• L’ALBA lance de nouvelles actions pour approfondir la coopération sociale dans la région

    L’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA) a mis en place de nouvelles actions pour approfondir la coopération sociale au niveau régional, notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, la culture et le sport.

    Suite à la quatrième réunion du Conseil Ministériel - Secteur Social, les membres de l’ALBA ont confirmé leur ferme intention de mettre en place les stratégies qui impulseront les actions de coopération sociale entre les Etats associés dans le but de fortifier l’union régionale

     

    Le vice-ministre cubain de l’éducation, José Ramón Saborido, a ainsi signalé que « cette organisation ne repose pas sur les lois aveugles du  marché, ni sur la volonté des plus forts de vouloir dominer les plus faibles, mais au contraire sur la solidarité, la complémentarité, la justice et la coopération ».

     

    Le vice-ministre a aussi rappelé les succès de l’ALBA en matière d’alphabétisation ainsi que dans les domaines de la santé, de la culture et du sport, thèmes-clé de la  réunion ministérielle qui a débuté dans la matinée.

     

    Il a aussi signalé que les diverses initiatives du bloc de l’ALBA ont permis à trois millions de personnes d’apprendre à lire et à écrire, que près de deux millions de personnes ont recouvré la vue grâce à la Mission “Opération Miracle” et ont pu avoir accès à des soins médicaux avancés dans différents pays de la région.

    M. Saborido a aussi souligné que des milliers de personnes ont par la même occasion bénéficié de programmes mis en place pour développer les activités culturelles et sportives.

     

    La IV Réunion du Conseil Ministériel - Secteur Social de l’ALBA a rendu hommage au leader de la Révolution Bolivarienne, Hugo Chavez qui fut, avec Fidel Castro, l’un des bâtisseurs de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique.

     

    teleSUR-PL-ABI/ab- LP

     

    Traduction: anonymes, pour La Voie Bolivarienne

     

    Source:

    http://www.telesurtv.net/articulos/2013/05/17/representantes-del-alba-en-cuba-impulsando-nuevas-acciones-de-cooperacion-social-3388.html 

     


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  •  LES NEGOCIATIONS POUR UN ACCORD ENTRE CUBA ET L'UE PROGRESSENT

    Par Reynaldo Henquen

    La Havane, 14 mai (RHC)- Le Directeur pour les Amériques du Service Européen d'Action Extérieure (SEAE) ; le Suédois Christian Lefter a signalé que Cuba est le seul pays d'Amérique avec lequel l'Union Européenne n'a pas de cadre contractuel dans sa relation bilatérale. « C'est une exception qui ne doit pas durer dans le temps » -a-t-il relevé-.

    Lors de sa récente visite à Cuba, ce diplomate a déclaré au quotidien cubain Granma qu'actuellement les autorités des 27 États membres du bloc débattent des directives de négociation proposées par le SEAE pour le futur accord cadre bilatéral avec Cuba.

    Christian Lefter s'est montré confiant dans le fait qu'il existe un consensus sur le principe d'avancer vers un accord pour lequel il devra exister un mandat à un moment donné avant la fin de l'année.

    « Cette visite n'a pas été le lancement officiel de négociations. Elle a été une occasion pour expliquer à mes interlocuteurs cubains comment nous voyons cette négociation et voir si nous nous rapprochons dans une vision conjointe ».

    Il a ajouté que pendant les quatre jours de sa visite, il s'est entretenu avec des membres du gouvernement et avec plusieurs acteurs et associations cubaines pour avoir une vision plus claire de la situation actuelle, des attentes de ses interlocuteurs et des perspectives de progrès.

    « Ma visite représente une étape, un pas important de cette préparation de la négociation » -a-t-il relevé-.

    « Il nous semble que nous en sommes à un bon moment pour créer ce cadre partagé, qui pourrait nous servir pour orienter de façon conjointe l'évolution de la relation durant les années qui viennent et aussi pour accompagner les changements et les modernisations qui sont en cours à Cuba » -a-t-il souligné.

    Le diplomate suédois a précisé qu'il n'y a pas de conditions techniques ou mécaniques pour la future négociation.

    « L'objectif, que je crois partagé, est d'établir un cadre global conjoint pour cette relation bilatérale qui serve de plate-forme sur laquelle nous puissions construire davantage les échanges et la relation ».

    Il a ajouté que l'UE et Cuba ont trouvé des points de contact dans des espaces multilatéraux et que depuis l'accession de notre pays à la présidente tournante de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, l'UE est en train de faire un bon travail avec les partenaires cubains dans la mission de Bruxelles et avec le Ministère cubain des affaires étrangères.

     

    SOURCE: Cuba Si France Provence

     


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     LA CIDH INTERROGE LES GOUVERNEMENTS PROGRESSISTES MAIS EST AMNESIQUE FACE AUX ETATS-UNIS      LA CIDH INTERROGE LES GOUVERNEMENTS PROGRESSISTES MAIS EST AMNESIQUE FACE AUX ETATS-UNIS

    Caracas, 14 mai AVN – La Président de Bolivie, Evo Morales, a inauguré ce mardi la II° Conférence des Etats Membres de la Convention Américaine des Droits de l'Homme (CADH), appelée aussi Pacte de San José, qui a lieu à Cochabamba, Bolivie, où il a rappelé la nécessité d'une profonde refonte de l'Organisation des Etats Américains (OEA) qui commence avec l'application de réformes à la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH).

    « La CIDH élabore des rapports concernant les droits de l'homme sur Haïti, la Bolivie, l'Equateur, le Nicaragua et d'autres pays mais est amnésique sur les Etats-Unis », a déclaré Morales à l'ouverture de la conférence.

    Il a ajouté : « La CIDH met la loupe sur les gouvernements progressistes pour observer leur comportement démocratique mais ne dit rien du comportement des gouvernements conservateurs qui, chaque jour, réduisent les droits sociaux. »

    Lors de cette rencontre, on débattra du changement de siège et du financement de la CIDH, des questions que s'arrogent les Etats-Unis, pays non signataire de la CADH.

    Pendant son allocution, Morales a signalé : « La CIDH n'applique pas les principes universels de protection des droits de l'homme aux pays membres de l'OEA, devant cette situation, il semble qu'à l'OEA, il existe des pays de premier rang et des pays de second rang. »

    Il a expliqué que cette question est principalement due au fait que sur les 35 pays de l'OEA, seulement 24 sont signataires de la CADH.

    « Ils nous mesurent , quelques-uns, à une aune et d'autres, on ne peut pas les mesurer parce qu'ils ne font pas partie de la convention. Cette situation fait que la CIDH fomente l'inégalité et la différence entre les états membres de l'OEA », a-t-il ajouté.

    Il a expliqué que « comme il n'y a pas de principes d'universalité en ce qui concerne la protection et la promotion des droits de l'Homme entre les états membres de l'OEA, la CIDH finit par couvrir la violation de droits des l'homme d'Etats non signataires de la convention ».

    En relation avec cela, il se demande : « Où est la CIDH face à la violation des droits de l'homme qui a lieu quotidiennement aux Etats-Unis, où est la CIDH face aux crimes qui se commettent chaque jour dans les écoles des Etats-Unis, que dit la CIDH face à l'industrie des armes qui alimente l'industrie de la mort ? »

    De même, il met en question l'absence de la CIDH « face aux cas de tortures et de détentions arbitraires à Guantanamo » et « aux abus policiers systématiques contre les immigrants et leurs actes graves de racisme et de discrimination ».

    En même temps, il a précisé que la CIDH n'a pas parlé non plus de l'intervention des Etats-Unis dans des pays souverains où « ils violent systématiquement les droits de l'homme de civils sans défenses comme au Yemen, en Afghanistan, en Irak et ailleurs. »

    Le président bolivien a signalé : « Les Etats-Unis devraient ratifier la Convention Américaine des Droits de l'Homme pour ne pas se transformer en juge global des droits de l'homme. »

    Action discutable.

    Morales a soutenu que le rôle politique de la CIDH face au développement démocratique dans l'hémisphère est discutable.

    Il a rappelé que cet organisme autonome de l'OEA « a légitimé le coup d'Etat de l'entrepreneur (Pedro) Carmona contre le président (Hugo) Chavez », survenu en avril 2002.

    De même, elle a gardé le silence devant le renversement des présidents du Honduras et du Paraguay, Manuel Zelaya et Fernando Lugo, respectivement.

    Avant de terminer, Morales a déclaré : « quand les forces populaires et les mouvements sociaux décident de gouverner par eux-mêmes, on les diabolise comme forces autoritaires, radicales. »

    Cependant, « quand les forces conservatrices de droite décident de privatiser les Etats, les ressources naturelles et de priver les sociétés des droits constitutionnels, on les respecte, on les valorise. »

    AVN 14/05/13

    (traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence)

     


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    Quand la souveraineté des états se reconstitue face aux multinationales

    UNE NOUVELLE INITIATIVE LATINO AMERICAINE

    Par Christophe Ventura  |  16 mai 2013    

    Depuis le 22 avril, plusieurs pays d’Amérique latine (Bolivie, Cuba, Equateur, Nicaragua, République Dominicaine, Saint-Vincent et les Grenadines, Venezuela) se sont associés pour créer une « Conférence permanente des Etats latino-américains affectés par les intérêts transnationaux ».

    Ces dernières années, la Bolivie, l’Equateur et le Venezuela se sont engagés dans des conflits de forte intensité contre plusieurs entreprises multinationales (Exxon Mobil, Murphy Oil Corporation, Perenco, Conoco-Philips, etc.). En jeu, la renégociation des concessions d’exploitation de leurs ressources pétrolières et naturelles par celles-ci. C’est notamment au sein du Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), organisme rattaché à la Banque mondiale en charge de l’arbitrage des conflits entre Etats et entreprises en matière de droits des investissements, que les disputes se sont déroulées. Mais las de cet organisme trop favorable, selon eux, aux investisseurs privés [1], ces pays l’ont quitté (respectivement en 2009, 2007 et 2012) pour impulser la création d’instruments régionaux de consultation et de gestion des conflits avec les entreprises multinationales des pays du Nord.

    C’est dans ce contexte qu’ils ont organisé à Guayaquil (Equateur), en présence de représentants officiels invités d’Argentine, du Guatemala, du Honduras, du Salvador et du Mexique, cette première Conférence.

    Celle-ci a permis de définir, dans le cadre de sa Déclaration finale, le périmètre d’action et les perspectives de l’initiative. Le document fondateur indique que, dans le contexte de la mondialisation, « les pays en développement (disposent) de ressources précieuses qui doivent être utilisées de manière soutenable pour le développement de (leurs) populations ». Il signale également que la période récente « a montré la persistance de cas flagrants de violation du droit international et de la souveraineté des Etats » (par des firmes transnationales). Enfin, les pays signataires considèrent que « plusieurs processus de négociations bilatérales avec des firmes transnationales sont actuellement en cours qui demandent une assistance solidaire entre les Etats de la région afin que ces négociations aboutissent à des résultats bénéfiques pour les peuples du Sud ».

    Sur la base de cette analyse, ils s’engagent à soutenir la création, au sein de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), d’un « mécanisme régional de résolution des différends en matière d’investissement qui garantisse des règles justes et équilibrées lorsque surgissent des conflits entre firmes et Etats ».

    Par ailleurs, ils proposent la création d’un Observatoire international sur les contentieux en matière d’investissements dont les objectifs seront multiples : activité de veille au niveau international, production d’analyses et de recommandations pour les Etats faisant face à un différend avec une multinationale, réflexion sur la réforme des organismes existants, mutualisation des expériences et des avancées juridiques en matière d’arbitrage dans les conflits commerciaux, création de mécanismes de coordination et de consultation sur les systèmes juridiques entre Etats latino-américains, élaboration de stratégies communes pour les Etats face aux multinationales, mise en place de mécanismes de sollicitation des mouvements sociaux, etc.

    Enfin, il s’agira de proposer la mise en place « d’espaces de coordination générale des pays du Sud » sur l’ensemble de ces questions au niveau du G 77 + Chine. Et ce, de sorte à consolider un rapport de forces entre ces pays et les multinationales dans tous les espaces institutionnels multilatéraux : Nations unies, Organisation mondiale du commerce (OMC), Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, etc.

    Faisant écho à cette initiative qui vise, dans le cadre d’une coopération collective, à redonner des marges de manœuvre aux Etats et à la souveraineté nationale face aux multinationales, les mouvements sociaux latino-américains ont adopté, le 9 mai, une « Déclaration des mouvements et organisations sociales sur les propositions de la première Conférence permanente des Etats latino-américains affectés par les intérêts internationaux ».

    Celle-ci affirme : « Nous pensons que les Etats nationaux doivent non seulement avoir l’obligation, mais également la pleine liberté d’établir et d’appliquer des législations et des politiques publiques favorables aux populations et à l’environnement, et ce en complément de leurs obligations en matière de droits humains, sans devoir subir la menace d’actions ou de revendications du capital transnational  ».

    Et d’exprimer une solidarité avec les objectifs affichés par les gouvernements et leurs propositions (notamment la création de l’Observatoire international). Le document précise toutefois : « nous ferons preuve de vigilance pour que l’ensemble se concrétise, et de manière à ce que cette initiative ne se limite pas à la question des multinationales privées, mais concerne également les entreprises multinationales d’Etat  ». Cette position indique la préoccupation de ces mouvements sociaux quant à la stratégie des entreprises publiques de ces pays – ou celles d’autres pays du Sud (Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud, Inde) – dans le domaine pétrolier et minier notamment.

    Quoi qu’il en soit, voici qui devrait inspirer tous ceux qui, en Europe et ailleurs, souhaitent reconquérir du pouvoir face aux forces du capital.

     

     

    Notes

    [1] Le Brésil, Cuba et le Mexique ne sont pas signataires de la convention CIRDI. Pour sa part, la République Dominicaine ne l’a pas ratifié. Pour en savoir plus, lire Cécile Lamarque, « Et de trois : après la Bolivie et l’Équateur, le Venezuela quitte le CIRDI ! », Cadtm, 24 février 2012 (http://cadtm.org/Et-de-trois-apres-la-Bolivie-et-l#nb5-1).

    Lire la Déclaration des mouvements sociaux : https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dHA1RTlwQTR2RHpNQllsalFnaTBETnc6MA#gid=0

     


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  • Cette pétition signée par plus d’une douzaine d’experts états-uniens de l’Amérique Latine et des médias dont le professeur Noam Chomsky ou le cinéaste Oliver Stone, a été envoyée le 14 mai 2013 à Margaret Sullivan, "Public Editor" au New York Times.

    Noam Chomsky, Greg Grandin, Oliver Stone et une douzaine d’experts états-uniens demandent au New York Times d’enquêter sur sa désinformation quotidienne à propos du Venezuela

     

    Chère Margaret Sullivan,

    Dans un récent article (4/12/13), vous observiez :

    Bien que les mots individuels et les phrases individuelles peuvent n’avoir qu’un faible poids  dans le flot produit journellement, le langage a son importance. Quand des organes d’information épousent la manière de parler du gouvernement, elles semblent accepter sa manière de penser. Au New York Times ces décisions ont encore plus de poids.

    A la lumière de ce commentaire nous vous encourageons à comparer la manière dont le New York Times a qualifié les leaderships de Hugo Chávez au Venezuela et ceux de Roberto Micheletti et Porfirio Lobo au Honduras.

    Dans les quatre dernières années, au fil de ses articles d’info, le NY Times s’est référé à Chávez comme à un “autocrate,” “despote,” “dirigeant autoritaire” et “caudillo”. En ce qui concerne les articles d’opinion, le NY  Times a publié au moins quinze articles utilisant le même langage, dépeignant Chávez comme un “dictateur” ou “homme fort.” Sur la même période — depuis le coup d’État militaire du 28 juin qui a renversé le président élu du Honduras Manuel Zelaya —les collaborateurs du NY Times n’ont jamais utilisé ces termes pour décrire Micheletti qui a présidé le régime issu du coup d’État après l’éviction de Zelaya, ou Porfirio Lobo qui lui a succédé. Au contraire le journal les a plusieurs fois décrits dans ses informations comme “intérimaires”, “de facto,” et  “nouveaux.”

    Porfirio Lobo a assumé la présidence en remportant un scrutin organisé sous le gouvernement Micheletti  installé par le coup d’État. Les élections ont été marquées par la répression et la censure, et les observateurs internationaux tels que le Centre Carter les ont boycottées. Depuis ce coup d’État, les militaires et la police ont de manière routinière tué des civils.

    Dans les quatorze derinères années le Venezuela a organisé 16 élections ou référendums qualifiés de libres et équitables par les principales autorités internationales. Jimmy Carter a fait l’éloge des élections au Venezuela, parmi les 92 scrutins observés par le Carter Center, comme un “système de vote vraiment merveilleux.” Il a conclu que “le processus électoral au Venezuela est le meilleur du monde.” Alors que quelques groupements de droits de l’homme ont critiqué le gouvernement de Chávez, il n’y a pas au Venezuela de forces de sécurité massacrant des civils comme c’est le cas au Honduras.

    Quel que soit le point de vue qu’on puisse avoir sur la démocratie sous la présidence de Chávez — et nous reconnaissons que des gens raisonnables peuvent être en désaccord — il n’y a rien dans le bilan, comparé avec celui du Honduras, qui justifie cette différence de traitement dans la couverture des deux gouvernements par le NY Times

    Nous vous exhortons à examiner la disparité dans la couverture et dans le langage utilisé, en particulier parce qu’elle peut apparaître à vos lecteurs comme suivant de trop près la ligne du gouvernement états-unien vis-à-vis du gouvernement hondurien (qu’il soutient) et du gouvernement vénézuélien (qu’il affronte)— un syndrome que vous décrivez et au sujet duquel vous lancez un avertissement dans votre article.

    Sincèrement,

    Noam Chomsky, Institute Professor Emeritus, MIT
    Edward Herman, Professor Emeritus of Finance, Wharton School at the University of Pennsylvania
    Greg Grandin, Professor of History, New York University
    Sujatha Fernandes, Professor of Sociology, Queens College, CUNY Graduate Center
    Corey Robin, Professor of Political Science, Brooklyn College, CUNY Graduate Center
    Adrienne Pine, Professor of Anthropology, American University
    Mark Weisbrot, Ph.D, Co-Director, Center for Economic and Policy Research
    Miguel Tinker Salas, Professor of History and Latin American Studies, Pomona College
    Katherine Hite, Professor of Political Science, Vassar College
    Steve Ellner, Professor of International and Public Affairs, Columbia University, Universidad de Oriente
    George Ciccariello-Maher, Professor of Political Science, Drexel University
    Daniel Kovalik, Professor of International Human Rights, University of Pittsburgh School of Law
    Gregory Wilpert, Ph.D, author of “Changing Venezuela by Taking Power”
    Joseph Nevins, Professor of Geography, Vassar College
    Nazih Richani, Director of Latin American Studies, Kean University
    Steven Volk, Professor of History, Oberlin College
    Aviva Chomsky, Professor of History, Salem State University
    Keane Bhatt, North American Congress on Latin America
    Chris Spannos, New York Times eXaminer
    Michael Albert, ZNet
    Oliver Stone, Film Director, “South of the Border”

    Pour ajouter votre nom à cette pétition, cliquez ici NYTX

     

    Annexe : matériel qui appuie notre étude

    Ci-dessous 16 articles du NY Times rassemblés par Keane Bhatt et qui ont servi d’échantillon pour notre analyse et notre pétition. Aucun des termes suivants (autocrate, despote, dirigeant autoritaire, homme fort, caudillo, dictateur, tyran, sultan) n’ont été appliqués à aucun des régimes issus du coup d’État militaire au Honduras.

    Articles d’information :

    - "Shy U.S. Intellectual Created Playbook Used in a Revolution," Sheryl Gay Stolberg, 2/16/11: "Autocrats abhor Mr. Sharp. In 2007, President Hugo Chávez of Venezuela denounced him." - "The Arab Spring Finds Itself Upstaged by a New Season," Neil MacFarquhar, 9/22/11: "In fact, this year’s gathering was suffering from something of a despot deficit, or at least the ranks of haranguers raging against the evils of capitalism and the West have been drastically thinned by revolutions or disease. President Hugo Chávez of Venezuela, undergoing chemotherapy treatment in Cuba, literally mailed it in . . ." - "Charges Against U.S.-Aided Groups Come With History of Distrust in Egypt," Scott Shane and Ron Nixon, 2/6/12: "Authoritarian rulers from Caracas to Moscow and beyond have long viewed pro-democracy groups financed by the United States with deep suspicion, regularly denouncing them as meddlers or spies and sometimes harassing their workers." - "A Polarizing Figure Who Led a Movement," Simon Romero, 3/5/13: "He maintained an almost visceral connection with the poor, tapping into their resentments, while strutting like the strongman in a caudillo novel. . . . He grew obsessed with changing Venezuela’s laws and regulations to ensure that he could be re-elected indefinitely and become, indeed, a caudillo."

    Articles d’opinion :

    - "The Winner in Honduras: Chavez," Alvaro Vargas Llosa, 6/30/09: "The United States’ more measured response [to Honduras's coup d'etat], and the low-profile stance taken by some South American governments, have been lost amid the high-stakes campaign launched by Venezuela’s caudillo." - Real Men Tax Gas," Thomas Friedman, 9/19/09: "Such a tax would make our national-security healthier by . . . increasing our leverage over petro-dictators, like those in Iran, Russia and Venezuela, through shrinking their oil incomes." - "As Ugly as It Gets," Thomas Friedman, 5/25/10: "[Brazilian President Luiz Inácio Lula da Silva] regularly praises Venezuela’s strongman Hugo Chávez and Fidel Castro, the Cuban dictator – and now Ahmadinejad – while denouncing Colombia, one of the great democratic success stories. . ." - "Wallflowers at the Revolution," Frank Rich, 2/5/11: "More damning, Morozov also demonstrates how the digital tools so useful to citizens in a free society can be co-opted by tech-savvy dictators, police states and garden-variety autocrats to spread propaganda and to track (and arrest) conveniently networked dissidents, from Iran to Venezuela." - "Why Tyrants Love the Murdoch Scandal," Bill Keller, 7/24/11: "And autocrats will be autocrats, with or without our bad example. Robert Mugabe and Hugo Chávez would be just as hostile to an unfettered press if no British journalist had ever hacked a phone." - "The Stomachs of Strongmen," Ann Louise Bardach, 8/21/11: "Ironically, the hemisphere’s most indomitable strongmen and determined foes of the United States and free market economics have both been felled, at least for now, by abdominal woes . . . The symbiosis between Cuba’s emeritus or former (and in most ways, still de facto) commander in chief and the Venezuelan colonel-turned-oil-sultan is the most powerful and fascinating political alliance in the Americas." - "The Realest Reality Show in the World," Rachel Nolan, 5/6/12: "[I]t’s hard to imagine another political figure with the combination of manic exhibitionism and entertainer’s stamina required to star in this sort of show, never mind the autocratic control required to make it, literally, must-see TV in his home country. . . . ‘Aló Presidente’ has that same wacky quality. The difference is that Mrs. Mouth wasn’t the autocratic leader of an oil-rich country of 29 million people." - "Velvet Gloves Over Iron Fists," Dwight Garner, 6/10/12: "The neo-authoritarians, from Vladimir Putin in Russia to Hugo Chávez in Venezuela to China’s more faceless technocrats, are still brutal, but they have learned to adapt." - "How Hugo Chávez Became Irrelevant," Francisco Toro, 10/5/12: "Mr. Chávez’s autocratic excesses came to look unnecessary and inexcusable to Venezuelans. . . . With oversight institutions neutered, the president now runs the country as a personal fief . . . Chávez-style socialism looks like the worst of both worlds: both more authoritarian and less effective at reducing poverty than the Brazilian alternative. . . . Mr. Capriles pitches himself as an ambitious but pragmatic social reformer committed to ending the Chávez era’s authoritarian excesses." - "The Missing President," Alberto Barrera Tyska and Christina Marcano, 1/22/13: "In the name of the dispossessed, he revived the ghost of the South American military caudillo, creating a new version of that traditional strongman. … There is one element of the Chávez leadership, however, that is no different from any of Latin America’s other personality-driven authoritarian regimes: its messianic nature." - "Hugo Chávez," Editorial Board, 3/6/13: "Hugo Chávez dominated Venezuelan politics for 14 years with his charismatic personality, populist policies and authoritarian methods . . . his legacy is stained by the undermining of democratic institutions." - "Death of a Strongman," Jonathan Tepperman, 4/5/13: "Finally, after years of riding the sugar binge of Chávez’s populist politics, which left the country "flabby, enfeebled and import-­addicted," much of the public lost enthusiasm for their latter-day caudillo. . . . efforts to underscore the inherent absurdity of autocrats and their personality cults are nothing new."   Keane mettra a jour cette liste sur le blog de NACLA "Manufacturing Contempt".  

    Source: NYTX

    Traduction de l’anglais : Thierry Deronne.>> http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/05/15/noam-chomsky-greg-grandin-oliver-stone-et-une-douzaine-dexperts-etats-uniens-demandent-au-new-york-times-denqueter-sur-sa-desinformation-quotidienne-a-propos-du-venezuela/ NdT :  Cette pétition a valeur d’exemple pour la plupart des grands médias publics ou privés ou agences de news occidentales ( Reuters, AFP, le Monde, Libération, RTL, El País, etc…) qui martèlent religieusement depuis quatorze ans une seule et même image de "dictature" au Venezuela alors qu’en réalité la démocratie participative y transfère de plus en plus de prérogatives aux citoyen(ne)s  et que l’ex-président  Lula évoque un "excès de démocratie".  Voir pour la France "le Venezuela hors de LCP (La caverne de Platon)",  http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/06/02/le-venezuela-hors-de-la-caverne-de-platon-2eme-pays-le-plus-heureux-damerique-latine-selon-luniversite-de-columbia-et-5eme-pays-le-plus-heureux-du-monde-selon-gallup/ ou pour la Belgique "Les aventures d’un conseil de déontologie journalistique", http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/02/15/belgique-les-aventures-dun-conseil-de-deontologie-journalistique/ )


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  • Les Dames en blanc et les sanctions contre Cuba

    (Par: Salim LAMRANI)

    Berta Soler, représentante du groupe d’opposition « Les Dames en blanc », exige le maintien des sanctions économiques contre Cuba, alors que celles-ci sont unanimement condamnées par la communauté internationale.

    Lors de sa tournée aux Etats-Unis en avril 2013, la dissidente Berta Soler, qui dirige le groupe des Dames en blanc, s’est publiquement prononcée pour le maintien des sanctions économiques contre Cuba. Lors de son allocution au Congrès, elle a fait part de son opposition à un changement de politique de la part de Washington : « Je respecte les opinions de tout le monde, mais la mienne, celle des Dames en blanc, est qu’on ne doit pas lever l’embargo [1] ».

    Les sanctions, en vigueur depuis 1960, affectent les catégories les plus vulnérables de la société, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants, sans pour autant atteindre les dirigeants de la nation. Pour ces raisons, l’immense majorité de la communauté internationale s’oppose à ce qu’elle considère comme étant un anachronisme de la Guerre Froide, à la fois cruel et inefficace. En 2012, pour la 21ème fois consécutive, 188 nations sur les 192 que compte l’Assemblée générale des Nations unies ont condamné l’état de siège contre la population cubaine.

    Pour justifier sa position, Soler a expliqué partager la politique d’hostilité des Etats-Unis vis-à-vis de Cuba, ajoutant que celle-ci était indispensable au renversement du gouvernement cubain. « Notre but est d’asphyxier le gouvernement cubain », a-t-elle précisé. Elle a également souligné que « l’embargo [était] un prétexte », rejetant la faute des difficultés économiques sur les autorités de l’île.

    Le groupe « Dames en blanc » a été créé en 2003 suite à l’arrestation de 75 dissidents accusés d’être financés par le gouvernement des Etats-Unis, et lourdement condamnés par la justice cubaine. Il est composé de membres des familles d’opposants, qui ont tous été libérés suite à l’accord signé entre l’Eglise catholique, l’Espagne et le gouvernement de La Havane en 2010.

    Soler n’a pas nié être en contact avec la diplomatie étasunienne présente à Cuba et a même admis recevoir un soutien de la part de la Section d’intérêts nord-américains de La Havane (SINA). Interrogée à ce sujet, elle a reconnu que l’organisation a été créée sous l’égide de James Cason, chef de la SINA en 2003, qu’elle n’a pas hésité à qualifier de « parrain des Dames en blanc », remerciant « l’aide continue de la SINA ». La représentante des Dames en blanc revendique ouvertement l’aide fournie par les Etats-Unis : « Ce qui est important est que nous disposons du soutien des fonctionnaires [de la SINA]. Nous avons toujours eu les portes ouvertes [2] ».

    Max Lesnik, directeur de Radio Miami et partisan d’une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis, a exprimé son désaccord avec Berta Soler : « Sa position coïncide avec celle de l’extrême droite cubaine, héritière de la dictature de Batista et dirigée par l’ancien congressiste Lincoln Díaz-Balart, dont le père était vice-ministre de l’intérieur de Batista. Elle va à l’encontre des intérêts du peuple cubain et reflète la décomposition morale de l’opposition cubaine. Militer en faveur du maintien des sanctions économiques alors qu’elles affectent gravement le bien-être du peuple cubain est éthiquement inacceptable. Personne à Cuba n’est favorable au maintien de l’embargo, y compris les secteurs les plus insatisfaits de la société. De la même manière, il est inévitable de relever une contradiction : d’un côté, Soler demande ici, aux Etats-Unis, de l’aide pour son groupe et de l’autre, elle réclame plus de souffrance pour son propre peuple, en demandant l’imposition d’un blocus total, avec la suppression des voyages familiaux et des transferts d’argent ».

    De manière plus surprenante, Soler a également exigé la libération de « tous les prisonniers politiques ». Or, selon Amnesty International, il n’y a aujourd’hui plus aucun prisonnier politique à Cuba. L’Agence de presse espagnole EFE a rappelé que « Cuba a libéré tous les détenus qualifiés par Amnesty International comme étant des prisonniers de conscience [3] ».

    La BBC de Londres le confirme : « Les prisonniers ont tous été libérés au cours de l’année passée [2010] en vertu d’un accord obtenu par l’Eglise catholique romaine, et certains d’entre eux se sont exilés en Espagne. Mais les Dames en Blanc ont continué à manifester pour la libération d’environ 50 autres prisonniers condamnés pour des crimes violents tels que des prises d’otages, qu’elles considèrent comme étant politiques [4] ».

    De son côté, l’Agence étasunienne Associated Press a noté que ces derniers « ne devraient normalement pas être considérés comme des prisonniers politiques […]. Une étude plus attentive permet de voir la présence de terroristes, de preneurs d’otages et d’agents étrangers » dans la liste. Elle souligne qu’ils « ont été condamnées pour terrorisme, prise d’otages et autres crimes violents, et quatre d’entre eux sont d’anciens militaires ou agents des services de renseignement condamnés pour espionnage ou pour avoir révélé des secrets d’Etat [5] ». Certains ont réalisé des incursions armées à Cuba et au moins deux d’entre eux, Humberto Eladio Real Suárez et Ernesto Cruz León, sont responsables de la mort de plusieurs civils, respectivement en 1994 et en 1997 [6].

    De son côté, Amnesty International affirme qu’elle ne peut pas considérer ces personnes comme des « prisonniers de conscience » car il s’agit de « des gens jugés pour terrorisme, espionnage. Parmi eux se trouvent ceux qui ont tenté et même qui y sont parvenus à faire exploser des hôtels. Nous ne demanderons certainement pas leur libération et ne les décrirons pas comme prisonniers de conscience [7] ».

    Ricardo Alarcón, ancien Président du Parlement cubain, s’est montré plus précis. En référence aux demandes des Dames en blanc, il a posé la question suivante : « Pourquoi ne disent-elles pas qu’elles sont en train de demander la liberté de la personne qui a tué Fabio di Celmo [8] ? », jeune touriste italien assassiné en 1997 suite à un attentat à la bombe.

    Les Dames en blanc et les sanctions contre Cuba

    1997 - Attentat contre l’hôtel Copacabana, qui a coûté la vie au touriste italien Fabio Di Celmo

     

    Pour ces raisons, l’opposition cubaine est isolée à Cuba et ne dispose d’aucun soutien populaire. C’est le constat lucide qu’avait dressé l’ancien chef de la SINA, Jonathan D. Farrar dans un courrier au Département d’Etat. Selon lui, les dissidents « n’ont pas d’influence au sein de la société cubaine et n’offrent pas d’alternative politique au gouvernement de Cuba [9] ». Et ceux qui exigent davantage de souffrance pour le peuple cubain, encore moins.

    Salim Lamrani

    Opera Mundi

    http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/28739/as+damas+de+branco+e+as+sancoes+contra+cuba.shtml

    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

    Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).

     

     

    [1 EFE, « Soler pide a Maduro que deje de enviar petróleo a Cuba », 26 avril 2013.

    [2 Melissa Sánchez, « Soler : apoyo del exilio es clave para la lucha en Cuba », El Nuevo Herald, 27 avril 2013.

    [3 EFE, “Cuba Still Holding Political Prisonners, Dissidents Say”, 23 novembre 2011.

    [4 BBC, « Cuba ‘Ladies In White Protest Blocked in Havana », 24 septembre 2011.

    [5 Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », The Associated Press, 23 juillet 2010.

    [6 Juan O. Tamayo, « ¿Cuántos presos políticos hay en la isla ? », El Nuevo Herald, 22 juillet 2010.

    [7 Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », op. cit.

    [8 José Luis Fraga, « Alarcón : presos liberados pueden quedarse en Cuba y podrían ser más de 52 », Agence France-Presse, 20 juillet 2010.

    [9 Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, cable 09HAVANA221. http://213.251.145.96/cable/2009/04/09HAVANA221.html (site consulté le 18 décembre 2010).

     

     

    SOURCE: Le Grand Soir

     

     


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  • L’ Argentine à l’épreuve des fonds vautours, un défi pour le droit international

     

    Plus d'informations: eladifrance.wordpress.com/

     

     


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  • Tournée de Maduro dans les pays du Mercosur : l’intégration régionale permettra de multiplier par trois la capacité productive du Venezuela.

     

    Caracas, 11 mai 2013 (MPPRE).- La vision commune existante au sujet de l’union latino-américaine et caribéenne des présidents de l’Uruguay, de l’Argentine et du Brésil, a permit la signature de 51 accords de coopération avec la République Bolivarienne du Venezuela, dans le but de multiplier par trois les capacités productives de la nation sud-américaine afin de garantir son développement.


    Ainsi s’est exprimé le président Nicolas Maduro lors d’un entretien télévisé sur la chaîne multiétatique Telesur, à son retour suite à la tournée officielle qu’il a réalisée à travers les pays qui conforment le Marché Commun du Sud (Mercosur).

    “Cette tournée a permis de franchir un nouveau pas dans la coopération pour que le Venezuela devienne un pays producteur des ses propres aliments afin de garantir sa stabilité et sa sécurité alimentaire depuis l’intérieur", a déclaré le chef d’Etat vénézuélien.

    Maduro a affirmé que le Venezuela possède un commerce fleurissant dans la zone du Mercosur ; le pays a des accords avec le Brésil qui représentent six milliards de dollars, trois milliards avec l’Argentine et près de deux milliards avec l’Uruguay.

    (…)

    Il a souligné le fait qu’actuellement un gouvernement économique est en train de se mettre en place au Venezuela, dans le but de consolider la nouvelle structure économique du pays, qui a effectué une transition d’une économie basée sur la rente pétrolière vers une économie productive, en s’appuyant sur le soutien et l’expérience des pays du Mercosur.

    Ces actions du gouvernement du président Nicolas Maduro Font parti de l’héritage légué par le président défunt Hugo Chavez et sa vision d’union et de coopération des peuples pour garantir le bien-être de la région.

    SOURCE: MPPRE

    http://www.mre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=28167:vision-unionista-del-mercosur-permite-triplicar-capacidad-productiva-en-venezuela&catid=2:actualidad&Itemid=325

    Traduction: Paúl Hernandez (pour le site La Voie Bolivarienne)

     


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  • CUBA ACCUEILLE LA REUNION DES COORDINATEURS NATIONAUX DE LA CELAC

     

    Par Reynaldo Henquen

    La Havane, 9 mai (RHC)- La Havane accueille aujourd'hui et demain la 5e Réunion de Coordonnateurs Nationaux de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, bloc intégrationniste dont Cuba assure actuellement la présidence tournante.

    Le Palais des Congrès de notre capitale est le siège de la rencontre de fonctionnaires qui doivent approuver le Plan d'Action de la CELAC en 2013 et un chronogramme de rencontres.

    Sous la présidence cubaine, cette entité, qui regroupe les 33 pays indépendants de l'Amérique Latine et des Caraïbes a tenu plusieurs forums sectoriels conformément aux priorités fixées par Cuba consistant à impulser des thèmes sociaux sous sa présidence.

    La capitale cubaine a accueilli le 7 février la 1ère Réunion de Ministres de l'Éducation de la CELAC ; Paramaribo, la capitale du Suriname, a été le siège, à la mi-mars de la réunion des ministres de la culture et Quito, la capitale de l'Équateur, a organisé en avril une rencontre sur l'environnement et le développement durable.

    (Source: Cuba Si France Provence)


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  • LE VENEZUELA REJETTE LE COMMUNIQUE DE LA COMMISSION INTERAMERCAINE DES DROITS DE L'HOMME

    I. Le Président Maduro rejette la nouvelle attaque de la CIDH contre le Venezuela.

    Caracas, 10 mai AVN – Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a rejeté ce vendredi un communiqué de la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH) dans lequel il est fait référence aux actes de violence qui ont eu lieu dans le pays après les élections du 14 avril, et qui aligne sa position sur celle de la droite vénézuélienne.

    « La contestable et méprisable CIDH veut attaquer la démocratie et le peuple vénézuéliens. Une fois de plus, nous la rejetons et la répudions », a écrit Maduro sur son compte Twitter @NicolasMaduro.

    Dans le texte, l'organisme autonome de l'Organisation des Etats Américains (OEA) met en doute l'information donnée par l'Etat vénézuélien au sujet de la mort de plusieurs personnes, conséquence de l'appel à la violence du candidat battu Henrique Capriles, après qu'il ait refusé de reconnaître les résultats des élections d'avril.

    La CIDH met en doute le fait que la totalité des victimes mortes suite à l'agression de la droite étaient des sympathisants du chavisme.

    Sur la base de l'information fournie par des organisations anonymes de la société civile, la CIDH fait sien le discours de la direction de l'opposition vénézuélienne et dénonce dans son communiqué « la répression de manifestations publiques par l'usage excessif et disproportionné de la force, des arrestations soi-disant arbitraires, l'interdiction de réaliser des manifestations publiques, l'intimidation de fonctionnaires publics à cause de leurs opinions politiques et des restrictions de la liberté d'expression » qu'elle assure qui ont lieu dans le pays.

    (…)

    II. L'AMBASSADEUR DU VENEZUELA DEVANT L'OEA REPOND A LA CIDH

    Caracas, 10 mai AVN – Le représentant permanent du Venezuela devant l'Organisation des Etats Américains (OEA), Roy Chaderton, a mis en question la position de la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH) sur les actes de violence encouragés par le candidat de l'opposition après les résultats des élections du 14 avril.

    Chaderton réfute le communiqué de la CIDH sur la situation au Venezuela.

    Dans son communiqué, le CIDH met en doute l'information donnée par l'Etat vénézuélien à propos de la mort de plusieurs personnes, conséquence de l'appel à la violence de l'ex candidat de la droite, Henrique Capriles, après qu'il ait refusé de reconnaître les résultats des élections d'avril.

    A ce sujet, Chaderton a signalé que, dans son communiqué, la CIDH « protège les responsables des actes de violence suscités par le mauvais perdant aux élections présidentielles du 14 avril ».

    Déclaration de l'Ambassadeur Roy Chaderton Matos,

    Représentant Permanent de la République Bolivarienne du Venezuela devant l'OEA

    Washington DC, 10 mai 2013

    La déplorable, pitoyable et insolite Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme, qui n'a toujours pas donné d'explications sur son silence complice devant le massacre de milliers de Vénézuéliens par les forces de répression en 1989, qui a reconnu le Gouvernement putschiste qui a dissout toutes les institutions démocratiques et a assassiné des dizaines de Vénézuéliens en avril 2002, fidèle à sa tradition anti-chaviste et pro-impérialiste fait irruption aujourd'hui avec un Communiqué qui protège les responsables des actes de violence suscités par le mauvais perdant des élections présidentielles du 14 avril.

    La CIDH, dans sa déclaration à première vue soigneusement faite, minimise la mort de 11 Vénézuéliens, enfants, hommes et femmes, partisans du candidat victorieux Nicolas Maduro, battus, sur qui on a tiré ou lynchés par les foules enflammées qui se sont lancées dans les rues pour donner libre cours à la colère rendue contagieuse par le candidat vaincu malgré le soutien qui cherche à tirer profit de tout qu'il reçut de la dictature impérialiste, de la dictature médiatique et de l'extrême-droite vénézuélienne, latino-américaine et européenne.

    Cette déclaration prouve une fois de plus l'absurde soumission des bureaucrates nourris à Washington DC de la thèse opportuniste que seuls les Etats violent les droits de l'homme et prétendent, ainsi qu'un nouveau tribunal d'inquisition, attribuer la responsabilité à l'Etat vénézuélien au lieu de pointer du doigt les opposants qui, cohérents avec leurs pratiques putschistes et antidémocratiques, ont essayé une nouvelle fois de submerger le Venezuela dans une mer de violence, heureusement neutralisée conformément aux lois et à la Constitution. Ils ont également échoué dans leur malheureuse tentative pour isoler un Gouvernement légal et légitime, expressément reconnu par la communauté internationale.

    Est mise à nouveau en évidence la croissante décomposition de la CIDH dont le Rapporteur pour le Venezuela est un personnage engagé pinochétiste caché, membre de la mafia d'experts en droits de l'homme diplômés de l'Université Américaine dans cette capitale.

    Enfin, ce Communiqué montre combien ont été inutiles les efforts entrepris par quelques individus de bonne volonté devant une CIDH qui continue à être contrôlée par les héritiers de son précédent Secrétaire Exécutif.

    AVN 10/05/13

    (traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France: http://bit.ly/10E7GWB)

     


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