• Cuba condamne énergiquement la nouvelle agression d'Israël contre la population de la Bande de Gaza. Israël utilise sa supériorité militaire et technologique pour exécuter une politique de châtiment collectif avec un usage disproportionné de la force qui provoque la mort de civils innocents et d'énormes dégâts matériels.

    Nous appelons la communauté internationale à réclamer à Israël la fin de cette nouvelle escalade de violence. Seules des conversations sur des bases équitables peuvent conduire à une paix juste qui permette au peuple palestinien d'exercer ses droits inaliénables et l'établissement définitif de l'Etat palestinien avec sa capitale Jérusalem Est.

    Gerardo Peñalver Portal, Directeur Général des sujets Bilatéraux du Ministère des Relations Extérieures,

    La Havane, 11 juillet 2014

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence


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  • Brasilia, 12 juillet (RHC-PL)-Le diplomate brésilien Samuel Pinheiro Guimaraes a souligné que le Sixième Sommet du Groupe BRICS, formé du Brésil, de la Russie, de l' Inde, de la Chine, et de l'Afrique du Sud sera une importante opportunité pour le rapprochement des pays émergents et sud-américains.

    Le diplomate a déclaré que la rencontre des chefs d'État et de Gouvernement du BRICS avec les pays membres de l'UNASUR, l'Union des pays Sud-américains, le 16 juillet, sera une occasion transcendantale pour établir des mécanismes de coopération politiques et économiques.

    Samuel Pinheiro Guimaraes a mis en exergue le fait que le BRICS est formé par de grands territoires avec d'importantes populations qui ont opté pour un développement inclusif, avec une technologie et un poids dans la scène politique internationale , lequel aiderait à encourager le progrès en Amérique du Sud.

     

    Source: Radio Havane Cuba

     


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    Le président Vladimir Poutine a exprimé aujourd’hui l’intérêt de la Russie pour une Amérique Latine unie, forte, économiquement durable et politiquement indépendante.

     

    Dans un entretien exclusif avec Prensa Latina, avant de se rendre à Cuba, en Argentine et au Brésil, Poutine a considéré que les processus d’intégration de l’Amérique Latine démontrent l’aspiration à la consolidation politique de la région et le renforcement de son influence sur le monde.

    Prensa Latina transcrit ici le texte de l’entretien :

    Amérique Latine

    Prensa Latina : Les leaders russes ne se rendent pas en Amérique Latine aussi souvent que d’autres parties du monde. Que peut offrir aujourd’hui l’Amérique Latine à la Russie et vice versa, dans un sens plus vaste ?

    Président Vladimir Vladímirovich Poutine : Il est peu probable que les relations entre les États puissent être estimées et, le principal, entre des nations seulement par le nombre de visites de haut niveau. Le plus important est le bénéfice mutuel, celui que notre coopération nous donne. C’est précisément la base la plus sûre et de confiance pour développer les liens polyèdres entre la Russie et l’Amérique Latine.

    L’Amérique du Sud ou - en parlant au sens général du mot - l’Amérique Latine est une région autochtone, proche de nous en esprit et en culture.

    La peinture murale mexicaine et le tango argentin, la chanson péruvienne « El Condor pasa » et les poèmes de Pablo Neruda déjà depuis longtemps font partie du patrimoine mondial. Nous tous sommes inspirés par les œuvres du grand écrivain et penseur colombien Gabriel García Márquez et nous admirons les créations de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer...

    La suite de l'article sur  >>  EL CORREO

     

     A lire aussir:        - Fidel reçoit le président Poutine (Cuba Si France Provence)

                           - Cuba et la Russie créent un centre latino-américain contre les désastres (Cuba Si France Provence)


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  • Buenos Aires, 12 juil (PL) Le président russe, Vladimir Poutine, est arrivé aujourd'hui en Argentine en visite officielle qui comprend aussi un dîner avec les chefs d'État de Vénézuéla, Bolivie, et Uruguay, a indiqué le quotidien Pagina 12.


    M. Poutine sera accueilli par la présidente argentine, Cristina Fernández, à l'entrée de la «Casa Rosada» (la Maison Rose). Tout de suite, ils se réuniront dans le Salón Blanco (Salon Blanc) où se tiendra la présentation protocolaire des deux cortèges.

    Ensuite, il y aura lieu une réunion à huis clos entre les deux mandataires dans le Cabinet présidentiel, avant la signature de conventions.

    Lors du dîner avec les présidents Nicolás Maduro, de Vénézuéla ; Evo Morales, de Bolivie, et José Mujica, d'Uruguay à 20h, heure locale au Museo del Bicentenario, on analysera les dangers qui représentent les fonds vautours menaçant aujourd’hui l'Argentine.

    « L'Argentine est aujourd'hui le principal partenaire stratégique de la Russie en Amérique latine, au sein de l'ONU et du G20 », a indiqué M. Poutine lors d'une récente interview exclusive à Prensa Latina.

    Également, le président russe a déclaré que sa visite à Buenos Aires est une possibilité de continuer l'échange d'opinions portant sur le renforcement des rapports dans plusieurs secteurs, ainsi que de concréter des projets de coopération bilatérale.

    En outre, on signera une convention entre les deux pays visant l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.

    Dans ce sens, l'entreprise russe Rosatom envisage la participation à la construction d'une nouvelle centrale nucléaire en Argentine, connue comme Atucha III.

    Aussi, prévoit-on la signature de trois traités internationaux concernant l'assistance judiciaire mutuelle en matière pénale et un accord interinstitutionnel dans le domaine des moyens de communication.


    mlm/lp/rc/ort

    Source: http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=41641:president-russe-arrive-en-argentine-en-visite-officielle&opcion=pl-ver-noticia&catid=2&Itemid=203

     

     


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  • TELESUR

    Une enquête a révélé que, lors de la mise en œuvre du Plan Colombie, en particulier dans les années 2000, une augmentation substantielle a été observée dans les statistiques d’exécutions extrajudiciaires par les Forces Armées et la Police Nationale colombiennes.

    Le Mouvement de la Réconciliation (FOR) et la Coordination Colombie-Europe-Etats-Unis (CCEEU) ont présenté les résultats d’une enquête [1] qui révèle comment l’« aide militaire » que Washington a fourni à Bogota, entre 2000 et 2010, a donné lieu à une augmentation des cas d’exécutions extrajudiciaires de civils, connus sous le nom de « faux positifs » [2].

    L’agence de presse EFE explique que l’étude publiée Jeudi [19 juin 2014] ’analyse le niveau de pénétration de l’aide militaire des États-Unis’ dans l’Armée colombienne et les registres de « faux positifs » du bureau du Procureur.

    ’Il existe une corrélation entre les brigades de l’armée qui ont reçu un niveau moyen d’aide des États-Unis et la commission d’exécutions extrajudiciaires’ affirme le rapport, basé sur l’étude de tendances.

    Le rapport indique que les ’unités de militaires colombiens qui recevaient de l’aide des États-Unis, essayaient de démontrer leur efficacité en présentant un grand nombre de guérilleros exterminés, alors qu’en réalités les victimes n’étaient pas toujours des guérilleros’.

    Le texte soutient également qu’’un plus grand pourcentage d’exécutions multiples était commis par des unités commandées par des officiers formés par les États-Unis, entre 2001 et 2003, que par des unités dirigées par des officiers choisis au hasard’

    La recherche conclut que, pendant le Plan Colombie, un programme de coopération avec les États-Unis qui a été mis en œuvre en 2002 pour, prétendument, mettre fin au trafic de drogue et aux groupes insurgés, ’une augmentation substantielle dans les statistiques d’exécutions extrajudiciaires par l’armée et la police a été observée’.

    Grâce à des témoins, des organismes judiciaires et des ONG, l’étude indique que, entre 2000 et 2010, 5763 exécutions extrajudiciaires ont été enregistrées en Colombie, dont 1821 attribuées à une unité spécifique de l’Armée.

    En outre, pendant le gouvernement d’Álvaro Uribe (2002-2010), ces cas ont augmenté de 101%, et pendant que le général Mario Montoya était le commandant de l’Armée, à qui l’on attribue la promotion de cette politique du chiffre (avantages en échange de pertes au combat), ces cas ont augmenté de 141%.

    Les exécutions extrajudiciaires de civils sont des cas présentés comme des victimes de combat en échange d’avantages économiques ou promotions. Toutefois, dans ces cas des civils innocents sont présentés au lieu d’insurgés et de guérilleros.

    Traduction : Association EntreTodos France

    Source originale : http://www.telesurtv.net/articulos/2014/06/20/ayuda-militar-de-ee.uu.-a-colombia-incremento-casos-de-falsos-positivos-4009.html - teleSUR-RT-EFE-ElEspectador/MARL – CA

     

    Source: Le Grand Soir

     

     


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  • Par Ignacio Ramonet  |  10 juillet 2014    

     

    Avec Le Monde diplomatique en español

    Dans son livre récent sur son expérience de Secrétaire d’État durant le premier mandat de Barack Obama (2008-2012), intitulé Le Temps des décisions [1], Hillary Clinton écrit ceci à propos de Cuba : « La fin de mon mandat approchant, j’ai demandé au président Obama de reconsidérer notre embargo. Il ne remplissait pas sa fonction et entravait nos projets en Amérique Latine. »

    Pour la première fois, une personnalité aspirant à la présidence des États-Unis affirme publiquement que l’embargo imposé depuis plus de cinquante ans par Washington n’est d’aucune utilité. Le constat d’Hillary Clinton est important pour deux raisons. D’abord, il brise un tabou en formulant à voix haute ce que chacun sait depuis longtemps à Washington : que l’embargo ne sert à rien. Ensuite, et plus fondamental, Mme Clinton l’affirme au moment où elle amorce sa candidature à la Maison Blanche, ce qui veut dire qu’elle ne craint pas que cela constitue un handicap dans sa longue bataille électorale jusqu’aux élections du 8 novembre 2016. Si Hillary Clinton affiche une attitude si peu conventionnelle, c’est aussi parce qu’elle n’ignore pas que l’opinion publique a évolué et se déclare aujourd’hui, majoritairement, en faveur de la levée de l’embargo.

    Dans une récente « lettre ouverte », une cinquantaine d’importants industriels, d’anciens hauts responsables de l’Administration et des intellectuels viennent de prendre position dans le même sens [2]. Sachant que le Président des États-Unis n’a pas le pouvoir de lever l’embargo (cela dépend d’une majorité qualifiée de Démocrates et de Républicains au Congrès), ils viennent de demander à Obama d’utiliser les prérogatives du pouvoir exécutif pour effectuer des « changements plus intelligents » dans la relation avec Cuba, et de se rapprocher davantage de la Havane à un moment où, signalent-ils, l’opinion publique y est favorable.

    En effet, une enquête réalisée en février dernier par le Centre d’investigation Atlantic Council affirme que 56% des Américains souhaitent un changement d’attitude envers La Havane [3]. Plus significatif, en Floride, l’État le plus sensible sur cette question, 63 % des citoyens (et 62% des Latinos) veulent aussi la fin de l’embargo [4]. Un autre sondage, plus récent, réalisé par l’Institut de Recherche Cubain de l’Université Internationale de Floride, montre que la majorité de la communauté cubaine de Miami demande également la levée de l’embargo (71 % des personnes consultées considèrent qu’il « n’a pas fonctionné  » ; et 81% d’entre-elles voteraient pour un candidat qui remplacerait l’embargo par une stratégie permettant de renouer les relations diplomatiques entre les deux pays) [5].

    Contrairement aux espérances soulevées par l’élection de Barack Obama en novembre 2008, Washington a maintenu une sorte d’immobilisme dans ses rapports avec Cuba. Le lendemain de son investiture, le président américain avait pourtant annoncé – au « Sommet des Amériques », à Trinidad-et-Tobago, en avril 2009 -, qu’il fixerait un « nouveau cap » à cet égard. Mais cela ne s’est traduit que par des gestes quasi symboliques : autorisation accordée aux Américains d’origine cubaine à se rendre sur l’île et de transférer des sommes limitées d’argent à leurs familles. En 2011, de nouvelles mesures ont été adoptées, également de faible portée : autorisation aux groupes religieux et d’étudiants de voyager à Cuba ; facilités données aux aéroports américains pour accueillir des vols charters vers l’île, et réévaluation à la hausse des sommes que les Cubano-Américains peuvent envoyer à leurs proches. Des broutilles par rapport au formidable contentieux entre les deux pays.

    Parmi les principaux différends, il y a « l’affaire des Cinq » qui a ému l’opinion publique internationale [6]. Ces agents cubains de renseignement, arrêtés par le FBI en Floride en septembre 1998 alors qu’ils réalisaient une mission de prévention contre le terrorisme, ont été condamnés - lors d’un procès politique typique de la guerre froide - à de lourdes peines de prison. Des condamnations d’autant plus injustes que les « Cinq » ne s’étaient rendus coupables d’aucun acte de violence et ne détenaient aucune information sensible concernant la sécurité des États-Unis. Leur seule mission, accomplie à leurs risques et périls, a été de prévenir des attentas et sauver des vies humaines [7].

    A Washington, l’Administration manque de cohérence quand elle déclare combattre le « terrorisme international  » alors qu’elle continue de protéger, sur son propre territoire, des groupes terroristes anticubains. Récemment encore, les autorités cubaines ont arrêté un nouveau groupe d’individus, liés à Luis Posadas Carriles [8], venus une fois encore de Floride dans l’intention de commettre des attentats sur l’île [9].

    L’Administration n’est pas plus cohérente quand elle accuse « les Cinq [10] » d’activités anti-américaines qui n’ont jamais existé. Alors que, en revanche, Washington continue de s’immiscer dans les affaires internes de Cuba et d’y fomenter un changement de système politique. Comme viennent de le démontrer les récentes révélations [11] sur l’affaire « zunzuneo », ce faux réseau social créé et financé de façon occulte par une agence [12] du Département d’Etat, pour provoquer dans l’île des protestations calquées sur le modèle des « révolutions de couleurs », du « printemps arabe », ou des « guarimbas  » vénézuéliennes, pour exiger ensuite, depuis la Maison Blanche ou le Capitole, un changement politique.

    Washington continue d’avoir, vis-à-vis de Cuba, une attitude rétrograde, caractéristique de la guerre froide, une période terminée depuis un quart de siècle... Un tel archaïsme jure par rapport à la position d’autres puissances. Par exemple, tous les États d’Amérique latine et des Caraïbes, quelles que soient leurs orientations politiques, ont récemment resserré leurs liens avec Cuba et dénoncent le blocus économique. Cela a été confirmé en janvier dernier, lors du Sommet de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes réunis précisément à La Havane. Washington a reçu un nouveau camouflet en juin dernier, à Cochabamba (Bolivie), durant l’Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA), quand les pays latino-américains – en une nouvelle démonstration de solidarité avec La Havane - ont menacé de ne pas participer au prochain Sommet des Amériques, qui aura lieu en 2015 au Panama, si Cuba n’y est pas invitée.

    Pour sa part, l’Union Européenne a décidé, en février dernier, d’abandonner la « position commune ». Celle-ci, imposée en 1996, pour « punir » Cuba, par le très conservateur José Maria Aznar, alors Président du gouvernement espagnol, refusait tout dialogue avec les autorités de l’île. Mais elle s’est révélé stérile. Bruxelles vient de le reconnaître reconnu et a amorcé une négociation avec La Havane pour parvenir à un accord de coopération politique et économique. L’UE est le premier investisseur à Cuba et le deuxième partenaire commercial. Dans ce nouvel état d’esprit, plusieurs ministres européens ont déjà visité l’île. Parmi eux, en avril dernier, Laurent Fabius - premier ministre français des Affaires étrangères à réaliser une visite dans la nation caribéenne depuis plus de trente ans – qui a déclaré vouloir « promouvoir les alliances entre les entreprises de nos deux pays et soutenir les sociétés françaises qui souhaiteraient y développer des projets ou s’installer à Cuba  ».

    Par ailleurs, contrastant avec l’immobilisme de Washington, de nombreuses chancelleries européennes observent avec intérêt les changements en cours à Cuba impulsées par le Président Raul Castro, dans le cadre de « l’actualisation du modèle économique » et dans la ligne définie en 2011 par le VIe Congrès du parti Communiste de Cuba (PCC), qui sont en train de produire de profondes transformations dans l’économie et la société [13]. En particulier, la création de la « zone spéciale de développement » autour du port de Mariel, et l’adoption, en mars dernier, d’une nouvelle loi sur les investissements étrangers, suscitent un grand intérêt international.

    Les autorités cubaines considèrent qu’il n’y a pas de contradiction entre le socialisme et l’initiative privée. Certains responsables estiment même que cette dernière (en y incluant les investissements étrangers) pourrait contrôler jusqu’à 40% de l’économie du pays, tandis que l’Etat en conserverait 60 %. L’objectif est de rendre l’économie cubaine de plus en plus compatible avec celle de ses principaux partenaires dans la région (Venezuela, Brésil, Argentine, Équateur, Bolivie) où coexistent secteur publique et secteur privé, Etat et Marché.

    Tous ces changements soulignent, par contraste, l’obstination de l’Administration américaine afférée à une position idéologique d’une autre époque. Même si, comme nous l’avons vu, des personnalités de plus en plus nombreuses, à Washington, admettent désormais que cette position est erronée et que, dans les rapports avec Cuba, il est urgent de sortir de l’immobilisme. Le président Barack Obama les écoutera-t-il ?

    (Traduit de l’espagnol par Guillaume Beaulande)

    Source: Mémoire des Luttes


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    Bogotá, 9 juillet (RHC-EFE)- Les négociations de paix entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-AP) reprendront le 15 juillet à La Havane. Le quatrième point concernant les victimes du conflit armé sera à l'ordre du jour des pourparlers.

    Des représentants des deux parties ont précisé dans un communiqué que des réunions préparatoires à cette nouvelle étape des négociations s'étaient tenues les 6 et 7 juillet derniers, afin de définir les modalités de participation des représentants des victimes aux discussions.

    C'est dans ce contexte que des forums sont actuellement organisés dans de nombreuses villes de Colombie et que se tiendra du 3 au 5 août prochain la rencontre nationale à Cali. Les propositions qui émaneront de ces débats seront présentées au début du mois de septembre à La Havane.

    Les négociations de paix avaient été interrompues durant les élections au Congrès et au Sénat, et pendant les présidentielles qui avaient reconduit le président Juan Manuel Santos à la tête du pays, le 15 juin dernier.

     

    Edité par Michele Claverie - Source: RadioHavanne http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/27969-les-negociations-de-paix-entre-les-farc-et-le-gouvernement-colombien-reprennent

     

     


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  • Après avoir signé des accords stratégiques avec Pékin et plusieurs autres capitales asiatiques, la Russie accélère sa coopération avec les pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du sud) et déploie une intense activité économique et politique en direction de l’Amérique du Sud. Les dernières informations en provenance de 
Moscou ne sont pas de nature à faire plaisir aux chancelleries occidentales. Tour de table.

    Moscou annonce l’annulation de 90% de la dette de Cuba et en investit 10% à l’intérieur du pays. Le gouvernement russe vient de transmettre à la Douma un projet de loi concernant la ratification des accords intergouvernementaux avec l’île, selon lesquels La Havane serait libéré de de 31,7 milliards de dollars sur une dette s’élevant à 35,2 milliards de dollars. La semaine prochaine Vladimir Poutine entamera une tournée sur le continent latino américain avec une première escale à Cuba.

    Deuxième étape, Buenos Aires. La coopération économique et militaire sera le sujet principal des négociations avec la présidente argentine Cristina Kirchner. Poutine envisage, selon ses déclarations du début de la semaine, « d’aborder en détail tout l’éventail des questions bilatérales et internationales d’actualité, fixer des projets conjoints mutuellement avantageux dans le domaine énergétique, aussi bien que dans l’atome pacifique, la construction mécanique et la coopération militaire et technique. »

    Troisième étape, Rio de Janeiro. Poutine assistera à la finale de la coupe du monde de football puis participera à la cérémonie transmettant à la Russie la charge d’organiser la prochaine coupe.

    Quatrième étape, Fortaleza au nord-est du Brésil qui accueillera le 15 juillet le sixième sommet des pays du BRICS. A l’issue de cette réunion, la création de la Banque de développement du groupe sera annoncée avec pour objectif principal le financement de projets conjoints d’infrastructure. Selon les agences de presse russes, les cinq pays membres des Brics devraient verser au pot commun « des contributions égales aux fonds initiaux de la banque - 50 milliards de dollars - et au fonds anticrise - 100 milliards de dollars. » Plusieurs sources indiquent que le sommet pourrait décider l’entrée de l’Argentine dans les BRICS.

    L’avenir du monde ne se joue plus seulement à Washington ou à Bruxelles. La Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil réunis dans les Brics que d’autres pays émergeants rejoindront d’ici peu vont prendre une place toujours plus importante. Il ne faudrait pas louper le wagon.

    José Fort

    Source: Le Grand Soir

    Source: L'Humanité

     

     


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  • Le scandaleux blocus de Cuba

    A chaque séjour à Cuba, la première question qui revient est toujours la même :comment ce peuple fier et courageux parvient-il à résister au blocus américain qui tente d’asphyxier le pays depuis plus d’un demi-siècle ?

    Mis en place en 1962, renforcé en 1992 par la loi Torricelli, puis en 1996 par la loi Helms-Burto, il s’est durci sous l’administration Obama, le bureau du Trésor américain imposant des amendes élevées aux entreprises internationales, notamment les banques, travaillant avec Cuba. La sanction de 8,9 milliards de dollars prise à l’encontre de la BNP Paribas en est un exemple édifiant.

    Pourtant, depuis 1991, les Nations Unis condamnent cet embargo à l’occasion de chaque Assemblée Générale (à l’unanimité en 2013, moins deux voix : celles des Etats-Unis et d’Israël).

    Le maintien du blocus est d’autant plus scandaleux qu’il a une application extraterritoriale et ne concerne donc pas les seules entreprises américaines. L’interdiction de commercer avec Cuba et d’investir sur le sol cubain concerne toute entreprise qui comprend plus de 10 % de technologie américaine. Il interdit aussi toute activité financière sur le sol cubain aux banques effectuant par ailleurs des transactions en dollars.

    Le cynisme du blocus va jusqu’à la caricature : ainsi, l’Ambassade de Cuba à Paris a été privée plusieurs années d’ascenseurs et a dû faire appel à un installateur chinois, toutes les entreprises européennes d’ascenseurs étant soumises à l’embargo !Plus grave encore, le rachat de l’entreprise française Alstom par l’américain Général Electric aura des conséquences immédiates d’une extrême gravité pour l’économie et le peuple cubains.

    Alstom assure en effet en exclusivité la maintenance, avec fourniture de pièces de rechange, d’une centrale thermoélectrique qui fournit plus de 10 % de l’électricité cubaine, dont la quasi-totalité de la consommation domestique de La Havane. Toute solution de rechange est d’ores et déjà bloquée par le repreneur américain d’Alstom.

    Après la « période spéciale » des années 1990, faisant suite à la chute du bloc socialiste, qui a entraîné une baisse de 35 % de son PIB, Cuba avait pu redresser de façon remarquable une situation catastrophique avec l’aide du Venezuela et la solidarité des pays progressistes d’Amérique Latine. Mais trois ouragans dévastateurs ont provoqué des pertes estimées à 10 milliards de dollars, dont elle se remet difficilement.

    La crise financière internationale s’est aussi fait sentir avec la chute des cours du nickel et la baisse des recettes du secteur touristique. Aujourd’hui, les graves difficultés de solvabilité et de liquidités provoquées par le blocus entravent la reprise économique.

    Président du groupe d’amitié France-Cuba de l’Assemblée nationale, et membre de Cuba-si-France c’est donc très solennellement que je lance un appel à tous les progressistes de notre pays, à tous les amis du peuple cubain, pour qu’ils donnent un élan nouveau aux actions de solidarité et de coopération.

    Notre pays se doit aussi d’intensifier les relations économiques bilatérales par le développement de projets industriels et touristiques. Les gestes récents du gouvernement français, avec la visite de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et du développement international, puis de Fleur Pellerin, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur et de la promotion du Tourisme, doivent trouver un prolongement concret.

    Que notre mobilisation soit à la hauteur des enjeux !

    ANDRE CHASSAIGNE .


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    Suite au rejet de la demande argentine par la Cour Suprême des États-Unis et après la décision de l'OEA, l'Argentine rencontrera le lundi 7 juillet prochain Daniel Pollack, médiateur désigné par le juge américain Thomas Griesa afin de négocier dans la cause de fonds vautours.

     

    L’impérialisme américain a crée un système juridique et financier ultralibéral pour démembrer les pays endettés d’Amérique Latine. Les plans Baker et Brady, les fonds vautours et sous la dictature en Argentine, la clause Martinez de Hoz (cession de souveraineté juridique). 

     


     

    Tout un arsenal juridico-financier qui lui permet d’extorquer en toute légalité les nations, bafouer leur souveraineté, s’approprier de leurs ressources et mettre un frein à leur développement.

     

    Argentine reçoit le soutien de plus de 80 pays, France, Mexique, Brésil, Pakistan, Cuba, Bolivie, Venezuela, Equateur, Nicaragua, Uruguay, Chili, Pérou, Russie, Soudan, Jamaïque, Italie, Suisse, entre autres. Soutien international également de l'ONU, G77 + Chine, UNASUR, MERCOSUR, ALBA-TCP, CELAC, CEPAL, PARLASUR, OEA.

     

    Argentinos para la Victoria lance un appel à la communauté internationale afin de dénoncer cette nouvelle agression impérialiste contre l’Argentine qui met en péril notre souveraineté, or, l’Argentine se relevée depuis 2001, la « década ganada »  a changé notre destin grâce à la politique du Front pour la Victoire, avec comme leaders successivement, Nestor Kirchner et notre Présidente Cristina Fernandez. Nous sommes révoltés et outrés face à l'impunité des grandes corporations financières qui violent la souveraineté des nations en toute "légalité".

    Argentinos para la Victoria dénonce et répudie fermement la prise en otage du peuple argentin.

     

     

    SOURCE: ARGENTINOS PARA LA VICTORIA http://argentinosparalavictoria-paris.blogspot.fr/2014/07/argentina-vs-fonds-vautours.html

     


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