• Communiqué du Parlement Latinoaméricain au sujet des élections vénézuéliennes

    Le Bureau Directeur du Parlement Latino-américain, réuni au siège permanent de l'organisme, dans la ville de Panama, République du Panama, le 10 mai 2013 ,

    CONSIDERANT :

    • Que sont des principes du Parlatino, entre autres : la défense de la démocratie, la non-intervention et l'auto-détermination des peuples.

    • Que sont des buts du Parlatino, entre autres : défendre la liberté pleine et entière, la justice sociale, l'indépendance économique et l'exercice de la démocratie représentative dans le strict respect des principes de non intervention et de libre autodétermination des peuples.

    • Que le 14 avril 2013 ont eu lieu des élections en République Bolivarienne du Venezuela, à la suite du regrettable décès, le 5 mars 2013, de celui qui était alors Président du pays, Monsieur Hugo Chavez Frias.

    • Que le Conseil National Electoral (CNE) de la République Bolivarienne du Venezuela a proclamé formellement et officiellement le triomphe de Monsieur Nicolas Maduro Moros.

    • Que tous les pays d'Amérique Latine et des Caraïbes, à travers leurs institutions – CELAC, UNASUR, MERCOSUR et ALBA – ont reconnu le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela,

    DECLARE :

    • Qu'il exprime ses félicitations au peuple vénézuélien pour la récente élection du 14 avril dernier dans laquelle, sans que le vote soit obligatoire, il est venu massivement aux urnes, ce qui renforce et consolide la démocratie dans ce pays et dans la région.

    • Son acceptation de la volonté du peuple vénézuélien exprimée dans les urnes et, en conséquence, la reconnaissance de Monsieur Nicolas Maduro Moros comme Président de cette nation pour la période que les normes légales au Venezuela ont définie.

    • Qu'il regrette les actes de violence qui ont eu lieu au lendemain des élections présidentielles et exhorte, d'une part, à ce que toute réclamation qui puisse exister soit canalisée à travers les instances juridiques correspondantes et, d'autre part, à ce qu'un dialogue démocratique s'établisse entre les différentes sphères politiques de la République Bolivarienne du Venezuela sur la base du respect de la Constitution, des lois et des institutions du pays.

    • Qu'il exhorte l'Assemblée Nationale de la République Bolivarienne du Venezuela et le Groupe Parlementaire Vénézuélien du Parlement Latino-américain à travailler pour établir les plus diverses instances de dialogue politique et le respect des institutions démocratiques.

    Fait dans la ville de Panama, République du Panama, le 10 mai 2013

    (traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France: http://bit.ly/12u567d)


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    Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'est rendu jeudi 9 mai à Brasilia pour y rencontrer son homologue brésilienne Dilma Rousseff, la première visite officielle au Brésil du successeur d'Hugo Chavez. Durée: 00:55


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     Petrocaribe se consolide et se renforce

    On se souvient que c'est sous l'impulsion de Hugo Chavez que le Venezuela avait créé Petrocaribe en 2005 afin de vendre du carburant à bas prix aux nations latino-américaines et caribéennes et de contribuer au financement de leurs projets d'infrastructures pétroliers.

    Le dernier sommet Petrocaribe, qui se déroulait ce week-end dernier au Venezuela, a pris fin dimanche 5 Mai 2013 avec la signature d’un protocole d’accord qui prévoit de transformer le programme Petrocaribe en une zone économique. Il s'agit d'un alliance de 18 pays cimentée par le pétrole brut vénézuélien fourni à des conditions avantageuses.

    En effet, les Chefs d’Etat et de gouvernement se sont entendus pour approuver la proposition du Venezuela de stimuler le renforcement du programme Petrocaribe dans la région par la formation d’un organisme dénommé zone économique Petrocaribe (ZEP).

    Auparavant, Nicolas Maduro avait estimé que Petrocaribe n'aurait pas survécu à une victoire électorale d'opposants "rétrogrades, injustes, réactionnaires, inhumains", partisans de vendre le pétrole vénézuélien exclusivement aux conditions fixées par le marché, dans un "mépris absolu" des pays voisins.

    Dans un discours prononcé en début de la réunion, M. Maduro a indiqué que les alliances régionales comme Petrocaribe sont en plein essor, malgré les tentatives de "l'aile droite internationale" de semer la division parmi les pays latino-américains.

    "Ils nous regardent avec un mépris évident, comme si la chute de Petrocaribe les rendrait heureux. Mais Petrocaribe se consolide et se renforce," a indiqué M. Maduro.
    Petrocaribe regroupe maintenant Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, le Belize, Cuba, la Dominique, le Salvador, la Grenade, le Guatemala, le Guyana, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, le Nicaragua, la République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, le Suriname et le Venezuela.

    S'ils ne totalisent qu'environ 110 millions d'habitants, ces 18 pays sur les 35 de l'ensemble des Amériques peuvent, par leur vote, être la clef de décisions au sein d'organisations régionales. En outre, le dessein du Venezuela est d'associer l'Alba (Alliance pour les peuples de notre Amérique) à la ZEP en gestation. À ce titre, la Bolivie et l'Équateur (membres de l'Alba comme le sont aussi le Venezuela, Cuba et le Nicaragua) étaient représentées au sommet. Le Brésil siégeait également, peu d'initiatives régionales le laissant indifférent.

    En moyenne, 106.000 barils/jour ont été livrés de la sorte à Petrocaribe par le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves de brut de la planète. Cela représente 4,2% des exportations quotidiennes du pays bolivarien. Pour régler leur facture, le acheteurs peuvent bénéficier d'un délai de grâce de un à deux ans et d'un étalement du paiement sur une période de 17 à 25 ans , à un intérêt limité à 1% si le prix du pétrole surpasse 40 dollars le baril.

    Le Venezuela offre l'option de paiement partiel avec des biens et services. Cuba règle une part de sa facture en fournissant au Venezuela du personnel médical, des enseignants et des cadres sportifs. Le Nicaragua envoie de la viande et du lait, le République dominicaine des haricots et du sirop de glucose, etc.

    Une alliance et une façon de commercer, basée sur la solidarité, qui ne plaît pas du tout à ceux qui voudraient mettre la main sur les richesse de l'Amérique latine.

    Bernard Tornare.

     

    Source: http://b-tornare.overblog.com/petrocaribe-se-consolide-et-se-renforce


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  • Telesur

    L’Equateur accuse la Société Interaméricaine de Presse (SIP) de défendre exclusivement la « libre entreprise »

    Fernando Alvarado, Ministre des Communications de l’Equateur
     

    (7/08/2013) Le Ministère des Communications de l’Equateur (Secom) a rejeté mardi l’idée d’une réunion entre le Gouvernement de Quito et la Société Interaméricaine de Presse (SIP), considérant que les sujets de débats proposés par cet organisme « n’ont rien à voir avec la défense de la liberté d’expression ni la liberté de la presse, mais plutôt de la liberté d’entreprendre ».

    Les sujets qu’ils proposent de traiter sont ceux qui perpétuent les privilèges et le pouvoir d’un cercle de propriétaires et d’imprimeurs, que travestissent leurs intérêts économiques et politiques derrière la défense des droits de la presse", a déclaré le Ministre des Communications, Fernando Alvarado, lors de la lecture d’un communiqué du gouvernement.

    La position du gouvernement équatorien répond à une sollicitude réalisée le dernier 20 février par la SIP d’organiser une “réunion spéciale” entre Quito et les dirigeants de l’association des entreprises de la communication.

    C’est pourquoi le Ministère des Communications a suggéré au Président de la SIP, M. Jaime Mantilla, de solliciter plutôt un rendez-vous à la Super-intendance de contrôle du pouvoir du marché ou à d’autres institutions du secteur de entrepreneuriat et des affaires.

    Il a rappelé que le gouvernement du président Correa a toujours été prédisposé au "dialogue honnête et franc avec tous les secteurs de la société", en incluant la Société Interaméricaine de Presse.

    Le ministre Alvarado a rappelé que lors de la réunion qui a eu lieu avec la SIP en 2009, après un long dialogue avec le gouvernement, cet organisme a répété face à la presse sa préoccupation au sujet des libertés [en Equateur].

    Le communiqué précise que "durant cette réunion, de bonne foi et même de façon innocente, le gouvernement avait accepté qu’elle ne soit pas publique, suivant votre demande. Rien d’étrange sauf s’agissant d’une organisation qui est supposée défendre al transparence, la liberté de la presse et d’expression. Toutefois, et malgré la reconnaissance en interne des dirigeants de la SIP des abus commis par ses affiliés, une fois la réunion terminée la SIP a répété son petit numéro sur ses soi-disant préoccupations au sujet des libertés".

    Partant de cet antécédent, le ministre Alvarado a soutenu qu’il est "difficile d’avoir confiance quand aux intentions honnêtes de la SIP lorsqu’elle vient solliciter un nouveau rendez-vous, tout porte à croire que cette demande ne soit qu’un mécanisme qui sera utilisé de façon politique et pour provoquer un scandale, qu’il y ait ou non une rencontre avec le gouvernement".

    Le communiqué conclut en répétant que la révolution Citoyenne défend et promeut la liberté d’expression avec des actions concrètes, “au delà des discours sensationnalistes et sans besoin de se réunir avec ceux-là qui voient les médias comme un juteux négoce à protéger".

    Le président Correa, victime d’une campagne de terrorisme médiatique, a plusieurs fois accusé les médias privés de tergiverser l’information, pendant que de leur côté ces médias déclarent qu’ils ont été attaqués pour avoir "diffusé les opinions de l’opposition équatorienne".

    teleSUR-Andes-ElComercio/MARL

    Source : Telesur

    Traduit par Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir.

    Note du traducteur : Pour plus d’information sur la SIP, vous pouvez consulter l’excellent article La Société interaméricaine de Presse (SIP) contre l’émancipation médiatique écrit par Nils Solari, membre d’Acrimed.

     

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    Source: Le Grand Soir

     


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  • Je reprends ici un article de LatinReporters.com qui m'a agréablement surpris (d'habitude je suis plutôt en désacuerdo avec les analyses de ce site):

     

    le VIIème sommet de l'alliance Pétrocaribe annonce la prochaine création d'une "Zone économique de Petrocaribe"

    Devant une photo du défunt Hugo Chavez, le président vénézuélien Nicolas Maduro (à gauche) présente au VIIème sommet de Petrocaribe, le 5 mai 2013 à Caracas, le projet d'une zone économique couvrant les 18 pays de cette alliance pétrolière. (Photo www.minci.gob.ve)

     

    CARACAS, lundi 6 mai 2013 (LatinReporters.com) - Sur proposition de Nicolas Maduro, président du Venezuela, la création prochaine d'une "Zone économique de Petrocaribe" (ZEP) a été approuvée dimanche à Caracas par le VIIème sommet de cette alliance de 18 pays cimentée par le pétrole brut vénézuélien fourni à des conditions avantageuses.

    En consolidant la pétro-diplomatie de feu le président Hugo Chavez, décédé le 5 mars, et la transformant, comme le souhaitait son fondateur disparu, en socle d'une intégration économique régionale, Nicolas Maduro vient sans doute de donner enfin quelque consistance à sa présidence, contestée par une opposition qui tente d'invalider l'élection présidentielle du 14 avril dernier.

    La ZEP signifie unifier et "convertir les forces économiques, financières, énergétiques" de chaque nation "en opportunités de développement" a affirmé Nicolas Maduro devant ses pairs de Petrocaribe. Il a souligné la nécessité d'investissements communs pour promouvoir le commerce et le développement "industriel, agro-industriel, scientifique et technologique", afin de créer "un bouclier contre la misère, au-delà des différences idéologiques" des dirigeants de chaque pays.

    Le président Maduro a confirmé la pleine adhésion du Honduras et du Guatemala à Petrocaribe, qui regroupe aussi, outre le Venezuela, Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, le Belize, Cuba, la République dominicaine, la Dominique, la Grenade, Guyana, Haïti, la Jamaïque, Nicaragua, le Suriname, Sainte-Lucie, Saint-Christophe-et-Niévès et Saint-Vincent-et-les Grenadines.

    S'ils ne totalisent qu'environ 110 millions d'habitants, ces 18 pays sur les 35 de l'ensemble des Amériques peuvent, par leur vote, être la clef de décisions au sein d'organisations régionales. En outre, le dessein du Venezuela est d'associer l'Alba (Alliance pour les peuples de notre Amérique) à la ZEP en gestation. À ce titre, la Bolivie et le l'Équateur (membres de l'Alba comme le sont aussi le Venezuela, Cuba et le Nicaragua) étaient représentées au sommet. Le Brésil siégeait également, peu d'initiatives régionales le laissant indifférent.

    L'élection contestée du président Maduro applaudie par Petrocaribe

    Lue devant la tombe de Chavez, auquel un hommage collectif fut rendu, la déclaration finale du sommet indique que "les chefs d'État de Petrocaribe et de l'Alba [...] "approuvent la proposition présentée par la République bolivarienne du Venezuela d'impulser le renforcement de Petrocaribe par la formation de la Zone Économique de Petrocaribe".

    De plus, les mêmes chefs d'État (ou leurs représentants) "célèbrent le triomphe de la Révolution bolivarienne aux élections [présidentielles] du 14 avril 2013, lorsque le peuple bolivarien a élu à la présidence de la République bolivarienne du Venezuela Nicolas Maduro Moros, ce qui garantit la continuité du projet d'intégration latino-américain et caraïbe".

    Après la reconnaissance de la légitimité de l'élection de Nicolas Maduro par un sommet extraordinaire de l'Unasur (Union des nations sud-américaines), le 18 avril à Lima, cette nouvelle révérence internationale au président vénézuélien apaisera-t-elle sa véhémence et celle de ses partisans à l'égard de l'opposition menée par Henrique Capriles, qui crie à la fraude électorale ?

    Bien que classé à droite, Porfirio Lobo, président du Honduras, a exprimé son "enthousiasme" pour la création de la ZEP et a salué la satisfaction que procurerait à Hugo Chavez, "là-bas au ciel", le maintien et l'évolution de Petrocaribe.

    Auparavant, Nicolas Maduro avait estimé que Petrocaribe n'aurait pas survécu à une victoire électorale d'opposants "rétrogrades, injustes, réactionnaires, inhumains", partisans de vendre le pétrole vénézuélien exclusivement aux conditions fixées par le marché, dans un "mépris absolu" des pays voisins.

    40% des importations énergétiques des Caraïbes

    Petrocaribe fut créée en 2005 à l'initiative du président Hugo Chavez. Le ministre vénézuélien de l'Énergie et du Pétrole, Rafael Ramirez, affirmait samedi qu'au cours des six dernières années son pays a vendu 232 millions de barils à ses 17 partenaires de l'alliance, assurant 40% des importations énergétiques de la région des Caraïbes, ainsi "protégée des va-et-vient et des asymétries du marché pétrolier international", dans un monde "chaque jour plus globalisé et soumis aux coups de la crise du capitalisme".

    En moyenne, 106.000 barils/jour ont été livrés de la sorte à Petrocaribe par le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves de brut de la planète. Cela représente 4,2% des exportations quotidiennes du pays bolivarien. Pour régler leur facture, le acheteurs peuvent bénéficier d'un délai de grâce de un à deux ans et d'un étalement du paiement sur une période de 17 à 25 ans , à un intérêt limité à 1% si le prix du pétrole surpasse 40 dollars le baril.

    Caracas offre l'option de paiement partiel avec des biens et services. Cuba règle une part de sa facture en fournissant au Venezuela du personnel médical, des enseignants et des cadres sportifs. Le Nicaragua envoie de la viande et du lait, le République dominicaine des haricots et du sirop de glucose, etc.

    "Dès sa fondation, Petrocaribe se proposait de transcender le simple échange commercial d'hydrocarbures", car Hugo Chavez "envisageait un projet de portée intégrale", non seulement pour faciliter l'accès aux combustibles, mais aussi pour "impulser la coopération dans le cadre de programmes à fort impact social" a déclaré au sommet de Caracas Ricardo Cabrisas, l'un des huit vice-présidents du Conseil des ministres cubain.

     

    source: http://www.latinreporters.com/venezuelapol06052013it.html

     

     

     


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  • Communiqué

     

    Communiqué du CNE au sujet de l'amplification de la vérification citoyenne "phase II"

     

     

    Pour visionner le communiqué (en français) du CNE:

     

    Pour télécharger le document:

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  • République Bolivarienne du Venezuela

    Ministère Populaire des Affaires Etrangères

    Le gouvernement bolivarien condamne l’attaque israélienne contre le peuple syrien

    Communiqué

    Le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, au nom du gouvernement bolivarien et du peuple vénézuélien, condamne énergiquement l’attaque militaire israélienne effectuée dimanche matin dans la localité de Yemraya contre le peuple et le gouvernement syrien, causant au moins 4 morts et plus de soixante dix blessés, civiles et militaires. Le gouvernement bolivarien présente ses condoléances aux familles des victimes et au peuple et gouvernement frère de la République Arabe de Syrie.

    Cette nouvelle agression s’ajoute à celles perpétrées les 03 mai et 30 janvier derniers, durant lesquelles des avions de guerre israéliens ont violé le territoire syrien et l’espace aérien libanais, actions qui représentent clairement des actes de guerre qui incluent la violation de l’espace aérien de deux nations, la violation des traités internationaux, le bombardement et la destruction de secteurs résidentiels, scientifiques et militaires, ainsi que la mort de citoyens syriens.

    Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela exprime sa préoccupation quand aux conséquences de ces attaques pour la paix et la stabilité du Moyen Orient ; si ces attaques venaient à se reproduire elles pourraient entrainer la région dans une crise avec de terrible conséquences, menaçant la paix et la sécurité internationale. Ces agressions démontrent l’implication directe de l’Etat israélien dans le confit syrien et ses liens avec les groupes armés, qui jour à jour portent atteinte à la pais et la sécurité du peuple syrien.

    Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela réaffirme son compromis avec tous les efforts qui permettent au peuple syrien de retrouver le chemin de la paix grâce au dialogue politique et la négociation, toujours dans le respect de son autodétermination, indépendance et intégrité territoriale, sans interférences de pays tiers qui ont un intérêt à déstabiliser et soumettre la résistance de l’héroïque peuple syrien.

     

    Caracas, le 05 mai 2013.

     

     

     

    Traduction non officielle.

    Source (texte officiel) :

    http://www.mppre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=28057:gobierno-bolivariano-condena-ataque-israelita-contra-el-pueblo-sirio&catid=3:comunicados&Itemid=108

     

     


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  • République Bolivarienne du Venezuela

    Ministère Populaire des Affaires Etrangères

     

    	Président Obama: Le Venezuela est un pays de paix

     

    Communiqué

    « … je vous assure que je ne permettrais pas des outrages

    ni du mépris envers le gouvernement et les droits du Venezuela.

    Une grande partie de notre population a disparu

    en se défendant contre l’Espagne,

    et le reste de la population aspire connaitre le même sort.

    Pour le Venezuela c’est la même chose de combattre l’Espagne

    que de combattre le monde entier, si le monde entier l’offense ».

    Lettre de protestation du Libertador Simon Bolivar

    à Sr Irvine agent du gouvernement Nord-américain. Angostura,

    7 Octobre 1818.

     

     

    Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela rejette avec toute la force de la dignité bolivarienne, les déclarations émises par le président des Etats Unis, Barack Obama, dans la ville de Mexico le 3 mai du 2013.

     

    Le président Obama s’attaque à nouveau au gouvernement légitime vénézuélien, élu le 14 avril dernier, dans un processus électoral transparent et dont les résultats ont été garantis par les accompagnateurs électoraux de tout le continent et d’autres pays du monde, ainsi que par la Mission Electorale de l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR), mais également reconnus par la totalité des gouvernements latino-américains, caribéens et des gouvernements d’autres continents.  

     

    Par des affirmations telles que « le peuple vénézuélien mérite déterminer son propre avenir libre des pratiques qui ont été bannies d’une grande partie de l’Amérique Latine », le président Obama semblerait ne pas reconnaitre que dans ces 14 ans de gouvernement bolivarien, nous, les vénézuéliens, nous sommes dotés d’un système électoral, fondé sur la reconnaissance constitutionnelle de l’importance de cet acte, en créant un nouveau pouvoir, le pouvoir électoral, dont la présidence est exercée par le Conseil National Electoral.

     

     

    Président Obama, informez-vous, le Conseil National Electoral, a réussi à dépasser « ces pratiques » néfastes qui portaient atteinte à la volonté populaire, et lesquelles vous aviez avalisé, afin d’avoir des gouvernements dociles à vos ordres, en atteignant un système de votation automatisé dans lequel l’électeur émet un vote à travers une machine de votation, qui à la fin du processus électoral, totalise les voix puis renvoi les résultants vers une salle de comptage, permettant ainsi de vérifier la précision des contenus des actes avant, pendant et après les processus, comme il est effectivement fait pendant les divers audits

     

    Au même titre, vous affirmez, président Obama « qu’il y a des rapports qui pouvent que le Venezuela n’observe pas les principes de base des droits de l’homme : la démocratie, la liberté de la presse et la liberté de réunion ». Même si de telles déclarations sans fondement ne nous surprennent plus, nous sommes dans l’obligation de répondre ce que « l’hémisphère » sait déjà, qui est qu’au Venezuela il y a un total et absolu respect des droits de l’homme de tous et de toutes, à partir du moment où le Comandant Hugo Chavez a pris les rênes de l’Etat Vénézuélien, et qu’il a promu une constitution qui possède un des catalogues le plus avancés de la région en matière de droits de l’homme.

     

    Dès lors, nous avons créé des institutions pour le respect et pour un plus grand accès aux droits de l’homme ainsi que des politiques publiques novatrices qui permettent à ceux qui habitent notre digne pays d’avoir les meilleures garanties pour l’accès aux droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturelles ainsi qu’aux droits collectifs des peuples.

    Président Obama, le peuple du Venezuela exerce amplement ses libertés et ses droits, ce dont la société étatsunienne est loin d’accomplir.

     

    De plus, le fait que vous affirmiez, faussement que « l’hémisphère entier regarde la violence, les protestations et les attaques contre l’opposition »indigne le peuple vénézuélien et en particulier les familles des victimes tuées le 15 avril 2013.

     

    En effet, l’hémisphère a été témoin, et ce malgré de l’auto censure médiatique des grandes corporations de l’ « information » contre le Venezuela, de la façon dont la non reconnaissance des résultats électoraux de la part du candidat perdant de l’opposition, ainsi que son appel à la haine et à la violence dans les rues, ont provoqué l’assassinat politique de neuf compatriotes, des leaders bolivariens, des chavistes, engagés dans la révolution dont le président Nicolas Maduro est le leader.

     

    Des faits tels que, des expressions xénophobes avec le siège des centres de santé où il y avait des médecins cubains, les incendies provoqués des immeubles et biens publics ainsi que des sièges des organisations politiques et démocratiques se sont ajoutés au dossier de violence de ces secteurs de l’opposition. Cependant, pour vous et pour votre gouvernement ces faits n’ont pas mérité la moindre mention de préoccupation. Ainsi est la morale impérialiste, une morale de double critère.

     

    Par contre, ce que l’hémisphère et l’humanité regardent avec horreur, c’est ce qui se passe dans la prison illégale de Guantanamo, où pendant plus d’une décennie, la torture et des traitements cruels et dégradants de la condition humaine sont pratiqués, constituant ainsi l’un des chapitres le plus honteux de l’histoire humaine.

    Ce qui cause stupeur aux personnes nobles de ce monde, c’est que vous n’avez pas tenu votre engagement du 2008 et du 2012 de fermer ce qui constitue une honte pour le peuple nord-américain, qui est en grand peuple.  

     

     

    Président Obama, le gouvernement du président Nicolas Maduro, hériter des idéaux du commandant Chavez, et du Plan de la Patrie pour la période 2013-2019, a pour objectif historique d’atteindre à la paix de la planète, ce qui est la seule façon de sauver l’espèce humaine. Nous sommes un pays de paix, nous travaillons avec nos frères latino-américains et caribéens pour avoir une véritable union de nos peuples, pour être libres et souverains et pour nous consolider en tant que zone de paix.

     

    Votre déclaration fallacieuse, intempestive et d’ingérence, n’aide pas à améliorer les relations bilatérales entre les Etats Unis et le Venezuela. Au contraire, elle conduit à leur détérioration, qui ne fait que confirmer au monde la politique d’agression que vous et votre gouvernement menaient contre notre nation.

     

    Président Obama, vos déclarations encouragent l’apparition d’un Pinochet au Venezuela. Vous devrez assumer vos responsabilités devant à l’histoire, et nous nous saurons assumer la nôtre, pour la défense de la paix et de l’indépendance dans la patrie de Bolivar.

     

     

    Nous alertons tous les gouvernements indépendants du monde, les peuples,  leurs organisations politiques et sociales, sur le plan du gouvernement nord-américain pour provoquer ce qu'on appelle « La Guerre des Chiens » au Venezuela et ainsi justifier l'intervention impérialiste. Sachez, amis du monde, que nous, les fils du Libérateur Simon Bolivar et du Commandant Chavez, nous sommes prêts à défendre notre droit d'être libres de toute domination impérialiste.

     

    Nous appelons tous les amis et toutes les amies de la cause vénézuélienne à déployer la plus active solidarité avec notre peuple. Aujourd'hui, comme l'a dit Bolivar en 1818, nous disons : « Heureusement, on a vu souvent une poignée d'hommes libres vaincre des empires puissants. »

     

    Compatriotes, prenons la fronde de David pour affronter cette nouvelle agression de Goliath !

     

    Caracas,

     

    Berceau du Libérateur Simon Bolivar, 4 mai 2013 

     

     

     

    Traduction non officielle.

    Source (texte officiel) :

    http://www.mre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=28026:elias-lee-comunicado&catid=3:comunicados&Itemid=108 


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  • République Bolivarienne du Venezuela

    Ministère Populaire des Affaires Etrangères

    Le Venezuela condamne les déclarations interventionnistes du Secrétaire général de l’OEA

    Communiqué

     

    Le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela rejette fermement les déclarations démesurées et interventionnistes du Secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains, José Miguel Insulza, visiblement réalisées en étroite et évidente coordination avec les porte-paroles du Département d’Etat [du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique] et de la Maison Blanche. En partant du surdimensionnement de la lamentable rixe qui a eu lieu il y a quelques jours au Parlement vénézuélien, [M. Insulza] prétend avec ces déclarations, créer la perception d’une crise politique au Venezuela qui mériterait sa médiation

     

     Le gouvernement bolivarien, considère ces prétentions totalement cyniques et immorales notamment lorsqu’elles émanent de ceux qui ont minimisé et invisibilisé les graves évènements de violence fasciste qui ont eu lieu le 15 avril et les jours suivants de cette année, comme conséquence du refus du candidat perdant de reconnaitre les résultats électoraux puis de son appel à la haine et à la violence après les élections du 14 avril. 

     

     Ces portes paroles ne se sont pas ou très peu prononcé sur les assassinats politique des citoyens et citoyennes vénézuéliens, tous militants de la révolution bolivarienne : José Luís Ponce, Rosiris Reyes, Hender Bastardo, Luis Eduardo García, Rey David Sánchez, Johan Antonio Hernández, Henry Rangel, Keller Guevara y Johnny Alberto Pacheco, et des plus de 70 blessés, des hommes et des femmes du peuple vénézuélien qui ont été victimes de l’intolérance politique et sociale de la direction de l’opposition. Il serait pertinent de rappeler que le député Julio Borges, secrétaire général du parti d’opposition PrimeroJusticia [Justice d’abord], a appelé le 15 avril à « tuer la révolution », proclame qui a conduit à ce que soient brulées sept sièges du principal parti politique démocratique du Venezuela, le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV).

     Ces mêmes portes paroles n’ont rien ou peu dit au sujet de la promotion -de la part des dirigeants de l’opposition vénézuélienne- d’une politique xénophobe contre les médecins et professionnels de la santé de nationalité cubaine qui exercent leur métier au service du peuple le plus humble de notre pays. 

     

     Malgré ce silence complice et immoral de certains gouvernements et organisations internationales, les institutions démocratiques vénézuéliennes, […] ont réussi à freiner le comportement anti-démocratique et violent de certains secteurs de l’opposition ; aujourd’hui note pays jouit d’une totale stabilité politique et institutionnelle, avec un gouvernement légitime et de droit, dirigé par le Président Nicolas Maduro Moros, lequel se trouve sur le terrain afin de répondre aux attentes de notre peuple.

     

     Enfin, le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela rejette fermement toute tentative promotion de médiation non demandée, et se monte disposé à confronter, avec toute la forcé que lui donne le fait d’être un pays indépendant, toute ingérence, de ceux qui n’ont pas de morale pour pouvoir parler de dialogue, de démocratie et de paix, car ils ont meurtri le monde avec leurs guerres, leur violence et la mort tout le long du XXème siècle. 

     

    La grande majorité démocratique du peuple vénézuélien et les institutions de l’Etat ont la forcé légale et morale pour afin de garantir la stabilité politique, la paix et l’indépendance de la Patrie de Simon Bolivar.

     

      

    Caracas, 02 mai 2013

     

     

    Traduction non officielle.

     

    Source (communiqué officiel) :

    http://www.mppre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=27974:venezuela-rechaza-declaracion-injerencista-del-secretario-general-de-la-oea&catid=3:comunicados&Itemid=108 

     

     

     


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  • Communiqué du Ministère des Affaires Etrangères

    Le Venezuela félicite le gouvernement du Paraguay pour le bon déroulement de son processus électoral.

     

    Communiqué

     

    Le Président de la république Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, au nom du peuple vénézuélien, félicite le peuple frère du Paraguay pour sa participation lors des élections du dimanche 21 avril, prends note des résultats présentés par les autorités électorales et salue le Président élu M. Horacio Cartes.

    La République Bolivarienne du Venezuela espère que le Paraguay retrouvera le chemin de la démocratie et de la justice sociale revendiquant l’héroïque histoire de résistance du peuple Guarani qui l’a toujours caractérisée.

    Caracas, le 21 avril 2013.

      

    (Traduction non officielle)

     

    SOURCE (communiqué officiel): http://www.mppre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=27796:venezuela-felicita-al-hermano-pueblo-paraguayo-por-proceso-electoral-&catid=3:comunicados&Itemid=108


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