l'égalité de valeur des êtres humains, la dignité de chacun d'eux et le respect des différences qu'ils peuvent avoir, de quelque nature qu'elles soient.

    L'ALBA-TCP réaffirme sa solidarité inconditionnelle, son soutien et son chagrin au peuple de Palestine face à cette nouvelle vague de violence qui a coûté la vie à plus de 80 hommes, femmes et enfants palestiniens. De même, elle demande à ceux qui perpétuent la violence de cesser de la mettre en oeuvre et de respecter l'autorité de la loi et la paix auxquelles les peuples ont droit.

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

    Source: AVN

     

     


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    La chambre basse du Parlement russe a décidé vendredi de ratifier un accord signé en octobre. Le texte prévoit l'annulation de 35,2 milliards de dollars de dette et le remboursement de 3,5 milliards de dollars sur dix ans

    Il s’agissait jusqu’à présent d’un fardeau qui empoisonnait les relations entre Cuba et la Russie. Mais vendredi, la chambre basse du Parlement russe a décidé de s’en débarrasser. A une semaine d’une visite du président Vladimir Poutine à Cuba destinée à renforcer les liens commerciaux entre les deux pays, la Douma a ratifié un accord prévoyant l’annulation de 90% de la gigantesque dette de La Havane vis-à-vis de l’ex-URSS.

    Les fonds remboursés intégralement réinvestis à Cuba

    Le document avait été signé le 25 octobre 2013, lors d’une visite du Premier ministre Dmitri Medvedev sur l’île, en même temps qu’une dizaine d’accords de coopération économique. Mais aucun détail n’avait été apporté quant aux modalités du règlement de la dette cubaine.

    Le texte ratifié prévoit l’annulation d’un endettement évalué à 35,2 milliards de dollars et le remboursement du reste, s’élévant à environ 3,5 milliards de dollars, sur dix ans. Les fonds remboursés seront placés dans des comptes dédiés et seront intégralement réinvestis par la Russie dans l’économie cubaine.

    La Russie est le 9e partenaire commercial de Cuba

    Les relations entre Cuba et son allié à l’époque de la Guerre froide avaient été détruites lors de la désintégration du bloc soviétique au début des années 1990. Depuis 2005, toutefois, Moscou et La Havane les ont relancées : la Russie est actuellement le neuvième partenaire commercial de l’île, avec des échanges de 224 millions de dollars en 2011. Elle reste néanmoins loin derrière le Venezuela, la Chine et l’Espagne, les trois premiers partenaires économiques de Cuba.

    La semaine prochaine à Cuba, selon le Kremlin, Poutine devrait rencontrer Fidel Castro.

    Source: Le Grand Soir / La Tribune


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  • Caracas, 11 juillet AVN - Le président de la Russie, Vladimir Poutine, a déclaré que Moscou aiderait à surmonter le féroce blocus économique, commercial et financier que les Etats-Unis maintiennent contre l'Ile depuis plus d'un demi-siècle.

    "Nous allons aider nos amis cubains à surmonter le blocus illégal" a déclaré Poutine après avoir rencontré son homologue cubain, Raùl Castro, à La Havane, première étape de sa visite officielle en Amérique Latine, signale RT.

    Le président russe est arrivé vendredi matin à Cuba et a été reçu par Castro, avec qui il a déposé des fleurs aux monuments du soldat internationaliste soviétique et du Héros National de l'Ile, José Marti.

    Dans des déclarations à la presse, Poutine a signalé que la Russie et Cuba "sont en train de créer de nouvelles conditions pour le développement des relations bilatérales."

    Pendant son séjour à La Havane, les deux dignitaires ont signé une série d'accords de coopération bilatérale dans plusieurs domaines dont celui de l'énergie, parmi lesquels un document sur l'exploration conjointe de nouveaux gisements de pétrole.

    "Nous avons abordé le thème du développement des relations commerciaes et économiques", a dit Poutine.

    Il a précisé que plusieurs accords ont été signés entre les entreprises russes Zarubezhneft, Rosneft et Interao et leurs associés cubains.

    Pendant son bref séjour à La Havane, le président russe a aussi rencontré le leader de la Révolution Cubaine, Fidel Castro.

    Après avoir visité Cuba, Poutine se renra à Buenos Aires, Argentine, où il rencontrera son homologue Cristina Fernandez de Kirchner ce samedi.

    Ensuite, il ira au Brésil pour assister à la finale de la Coupe du Monde de Football 2014 que disputeront les sélections d'Argentine et d'Allemagne.

    A partir de lundi, Poutine participera au Sommet du BRICS, bloc composé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

    Source: AVN

     

     


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  • Caracas, 12 juillet AVN - La Chancellerie argentine a condamné les nouvelles actions agressives des fonds vautours pour attaquer le processus de production et la capacité d'exportation du pays, ont souligné samedi des médias d'information locaux cités par Prensa Latina.

    Le groupe de complot financé par ces fonds, connu comme la Force d'Action des Etats-Unis contre l'Argentine (ATFA pour son sigle en anglais) s'est uni avec des éleveurs de bétail nord-américains pour bloquer l'accès du marché de cette nation à la viande bovine en provenance du pays sud-américain, indique le journal Pagina 12.

    Les fonds vautours représentent un capital que des investisseurs destinent à un Etat qui s'est déclaré en défaut ou en cessation de paiement et qui a besoin d'une aide économique. Ceux qui investissent exigent ensuite un paiement unique de 100% de la dette, une situation qui généralement provoque des litiges qui, dans le cas de l'Argentine, ont été soumis à la Cour Suprême de Justice des Etats-Unis. Cette instance a rejeté l'appel du pays sud-américain et a statué en faveur d'un groupe minoritaire de détenteurs de titres non restructurés (fonds vautours) de la dette souveraine de l'Argentine.

    Dans ce contexte, la Chancellerie qualifie de campagne de harcèlement une récente présentation conjointe au Congrès étasunien de l'ATFA et de l'Association des Eleveurs de Bétail des Etats-Unis (UCA) dans laquelle ils prétendent faussement qu'il existe des dangers sanitaires dans l'importation de viande argentine.

    Selon ce qu'a déclaré le directeur d'Epidémiologie et Analyses du Risque Sanitaire du Service National d'Hygiène et de Qualité Agro-alimentaire en Argentine, Bernardo Cosentino, dans cette campagne, l'ATFA et les éleveurs de bétail étasuniens déclarent que l'Argentine a soi-disant des problèmes de fièvre aphteuse.

    Cet argument contredit le fait que l'Organisation Mondiale d'Hygiène Animale, qui définit les standards pour que le commerce de produits animaux se réalise dans des conditions de sécurité, a reconnu officiellement l'inexistence d'une telle maladie parmi le bétail du pays sud-américain.

    Cette organisation a déclaré en mai 2002 la région de Patagonie Sud "libre de fièvre aphteuse sans vaccination" et la région de Patagonie Nord en 2007. A cette dernière date, le reste du territoire argentin a été aussi proclamé "libre de fièvre aphteuse avec vaccination".

    L'Argentine exporte de la viande bovine dans plus de 50 pays avec de hauts standards sanitaires, y compris l'Union Européenne.

    Le communiqué de la Chancellerie fait référence au fait qu'avec cette nouvelle action, il est démontré "que les fonds vautours prétendent seulement escroquer le peuple argentin sans mesurer les conséquences des dégâts qu'ils provoquent pourvu qu'ils obtiennent un bénéfice économique."

    Ces derniers jours, les fonds vautours, à travers l'ATFA, ont redoublé leur cabale et les campagnes médiatiques pour augmenter la pression contre le Gouvernement argentin afin d' obtenir plus de 300 millions de dollars, conséquences de manoeuvres spéculatives avalisées par des tribunaux étasuniens, ajoute Prensa Latina.

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

    source originale: www.avn.info.ve


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