• Le gouvernement américain a nommé Jeffrey DeLaurentis, un diplomate de carrière actuellement en poste à l’ONU, nouveau chef de la section d’intérêts américains à La Havane, a annoncé une source diplomatique le 4 juin. « L’ambassadeur DeLaurentis, membre du corps diplomatique (…) va servir en tant que nouveau fonctionnaire principal à la section d’intérêts américains à La Havane », a déclaré cette source du département d’État. La section d’intérêts des États-Unis à La Havane et celle de Cuba à Washington font office d’ambassades en l’absence de relations diplomatiques officielles entre les deux pays depuis 1961. M. DeLaurentis remplacera John Caulfield, l’actuel chef de la mission américaine à Cuba, dont la mission s’achève en juillet. À l’heure actuelle, M. DeLaurentis est ambassadeur adjoint de son pays aux Nations unies.

     

    AFP/VNA/CVN

    http://www.parlervietnam.com/2014/06/washington-nomme-un-nouveau-chef-de-mission-diplomatique-a-cuba/

     


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  • Les Prix Nobel Rigoberta Menchu, du Guatemala, et Adolfo Pérez Esquivel, d’Argentine, ont envoyé des messages de soutien aux 3èmes Journées Cinq jours pour les Cinq, qui se déroulent actuellement dans la capitale des États-Unis.

    Messages de Prix Nobel aux 3èmes Journées pour les Cinq à Washington

    Ces lettres, tout comme le message adressé par le théologien brésilien Frei Betto, ont été lus jeudi peu avant la Conférence Une nouvelle ère dans les relations États-Unis-Cuba, qui tiendra ses séances jusqu’à vendredi.

    « Plus de 250 personnes sont réunies ici », a annoncé par voie téléphonique Alicia Jrapko, coordinatrice du Comité international pour la liberté des Cinq.

    Alicia Jrapko a fait état de la présence, parmi les personnalités invitées, de parlementaires en provenance du Salvador, d’Équateur et de la République dominicaine, avant de préciser que des représentations d’Argentine et du Brésil, entre autres, sont attendues dans les heures qui suivent.

    Elle a également cité « le patriote portoricain Rafael Cancel Miranda » dans la liste des personnalités présentes, ainsi que plusieurs avocats et des syndicalistes du Royaume Uni, d’Australie et des États-Unis.

    « Il y a une solidarité venue de partout dans le monde », a affirmé Alicia Jrapko, qui a expliqué que ces 3èmes Journées réunissent des gens de près d’une trentaine de pays, avec une forte participation de l’Amérique latine et de la Caraïbe, et notamment de pays du cône Sud, ainsi que du Canada.

    Pour ce qui est de la participation de citoyens des États-Unis, elle a déclaré que « la représentation est bonne et géographiquement bien répartie ».

    Des actions de soutien à ces 3èmes Journées pour les Cinq ont lieu parallèlement dans plus d’une quarantaine de pays.

     

    http://www.granma.cu/idiomas/frances/internationales/6junio-24nobel-cinco.html

     


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  • Quito, 4 jun (RHC-PL)- Le président équatorien, Rafael Correa, a proposé de transférer de Washington à un autre lieu , les sièges de la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme , la CIDH et de l'Organisation des États Américains, l'OEA.

    L'idée du président Correa répond aux récentes déclarations due secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, qui a rejeté le transfert de la CIDH, en avançant comme argument que transférer la CIDH impliquerait transférer l'OEA.

    Lors d'une conférence de presse effectuée dans la ville portuaire de Guayaquil, Rafael Correa a ajouté: « Acceptons donc le Conseil de José Miguel Insulza et transférons tout en une seule fois » .

    Le gouvernement équatorien avec d'autres de la région encouragent le changement de siège de la CIDH donnant l'argument que cette entité ne devrait pas être aux États-Unis, pays qui n'a pas ratifié le pacte de San José, lequel constitue la base du système interaméricain des droits de l'homme.

    Et ce n'est pas seulement cela a ajouté Rafael Correa , mais Washington est en train de violer ouvertement la charte de fondation de l'OEA en appliquant le blocus économique contre Cuba et en maintenant une prison dans la base navale de Guantanamo.

    Pour cette raison, je continue à dire que l'OEA ne devrait pas avoir le siège dans une nation qui n'applique pas sa charte.

    « Donc prenant au mot la déclaration d'Insulza sur la nécessité que la CIDH soit au même endroit que l'OEA, changeons tout pour un lieu comme Haïti, par exemple qui s'est proposé pour recevoir l'organisme, » a-t-il indiqué. « De plus ces décisions doivent être prises par les pays membres de l'organisation »-a-t-il ajouté.

    EDITÉ PAR MICHELE CLAVERIE

    Radio Havane cuba

     


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  • La Havane, 2 juin, (RHC).- Le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro et le chef d'état cubain, Raúl Castro, ont adressé des salutations fraternelles au gouvernement et au peuple du Salvador, à l'occasion de la cérémonie de passation du pouvoir.

    Le nouveau président, qui est l'un des leaders historiques du Front Farabundo Marti pour la Libération Nationale a lancé une convocation à un accord national permettant de résoudre les principaux problèmes du pays et de donner plus et des meilleurs opportunités à toute la population.

    Au cours d'un rassemblement sur la Place Civique de la capitale salvadorienne, préalablement à la prise de possession de Salvador Sánchez Cerén, Salvador Valdés Mesa, vice président du Conseil d'État et des Ministres de Cuba a transmis le message et a mis l'accent sur l'amitié et les liens historiques unissant les deux pays.

    Salvador Valdés Mesa conduisait la délégation cubaine à la cérémonie d'investiture du nouveau président salvadorien qui a souligné dans son discours son engagement avec l'intégration latino-américaine, avec la justice sociale et dans le combat contre la corruption.

    Salvador Sánchez Cerén a fait savoir que son gouvernement accordera la priorité à la sécurité, à la santé, à l'emploi et à l'éducation.

    EDITÉ PAR TANIA HERNÁNDEZ

    SOURCE: http://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/24748-fidel-et-raul-castro-saluent-le-nouveau-gouvernement-du-salvador

     


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  • Caracas, 2 juin AVN – Le Salvador a été confirmé ce lundi comme membre de Petrocaribe, instance crée sur l'initiative du leader socialiste Hugo Chavez pour impulser l'intégration économique et sociae des peuples d'Amérique Latine.

    La décision d'intégrer la nation d'Amérique Centrale à Petrocaribe a été approuvée à la XIII° Réunion du Conseil des Ministres de Petrocaribe qui a eu lieu pour la première fois à San Salvador, capitale du Salvador.

    Au nom de la nouvelle administration du président Salvador Sanchez Ceren, le chancelier du Salvador Hugo Martinez a émis un communiqué dans lequel il « exprime sa satisfaction face à la décision unanime des Etats membres de Petrocaribe d'accepter la demande d'adhésion dupays à l'Accord d'Association Energétique Petrocaribe ».

    Il a expliqué que dans le cas du Salvador qui ne possède pas de ressources pétrolières, l'entrée dans cette instance apporte au pays la possibilité de s'approvisionner en biens énergétiques « sous les principes de coopération, de solidarité, de commerce juste et de complémentarité », rapporte Telesur.

    En étant membre de Petrocaribe, le pays « peut avoir un traitement préférentiel, certaines fois sur les prix, d'autres fois dans les crédits à moyen et long terme, qui permettrait au Salvador d'utiliser au moins 40% de ce qu'il devrait payer en facture pétrolière pour l'investir dans des programmes sociaux jusqu'à la date de paiement de ces ressources », a souligné Martinez.

    La demande d'adhésion du Salvador a été officialisée dans la matinée devant le président de Petrocaribe, Bernardo Alvarez qui est également secrétaire de l'ALBA.

    Petrocaribe est composé de Belize, Cuba, la Dominique, la Grenade, Antigua et Barbuda, les Bahamas, le Guyana, Haïti, San Cristobal et Nieves, le Honduras, la Jamaïque, le Nicaragua, la République Dominicaine, Saint-vincent et les Grenadines,Sainte Lucie, le Suriname, le Venezuela et à présent le Salvador.

    La confirmation du Salvador comme membre de plein droit de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA) a été également annoncée par Alvarez, lors d'une manifestation populaire organisée à l'occasion de l'investiture du président Sanchez Ceren pour la période 2014-2019.

    L'alliance bolivarienne est composée par le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, la Dominique, l'Equateur, Saint-Vincent et les Grenadines et Antigua et Barbuda. Avec Petrocaribe, elle donne de la puissance au développement social au bénéfice des peuples qui font partie des blocs régionaux à travers une Zone Economique Complémentaire dénommée ALBA-Traité de Commerce des Peuples (TCP).

    AVN 02/06/2014

    http://www.avn.info.ve/contenido/salvador-ingresa-petrocaribe-como-miembro-pleno

    Source: traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence

    Source Originale: AVN

     

    Partagé par Solidarité Révolution Bolivarienne (FaceBook)

     

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  • José FORT

    Le maintien renouvelé à la tête de leurs pays des gouvernements progressistes latino américains et le développement des structures d’intégration économique et politique dans la région suscitent la haine dans les sphères de pouvoirs étatsuniens. Tandis qu’à la Maison Blanche la tonalité est hypocritement au discours doucereux, au département d’Etat, à la CIA et dans les différents services spéciaux yankees, une feuille de route adaptée et dotée d’énormes moyens financiers vient d’être réactivée avec pour objectif d’aider les « oppositions dans les pays non amis » et, si possible, de renverser les gouvernements issus du suffrage universel. Plusieurs hypothèses de « travail » ont été mises au point. Elles vont depuis l’aide matérielle à la subversion jusqu’à l’étranglement économique, ou encore depuis les actes de terrorisme jusqu’aux campagnes de propagande largement relayées en Europe. Il ne faut pas se tromper : l’heure est à l’affrontement de classes aigu en Amérique latine.

    Il y a eu les coups d’Etat « institutionnels » au Paraguay et au Honduras. Il y a désormais des opérations ciblées visant le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, le Salvador, le Nicaragua et Cuba. L’Argentine et le Brésil sont aussi dans le collimateur.

    Au cours des dernières années, ces pays ont enregistré des avancées sociales importantes et construit des politiques indépendantes et souveraines débarrassées de la main mise des multinationales. Ils ont travaillé à renforcer l’intégration régionale avec notamment la Communauté des Etats latinos américains actuellement présidée par le Costa Rica. Un nouveau paysage politique s’est installé dans ce continent qui était autrefois le « pré carré » des Etats-Unis. Pour l’impérialisme nord-américain, ses banques, ses multinationales et ses intégristes terroristes protégés au plus haut niveau de l’Etat US, un coup d’arrêt s’impose. Il faut donc s’attendre à des événements graves dans cette région du monde.

    Déjà au Venezuela, les milieux oligarchiques ont déclenché une guerre de rue contre le gouvernement du président Maduro élu légalement et dont la formation politique, le PSUV, remporte actuellement dans le silence des médias internationaux la plupart des scrutins locaux. A Caracas, les manifestants souvent armés, la plupart enfants de la bourgeoisie, sont caillassés dès qu’ils quittent le périmètre du centre des affaires pour les quartiers populaires.

    En Bolivie et en Equateur, des contrats ont été placés sur la tête des présidents Evo Morales et Rafael Correa. Au Salvador et au Nicaragua, les droites les plus extrêmes tentent avec la complicité US de déstabiliser les gouvernements en place. Quant aux Cubains, ils doivent encore et encore affronter menaces et chantages, calomnies et mensonges.

    A la Havane, cela fait plus d’un demi siècle que cela dure. Cette fois, alors que Barack Obama avait laissé entendre qu’il était temps de « réviser » la politique nord-américaine à l’égard de Cuba, dans le même mouvement une opération à plusieurs tiroirs a été déclenchée contre la Grande Ile.

    Première cible, l’économie avec le maintien du blocus accompagné d’une avalanche d’amendes visant les sociétés et les banques ayant des relations commerciales avec Cuba : BNP-Parisbas est directement menacé d’avoir à payer 8 milliards de dollars au fisc nord-américain pour avoir effectué des opérations commerciales avec La Havane ; second objectif, tenter de créer l’insécurité et la peur en provoquant des actes criminels avec, pour dernier exemple, l’arrestation de quatre terroristes venus de Miami ; troisième axe, la propagande avec notamment une radio émettant depuis la France grâce à TDF, une « blogueuse » formatée par la CIA disposant de comptes en banque bien fournis dans plusieurs capitales avec toujours en réserve un « témoin » prêt à faire des « révélations » à la carte.

    Contre Cuba et l’Amérique latine, l’impérialisme US et ses relais européens montrent les dents. Que les peuples latinos sachent qu’ils disposent aussi en France et en Europe d’amis véritables et solidaires.

    José Fort.

    Source: http://josefort.over-blog.com/2014/05/les-vautours-sont-laches-sur-l-amerique-latine.html

     

     


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    Telesur

    Si le candidat Uribiste, Oscar yvan Zuluaga, dont la campagne de guerre sale a été dirigée par Uribe, arrivait à s’imposer, le processus de paix à La Havane entre les FARC et le Gouvernement Colombien volerait en éclats et le pays serait précipité dans une sanglante intensification des hostilités de la guérilla et du ELN.

    Le second tour des élections présidentielles colombiennes le 15 juin prochain aura une importance capitale pour l’Amérique Latine et les Caraïbes.

    Si le candidat Uribiste, Oscar yvan Zuluaga, dont la campagne de guerre sale fut dirigée par Uribe, arrivait à s’imposer, le processus de paix à La Havane entre les FARC et le Gouvernement Colombien volerait en éclats et le pays serait précipité dans une sanglante intensification des hostilités de la guérilla et de l’ELN.

    Zuluaga a basé sa campagne sur la fermeté qu’il aurait envers la guérilla et a déclaré le lendemain de sa victoire au premier tour, qu’il suspendrait « temporairement » les discussions pour la paix à La Havane jusqu’à ce que les FARC, qu’il définit comme le « le plus grand cartel de narcotrafic au monde », acceptent un cessez-le-feu unilatéral et d’autres conditions coûteuses. Cela équivaut à demander à la guérilla de se rendre sans conditions, ce qui mettrait fin au prometteur processus de paix.

    En ce qui concerne le Venezuela, Zuluaga affirme que c’est « une dictature » et que s’il est Président, le Venezuela ne pourra pas continuer à être garant du processus de La Havane car il faudrait appliquer la charte démocratique de l’OEA.

    Il est évident que Uribe, soutenu par ses nombreux supporters d’extrême droite va se démener pour asseoir Zuluaga au Palais de Narino et le pousser à la guerre avec le Venezuela et éventuellement avec l’Equateur, la Bolivie et le Nicaragua. Il ne faut pas oublier que c’est vers ces objectifs là qu’il se dirigeait quand le secteur de l’oligarchie traditionnelle représentée par l’actuel Président Juan Manuel Santos barra le passage à ses tentatives de réélection. Une fois élu, Santos a rencontré Chavez. Ils mirent de côté leurs grandes différences idéologiques et normalisèrent et renforcèrent les relations bilatérales ,rompues par Uribe, et cette action a continué avec Maduro. Santos s’est intégré sans difficulté dans les mécanismes de l’Unasur.

    Uribe ,en revanche, représente le secteur oligarchique le plus subordonné aux Etats-Unis, revanchard, et lié aux secteurs de l’ultra droite de ce pays dont la contre- révolution cubaine de Miami. L’ex président vient des secteurs lumpenbourgeois venus des affaires avec le narcotrafic et le para-militarisme et est sans aucun doute le chef de file par excellence de la droite Latino-américaine la plus soumise à Washington.

    Une guerre régionale fratricide dont rêvent Uribe et ses alliés aux Etats-Unis, annulerait toutes les avancées obtenues par nos peuples après l’élection de Chavez à la Présidence du Venezuela (1998) en matière d’indépendance économique et politique, d’autodétermination et de reconquête dans plusieurs pays des droits sociaux et de biens qui avaient été privatisés par le néolibéralisme.

    S’il arrive à la Présidence de la République, Uribe tentera d’attirer le Mexique et le Pérou à des positions plus à droite, il neutralisera les projets transformateurs de Bachelet au Chili et fera accomplir à « l’Alliance du Pacifique » le rôle de cheval de Troyes conçu par Washington, contre les pays de l’ALBA UNASUR et CELAC.

    La réélection de Santos signifierait au contraire la continuation du processus de paix, une plus grande insertion de la Colombie dans les mécanismes d’unité Latino-Caribéenne, une plus grande proximité avec les gouvernements qui plaident pour cette unité et la continuation d’une politique beaucoup plus respectueuse des droits de l’homme que celle des gouvernements d’Uribe, comme le reconnaissent les porte-paroles de la gauche colombienne de l’alliance UP Pole Démocratique. Celle-ci conditionne pourtant son soutien et ses 2 millions de voix aux débats en cours. Par contre, les partisans du maire progressiste de Bogota Gustavo Petro appuieront Santos activement, ainsi que la gauche du Parti Libéral et un nombre indéterminé de législateurs du Parti Conservateur qui veulent la paix, bien que leur candidate, Marta Ramirez (2 millions de votes ) est proche d’Uribe et soutient Zuluaga. Il n’est pas sûr non plus que le candidat des verts, Enrique Penalosa, soutienne Santos.

    Santos devancé par Zuluaga par près de 2 millions de votes au premier tour n’a aucune certitude de gagner au second, à moins qu’il affine très bien sa stratégie, qu’il continue de se faire des alliés et réalise avec eux un effort suprême.

    Dans un contexte où 60% de la population n’a pas voté au premier tour, les votes de la gauche et des partisans de la paix peuvent être décisifs pour barrer la route à Uribe. Mais il faut convaincre ces votants de la nécessité impérieuse de le faire malgré toutes les réserves qu’ils peuvent avoir envers Santos et sa politique néolibérale.

    Source: Le Grand Soir

    Source originale: TELESUR

    Traduit de l’espagnol par irisinda

     

     

     

     


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    Par Sergio Alejandro Gomez

    Des organisations de droits civils et de solidarité ont réclamé ce jeudi à Miami à plusieurs agences du gouvernement des Etats-Unis qu'elles donnent les détails en leur possession sur les activités d'un groupe ayant l'intention de commettre des actes terroristes arrêté à Cuba fin avril.

    Le Comité National pour la Libération des Cinq Cubains et la Coalition pacifiste ANSWER ont présenté lors d'une conférence de presse les demandes qu'elles ont envoyées au FBI, à la CIA et au Département d'Etat, basées sur la Loi de Liberté de l'Information.

    Les documents exigent une clarification sur les relations des quatre suspects arrêtés avec les terroristes Santiago Alvarez, Osvaldo Mitat et Manuel Alzugaray qui résident dans cette ville de Floride et sont étroitement liés à Luis Posada Carrilès.

    « Ce qui nous y oblige, c'est l'impunité que les gouvernements des Etats-Unis donnent aux terroristes d'extrême droite qui vivent et agissent depuis Miami », a déclaré à Granma par la voie électronique Andres Gomez, coordinateur national de la Brigade Antonio Maceo, un des orateurs de cette manifestation.

    « Les autorités étasuniennes chargées par la loi de surveiller ces activités sur leur propre territoire ne se sont pas prononcés du tout sur ces faits », a-t-il précisé.

    Gloria de la Riva, coordinatrice nationale du Comité National en faveur de la Libération des Cinq des etats-Unis, a assuré à ce journal par voie électronique qu'il existe un danger aussi bien pour les citoyens cubains que pour les citoyens étasuniens.

    «On ne sait jamais les dégâts que peut causer un acte terroriste avant qu'il ne survienne », a-t-elle signalé.

    De la Riva a mentionné les plus de 3 000 Cubains qui ont perdu la vie, victimes du terrorisme. Elle a souligné, cependant, qu'on ignore le nombre de personnes qui ont été sauvées par l'engagement d'hommes comme les Cinq, condamnés lors d'un procès truqué à Miami, dont la fonction était précisément de contrôler et de prévenir ce type d'actions.

    Les activistes ont renouvelé leur appel au président Obama pour qu'il libère le plus vite possible les combattants anti-terroristes qui restent encore dans les prisons nord-américaines.

    http://www.granma.cu/cuba/2014-05-30/reclaman-en-estados-unidos-informacion-sobre-actividades-terroristas-contra-cuba

    (traduction Françoise Lopez)

    Source:

    Cuba Si France Provence: http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/05/etats-unis-demande-d-informations-sur-les-activites-terroristes-contre-cuba.html

     


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  • Algérie, 28 mai 2014 (MPPRE) – Les Etats membres du Mouvement des Pays Non-alignés (MNOAL) ont pris position en faveur de la République Bolivarienne du Venezuela devant la dénonciation faite devant cet organisme le ministre du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieures du Venezuela, Elias Jaua Milano, à propos de l'ingérence du Gouvernement des Etats-Unis dans les sujets internes de cette nation sud-américaine.

    Texte intégral :

    Paragraphe sur le Venezuela approuvé par le Comité Politique de la Conférence Ministérielle du MNOAL en relation avec le projet de document final.

    406. Les Ministres expriment leur soutien au Gouvernement constitutionnel du Président Nicolas Maduro Moros, qui a été démocratiquement élu par la majorité du peuple vénézuélien le 1' avril 2013. Ils condamnent les politiques illégales et agressives du Gouvernement des Etats-Unis contre le Venezuela, y compris l'initiative législative du Comité des Relations Extérieures du Sénat destinée à imposer à ce pays des sanctions affectant sa souveraineté et son indépendance politique, violant clairement les principes et les objectifs de la Charte des Nations Unies. Ils prennent note avec satisfaction du dialogue politique conduit par le Président Nicolas Maduro Moros avec tous les secteurs de la société vénézuélienne, destiné à trouver des solutions aux défis communs du pays et à poursuivre son chemin vers le développement et le bien-être, dialogue qui est pleinement soutenu par l'UNASUR et le Saint Siège.

    406 bis. Les Ministres expriment leur profonde préoccupation en ce qui concerne les violences qui ont eu lieu au Venezuela ces dernières semaines dans le but de déstabiliser le Gouvernement démocratiquement élu du Président Nicolas Maduro Moros, les institutions démocratiques et l'état de droit dans la République Bolivarienne du Venezuela.

    Source: traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence

    Source originale: www.mre.gov.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=35881:movimiento-de-paises-no-alineados-rechaza-injerencia-de-ee-uu-envenezuela&catid=2:actualidad&Itemid=325

     

     

     


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  • Transactions depuis l'Iran et Cuba : 10 milliards de dollars d'amende pour BNP-Paribas

    . Les autorités américaines demandent à la banque française BNP Paribas de payer une amende de plus de 10 milliards de dollars (plus de 7 milliards d'euros) pour avoir violé pendant quatre ans l'embargo américain contre Cuba et l'Iran, rapporte le Wall Street Journal.

    Ce serait l'une des plus grosses amendes jamais infligées à une banque aux Etats-Unis. Les autorités américaines demandent à la banque française BNP Paribas de payer une amende de plus de 10 milliards de dollars (plus de 7 milliards d'euros) pour avoir violé pendant quatre ans l'embargo américain contre Cuba et l'Iran, rapporte jeudi le Wall Street Journal.

    Les transactions incriminées ont été effectuées depuis l'Iran et Cuba, pays où elles étaient légales, selon une source. Seul hic, elles l'ont été en dollars, autrement dit compensées à un moment donné sur le territoire américain, ce qui les rend délictueuses, les Etats-Unis imposant des sanctions à ces deux Etats. Une enquête interne de la banque a recensé un «volume significatif d'opérations qui pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois et des règles des Etats-Unis».

    L'activité en dollars très menacée

    Ce montant est près de deux fois plus élevé que celui jusqu'alors évoqué, ce qui «pourrait plonger l'établissement dans le rouge cette année», note le journal économique Les Echos dans son édition de vendredi. Par ailleurs, la justice américaine, connue pour sa sévérité envers les banques, n'exclut pas de restreindre temporairement ses activités en dollars, «une activité cruciale pour toute banque européenne», note Les Echos.

    Comme la justice l'a fait il y a quelques jours avec la Suisse, elle pourrait aussi forcer BNP Paribas à plaider coupable, ce qui aurait des activités très négatives sur les activités de la banque aux Etats-Unis. «Tout l'enjeu est de savoir qui devra plaider coupable : s'il s'agissait du groupe PNB Paribas, les conséquences seraient désastreuses. Elles le seraient un peu moins s'il s'agissait de la filiale BNP Paribas North America, ou encore moins s'il s'agissait de son seul pôle banque d'investissement», analyse Les Echos.

    La banque avait provisionné 1,1 milliard

    BNP aurait entamé des négociations pour payer un peu moins de 8 milliards de dollars (près de 6 milliards d'euros), écrit le quotidien américain, citant des sources proches du dossier. La banque française avait prévu une provision de 1,1 milliard de dollars, soit 798 millions d'euros pour se couvrir. Mais le montant réclamé par les Etats-Unis est dix fois plus élevé...

    Une amende de 10 milliards de dollars représenterait plus de quatre fois le bénéfice net réalisé par BNP Paribas au premier trimestre (1,7 milliard d'euros). Cette hypothèse aurait des conséquences lourdes car BNP Paribas veut développer ses activités de banque de financement et d'investissement aux Etats-Unis. Or une perte de licence lui interdirait de réaliser des transactions en dollars vers ou depuis les Etats-Unis.

    LeParisien.fr 29.05.2014

    http://www.leparisien.fr/economie/bnp-paribas-une-amende-de-10-milliards-de-dollars-pour-violation-d-embargo-americain-29-05-2014-3881905.php


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