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    La Havane, 17 décembre, (RHC).- Le premier vice président cubain, Miguel Díaz Canel, a déclaré au Venezuela que le gouvernement cubain appuie tous les organismes d'intégration latino-américaine qui impliquent un plus grand développement, concertation et unité dans la région. Il a salué les progrès faits par l'Alba dans le social en 9 ans seulement.

    Au cours d'une visite au Centre de Diagnostic Intégral Salvador Allende, dans l'état de Miranda, Miguel Díaz Canel s'est référé aux acquis sociaux de l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique. Il a salué les mécanismes de concertation politique de cet organisme face aux divers événements internationaux.

    Le premier vice président cubain a pu connaître quelques unes des expériences appliquées par les coopérants cubains du secteur de la santé au Venezuela pour arriver aux zones les plus vulnérables économiquement.

    Miguel Díaz Canel préside la délégation de Cuba au sommet de l'Alba-Petrocaribe au cours duquel un débat sur la création d'une zone économique spéciale complémentaire entre les deux blocs et une éventuelle alliance avec le Marché Commun du Sud, sera analysée.

    “Être ici avec vous, apprécier les contributions que vous faites, votre exemple d'internationalisme, la façon dont vous faites connaître les progrès de notre pays est un honneur.

    Nous sommes venus à ce sommet avec l'intention de reconnaître l'Alba comme un mécanisme viable d'intégration, qui a une histoire en progression et qui consolide son travail. Nous voyons tous l'impact des programmes sociaux menés à bien par l'ALBA et dont vous êtes les protagonistes. L'Alba commence à faire des contributions du point de vue économique avec la Banque de l'Alba et le Système Unitaire de Compensation Régionale de Paiement, qui est vu comme un élément caractéristique de notre région, comme un apport de cette région à la construction d'une nouvelle architecture financière.-a-t-il signalé

    “Ce que vous faites, votre engagement avec la population vénézuélienne, avec la population bolivarienne, la façon dont vous représentez dignement notre pays, nous fait penser au concept du Commandant Hugo Chavez du mot patriotisme et défense de la Patrie. Ici vous défendez plusieurs patries, la cubaine, la vénézuélienne, la Latino-américaine et vous défendez la véritable patrie que Marti définissait comme l'Humanité”.

    Source: Cuba Si France Provence

     

     

     


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  • L'ambassadeur de Cuba en Espagne répond a une manipulation d'El Mundo et d'Abc

    L'Ambassadeur de Cuba, Eugenio Martinez Enriquez a écrit aux journaux El Mundo et ABC en réponse à l'éditorial « Grandeur et misère dans l'adieu à Mandela » et à l'article « Les noirs à Cuba, hors du Gouvernement, du tourisme et de la TV » respectivement.

    Dans les deux cas, les journaux tentent de signaler irrespectueusement que la Révolution Cubaine n'a pas de mérites suffisants pour occuper la place prestigieuse qui lui fut accordée durant le service religieux officiel en mémoire de l'ex président sud-africain, Nelson Mandela.

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    L'habitude de dévoyer les informations sur Cuba vers des processus qui n'ont plus aucune relation avec les véritables informations sur Cuba, ne devrait pas nous surprendre mais ce journal y parvient. Bapela Mbete, Coordinatrice Nationale du Congrès National Africain a invité le cinquième président qui parlerait à l'Afrique du Sud et au monde lors de la cérémonie à Nelson Mandela. C'était le président cubain. En faisant cela, cette dame n'a pas manqué de rappeler que parler revenait au président « d'une petite Ile, le pays qui a libéré l'Afrique du Sud ; le pays vainqueur de la bataille de Cuito Cuanavale », signale la lettre.

    Cette phrase et l'ovation des Sud-africains seraient suffisantes pour que nous, tous les Cubains, soyons fiers de notre histoire et de notre Président qui a rappelé dans son discours que « Cuba, dans les veines de qui coule du sang africain, a participé à la lutte pour l'indépendance et pour l'abolition de l'esclavage et, ensuite, a eu le privilège de combattre et de construire avec les nations africaines. »

    Ce journal peut tenter de tromper beaucoup de monde mais ne peut tromper l'Afrique ni le monde qui a observé la façon dont le dignitaire cubain et toute Cuba ont brillé à Johannesbourg.

    Son éditorial oublie et omet le fait que la contribution de Cuba, qui a coûté plus de 2 000 vies de mes concitoyens (blancs, noirs, métis sans discrimination) a libéré pour toujours l'Afrique du Sud et le monde du système le plus cruel de discrimination racila, dénommé apartheid. Système identique à l'esclavage pratiqué durant des siècles par les puissances occidentales dans différents pays comme à Cuba qui l'a aboli il y a à peine 127 ans.

    Il serait impossible de réparer le plus grand crime racial de l'histoire. Cuba a fait un énorme effort et l'Afrique du Sud, son peuple et Mandela, l'ont reconnu.

    Eugenio Martinez Enriquez

    Ambassadeur de Cuba devant le Roi d'Espagne

    (Extrait de Pleamares)

    (traduction Françoise Lopez pour Cuba Si France Provence)


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  • L’Amérique du Sud dispose de grandes richesses naturelles, dont le profit pourrait aider de manière significative à dépasser la pauvreté - qui touche encore environ 100 millions de personnes - et contribuer au bien vivre des peuples de la région. Pouvoir en profiter convenablement, en même temps que minimiser l’impact sur l’environnement qui en découle, requiert le développement de capacités propres en science et technologie.

     

    Tel a été l’un des sujets centraux du Forum de l’UNASUR « Science, Technologie, Innovation et Industrialisation » qui a eu lieu du 2 au 4 décembre à Río de Janeiro, au Brésil. La région dispose d’une importante accumulation de connaissances, traditionnelles et nouvelles, et d’une grande diversité de production théorique, mais toute cela se trouve dispersé, d’où le fait que le Forum s’est mis d’accord sur la nécessité d’élaborer une vision commune entre les pays sudaméricains au sujet de possibles stratégies pour le développement, et plus spécifiquement, une stratégie commune dans la science et la technologie.

    « Personne ne doute que la grande force de notre région réside dans ses immenses ressources naturelles », a affirmé Alí Rodríguez, Secrétaire général de l’Union de Nations Sudaméricaines - UNASUR - après avoir ouvert le Forum, en précisant que l’exploitation irrationnelle de telles ressources ignore les impacts humains et environnementaux, ce qui se traduit par de graves conflits sociaux. Aussi, a t-il ajouté, le but de garantir une exploitation rationnelle qui minimise l’impact sur l’environnement va requérir de grands investissements pour la recherche et le développement technologique, donc il sera beaucoup plus facile de le faire de façon conjointe entre les pays de l’Amérique du Sud, que si chaque pays agit individuellement.

    En ce sens, des avancées ont été faites avec la proposition de créer le Service Géologique Sudaméricain - SGSA - comme organisme suprarégional, chargé de collecter systématiquement des données géoscientifiques. Et est entrain d’être élaboré le projet de l’Institut de Hautes Études de l’UNASUR, en vue de promouvoir de la coopération scientifique, technologique et universitaire entre les pays du sous-continent.

    L’importance, de partir de politiques propres pour orienter la recherche en science et technologie a été établie par le philosophe Enrique Dussel, qui a démythifié la théorie classique, selon laquelle le développement de la science serait ce qui permet de produire la technologie qui, après être appliquée au processus productif, est susceptible de générer de la richesse. Citant une série d’exemples historiques, comme la révolution industrielle anglaise de fins du 18e Siècle, il a démontré que ce qui arrive est plutôt l’inverse : c’est la volonté politique de pousser un secteur économique donné, dans les conditions particulières d’un pays, qui détermine les besoins en technologie et ainsi motive l’investissement dans la recherche scientifique idoine. Pousser uniquement la recherche scientifique, sans en définir les priorités, n’apporte pas nécessairement des avancées pour le développement, a-t-il souligné.

    La « grande science » mondiale s’est orientée vers la guerre, au lieu de la paix, générant une énorme capacité à détruire la vie, ont signalé plusieurs rapporteurs. Cela dit, le développement de la science et de la technologie a principalement servi à augmenter la rentabilité des grands capitaux et ne fut pas au bénéfice des peuples. Et même, comme le brésilien Theotonio do Santos l’a souligné, la technologie ne serait pas être étrangère à la grande exclusion sociale que l’Amérique Latine vit. «  La concentration de technologie est liée à la concentration de la rente », a-t-il souligné, en ajoutant que si 0,7 % de la population a réussi à contrôler 47 % de la richesse mondiale, c’est grâce à la technologie ; puisque sans elle, ce serait impossible de gérer cette richesse.

    D’où , l’importance , dans le forum, d’encadrer les politiques de science et de technologie dans une culture de paix et de défense de la vie, ce qui implique aussi de rompre avec les tendances dominantes où les décisions politiques sont trop souvent trop influencées par des institutions internationales et, en général, avec un biais exagéré dans des projets coopératifs entre universités et entreprises. Nous parlons « d’un changement de paradigme dans la science et la technologie », a souligné, à ce sujet, Alí Rodríguez.

    Des projets collaboratifs

    Au Forum participaient en majorité des chercheurs, mais aussi des représentants gouvernementaux et des différents conseils de l’Unasur. Parmi leurs recommandations spécifiques, la création de projets collaboratifs de recherche et la facilitation d’échanges de professeurs et de chercheurs en vue de partager connaissance et information sur les recherches menées dans chaque pays. Sans écarter les échanges avec de grands projets mondiaux de recherche comme le CERN en Suisse, — l’un des centres les plus avancés en physique, qui était présent au Forum —il a été souligné que former des chercheurs à l’extérieur, dans les domaines de pointe, signifie souvent qu’ensuite ils n’ont pas la possibilité d’appliquer leurs connaissances dans la région. C’est pour cela que s’est posée la question d’accorder la priorité à l’échange interrégional, qui pourrait inclure la construction d’universités ou de laboratoires partagés en fonction des intérêts de la région.

    L’UNASUR élabore en ce moment un répertoire des centres de recherche dans des secteurs stratégiques, dont environ 600 ont été identifié, mais l’on constate qu’il y a très peu de coordination entre eux, ce qui implique une duplication des efforts. L’une des approches de l’organisme, est alors, de promouvoir les réseaux.

    Dans cette direction, a été souligné, par exemple l’énorme potentiel pour la recherche scientifique en ’Amazonie, pour la plupart de ces des biens génétiques sont encore ignorés, et grâce à des projets de recherche cogérés entre les pays amazoniens, on pourrait concevoir le développement d’une industrie pharmaceutique propre, pensée pour répondre aux besoin de santé de la région, particulièrement au traitement de maladies que les entreprises pharmaceutiques transnationales ont peu d’intérêt à explorer car ne représentant pas un marché assez rentable. Une stratégie de ce type implique de construire une vision commune de l’Amazonie comme un système complexe et unique, pas morcelé par les frontières nationales, rappelle t-on.

    Il a aussi été proposé de créer un programme de bourses en Amérique du Sud dans le cadre d’une initiative « Sciences sans frontières », pour faciliter la mobilité de chercheurs et d’étudiants doctorants. De plus, a été abordée la nécessité d’ouvrir des espaces pour la discussion autour de la science et de la technologie avec une multiplicité d’acteurs, au-delà du public technique spécialisé, et de démocratiser la science. Il a été aussi souligné que l’une des conditions au développement scientifique propre est d’améliorer l’éducation de base, ce qui implique aller au-delà de l’objectif des décennies précédentes, qui était d’universaliser l’éducation, pour désormais se focaliser sur la qualité, afin de former des jeunes capables d’être admis dans un cursus universitaire avec une solide base humaniste et scientifique.

    Plusieurs intervenants ont souligné l’importance de sauver et de valoriser la connaissance traditionnelle et de promouvoir un dialogue de savoirs, comme élément clef du développement de la pensée propre à la région. Dans ce cadre, l’importance de propositions comme le bon vivre ou le bien vivre, a été soulignée comme principe d’orientation de politiques publiques qui en Équateur et en Bolivie ont déjà une valeur constitutionnelle. Dans ce cadre, l’agroécologie, par exemple, a été évoquée comme une science qui est pratiquement née en Amérique Latine, et qui est précisément basée sur ce dialogue entre la connaissance traditionnelle et la science moderne, et qui avec une plus grande impulsion par des politiques publiques pourrait assurer les besoins en alimentation des populations de la région avec une nourriture saine, et sans détériorer la terre ni contaminer les sources d’eau, comme cela arrive dans les zones de grandes monocultures, tournée en général vers l’exportation. Sujet qui n’est pas mineur, quand on considère que la terre et l’eau sont peut-être les plus grandes ressources naturelles renouvelables dont dispose l’Amérique du Sud, mais dont l’avenir est justement en danger.

    La prolongement de ce deuxième débat au sein de l’UNASUR (le premier, sur les « Ressources naturelles pour le Développement Intégral de la Région », a eu lieu à Caracas en mai 2013), revient au Conseil de la Science et de la Technologie de l’UNASUR, dont le président est René Ramírez, Ministre de l’Éducation Supérieur, la Science, la Technologie et l’Innovation de l’Équateur. Dans une vidéoconférence, Ramírez a abordé la question de la propriété intellectuelle et a insisté sur l’importance d’une stratégie conjointe face à bio-piraterie et la nécessité d’un pacte régional pour affronter de façon coordonnée les négociations internationales, par exemple, au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce, ajoutant que « nous avons besoin d’avancer vers un agenda souverain de la connaissance ».

    Monica Bruckmann, l’une des principales organisatrices du Forum, a souligné dans un entretien que parmi les réussites de l’événement émerge le fait de penser des projets de développement global, durable et complet qui minimisent l’impact sur l’environnement et où le profit des ressources a pour finalité les besoins des êtres humains, d’un point de vue souverain. Cela implique une rupture historique, dans la mesure où la région fut intégrée dans l’économie mondiale en fonction des intérêts et de la logique des économies centrales. Mais aujourd’hui, « un nouveau paradigme de développement est créé à partir les besoins de nos peuples », a-t-elle précisé.

    Sally Burch pour Alai-Amlatina

     

    Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

     

    SOURCE: El Correo


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  • Brasilia, 12 déc (PL) Le président Français, François Hollande, est arrivé aujourd’hui à cette capitale en vue d’une  visite d'État au Brésil afin de renforcer la collaboration dans les domaines de la science, la technologie  et l’énergétique et encourager l’alliance stratégique entre les deux pays.

     

    Accompagné des ministres et des 50 entrepreneurs, M. Hollande sera accueilli au cours de ces prochaines heures par la présidente Dilma Rousseff dans le cadre d'une cérémonie officielle au Palais de Planalto, siège de la Présidence de la République.

    Les deux dignitaires entameront un dialogue à huis clos et participeront, par la suite, dans une réunion de travail avec des ministres et des conseillers brésiliens et français, de manière à explorer de nouvelles voies de collaboration et coopération.

    Ce sera également une occasion favorable pour célébrer un Forum économique  franco-brésilien qui traite des thèmes d'intérêt du secteur privé et vise à renforcer l’investissement comptant sur la présence des entrepreneurs.

    Ce pays européen est la troisième destination des  boursiers du Programme  Ciencia Sin Fronteras(Science sans frontières). Il développe des projets aérospatiaux et du secteur militaire stratégique.

    Mme. Rousseff et M.Hollande signeront différents accords en matière d’éducation, dans le domaine scientifique, technique et énergétique, dont  la vente d’un satellite des télécommunications au Brésil, la production conjointe des vaccins, l’exploitation des gisements de pétrole et la construction  d’un réacteur nucléaire dans la centrale d’Angra.

    On prévoit également augmenter le nombre des bourses en France pour des étudiants brésiliens.

    M.Hollande assistera à une rencontre d’ entrepreneurs de deux pays et remettra  la Légion d’honneur à Raí Souza Vieira de Oliveira, l’ ex- footballeur de l’équipe Paris Saint Germain aux années 90 du siècle précédent.

    La France est le cinquième investisseur étranger dans ce pays sud-américain, où travaillent 30 entreprises françaises environ et où il existe l’intérêt de doubler l’échange commercial jusqu’au 2020 atteignant 10 milliards de dollars  en 2012.

    Jcc/jf/lgo

    Source: Prensa Latina


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  • Moscou, 11 décembre – Les gouvernements de la Russie et de Cuba ont signé à Moscou, un accord pour annuler 90% de la dette cubaine envers ce pays qui est estimée à quelque 29 milliards de dollars. L’accord prévoit que le reste devra être payé dans un délai de 10 ans.

    Peu avant la signature, une délégation cubaine présidée par le vice président du Conseil des Ministres, Ricardo Cabrisas, s’est réunie avec le Conseil de Direction de la Banque Internationale d’Investissements, une entité financière qui regroupait les pays de l’ancien camp socialiste, qui est l’organe ayant accordé la majeure partie des crédits à Cuba.

    La décision de l’annulation d’une partie de la dette cubaine envers la Russie a été prise lors de la visite officielle réalisée à Cuba par le premier ministre russe Dimitri Medvédev, en février.

    En vertu des nouveaux engagements pris, Cuba devra payer 320 millions de dollars par an durant les 10 prochaines années.

    Source: RHC 11 décembre 2013

    SOURCE: Cuba Si france Provence

     

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  • Angel GUERRA CABRERA (La Jornada)

    Il est bon de rappeler que les Etats-Unis ont été, avec leurs alliés de l’Otan et d’Israël, le plus ferme soutien économique, politique et militaire du régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Peu leur importaient les souffrances infligées aux noirs par cet odieux système considéré comme un crime de lèse humanité par le droit international. Ce n’est pas par hasard si la CIA a donné Mandela à la police sud-africaine.

    N’oublions pas que bien longtemps après avoir purgé sa peine de 27 ans en prison et d’avoir conclu son mandat en tant que premier président noir d’Afrique du Sud, Mandela a continué de figurer sur la liste de terroristes du Département d’Etat, jusqu’en 2008. Mais encore, la complicité des Etats-Unis dans le maintien du colonialisme en Afrique est très bien documentée, et leur rôle pour empêcher le triomphe des mouvements de libération nationaux dans ce continent.

    C’est pourquoi la présence d’Obama et son discours lors de l’hommage funèbre de Nelson Mandela exige de rappeler que n’importe quel président de la superpuissance pêche d’autorité morale pour se proclamer un admirateur et soutien de l’héro sud-africain. Ainsi, lorsque Obama reproche à d’autres leaders, dans l’enceinte du stade FNB de Soweto, de soutenir Mandela tandis qu’ils poursuivent des dissidents politiques, prouve que, bien qu’il soit noir, il a la même arrogance impériale typique de l’élite privilégiée et messianique étatsunienne. Qui, si ce n’est les forces de répression de ce pays, à réprimé les participants au mouvement Occupy Wall Street ?

    La doctrine Monroe reste d’actualité et au niveau planétaire. Ce même Obama a intensifié le blocus contre Cuba, a bombardé et dépecé la Libye, et assassiné des centaines d’innocents avec ses drones au Pakistan, en Afghanistan et au Yémen. C’est aussi lui qui approuve des plans déstabilisateurs et des coups d’Etat contre les gouvernements indépendants d’Amérique Latine et de la Caraïbe, grâce à son inégalable système subversif et médiatique. Sans compter sur son appareil d’espionnage orwellien dirigé non seulement vers ceux qu’il considère comme ses ennemis mais aussi contre ses alliés ainsi que ses propres citoyens.

    Au début des années 90, de fortes circonstances ont poussé les Etats-Unis à interrompre leur soutien à l’apartheid, contre lequel la population noire se maintenait toujours en rébellion. A partir de la déroute subie lors de la bataille de Cuito Canavale par le régime de l’apartheid, qui disposait de l’arme atomique, Washington n’a pas eu d’autre alternative que de trouver une sortie négociée. Le coup mortel porté à l’armée sud-africaine par la puissante union des troupes cubaines, angolaises et namibiennes, a produit un renversement d’une telle importance dans la corrélation des forces politico-militaires dans le sud de l’Afrique que les Etats-Unis n’ont pas pu éviter l’indépendance de la Namibie, la consolidation de l’indépendance de l’Angola et la fin de l’apartheid.

    Mais il n’est pas nécessaire de s’éloigner des Etats-Unis pour se rendre compte de l’incohérence d’Obama lorsqu’il affirme admirer et s’inspirer de Mandela. Sous son gouvernement, un pour cent de la population la plus aisée obtient 93 pour cent de l’augmentation des richesses, la population noire subit le chômage au double par rapport à la population blanche, et il y a plus de noirs en prison qu’il y avait d’esclaves en 1850 ; les enfants afro-américains en situation de pauvreté sont presque trois fois plus nombreux que les blancs et il est très probable qu’un enfant sur trois né en 2001 finira en prison. Cette situation s’aggrave avec le juteux commerce de la privatisation des prisons, qui a multiplié par plusieurs centaines le nombre de prisonniers. Le capital dispose aujourd’hui d’une abondante main d’œuvre noire et latino-américaine bon marché qui fait monter en flèche ses dividendes, marquant un retour au régime esclavagiste supposé avoir disparu avec la guerre civile nord-américaine de 1865.

    Pendant ce temps, le président cubain, Raul Castro, représentait le contraire d’Obama lors de l’hommage à Mandela. La présence du président Raul symbolisait les légendaires acquis de la révolution cubaine dans les secteurs de la justice sociale, l’éducation, la santé publique universelle et gratuite et l’égalité des droits. Sa lutte contre le racisme à l’intérieur et en dehors de ses frontières, son indéclinable solidarité avec les mouvements de libération et les peuples africains. Et, bien sûr, la solide et longue amitié combative entre Mandela et Fidel.

    Que cette poignée de mains entre Obama et Raul soit louée, si elle signifie que l’occupant de la Maison blanche entamera le processus qui mettra fin à l’illégale et immorale politique d’hostilité et de blocus contre Cuba.

    Ángel Guerra Cabrera (La Jornada (Mexique,12/12/13).
    Traduit par Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir: http://www.legrandsoir.info/mandela-obama-et-raul.html

     
    SOURCE ORIGINALE (LA JORNADA - MEXIQUE) * http://www.jornada.unam.mx/2013/12/12/opinion/036a1mun

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  •  L’Afrique du Sud remercie le soutien de Cuba en période de deuil

    Pretoria, 12 déc (PL) Le président Jacob Zuma a remercié aujourd’hui l’appui  de Cuba en période de deuil vécue par l’Afrique du Sud, à l’occasion du décès cela fait une semaine à Johannesburgo de Nelson Mandela.
    Dans sa résidence de Pretoria, Mahlamba Ndlopfu, M. Zuma s’est réuni ce jeudi avec le président  cubain, Raúl Castro, voyageant à ce pays dans le but d’assister aux cérémonies d’enterrement en l’honneur de M. Madiba.

    « Je remercie le président  Raúl Castro et sa délégation  pour bien vouloir partager cette peine avec nous. Sans Cuba, notre ami de longue date, l’histoire moderne de l’Afrique du Sud  ne serait pas complète », a noté M. Zuma.

    Le gouvernant sud-africain a rappelé que le pays antillais a joué un rôle important en Afrique, notamment dans le Sud du continent, au cous de l’époque des luttes pour la libération de ses Etats.

    De son côté, le président  Raúl Castro a signalé qu’il était très content de voir les liens bilatéraux se resserrer. « Nous sommes frères et sœurs. Cuba fait partie de l’Afrique et l’Afrique fait partie de Cuba et des Caraïbes », a-t-il souligné.

    Le chef d’Etat cubain a  déposé une gerbe au musée mémorial de Freedom Park, situé dans la localité de Salvokop, à Pretoria.

    Ce monument inclut  les noms  des soldats morts pour la libération de l’Afrique du Sud, parmi lesquels des centaines de cubains qui ont perdu la vie dans le Sud du continent lors de combats contre l’armée du régime raciste à la fin du siècle précédent.

    Raúl Castro fut l’un des orateurs principaux à se prononcer et à participer ce jour-là aux funérailles de M. Mandela, organisé par le gouvernement et les membres de la famille  au stadium du FNB, dans le sud-est  de la plus grande ville sud-africaine.

    Jcc/ rc/jvj

    source: Prensa Latina


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