• La Havane, 21 mars (RHC)-Théodore Fredrich, représentant à La Havane de la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture a réaffirmé l'engagement de cet organe mondial envers les priorités du développement de Cuba et sa disposition d'accompagner le pays dans la réalisation d'importants projets.

    Seodor Fredrich a annoncé le début, cette année, d'un nouveau plan de coopération avec Cuba qui accordera la priorité à des aspect comme la durabilité environnementale et l'énergie.

    Au cours d'un meeting à l'occasion de la Journée Internationale de l'Eau,qui est célébrée le 22 mars, il a fait l'éloge des efforts que déploie le gouvernement cubain pour garantir à la population le ravitaillement adéquat en électricité et en eau.

    Cuba possède plus de 180 installations hydro-électriques dans 9 provinces notamment dans l'Est, qui ravitaillent en électricité près de 8000 logements dans des zones rurales et montagneuses.

     

    Edité par Reynaldo Henquen

    Source: Radio Havane Cuba


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    …ou comment sont fomentées les révolutions de couleurs dans les pays opposés aux intérêts de Washington.

     

    Lorent Saleh est un jeune vénézuélien de 25 ans, excellent orateur, qui a fait des études de commerce international. C’est un des leaders de la coalition qui cherche à faire tomber le président Nicolas Maduro. Il dirige l’organisation Opération Liberté, pour qui le castro-communisme cubain est le principal ennemi du Venezuela.

    Lorent a commencé son combat contre la révolution bolivarienne en 2007. Il n’a pas lâché prise depuis. Il a organisé des grèves de la faim, tout comme des campagnes comme celle appelée « Chavez ment » (1). Même si il a abandonné les bancs de l’université depuis plusieurs années, il se présente toujours comme un leader étudiant. Et, bien qu’il n’ait pas d’emploi connu, il voyage à travers toute l’Amérique latine pour essayer d’isoler le gouvernement de Maduro.

    Le jeune Saleh a de bons amis dans plusieurs pays. En Colombie, par exemple, il est protégé et aidé par l’Alliance nationaliste pour la liberté et Troisième force, des mouvements néonazis (El Espectador, 21/7/2013).

    Vanessa Eisig est une blonde sympathique de 22 ans, qui porte des lunettes et se décrit sur son compte Twitter comme une « guerrière de la lumière et bigame, mariée avec ses études et avec son pays ». Elle fait des études de communication à l’Université Andrés Bello (2) et elle confesse qu’en participant aux protestations elle a le sentiment de laisser sa trace dans l’histoire.

    Vanessa milite aux Jeunesses Actives Venezuela Unie (JAVU). Elle exige la déposition de l’usurpateur Nicolas Maduro et de tout son gouvernement. L’organisation a comme emblème un poing droit de couleur blanche, lequel –selon elle- « est un signe de résistance et un pied de nez au socialisme ».

    JAVU, qui promeut l’initiative Opération Liberté, a joué un rôle important dans les actuelles perturbations que vit le Venezuela. Fondée en 2007, l’organisation se définie comme une plateforme juvénile de résistance, qui cherche à renverser « les piliers qui soutiennent un gouvernement qui méprise la Constitution, porte atteinte à nos droits et offre notre souveraineté sur un plateau d’argent aux décrépites frères Castro ».

    Dans son communiqué du 22 février de cette année, JAVU a dénoncé « des forces étrangères ont assiégé militairement le Venezuela. Leurs mercenaires nous attaquent de façon vile et sauvage. Son objectif est de nous convertir en esclaves ». Selon eux, pour obtenir la liberté il est vital de défendre la souveraineté de la nation, en expulsant les communistes cubains qui usurpent le gouvernement et les Forces Armées.

    JAVU est inspirée et maintient une étroite relation avec Otpor, ce qui signifie Résistance en espagnol, et avec le Centre pour l’application d’actions et de stratégies non violentes (Canvas en anglais). Otpor était un mouvement étudiant crée en Serbie pour éjecter du gouvernement le président Slobodan Milosevic en 2000, qui a reçu de financements d’agences gouvernementales étatsuniennes. Canvas est le nouveau visage d’Otpor.

    Le gourou de ces groupes est le philosophe Gene Sharp, qui revendique l’action non-violente pour faire tomber les gouvernements. Sharpe a fondé l’Institut Albert Einstein, promoteur des « révolutions de couleur » dans des pays qui ont des intérêts contraires à ceux de l’OTAN et de Washington.

    Des câbles diffusés par Wikileaks ont rendu public le fait que le Canvas – présent au Venezuela depuis 2006 – a élaboré pour l’opposition de ce pays un plan d’action, dans lequel il est proposé d’utiliser les groupes d’étudiants et les acteurs informels pour construire toute une infrastructure et exploiter leur légitimité dans la lutte contre le gouvernement d’Hugo Chavez.

    La relation entre JAVU, Otpor et Canvas est très étroite. Comme l’a confessé Marialvic Olivares, militante du groupe d’extrême droite : « les organisations internationales qui nous soutiennent en ce moment ont toujours travaillé avec nous, pas seulement pour les protestations, mais aussi pour des formations, nous avons toujours marché main dans la main ». Nous n’avons pas honte, cela ne nous fait pas peur de le dire ».

    Mais les liens entre les jeunes dirigeants étudiants vénézuéliens et les think tanks et agences de coopération de droite vont beaucoup plus loin que l’alliance avec Optor/Canvas. Diverses fondations étatsuniennes ont financé ouvertement le mouvement dissident. Celui-ci a aussi pu compter sur le Parti Populaire d’Espagne et sur l’organisation juvénile de Silvio Berlusconi en Italie.

    C’est le cas du jeune avocta Yon Goicochea, étoile scintillante des protestations de 2007 et qui étudie aujourd’hui une maîtrise à l’Université de Columbia, après s’être encarté au parti de Henrique Capriles et l’avoir abandonné lorsqu’il n’a pas obtenu le poste de député qu’il souhaitait. En 2008 il a été généreusement récompensé pour son compromis dans la lutte contre Hugo Chavez. L’Institut Cató (3) lui a remis le pris Milton Friedman (4) pour de Liberté, d’un demi million de dollars.

    Le Mouvement Social Universitaire 13 Mars, organisation étudiante présente à l’Université des Andes, est une autre forcé qui a joué un rôle important dans la tentative de renverser le gouvernement de Maduro. Son dirigeant le plus connu est Nixon Moreno, ancien étudiant de sciences politiques, accusé d’avoir violé Sofia Aguilar, aujourd’hui fugitif et exilé au Panama.

    Ces jeunes savent ce qu’ils font : promouvoir la déstabilisation politique. Ils reçoivent des financements de l’étranger. Ils militent dans les files de l’ultra-droite et de l’anticommunisme. Ils sont xénophobes. Ils ont des liens avec des organisations nazies et conservatrices dans plusieurs pays. Ils travaillent main dans la main avec des hommes politiques de la droite radicale [vénézuélienne, ndt] comme Leopoldo López, Maria Corina Machado et Antonio Ledezma.

    Bien qu’ils reçoivent tous ces soutiens, Lorent Saleh, l’instigateur d’Opération Liberté se plaint : « Nous sommes extrêmement seuls ». Il a en partie raison. Ils ne provoquent ni sympathie ni solidarité aux autres jeunes latino-américains. Au contraire, ils suscitent méfiance et rejet. Quoi de plus normal lorsqu’on voit leurs connexions ? Leur cause n’a rien à voir avec les idéaux du mouvement étudiant-populaire mexicain de 1968. Au Chili [qui a connu un soulèvement étudiant sans précédent en 2011 notamment pour la gratuité de l’enseignement, ndt], ce n’est pas pour rien que les combatifs étudiants les ont répudiés publiquement. Pour eux, les serviteurs de la réaction sont indéfendables.

    Luis Hernández Navarro

    Twitter : @lhan55

    Source: Le Grand Soir

    Traduction : Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir

    Titre original : « Venezuela : los cachorros de la reacción », La Jornada 04/03/2014 – Mexique

    Source originale: La Jornada

    NDT :

    (1) La campagne de propagande « Chavez ment » a été lancée en 2010 par le mouvement étudiant Jeunesse Active Venezuela Unie (JAVU) dans 17 régions du pays avec pour objectif de « dénoncer les mensonges réitérés du Président de la République (Hugo Chavez à l’époque) et montrer aux vénézuéliens avec quelle facilité il continue de tromper le peuple qui a voté pour lui », d’après Ulises Rojas, secrétaire de Communication de cette organisation. En 2009, cette organisation avait lancé la campagne « Chavez est coupable » ; Lorent Saleh était alors le secrétaire général de cette organisation.

    (2) L’Université Catholique Andrés Bello est une université privée située à Caracas, membre de l’Association des Universités confiées à la Compagnie de Jésus en Amérique Latine (AUSJAL) ; elle fait partie des 10 meilleures universités du pays d’après le Conseil supérieur de recherches scientifique. Elle a formé de nombreuses personnalités vénézuéliennes, parmi lesquelles l’on peut compter Henrique Capriles Radonski (gouverneur de l’Etat de Miranda et candidat malheureux aux présidentielles de 2012 contre Hugo Chavez et de 2013 contre Nicolas Maduro) et María Corina Machado (actuelle députée de l’opposition qui risque de perdre son immunité parlementaire si l’enquête sollicitée le 19/03/2014 par l’Assemblée Nationale au Ministère public aboutit – elle est accusée de planification de coup d’état et de mener des actions de déstabilisation contre le gouvernement).

    (3) L’Institut Cato est un think tank étatsunien qui annonce dans ses statuts soutenir des politiques qui défendent « les libertés individuelles, un gouvernement réduit, les libertés économiques et la paix. » Les universitaires qui en font partie défendent souvent des positions libertariennes : abolition du salaire minimum, suppression de l’État-providence et des barrières douanières, retrait de l’État du marché, etc. Il décerne depuis 2002 le prix Milton Friedman (tous les deux ans) à ceux « qui ont fait une contribution remarquable au progrès de la liberté humaine ».

    (4) Milton Friedman est un économiste étatsunien (1912-2006) considéré comme l’un des économistes les plus influents du XXe siècle, titulaire du « prix Nobel d’économie » en 1976 pour ses travaux sur « l’analyse de la consommation, l’histoire monétaire et la démonstration de la complexité des politiques de stabilisation », il a été un ardent défenseur du libéralisme. Il fut à l’origine du courant monétariste ainsi que le fondateur de l’École de Chicago.


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  • Paris, 20 mars (RHC- PL)- La présidente argentine, Cristina Fernández, a remercié son homologue français, François Hollande, de son appui dans les négociations sur la dette de son pays avec le Club de Paris.

    Cristina Fernandez a déclaré que les conversations sur le thème commenceront le 28 mai. Elle a fait référence à l'intense relation culturelle, sociale, politique , commerciale et historique entre l'Argentine et la France.

    D'autre part, François Hollande a déclaré que l'Argentine est le troisième partenaire commercial de la France en Amérique du Sud et que les deux pays coopèrent dans des secteurs comme l'énergie, la médecine et l'agronomie.

    Au cours de leur rencontre dans la capitale française, les deux chefs d'État ont abordé aussi des questions d'intérêt international , dont l'actuelle situation en Ukraine.

    Edité par Michele Claverie

    Source: Radio Havane Cuba

     

     

     


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    Genève, 20 mars (RHC)- Cuba s'est prononcée devant l'UIP, l'Union Interparlementaire, pour l'élimination totale des armes nucléaires. Elle a mis en exergue la décision de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, de déclarer la région « zone de paix ».

    Les problèmes qui affectent le monde actuel sont très complexes. Nous vivons des moments dans lesquels le changement climatique et l'existence des armes nucléaires mettent en danger la survie de notre espèce » a souligné la vice-présidente du parlement cubain, Ana María Mari Machado, à la 130è réunion de l'UIP.

    La diplomate a ajouté qu'il est inacceptable que l'on continue à dépenser des sommes astronomiques en armements et dans leur perfectionnement y compris de l'armement nucléaire et non dans la promotion du droit au développement des peuples.

    « Les sommes excessives destinées à la guerre pourraient servir à combattre la pauvreté extrême existante, à nourrir les personnes affamées et à éviter la mort de plus de 11 millions de personnes qui, chaque année souffrent de la faim et de maladies prévisibles.

    Edité par Reynaldo Henquen

    Radio Havane Cuba

     

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  • Caracas, 18 mars AVN – Les chanceliers de l'Union des Nations Latino-Américaines (UNASUR) arriveront la semaine prochaine au Venezeula pour participer à la Conférence Nationale de Paix que met en place le Gouvernement National, a indiqué ce mardi le président de la République, Nicolas Maduro.

    Le 12 mars dernier, l'UNASUR a approuvé la constitution d'une commission composée des ministres des Relations Extérieures des pays qui en font partie pour qu'elle « accompagne, soutienne et conseille » le dialogue de paix convoqué par le Gouvernement Bolivarien qui inclut les secteurs anti-chavistes.

    « La semaine prochaine, tous les chanceliers de l'UNASUR nous rendront visite », a dit le Président pendant la seconde émission de son programme radio « En contact avec Maduro ».

    La résolution approuvée par l'UNASUR envisage en premier lieu le soutien du processus initié par le Gouvernement du Venezuela pour favoriser le dialogue avec toutes « les forces politiques et des secteurs sociaux dans le but d'arriver à un accord qui contribue à l'entente et à la paix sociale. »

    De même, la présidence tournante de l'UNASUR organisera, en coordination avec les Etats membres, les travaux de la commission des chanceliers dont la première rencontre doit se tenir au plus tard pendant la première semaine d'avril.

    On demandera aussi à la commission des chanceliers qu'elle informa de ses activités le conseil des ministres de l'UNASUR à travers la présidence tournante le plus rapidement possible.

    Finalement, l'accord approuvé par les pays membres de l'UNASUR établit la préoccupation devant toute menace envers l'indépendance et la souveraineté du Venezuela.

    AVN 18/03/2014

    (traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

     


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  • Il est opportun que soient portées à la connaissance du public les considérations préliminaires de cette audience, une audience qui pourrait contribuer au respect des droits de l'homme en général et aux droits à un procès équitable, en particulier, pour cinq cubains. Ces personnes sont des citoyens cubains: M. Gerardo Hernandez: M. Ramon Labañino Salazar, M. Antonio Guerrero Rodriguez, M. Fernando Gonzalez Llort et M. René González, tous condamnés aux Etats-Unis d’Amérique en 2001 pour certains délits liés à la sécurité de l'Etat. M. Hernandez a également été condamné pour un complot en vue de commettre des assassinats.

    Nous plaidons avec ferveur pour que le cours de l'action que nous proposons plus bas, soit adopté en concordance avec les raisons développées ci-dessous, des raisons qui seront expliquées en détail dans le rapport qui doit en résulter :

    1. Il existe de sérieuses préoccupations concernant la possibilité ou non de l'une de ces personnes au plein accès au droit humain fondamental à un procès équitable et rapide devant un tribunal ou une cour indépendante et impartiale, droit universellement reconnu dans la Convention Internationale sur les Droits Civils et Politiques, qui a été ratifiée par les États-Unis d'Amérique.

    Ces préoccupations matérielles apparaissent à la lumière des faits suivants:

    a. les cinq citoyens cubains ont été maintenus à l'isolement pendant environ dix-sept mois avant le début du procès;

    b. aucun d’entre eux n'a eu un accès suffisant aux documents relatifs au jugement et nécessaires à une préparation adéquate de la défense;

    c. les possibilités de consulter leurs représentants légaux ont été insuffisantes, dans toutes les circonstances relatives à cette affaire;

    d. le procès s'est déroulé dans un lieu de Miami, en Floride, où, selon trois juges respectés du Onzième Circuit d'Appel de la Cour des Etats-Unis, un procès équitable ne pouvait pas être garanti ;

    e. de graves accusations ont été portées comme quoi le gouvernement américain aurait versé de l'argent aux médias pour générer une publicité préjudiciable à ces personnes, aussi bien avant que pendant le procès;

    f. ces cinq hommes n’ont connu avec certitude leur destination que huit ans après que la Cour de district ait clos le procès.

    2. Selon toutes les opinions, aucune de ces personnes n'a commis ou tenté de commettre un acte de violence.

    3. Aucune de ces personnes n’a eu un comportement pouvant nuire aux États-Unis d’Amérique ou à son gouvernement. Les Cinq Cubains ont recueilli des informations destinées à prévenir la violence privée et d'autres actions anti-cubaines émanant du territoire des États-Unis.

    4. Le sentiment des Cinq Cubains, de fait leur ferme conviction, était que le gouvernement américain ne faisait pas assez pour arrêter les actions violentes anti-cubaines à partir du territoire des États-Unis.

    5. Il ne fait aucun doute que des centaines de compatriotes qui étaient des citoyens ordinaires à Cuba ont trouvé la mort dans des circonstances inacceptables et affreuses, suite à des actions de Cubains qui, depuis le territoire des États-Unis, s’opposent au gouvernement de Castro à Cuba. La souffrance des familles des défunts a été incommensurable.

    6. Deux des membres de ce groupe de personnes ont déjà purgé leur peine complète, et il ne peut y avoir aucun problème à leur octroyer une grâce maintenant.

    7. Les trois autres personnes ont, de toute façon, déjà purgé des peines de prison d'une longueur disproportionnée, comme le montrent toutes les circonstances significatives qui sont résumées dans cette déclaration.

    8. Les familles de ces gens ont connu d'énormes souffrances et des difficultés à la suite de l'emprisonnement de leurs proches, et on peut dire sans crainte de nous contredire que cela suffit maintenant.

    9. Aucune de ces personnes n’a agi par malice ou mauvaise volonté contre les Etats-Unis, son gouvernement, ses citoyens, ou ses politiques : chacun d’eux agissait selon les instructions de son gouvernement.

    10. Il est absolument impossible de justifier, de n’importe quel point de vue, les attaques privés anti- cubaines réalisées à partir du territoire des États-Unis .

    11- Nous insistons sur le fait que la normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis est un objectif louable et réalisable; qui concerne aussi bien les États-Unis que la République de Cuba, et qu’une grâce généreusement accordée par le Président des États- Unis à ces personnes présentées comme les Cinq Cubains contribuera énormément à atteindre cet objectif d'une importance vitale.

    12. De plus, nous informons respectueusement le président des Etats-Unis que l’avis raisonnable qui prévaut est qu’il est important de signaler que l’obtention de l’équité et de la justice ne relève pas du domaine exclusif du pouvoir judiciaire indépendant d'un pays quel qu’il soit, mais que, en dernière instance, il s’agit d’une responsabilité politique importante qui doit être assumée le moment venu.

    13. Nous suggérons, avec le plus grand respect, que l'octroi de ces grâces aura un impact significatif sur la justice et la paix mondiale.

    En résumé, l'octroi inconditionnel d’une grâce présidentielle aux membres du groupe des Cinq Cubains a le potentiel réel pour obtenir une justice effective pour ces cinq êtres humains qui ont été au centre des préoccupations de cette enquête, en démontrant ainsi l'adhésion aujourd'hui du président des Etats-Unis d'Amérique et de son gouvernement à des normes universellement admises de morale, d'équité et de justice, ce qui contribuera substantiellement à la normalisation des relations entre les Etats-Unis et Cuba, représentant un pas significatif vers la justice et la paix mondiale.

    Après avoir examiné pendant deux jours des preuves convaincantes, nous souhaiterions exhorter le président des États-Unis d'Amérique, le président Barack Obama, à accorder une grâce complète à l’ensemble de ces cinq personnes, et à libérer immédiatement et sans condition les trois personnes qui continuent de croupir dans des prisons aux États-Unis.

    Signé,

    Zakeria Mohammed Yacoob, Afrique du Sud, ex juge à la Cour Constitutionnelle d’Afrique du Sud

    Philippe Texier, France, ex juge de la Cour de Cassation Française

    Yogesh Kumar Sabharwal, Inde, ex titulaire de Justice en Inde

    http://www.voicesforthefive.com/

    trad. Zoe et Annie


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  • Les Etats-Unis se retrouvent isolés sur le continent américain en ce qui concerne la question vénézuélienne, en raison de leur soutien apporté au secteur putschiste de l’opposition, dont les violences ont causé la mort de près de 30 personnes.

    Depuis le début du mois de février 2014, les secteurs d’extrême droite de l’opposition multiplient les actes criminels au Venezuela dans le but de rompre l’ordre constitutionnel et de renverser le président démocratiquement élu Nicolas Maduro. Les violences ont causé la mort d’au moins 28 personnes dont plusieurs membres des forces de l’ordre. Le plan d’action a été élaboré dès janvier 2014 par trois leaders de l’opposition : Leopoldo López, président du parti Voluntad Popular, María Corina Machado, députée à l’Assemblée nationale, et Antonio Ledezma, maire de Caracas. Tous trois ont publiquement appelé à un coup de force contre le gouvernement légal et légitime de la République bolivarienne du Venezuela[1].

    Les Etats-Unis se sont opposés dès le départ à Hugo Chávez et à la Révolution bolivarienne malgré son caractère démocratique et pacifique. Depuis 1999, Washington apporte un soutien politique, diplomatique, financier et médiatique à l’opposition vénézuélienne. En 2002, George W. Bush avait même orchestré un coup d’Etat contre le président Chávez avec la complicité de l’oligarchie vénézuélienne, d’une partie de l’armée et des médias privés du pays. Aujourd’hui, l’administration Obama soutient ouvertement les tentatives de déstabilisation de la démocratie vénézuélienne en apportant son concours à l’extrême droite.

    Le Département d’Etat a ainsi défendu les manifestations violentes au nom de « la liberté d’expression ». Il a exigé des autorités vénézuéliennes qu’elles libèrent les responsables de ces actes qu’il estime « injustement détenus », alors que plusieurs ont été arrêtés les armes à la main. John Kerry, secrétaire d’Etat, a même menacé le Venezuela de sanctions[2].

    Cependant, Washington se retrouve isolé sur le continent américain. En effet, l’immense majorité des pays de la région ont condamné les violences orchestrées par l’opposition et ont apporté leur soutien au gouvernement légitime de Nicolas Maduro. Le 7 mars 2014, l’Organisation des Etats américains, traditionnellement conservatrice et alignée sur Washington, et qui regroupe l’ensemble des nations du continent à l’exception de Cuba, a infligé un camouflet à l’administration Obama. Une résolution, adoptée par tous les pays à l’exception des Etats-Unis, du Canada et du Panama, a exprimé la « solidarité » et l’« appui [de l’OEA] aux institutions démocratiques, au dialogue et à la paix en République bolivarienne du Venezuela ». Dans une allusion à la position de Washington, l’OEA a appelé au « respect du principe de non-intervention dans les affaires internes des Etats » et a exprimé « son engagement envers la défense des institutions démocratiques et de l’Etat de droit ». Elle a également condamné l’attitude de l’opposition en exprimant « son refus le plus énergique de toute forme de violence et d’intolérance ». Enfin, l’OEA a fait part de son « plein appui ainsi que son encouragement des initiatives et des efforts du gouvernement démocratiquement élu du Venezuela et de tous les secteurs politiques, économiques et sociaux pour qu’ils continuent d’avancer dans un processus de dialogue national[3] ».

    Donc son côté, l’Union des nations sud-américaines, qui regroupe les 12 pays de la région, a condamné « les récents actes de violence ». « Toute demande doit être canalisée de façon pacifique, par la voie démocratique et en respectant l’Etat de Droit et ses institutions », a-t-elle souligné. Elle a également exprimé sa « solidarité » avec « le peuple et le Gouvernement démocratiquement élu de cette nation » et a décidé de « soutenir les efforts du Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela pour établir un dialogue » avec tous les secteurs de la société. Dans une évidente allusion aux Etats-Unis, l’UNASUR a fait part de son « inquiétude face à toute menace contre l’indépendance et la souveraineté de la République Bolivarienne du Venezuela[4] ».

    Michelle Bachelet, Présidente du Chili, qui a accueilli à Santiago du Chili la réunion de l’UNASUR, a apporté son soutien total à Nicolas Maduro et a condamné les tentatives de l’opposition de rompre l’ordre constitutionnel. « Nous n’accepterons jamais personne, que ce soit un individu ou un pays, qui incite à travers des mécanismes violents à renverser un Président légitimement élu », a-t-il affirmé, dans une nouvelle allusion aux Etats-Unis. Selon elle, les conflits doivent être résolus par la « voie du dialogue et de la paix », rejetant ainsi les manifestations violentes de l’opposition[5].

    Cristina Fernández, Présidente de l’Argentine, a également exprimé son rejet des tentatives putschistes et a manifesté son soutien « à la démocratie vénézuélienne », en rappelant que l’actuel pouvoir tire sa légitimité des 18 processus électoraux sur 19 qu’il a remportés lors des 15 dernières années. Elle a appelé l’opposition à ne pas abandonner la voie démocratique en soulignant la possibilité d’organiser un référendum révocatoire en 2016 à mi-mandat qui permettrait d’organiser des élections présidentielles anticipées en cas de victoire. « Le Venezuela est le seul pays de la région qui dispose de ce système où l’on peut révoquer le Président », a-t-elle souligné. De la même manière, elle n’a pas manqué de dénoncer les tentatives de déstabilisation orchestrées par les Etats-Unis en mettant en garde contre les « interventions extérieures et étrangères, car il serait désastreux de permettre que des vents étrangers détruisent un pays frère comme le Venezuela[6] ». Fernández a également dénoncé « la tentative de coup d’Etat ‘doux’ que l’on essaye d’organiser contre la République bolivarienne du Venezuela[7] ».

    Tout comme durant la présidence d’Hugo Chávez, les Etats-Unis n’ont pas renoncé à mettre un terme à la Révolution bolivarienne démocratique, pacifique et sociale. Ils s’opposent au Président Maduro et soutiennent l’opposition putschiste. De leur côté, les médias occidentaux, principal relais de cette tentative de déstabilisation, ont manifestement pris fait et cause pour les partisans de la rupture de l’ordre constitutionnel et contre la démocratie vénézuélienne.

    http://operamundi.uol.com.br/conteudo/babel/34446/washington+isole+sur+la+question+venezuelienne.shtml

    Salim Lamrani

    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

    [1] Salim Lamrani, « 25 verdades sobre las manifestaciones en Venezuela », Opera Mundi, 23 février 2014.

    [2] EFE, « EEUU no responde a oferta de diálogo de Maduro e insiste en pedir mediación », 17 mars 2014.

    [3] Organisation des Etats américains, « Consejo permanente aprobó declaración sobre la situación en Venezuela », 7 mars 2014. http://www.oas.org/es/centro_noticias/comunicado_prensa.asp?sCodigo=C-084/14 (site consulté le 18 mars 2014).

    [4] Union des nations sud-américaines, « Resolución », 12 mars 2014. http://cancilleria.gob.ec/wp-content/uploads/2014/03/RESOLUCI%C3%93N-UNASUR-MARZO-2014.pdf (site consulté le 18 mars 2014).

    [5] The Associated Press, « Bachelet reitera apoyo a Maduro », 16 mars 2014.

    [6] Agencia Venezolana de Noticias, « Presidenta Fernández : Defendemos la democracia de Venezuela », 1er mars 2014.

    [7] Telesur, « Fernández : Derrocamiento del Gobierno de Venezuela sería fatal para Latinoamérica », 1er mars 2014.

    Le nouvel ouvrage de Salim Lamrani s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité (Paris, Editions Estrella, 2013) et comporte une préface d’Eduardo Galeano.

    http://www.amazon.fr/Cuba-m%C3%A9dias-face-d%C3%A9fi-limpartialit%C3%A9/dp/2953128433/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1376731937&sr=1-1

    Contact : lamranisalim@yahoo.fr

    Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

     

    SOURCE: http://vivavenezuela.over-blog.com/2014/03/washington-isole-sur-la-question-venezuelienne-opera-mundi.html

     

     


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  • Caracas, 14 mars AVN – Le chancelier de la République, Elias Jaua, a déclaré ce vendredi que dans les instances internationales comme l'Organisation des Etats américains (OEA) et l'Organisation des Nations Unies (ONU), il n'y a pas de place pour l'intervention au Venezuela grâce au fait que les pays d'Amérique Latine ont serré les rangs pour défendre la démocratie et la Révolution Bolivarienne.

    Jaua a souligné qu'en Amérique du Sud, l'intention d'une intervention injuste de l'impérialisme a été démantelée car 120 nations du Mouvement des Pays Non-alignés ont voté en faveur du Venezuela à l'ONU tandis qu'à l'OEA, 29 des 31 pays membres se sont prononcés pour soutenir la Révolution et ont fermé les chaînes de sécurité en défense du monde multipolaire et multicentré.

    Lors de sa participation au programme table d'Information transmis par Venezolana de Television depuis la Caserne de la Montagne, à Caracas, il a indiqué que le soutien des pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et de l'Alliance Bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) à l'OEA a été une démonstration de dignité et de courage des premiers ministres, dans un geste qui renvoie l'affection, la tendresse et la dignité avec lesquelles le commandant Chavez s'est toujours adressé aux nations.

    « D'ici nos remerciements pour votre position courageuse à l'OEA , à vous tous membres du CARICOM et de l'ALBA, fermement du côté du Venezuela », a-t-il déclaré.

    Il a déploré que le Gouvernement du Panama se soit transformé en un instrument de l'empire étasunien pour demander l'intervention de l'OEA au Venezuela. « Ce Gouvernement ne semble pas de ce temps-ci en Amérique Latine, il semble être des années 90, quand les pays se plongeaient dans une obscurité de gouvernements indignes qui s'en remettaient à la pensée unique de Washington. »

    D'autre part, il a expliqué que l'héritage du Commandant Chavez en matière de politique extérieure est basé sur 3 principes : le premier, qui a ses bases dans le serment que fit le Libérateur Simon Bolivar au Mont Sacré, dans lequel il décréta que le monde nouveau surgirait à partir de l'homme nouveau qui habite en Amérique Latine, dans les Caraïbes, en Afrique, en Asie, dans les peuples auxquels le colonialisme coupe le chemin.

    Le second principe, c'est une vision de l'Amérique Latine comme une seule patrie, à partir d'une révolution non seulement au Venezuela mais dans toutes les nations qui composent le nouveau monde.

    Et le troisième principe est concrétisé dans le quatrième objectif historique du Plan de la Patrie qui pose le problème de l'équilibre de l'univers, qui naît dans la pensée de l'homme latino-américain.

    AVN 14/03/2014

    (traduction Françoise Lopez)

     


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  • condamnant les déclarations du secrétaire d'Etat des Etats-Unis d'Amérique sur de possibles sanctions de son gouvernement envers le Venezuela.

    Les pays membres de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP), inspirés par le Manifeste du Bicentenaire signé à Caracas le 19 avril 2010, par lequel nos gouvernements se sont engagés à accompagner la lutte des peuples pour atteindre l'indépendance définitive, avec la pleine justice, libres d'interventionnisme étranger, sans soumission à des ordres impériaux et dans lequel nous alertons sur le rôle pervers développé par d'importants médias de diffusion massive au service des intérêts de l'impérialisme et contre les intérêts et les aspirations de nos peuples.

    Nous condamnons énergiquement les récentes déclarations d'ingérence du Secrétaire d'Etat Nord-américain, John Kerry, concernant le fait que son pays se réserve le droit d'imposer des sanctions unilatérales à la République Bolivarienne du Venezuela sœur ou se réserve le droit d'invoquer la Charte Démocratique Interaméricaine de l'OEA contre ce pays, étant donné que leurs prétentions ne sont en rapport ni avec le droit international ni avec la réalité vénézuélienne.

    Nous exhortons le Gouvernement des Etats-Unis d'amérique et en particulier son Secrétaire d'etat, John Kerry, de respecter la « Déclaration de Solidarité et de soutien aux Institutions Démocratiques, au dialogue et à la Paix en République Bolivarienne du Venezuela, approuvée par le Conseil Permanent de l'OEA le 7 mars 2013, en évitant de faire des déclarations qui ne contribuent en rien à créer un climat de dialogue qui s'est consolidé au Venezuela après la convocation par le Président Nicolas Maduro Moros d'une Conférence Nationale pour la Paix qui a pour objet de promouvoir le dialogue franc et vrai entre tous les secteurs politiques ainsi que les acteurs sociaux et économiques du pays, initiative qui aujourd'hui, bénéficie en plus, de l'accompagnement de l'Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR).

    Nous, les pays membres de l'ALBA-TCP, nous réaffirmons notre solidarité avec la République Bolivarienne sœur du Venezuela et renouvelons notre engagement à soutenir les efforts réalisés par le Gouvernement Bolivarien pour atteindre la paix et l'harmonie nationales par un vrai processus de dialogue politique.

    (traduction Françoise Lopez)

    Cuba Si France Provence


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    Santiago du Chili, 13 mars, (RHC).- Un Conseil ministériel extraordinaire de l'UNASUR, l'Union des Nations Sud-américaines qui a eu lieu à Santiago du Chili a décidé de créer une commission formée des ministres des Affaires étrangères de ce bloc régional, qui se rendront prochainement au Venezuela avec la mission de collaborer avec les autorités et le peuple vénézuélien et faciliter des conversations pacifiques et constructives entre les autorités et l'opposition.

    Le ministre argentin des Affaires étrangères, Héctor Timerman, a salué la résolution de UNASUR qu'il a qualifié de claire ratification des valeurs démocratiques moyennant le dialogue et le respect de l'ordre institutionnel.

    Hector Timerman a signalé que l'envoi de cette commission pour appuyer le dialogue politique avait été demandée par l'Exécutif vénézuélien.

    Edité par Michele Claverie

     

    Source: VivaVenezuela.org


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