• Jacques NIKONOFF

    RÉSUMÉ.
    La réunion du G8 qui s’est tenue à Lough Erne, en Irlande du Nord, les 17 et 18 juin 2013, a été l’occasion de lancer officiellement les négociations pour aboutir à un Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI), Transatlantic Trade & Investment Partnership (TTIP) en anglais. Quelques jours avant à Luxembourg, dans une opacité totale, les ministres du Commerce des Vingt-Sept avaient adopté le mandat à confier à la Commission européenne pour conduire les négociations au nom de l’Union européenne.

     
    Le gouvernement français PS-EELV qui, avant cette réunion, avait annoncé qu’il allait faire un malheur en brandissant la menace d’utiliser son droit de veto si une « exception culturelle » n’était pas accordée, s’est finalement, comme prévu, lamentablement couché, contrairement à la propagande massive qui tente de faire croire l’inverse. En effet, selon le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht : « le mandat est très clair. D’un côté, il est dit que audiovisuel est exclu du champ des négociations. Dans un autre paragraphe, il est dit très clairement que nous pouvons faire de nouvelles propositions au Conseil sur un mandat additionnel, sur n’importe quelle question y compris l’audiovisuel ». Cette façon de procéder est un grand classique de la diplomatie : on rédige un texte qui dit une chose et son contraire en organisant volontairement le flou artistique pour éviter que l’une des parties ne perde la face. Chacune peut alors crier victoire, les larrons jouant la comédie. Si la France avait vraiment voulu mettre son veto, elle aurait empêché que la question de l’audiovisuel, dans le mandat, puisse revenir sur le tapis. En réalité, tout le battage organisé autour de l’ « exception culturelle » avait pour but de répandre un rideau de fumée sur les autres sujets, précisément en les faisant oublier au profit d’une victoire à la Pyrrhus du gouvernement, programmée d’avance dans un jeu de rôle savamment orchestré avec monsieur Barroso dont les talents de comédien sont certainement ce qu’il y a de meilleur en lui. Le journal Le Monde a encore été pris la main dans le sac de sa mauvaise foi en indiquant, dans son éditorial du 19 juin 2013 : « la France a fini par imposer ses vues et à remporter une victoire politique ».


    Il n’y aurait rien à redire si ces négociations entre les USA et l’UE avaient pour objectif de rapprocher les peuples des deux côtés de l’océan. Un tel partenariat, s’il avait pour ambition d’améliorer la prospérité générale, de s’attaquer radicalement aux désastres environnementaux, d’établir des normes de haut niveau en matière de protection sociale, tant du point de vue des soins de santé que de retraites ou de conditions de travail, d’éradiquer définitivement le chômage et la précarité, et donc la pauvreté, susciterait un enthousiasme universel. Il serait un exemple pour le reste du monde.


    Hélas, non seulement il ne s’agit pas du tout de cela, mais de l’inverse. La décision prise en Irlande les 17 et 18 juin 2013 est monstrueuse à tous égards. Il s’agit ni plus ni moins de mettre en place un empire euro-atlantique pour restaurer le leadership mondial des États-Unis, de privatiser le droit et la justice en les remettant dans les mains des firmes multinationales, anéantissant ainsi la démocratie, de parachever le libre-dumping qui met en concurrence les travailleurs des différents pays et n’est profitable qu’aux très grandes entreprises. La grande presse évoque un accord de « libre-échange ». Bien sûr, la composante libre-échangiste est présente (parlons plutôt de « libre-dumping » pour ne pas salir les jolis mots de « libre » et d’ « échange »), mais elle est loin d’être l’essentiel. Derrière la perspective impériale des États-Unis il y a, pour la consolider, la volonté de s’attaquer principalement aux « barrières non-tarifaires » que sont les normes sociales, environnementales, alimentaires, techniques, etc. Car en matière de droits de douane il n’y a plus grand-chose à gratter.


    C’est un tournant de la géopolitique mondiale qui est train de s’amorcer sous nos yeux, c’est un « OTAN économique » qui se met en place.


    Ce projet ne date pas d’hier et résulte d’une série d’étapes aisément traçables depuis la création de l’OTAN (militaire !) en 1949 et du Marché commun en 1957 (voir l’annexe 1 pour un résumé des principales étapes de ce projet depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale).


    Le PTCI est le résultat direct d’un intense travail mené par les lobbies américains et européens, financés par les grands groupes industriels, de services ou financiers. Les plus actifs ont été les chambres américaines de commerce, le Transatlantic Business Council (TBC) et le Transatlantic Policy Network (TPN). Ce dernier est composé pour moitié de représentants des firmes multinationales surtout américaines comme AT&T, BASF, Bayer, Dow Chemical, Hewlett Packard, Nestlé, Time Warner, Walt Disney Company, etc. L’autre moitié est composée de 60 députés européens et d’élus du congrès des États-Unis. Une partie du monde politique, manifestement, n’a pas été insensible aux « arguments » de ces lobbies. Ainsi 8% des parlementaires européens sont membres du Transatlantic Policy Network (TPN)…

    La suite de l'article sur: Le Grand Soir


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  • Rien de nouveau au Venezuela. Ce titre peut surprendre, mais en réalité il confirme tout ce que nous avons déjà écrit. La révolution bolivarienne, qui avance dans un cadre électoral, pacifique, démocratique, de pluralisme politique, se heurte depuis des mois à une stratégie "à la chilienne", de déstabilisation politique et économique, par tous les moyens.

     

    La "guerre économique" est le premier d'entre eux. Malgré les nationalisations, la massivité des investissements publics, l'élargissement des secteurs d'Etat, associatif, coopératif, d'économie mixte,  le privé reste largement majoritaire. Le puissant Medef local, Fedecámara, ouvertement factieux, "donna" au pays son chef, Pedro Carmona, comme président éphémère lors du coup d'Etat contre Chavez en 2002.

     

    Le capitalisme tient les leviers

     

    Dans les faits, dans ce Venezuela qui se fixe comme cap le "socialisme du XXIème siècle", "l'agenda socialiste 2013-2019", le capitalisme reste toujours dominant. Il possède encore les principaux leviers de l'économie et peut ainsi provoquer hausse des prix, inflation, spéculation, pénuries de produits de base, etc. Comme au Chili de l'Unité populaire, il s'agit de fatiguer la population pour qu'elle se retourne contre le gouvernement. Pour défendre leurs intérêts de classe, pour ne pas être "déplacées", ces classes dominantes depuis toujours, depuis "l'Indépendance", sont prêtes au pire, au bain de sang.

     

    Le gouvernement Maduro s'est donné comme ligne stratégique "la pacification" du pays, la riposte constitutionnelle, légale, populaire (énorme manifestation ce samedi dans les rues de Caracas). Il a multiplié envers l'opposition les gestes d'apaisement et de dialogue, notamment pour que les élus puissent faire face ensemble, concrètement, à la corruption endémique et à la violence enracinée. Chaque main tendue a apaisé les tensions quelques jours durant, au grand dam des secteurs fascisants, minoritaires, mais qui semblent avoir pris la direction de la MUD (opposition). Leopoldo Lopez, de "Voluntad popular", et la député Maria Corina Machado ont ouvertement appelé à "mettre le feu à la rue".

     

    Les témoignages vidéos abondent. Dans n'importe quel pays démocratique, cela tombe sous le coup de la loi, même si David Pujadas, pitoyable perroquet de ses maîtres, comme jadis "Radio Paris ment...", fait mine de l'oublier et renverse les rôles. Tous ces valets de l'empire ne nous feront pas oublier, qu'en 1989, un président social démocrate, Carlos Andrés Perez, ami de Mitterrand, Gonzalez, Soares, fit tirer sur le peuple des miséreux descendus dans le centre de Caracas pour protester contre "l'austérité de gauche", les "thérapies de choc" du FMI (3000 morts).

     

    "Pouilleux"

     

    N'oublions pas non plus que, dans un pays où régnaient le bipartisme et l'alternance sociaux démocrates (AD)-démocrates chrétiens (Copei) (codifiée par un pacte en 1958), l'opposition pèse électoralement entre 45 et 50%; si le Venezuela est devenu le pays le moins inégalitaire du continent, cela s'est fait au détriment des privilèges des couches bourgeoises, très consuméristes, américanisées, et qui n'acceptent pas que des "pouilleux" puissent profiter de la manne pétrolière, de la santé et de l'éducation, devenues gratuites (soit dit en passant: tout cela endette l'Etat).

     

    Les autorités bolivariennes sont par conséquent contraintes de résister, avec sang-froid, de boucher les trous de la "guerre économique", de ralentir les avancées structurelles indispensables, de consolider les acquis au lieu d'accélérer.

     

    La stratégie de "coup d'Etat permanent" de l'opposition, de putsch rampant, comme en 2002, oblige le gouvernement à les déjouer, avec retenue, quitte à ralentir "l'agenda socialiste". Mais n'est-ce pas l'un des objectifs des factieux?

     

    Comme pendant les "mille jours" de Salvador Allende, des groupes para-militaires d'extrême-droite, financés en sous-main par des agences, des "instituts", des ONG nord-américains, tentent d'instaurer le chaos, de faire régner la violence et l'insécurité. Les médias antichavistes (hégémoniques) et les "médias-mensonges" internationaux, au premier rang desquels l'AFP, dénoncée par le président Maduro, attribuent les exactions, les morts, à la "répression chaviste", alors que la Garde nationale, la police, ont reçu l'ordre de n'intervenir que défensivement, alors même que les "combattants de la liberté" s'en prennent masqués et armés aux centres sociaux, incendient des dispensaires médicaux dans les Etats les plus conservateurs: Táchira, Mérida, Nueva Esparta, Lara... Lors du coup d'Etat d'avril 2002 contre Chavez, les tirs et les morts du pont Llaguna à Caracas furent attribués aux chavistes, avant que l'intox ne soit démasquée. Mais calomnie, ment, manipule, même si ultérieurement le mensonge se dégonfle, il en reste toujours quelque chose...

     

    4 millions d'emplois créés

     

    Ce "quelque chose" a pour fonction d'occulter un bilan social reconnu par tous les grands organismes internationaux Le 1999 à 2013, les investissements sociaux, massifs, ont permis la création de près de 4.200.000 emplois. Ces investissements ont représenté, en 2013, 54% du budget de l'Etat. C'est vrai que l'inflation est très haute, mais le gouvernement a augmenté de 59% le salaire minimum entre mai 2013 et janvier 2014. Il se bat pour que "ceux d'en  bas" soient le plus possible épargnés.

     

    L'économie, encore trop basée sur la "rente pétrolière", contraint le pays à dépendre des importations, du dollar et de sa bulle spéculative; cette déformation structurelle permet la fuite des capitaux, la spéculation sur la monnaie...Il est difficile à l'Etat de pouvoir déployer pleinement un rôle moteur, malgré les mesures anti-"guerre économique" prises récemment. La "loi des coûts et des prix justes" limite à 30% les marges bénéficiaires du commerce privé. Cela en a rendu certains fous furieux. Elles pouvaient atteindre 1000%. Ces pauvres victimes crient à l'autocratie, au "populisme", à la dictature...

     

    Les Etats-Unis et le pétrole

     

    La diversification de l'économie , un certain protectionnisme, sont rendus difficiles aussi par l'insertion du pays dans l'économe mondiale. Des solutions devraient être possibles avec l'Alba, le Mercosur... De plus, la coopération avec la Chine assure les exportations de pétrole, mais elle se traduit, en retour, par l'ouverture aux produits chinois. A la campagne, le nombre des paysans a fortement diminué, attirés vers la ville, avant le chavisme, par les retombées de la rente pétrolière. Le Venezuela possède les plus grandes réserves pétrolières au monde. S'il ne produisait que des bananes, il perdrait tout intérêt pour Washington.

     

    Le Venezuela bolivarien, du "socialisme du XXIième siècle", a fait reculer l'hégémonie et la tutelle des Etats-Unis. Ceux-ci tentent par conséquent, désormais, de "reprendre la main". Le Venezuela est un pays clé pour les processus de libération et d'intégration latino-américains,  mais aussi pour la gauche de transformation sociale, en Europe et ailleurs.

     

    Solidarité internationaliste

     

    Voilà pourquoi la lutte des classes y est si dure, pourquoi la transition sera longue; acharnée; les lignes de fracture se sont aiguisées, mais les pauvres des "ranchitos" sont enfin "visibles", acteurs d'un processus révolutionnaire inédit, endogène, contagieux, qui mérite la haine des sabreurs de peuples, des nantis, des petits soldats à la botte du Medef, de Pujadas, des "collabos" d'aujourd'hui, des néo-socio-ultra-libéraux, de ceux qui sont en train de faire de la France une "république bananière". Qui mérite surtout la solidarité internationaliste, en toute lucidité, une vraie compréhension, sans regard européo-centré, la mobilisation concrète, la bataille d'idées, la tendresse des militants, de tous les humanistes.

     

    A Brunete, Belchite, Teruel, se jouait aussi le sort de Paris. Nombreux sont ceux qui en 1936, 37, 38, ne le comprirent pas. Nous sommes aujourd'hui, plus directement que jamais, concernés par ce qui  se joue à Caracas.

     

     

     

    Source: L'Humanité (Jean Ortiz)

    Source: Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne

     


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  • Les Etats membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) rejettent fermement les récents actes violents qui ont eu lien dans la République bolivarienne. Et la tentative de déstabilisation de l’ordre démocratique constitué légitimement par le vote populaire.

    Tout en exprimant leur solidarité avec les familles des victimes de ces violences, ils lancent un appel à la paix et à la tranquillité dans le pays et réaffirment leur compromis avec la préservation de l’institutionnalité démocratique en tant que pilier fondamental du processus d’intégration régionale.

    Les membres de l’UNASUR dénoncent les tentatives de rupture de l’Etat de droit dans la République bolivarienne du Venezuela et réaffirment ainsi leur conviction que toute demande doit être canalisée par la voie démocratique.

    Dans ce sens, ils demandent à toutes les forces politiques et sociales du pays de prioriser et rechercher le dialogue pour atteindre une solution pacifique de leurs différences, en respectant l’ordre juridique constitutionnel.

    Source : Ministère des affaires Etrangères de la République bolivarienne du Venezuela

    Traduction : Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne


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  • Les pays membres de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) expriment leur ferme soutien au Gouvernement et au Peuple de la République Bolivarienne du Venezuela et rejettent les récents événements violents qui ne sont rien de plus qu'une partie d'une stratégie de la droite internationale par l'intermédiaire de ses hommes politiques locaux pour déstabiliser le pays et provoquer une rupture de l'ordre constitutionnel contre le Gouvernement du Président Nicolas Maduro Moros.

    L'ALBA-TCP regrette la mort de citoyens vénézuéliens suite à la violence produite par le discours agressif d'éléments politiques de la droite fasciste et irresponsable dont l'objectif final est de faire un coup d'Etat au Venezuela.

    En ce sens, l'ALBA-TCP exprime ses condoléances aux familles vénézuéliennes qui aujourd'hui pleurent la mort de leurs êtres chers tombés lors des événements violents survenus le 12 février 2014 dans les rues du Venezuela.

    Ces faits que nous rejetons font partie d'une stratégie planifiée pour discréditer dans les médias au niveau international la Révolution Bolivarienne au moment où le Gouvernement Bolivarien du Venezuela a pris des mesures pour atteindre une plus grande paix, une plus grande stabilité et un dialogue national.

    Les pays de l'Alliance appellent la Communauté Internationale à suivre de près le déroulement des événements au Venezuela, un pays qui affronte en ce moment une forte attaque d'éléments politiques de droite, responsables d'avoir provoqué la violence.

    (traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence

    Source: Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne - Plateforme de réinformation sur le Venezuela > http://vivavenezuela.over-blog.com/

     


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  • La Havane, 13 février (RHC/AIN)- Le Ministère des Affaires Étrangères de la République de Cuba a émis une Déclaration condamnant les tentatives de coup d'état en cours au Venezuela,

    Nous vous en offrons le texte intégral:

    DECLARATION DU MINISTERE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

    Le Gouvernement de la République de Cuba condamne énergiquement les tentatives de coup d'état en cours contre le Gouvernement constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela et les incidents violents qui ont fait des morts, des dizaines de blessés, qui ont inclus des attaques contre des institutions publiques, l'incendie de véhicules et la destruction, organisés par des groupes fascistes, comme l'a dénoncé le Président Nicolás Maduro.

    Le Gouvernement cubain exprime son plein appui à la Révolution Bolivarienne et Chaviste et lance un appel à la plus vaste solidarité internationale avec la conviction du fait que le peuple vénézuélien saura défendre ses acquis irréversibles, le legs du Président Hugo Chávez et le gouvernement qu'il a élu de façon libre et souveraine, et qui a à sa tête le Président Nicolás Maduro.

    Il faut rappeler que les faits survenus hier, pendant que la jeunesse et la nation vénézuéliennes commémoraient le bicentenaire de la bataille héroïque de « La Victoria », sont similaires à ceux survenus le 11 avril 2002, dont la portée a été amplifiée par des gouvernements complices et oligarchiques et des transnationales dans le cadre du coup d'état, déjoué après par la mobilisation populaire et par le retour victorieux du Président Chávez.

    Cuba réaffirme également son soutien inconditionnel aux efforts ardus et visibles que déploient le Président Nicolás Maduro et la direction politique et militaire de la Révolution Bolivarienne, pour préserver la paix, pour unir tous les secteurs du pays et pour impulser le développement socio-économique de cette nation fraternelle.

    La Havane, le 13 février 2014

    Radio Havane Cuba

    Source: vivavenezuela.over-blog.com

     


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  •  

    Nations Unies, 13 février (RHC/PL)- Le représentant permanent de Cuba auprès de l'ONU, Rodolfo Reyes a signalé que l'Amérique Latine et les Caraïbes sont à l'avant-garde de la lutte pour la paix et pour la solution pacifique des différends.

     

    Au cours d'un débat ouvert du Conseil de Sécurité sur le thème de la protection des civils dans des zones de conflit, Rodolfo Reyes a relevé qu'il y a à peine deux semaines, dans son deuxième sommet, qui s'est tenu à La Havane, la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens a déclaré la région Zone de Paix.

     

    « Il s'agit d'un processus qui a pour objectif de bannir à jamais la menace et le recours à la force comme formule de solution des crises ; les inégalités sociales, la pauvreté, l'analphabétisme et le manque d'accès gratuit et universel à des services essentiels comme la santé et l'éducation » -a-t-il relevé-.

     

    Rodolfo Reyes a ajouté que la CELAC, formée de 33 pays, cherche, par cette position, à promouvoir la solidarité et la coopération entre les peuples pour parvenir à la prospérité et à la dignité pleine des citoyens.

     

    « La paix et la prévention des conflits sont les voies les plus sûres et les moins coûteuses pour protéger les civils » -a-t-il souligné au cours de la réunion dans laquelle ont pris la parole 65 orateurs.

    Edité par Reynaldo Henquen

    Source: Radio Havane Cuba


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  • Déclaration du vice-ministre des Relations Extérieures de la République de Cuba, Rogelio Sierra Diaz, face à la décision du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l'Union Européenne du lundi 10 février 2014.

    Le Gouvernement cubain a été officiellement informé de la décision du conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l'Union Européenne d'autoriser la Commission Européenne et la Haute Représentante pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité, Son Excellence Catherine Ashton, de commencer les négocaitions sur les dispositions d'un Accord de Dialogue Politique et de Coopération entre l'Union Européenne ses Etats Membres d'une part et la République de Cuba.

    En octobre 2008, l'Union Européenne et cuba se sont mises d'accord pour recommence rle dialogue politique et la coopération sur des bases réciproques, de façon inconditionnelle et non discriminatoire, dans le plein respect de l'égalité souveraine des Etats, du cadre juridique et de l'ordre institutionnel des Parties, et dans le respect total du principe de non ingérence dans les sujets internes des Etats.

    Cuba considère que ces principes restent totalement en vigueur et doivent continuer à constituer la référence dans les relations entre l'Union européenne et notre pays.

    Elle réitère ce qui a été exprimé dans le long processus de réflexion et de consultation entre les Etats Membres de l'Union Européenne qui a précédé cet événement. Cuba considérera l'invitation formulée par la partie européenne de manière respectueuse, constructive et avec attachement à sa souveraineté et à ses intérêts nationaux.

    La Havane, 10 février 2014.

    Année 56 de la Révolution.

    (traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence


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  • Brasilia – La présidente brésilienne, Dilma Roussef, a alerté ce mardi sur les tentatives de certains secteurs pour discréditer le programme « Plus de Médecins » qui se consacre à de larges secteurs de la population, rapporte PL.

    Avec « Plus de Médecins », nous garantissons la présence de plus de 6 600 médecins entre les médecins brésiliens et les médecins étrangers, dans 2 100 municipalités du Brésil, avec lesquels on garantit les soins à 23 millions de personnes, a souligné roussef à la cérémonie du 34° anniversaire du Parti des Travailleurs (PT) qui a eu lieu lundi.

    Elle a noté qu'en avril, le nombre de médecins atteindra 13 000, ce qui bénéficiera à 45 millions de citoyens.

    La présidente a signalé que les critiques et les tentatives pour déstabiliser ce programme proviennent de secteurs spécifiques de droite qui essaient d'occulter leurs résultats positifs.

    « Plus de Médecins » supporte encore la résistance organisée de certains secteurs que nous connaissons, a-t-elle déclaré en soulignant qu'on ne peut pas occulter les avancées dans la sphère sociale dans les 11 dernières années de Gouvernement du PT au Brésil.

    (source « Granma » 12 février 2014

    traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence

     


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  • La Paz, 11 février (RHC- PL)- Le président bolivien, Evo Morales, a demandé au FMI – le Fonds Monétaire International – qu'il commence à dédommager les peuples de l'Amérique Latine pour les dégâts causés par ses politiques économiques.

     

    Evo Morales a déclaré que le FMI devrait payer pour les préjudices causés durant 20 ans de gouvernements néo-libéraux imposés à la Bolivie et au reste des pays Latino-américains.

     

    Il a déclaré que son pays a une économie en pleine essor grâce aux politiques de son gouvernement, inspirées de la lutte du peuple, des organisations sociales et fondées sur la nationalisation des hydrocarbures.

     

     

    Edité par Michele Claverie

    Source: Radio Havane Cuba

     

     

     


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  • (Correo del Orinoco 10/02) Le vice-président du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello; a dénoncé ce lundi la confiscation de plus de 400 tonnes d’aliments dans la région de Barinas, lors d’une opération de police menée dans le cadre de l’offensive économique du Gouvernement National.

    “L’on vient de nous informer la confiscation de 400 tonnes d’aliments dans la région de Barinas, qui étaient prêts à être amenés vers la frontière ; 200 tonnes se trouvaient à Santa Barbara de Barinas », a annoncé Cabello lors d’une conférence de presse.

    (…)

    Il a indiqué que le gouvernement travaille main dans la main avec le peuple dans la lutte contre la contrebande et la guerre économique. « C’est une guerre économique, ils veulent faire plier le peuple par la faim, le peuple en a conscience et ils ne le vaincront pas », a-t-il signalé.

    Aseguró que con las acciones ejecutadas se avanza para estabilizar el sector alimenticio y recordó los logros obtenidos con la reunión efectuada en el Zulia con el Gobierno de Colombia el pasado 6 de febrero donde analizaron una serie de medidas dirigidas a combatir el contrabando en la frontera.

    Cabello a assuré que grâce aux actions menées par le gouvernement, le pays avance dans la stabilisation du secteur alimentaire et a rappelé les résultats obtenus grâce à la réunion réalisée dans la région de Zulia avec le Gouvernement de Colombie le 6 février dernier, où ont été avalisées une série de mesures pour lutter contre la contrebande qui sévit dans la frontière [vénézuélieno-colombienne].

    “Des mafias sont derrière tout ça, et le gouvernement colombien a montré sa disponibilité pour travailler” afin de mettre un terme à cette situation.

    Source: Correo del Orinoco

    http://www.correodelorinoco.gob.ve/nacionales/decomisan-mas-400-toneladas-alimentos-barinas/

     

    * * * * * * * * *

    Et c’est tous les jours comme ça, du carton plein de dentifrice aux tonnes d’aliments transportées vers la Colombie par poids-lourds, en passant par les bidons d’essence:

     

    La Garde Nationale Bolivarienne découvre un pont clandestin utilisé par les contrebandiers de l’état de Tachira – 10 février 2014-02-11 Correo del Orinoco:

     

    La Garde Nationale Bolivarienne découvre plus de 10,000 litres de combustible – 24 janvier 2014 Primicias24.com

     


     

    190 tonnes de produits basiques confisqués dans la région de Tachira – 13 janvier 2014-02-11 Primicias24.com

     

    La Garde Nationale a confisqué 60 tonnes d’aliments dans la région de Barinas – 10 janvier 2014 Primicias.com


     

    Plus de 2 millions de kilos d’aliments confisqués par la GNB dans la région de Barinas durant les 6 derniers mois – 02 janvier 2014 Primicias24.com


     

    La GNB confisque plus de 500 unités de dentifrice – 20 janvier 2014-02-11 Primicias24.com

     

    Traduction: Paúl Hernandez pour Le Grand Soir

    Source: Le Grand Soir

    Paul Hernandez est l'administrateur du blog Voie Bolivarienne: (autodénominée "la voix des affaires étrangères de la Grande Patrie Bolivarienne"

     

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