• Source: L'Humanité

    Jeudi, 17 Juillet
    Jeudi, 17 Juillet

    Vladimir Poutine est arrivé au Brésil après un périple démarré à Cuba avec en mise en bouche l’annulation du plus gros de la dette cubaine, annonçant à la fin de sa visite que ses interlocuteurs de La Havane pouvaient compter sur l’aide de Moscou pour surmonter l’embargo économique nord- américain.  Dans le même mouvement,  la station d’écoutes « Loudres » mise en sommeil en 2001 reprendra-t-elle du service ? Poutine a démenti mercredi soir cette information.

    Le président russe a poursuivi son voyage par un crochet à Buenos-Aires. Le temps d’annoncer un renforcement de la coopération russo-argentine dans de très nombreux domaines y compris  dans le nucléaire civil et le militaire traditionnel. Enfin, l’essentiel de son déplacement s’est déroulé à Fortaleza avec le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Des pays émergeants à forte croissance économique et regroupant plus de 40% de la population mondiale. Rien de moins.

    Résultat ? Les Brics créent une banque de développement et d’une réserve de change commune avec une force de frappe à terme de 100 milliards de dollars. Siège de la nouvelle institution : Shanghai.

    Un système alternatif aux structures occidentales (Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale) est lancé.  Avec, cerise sur le gâteau, un repas à la fin du sommet des Brics regroupant les présidents équatorien, bolivien, chilien, argentin, colombien et vénézuélien.

    Pas de réaction officielle à Washington et dans les capitales européennes. Comme cela ne suffisait pas, voici qu’est annoncé pour ce jeudi un sommet réunissant à Brasilia les principaux dirigeants latinos et caribéens avec le président chinois. Au menu, la coopération tous azimuts.

    Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’un nouveau monde se met en place. Les pays émergeants ne supportent plus la main mise des multinationales sur leurs économies. L’arrogance nord-américaine et européenne est repoussée. Les affaires de la planète ne se décident plus à Washington, à Berlin, à Londres ou à Paris. Quant aux prétentions US et des membres l’Otan dont le France d’étouffer progressivement la Russie, de contenir le développement de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud, elles se heurtent désormais à une résistance d’envergure. Une résistance devenue offensive car organisée, structurée et financée au niveau de la planète. Le rapport des forces à l’échelle mondiale va connaître rapidement des évolutions spectaculaires. Avec les piètres dirigeants occidentaux aux manettes, nous assisterons – de loin – au départ du train.

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    Vladimir Poutine est arrivé au Brésil après un périple démarré à Cuba avec en mise en bouche l’annulation du plus gros de la dette cubaine, annonçant à la fin de sa visite que ses interlocuteurs de La Havane pouvaient compter sur l’aide de Moscou pour surmonter l’embargo économique nord- américain.  Dans le même mouvement,  la station d’écoutes « Loudres » mise en sommeil en 2001 reprendra-t-elle du service ? Poutine a démenti mercredi soir cette information.

    Le président russe a poursuivi son voyage par un crochet à Buenos-Aires. Le temps d’annoncer un renforcement de la coopération russo-argentine dans de très nombreux domaines y compris  dans le nucléaire civil et le militaire traditionnel. Enfin, l’essentiel de son déplacement s’est déroulé à Fortaleza avec le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Des pays émergeants à forte croissance économique et regroupant plus de 40% de la population mondiale. Rien de moins.

    Résultat ? Les Brics créent une banque de développement et d’une réserve de change commune avec une force de frappe à terme de 100 milliards de dollars. Siège de la nouvelle institution : Shanghai.

    Un système alternatif aux structures occidentales (Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale) est lancé.  Avec, cerise sur le gâteau, un repas à la fin du sommet des Brics regroupant les présidents équatorien, bolivien, chilien, argentin, colombien et vénézuélien.

    Pas de réaction officielle à Washington et dans les capitales européennes. Comme cela ne suffisait pas, voici qu’est annoncé pour ce jeudi un sommet réunissant à Brasilia les principaux dirigeants latinos et caribéens avec le président chinois. Au menu, la coopération tous azimuts.

    Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’un nouveau monde se met en place. Les pays émergeants ne supportent plus la main mise des multinationales sur leurs économies. L’arrogance nord-américaine et européenne est repoussée. Les affaires de la planète ne se décident plus à Washington, à Berlin, à Londres ou à Paris. Quant aux prétentions US et des membres l’Otan dont le France d’étouffer progressivement la Russie, de contenir le développement de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud, elles se heurtent désormais à une résistance d’envergure. Une résistance devenue offensive car organisée, structurée et financée au niveau de la planète. Le rapport des forces à l’échelle mondiale va connaître rapidement des évolutions spectaculaires. Avec les piètres dirigeants occidentaux aux manettes, nous assisterons – de loin – au départ du train.

     

     

     


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  • Pas un député chilien, quelle que soit sa couleur politique, n’est resté assis quand il s’est agi de faire cause commune en faveur de Gaza à feu et à sang.

     

    C’est loin du pays des Lumières et de sa flamme vacillante du courage politique, c’est à des milliers de kilomètres de son palais présidentiel lié de manière éternelle à l’impérialisme israélien, quand il n’est pas pieds et poings liés à son diktat non négociable, et de ses temples législatifs de la lâcheté collective, que le flambeau du soutien à Gaza brille de mille feux, éclairant le Chili et sa représentation nationale dans un hémicycle déterminé et incorruptible.

    Pas un député chilien, quelle que soit sa couleur politique, n’est resté assis quand il s’est agi de faire cause commune en faveur de Gaza à feu et à sang. Dépassant leurs traditionnels clivages, tous les parlementaires, unis par la même indignation, se sont levés comme un seul homme pour brandir des panneaux de protestation contre le nouveau crime de guerre et contre l'humanité perpétré par Israël contre les Gazaouis, appelant à « mettre fin au massacre dans la bande de Gaza, ainsi qu’à l’Occupation de la Palestine ».

    Tranchant avec l’immobilisme complice du gouvernement de François Hollande qui fait honte à la France, le gouvernement de Michelle Bachelet, lui, ne transige pas avec la fureur guerrière d’Israël et n’a pas tardé à lancer une contre-offensive économique, en gelant les négociations de l'Accord de libre-échange (ALE) avec le régime israélien, tout en réfléchissant à la possibilité de rappeler son ambassadeur en poste à Tel Aviv.

    De leur côté, les députés et sénateurs chiliens d’origine palestinienne ont sollicité, toutes affaires cessantes, une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères afin que le Chili durcisse le ton et la nature de sa riposte contre le gouvernement ultra-sioniste et criminel de Netanyahou.

     

    Source: http://oumma.com/202576/chili-suspend-relations-commerciales-israel

     

     


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  • Source: http://www.cubadebate.cu/?p=438317

     

     

    Sixième Sommet du BRICS

    La constitution de deux nouvelles entités financières, la Banque de Développement conjoint et le Fonds de Réserve du BRICS comme alternative à la Banque Mondiale et au FMI a marqué ce mardi le début d'un "nouveau cycle" dans le scénario économique et financier mondial impulsé par les cinq grandes puissances émergentes regroupées dans ce bloc.

    Les leaders du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud ont officialisé lors du VI° Sommet du groupe, qui a eu lieu ce mardi dans la ville brésilienne de Fortaleza, la naissance de ces mécanismes économiques avec lesquels ces cinq pays cherchent à équilibrer l'influence de l'Occident dans l'ordre financier global.

    Une nouvelle Banque de Développement.

    Celle qu'on appelle Nouvelle Banque de Développement, dont le siège sera dans la ville chinoise de Shangai, aura un capital initial souscrit et déboursé de 50 000 millions de dollars dont chaque associé apportera le cinquième bien qu'une augmentation pouvant atteindre les 100 000 millions de dollars soit autorisée.

    L'Inde occupera la première présidence tournante de cette entité parce que c'est le pays qui a proposé de créer cet organisme et ensuite, la présidence sera assumée par le Brésil, la Russie, l'Afrique du Sud et la Chine, dans cet ordre.

    Le plus haut responsable du Conseil des Gouvernants sera désigné par la Russie, alors que la tête du Conseil des Directeurs sera proposée par le Brésil. Ces deux postes seront des postes tournants.

    "La banque représentera une alternative pour les besoins de financement des pays en développement" et "compensera les déficiences du crédit" qui existent actuellement dans les institutions financières multinationales, selon ce qu'a déclaré la présidente brésilienne, Dilma Roussef, pendant la première session plénière du Sommet.

    Fonds de Réserve.

    L'Accord de Réserve d'Eventualité (CRApour son sigle en anglais) sera doté de 100 000 millions de dollars et "aidera les pays à éviter des problèmes de pression (par faute) de liquidités à court terme."

    Bien que dans sa déclaration conjointe, le BRICS ait critiqué le FMI et la Banque Mondiale , Roussef a affirmé qu'aussi bien la Nouvelle Banque de Développement que le Fonds de Réserve ne "naissent contre rien mais en faveur de nous-mêmes."

    Le BRICS a exprimé son "désaccord" et sa "sérieuse préoccupation" à propos du fait que le FMI n' pas mis en oeuvre les réformes décidées en 2010 et demande à la Banque Mondiale "des structures de gouvernement plus démocratiques" et un "renforcement de la capacité financière " de l'entité.

    "Le processus de réforme du FMI doit arrive rà la modernisation de sa structure de gouvernance de façon à refléter mieux le poids croissant des économies émergentes dans le développement de l'économie mondiale", a souligné le document connu osus le nom de "Déclaration de Fortaleza".

    Unis dans la politique extérieure.

    Le document souscrit par le BRICS revient également sur plusieurs questions de politique internationale bien que pour cela, il utilise plusieurs tons.

    Sur la pointe des pieds en ce qui concerne l'affrontement entre l'Ukraine et la Russie (membre du groupe), il s'oppose à la "continuelle et expansive construction d'implantations juives dans les Territoires Palestiniens Occupés par le Gouvernement israélien" et manifeste sa préoccupation pour les conflits de guerre civile dans certains pays d'Afrique ainsi que pour "l'augmentation de la violence" en Syrie.

    Après la première session plénière du sommet qui a eu lieu à Fortaleza, les leaders des cinq économies émergentes se sont déplacés à Brasilia où ils se réuniront demain avec les différents présidents latino-américians qui, parmi d'autres sujets, leur présenteront les opportunités qu'offrira la banque de développement créée par le forum.

    Dans sa déclaration conjointe, le BRICS a reconnu l'importance de l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) "dans la promotion de la démocratie et de la paix dans la région, dans la mise en oeuvre d'un développement soutenable et dans l'éradication de la pauvreté."

    "Nous renouvelons notre disposition à nous l'engager plus avec d'autres pays, en particulier avec ceux qui sont en développement et avec des économies de marché émergentes ainsi qu'avec des organisations internationales et régionales , tout cela en vue d'augmenter la coopération et la solidarité dans leurs relations avec toutes les nations et tous les peuples", indique le document.

    Selon le président de la Chine, Xi Jinping, les accords du VI° Sommet du BRICS démontrent que le groupe, officialisé en 2009, "parle d'une seule voix".

    Partisans de la paix mondiale.

    Les leaders du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont plaidé aujourd'hui pour la résolution pacifique des conflits internatioanux pour garantir la paix sur la planète.

    Au terme de la première journée du VI° Sommet de ce bloc, les cinq gouvernants ont approuvé une déclaration conjointe dans laquelle ils déplorent l'absence d'accords pacifiques en Irak, en Ukraine, en Syrie, et entre Israéliens et Palestiniens.

    De même, ils se sont prononcés pour la participation active de la communauté internationale dans la recherche d'une sortie négociée aux disputes belliqueuses sur la planète et ont manifesté leur préoccupation en ce qui concerne la multiplication des conflits régionaux.

    La présidente brésilienne, Dilma Roussef, a signalé que lors de ce rendez-vous, on a aussi discuté de la situation en Ukraine et a déclaré clairement qu'il y a eu coïncidence de vues sur le fait que la résolution de cette lutte armée et d'autres passent nécessairement par la voie du dialogue et dépendent de l'intérêt de toutes les parties impliquées.

    Les cinq présidents ont exprimé, de plus, leur inquiétude à propos de la lente récupération des pays les plus riches et espèrent que la modeste croissance de ces économies se traduira par plus d'emplois et plus de droits pour les citoyens.

    La déclaration conjointe révèle aussi l'engagement des nations du BRICS dans le multilatéralisme transparent, démocratique et efficace et signale que les principales gouvernances mondiales ont perdu leur représentativité et leur efficacité en ne répondant pas aux difficultés croissantes dela réalité politique pour apporter des réponses efficaces aux défis actuels, victimes d'une certaine érosion de leur légitimité et de leur importance, indique le texte.

    Les membres du BRICS ont également lancé un appel urgent à faire des réformes dans cet organe indispensable dpour qu'il recouvre son authenticité.

    Les gouvernants russe, chinois, indien, sud-africain et brésilien se réuniront demain à Brasilia avec des présidents sud-américains dans le but de rapprocher leurspositions et d'évaluer les possibilités d'augmenter les relations économico-commerciales.

    (Avec des informations d'agences)

    Traduuit de l'espagnol par Cuba Si France Provence

     


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  • Source: http://www.granma.cu/idiomas/frances/cuba-f/14julio-29oms.html

    par Dalia Gonzalez Delgado

    Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) est arrivée le 12 juillet à La Havane, accompagnée par la directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), Carissa F. Etienne.

    Le ministre de la Santé publique, Roberto Morales Ojeda, a reçu à l'aéroport international José Marti, Margaret Chan (à gauche), directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé.

    Le ministre de la Santé publique, Roberto Morales Ojeda, a reçu à l'aéroport international José Marti, Margaret Chan (à gauche), directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé.

    À l’aéroport international José Marti, elles ont été accueillies par le ministre de la Santé, Roberto Morales Ojeda, et le représentant à Cuba de l'OPS/OMS, José Luis Di Fabio.

    Lors d’un point de presse, Margaret Chan a exprimé sa profonde sa satisfaction de se trouver à Cuba et elle a remercié le gouvernement et le peuple cubains pour cette invitation.

    « C'est ma troisième visite à Cuba et je suis très heureuse d'être de retour », a-t-elle déclaré. « Chaque fois que je viens, j’apprends quelque chose de nouveau à propos du travail des scientifiques et des travailleurs de la santé. »

    « Je sais que pendant ces deux jours, mon programme sera chargé, mais je ne suis pas inquiète car je vais en apprendre davantage sur le travail réalisé en matière de recherche, de biopharmaceutique, et dans l'ensemble du secteur de la santé », a-t-elle ajouté.

    Pendant son séjour, Margaret Chan visitera le Centre d’ingénierie génétique et de biotechnologie (CIGB), le Centre d’immuno-essais et le Centre d'immunologie moléculaire. En outre, la directrice de l’OMS donnera une conférence au siège du ministère de la Santé publique.

    En mai dernier, Cuba a présidé la 67e Assemblée mondiale de la Santé, une reconnaissance de ses résultats dans ce secteur.

     


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    Parution : 16/09/2004

    Format papier
    288 pages (11 x 18 cm) 10.00 €

    Troisième édition revue et augmentée
    Prologue de Howard Zinn
    Postface de Jean Bricmont

     

    Analysant la guerre comme chemin pris par le capitalisme pour s’imposer au monde, ce recueil dévoile quelques-unes des stratégies déployées pour rendre légitime un système qui aggrave les inégalités devant le droit et l’économie.

     

    Pour acheter en ligne ce livre et/ou un autre de cet auteur traduit au français et publié par les éditions Agone:

    http://agone.org/auteur/noam_chomsky

     

     

     

     

     


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  • 15 juillet par Eric Toussaint

     

    Voici 70 ans, le 22 juillet 1944, prenait fin la conférence de Bretton Woods. Pour éviter la répétition de crises du type de celle de 1929, mais également pour assurer son leadership sur le monde de l’après seconde guerre mondiale, le gouvernement des États-Unis planche très tôt sur la création d’institutions financières internationales |1| . C’est en 1944 que naîtront à Bretton Woods la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Au départ, l’administration Roosevelt est favorable à la création d’institutions fortes capables d’imposer des règles au secteur financier privé, y compris à Wall Street. Mais les banquiers y sont hostiles et Roosevelt recule. Par ailleurs, la répartition des voix au sein de la Banque mondiale et du FMI illustre bien la volonté de domination de quelques grandes puissances sur le reste du monde.

     

    Aux origines |2|

     

    C’est dès 1941, en pleine seconde guerre mondiale, que débutent l’élaboration et la discussion sur les institutions internationales à mettre en place une fois ce conflit majeur terminé.

     

    Au sein de l’administration états-unienne, Harry White remet en mai 1942 au président Franklin Roosevelt un plan intitulé « Plan pour un fonds de stabilisation des Nations unies et associées et d’une Banque des Nations unies pour la reconstruction et le développement ». Un de ses objectifs consiste à convaincre les nations alliées en lutte contre les puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) qu’une fois la paix venue, des mécanismes devront être mis en place pour empêcher que l’économie mondiale n’entre à nouveau dans une dépression comparable à celle des années 1930.

     

    La suite de l'article sur: http://cadtm.org/Autour-de-la-fondation-des

     

     

     

     

     


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  • Source:http://french.china.org.cn/china/txt/2014-07/16/content_32970325.htm

    Mis à jour le 16-07-2014

    Le président chinois Xi Jinping effectue une visite en Amérique latine, sa deuxième visite dans cette région depuis qu'il a pris ses fonctions l'année dernière. Le programme du plus haut dirigeant chinois comprend une participation au sixième sommet des BRICS et au Sommet Chine-Amérique latine Caraïbes au Brésil, ainsi qu'une visite en Argentine, au Venezuela et à Cuba.

     

    Par rapport à son voyage de l'an dernier, la visite de cette année est plus ambitieuse. En renforçant ses relations avec les principaux pays d'Amérique latine, la Chine cherche à parvenir à une coopération à grande échelle avec la région.

     

    La Chine espère que l'Amérique latine constituera un stimulant durable pour son économie. En tant que continent d'importance stratégique, cette région est un énorme marché potentiel dans le modèle global de la coopération étrangère de la Chine.

     

    En fait, depuis 2000, la Chine fait de plus en plus d'efforts pour nouer des relations économiques fortes avec les pays d'Amérique latine.

     

    Selon le ministère chinois du commerce, en 2013, le volume du commerce sino-latino-américain a atteint 261,570 milliards de dollars, soit 21 fois celui de 2000.

     

    Aujourd'hui, la Chine est le troisième partenaire commercial de l'Amérique latine et l'Amérique latine le septième plus grand partenaire commercial de la Chine.

     

    Les deux parties ont encore de grandes potentialités à explorer, et, en outre, à cette occasion, l'importance de l'Amérique latine dans le cadre diplomatique de la Chine sera davantage encore souligné.

     

    De nombreux pays d'Amérique latine ont également compris que la solide dynamique de croissance de la Chine et son avenir prometteur en tant que puissance mondiale leur offrira la possibilité de développer leur propre force. C'est seulement en nouant des liens réciproques avec elle qu'ils pourront bénéficier de la croissance durable de la Chine.

     

    Cependant, une vision aussi idéale ne signifie pas pour autant que les deux parties ne rencontreront pas d'obstacles sur leur chemin.

     

    Un débat sur la Chine en tant que menace ou partenaire a ainsi émergé en Amérique latine en raison de la structure politique unique de ce pays, de sa croissance économique extraordinairement rapide, du déséquilibre actuel dans les relations sino-latino-américaines, et de la position géopolitique particulière de l'Amérique latine. Cela signifie que des intérêts complexes sont impliqués dans les relations bilatérales entre la Chine et l'Amérique latine.

     

    Les quatre nations que le Président Xi a choisi de visiter ont de solides points communs avec la Chine. Le Brésil est la première puissance majeure en Amérique latine à avoir établi un partenariat stratégique global avec la Chine. L'Argentine est la principale source de soja de la Chine et l'un de ses partenaires commerciaux les plus importants. Le Venezuela est un important marché d'investissement pour le secteur de l'énergie et les projets financiers chinois et aussi le plus grand marché d'Amérique latine pour les projets sur contrats chinois. Quant à Cuba, les deux pays ont une amitié traditionnelle, celui-ci ayant été le premier pays d'Amérique latine à établir des relations diplomatiques avec la Chine après 1949.

     

    Avec leurs propres relations avec la Chine, ces pays devraient servir d'exemples dans cette région, car la Chine espère qu'ils contribueront à renforcer les liens entre les autres pays d'Amérique latine et elle.

     

     

     


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  • De nombreux pays d'Amérique latine ont condamné la violence de l'offensive de l’armée d’occupation Israélienne contre la population de Ghaza et appelé à un cessez-le-feu.

    Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a fait part, dans un communiqué, de sa « grave préoccupation » face à cette situation demandant que soit protégée la population civile « touchée par les bombardements Israéliens ».

    Au Venezuela, une centaine de personnes, dont plusieurs députés membres du parti socialiste au pouvoir, ont défilé jusqu'à la représentation de l'Autorité Palestinienne à Caracas.

    « Le génocide que le gouvernement Israélien commet en permanence contre le peuple Palestinien est une attitude inhumaine », a déclaré le député Dario Vivas, qui menait la marche.

    En fin de semaine dernière, le président Vénézuélien, Nicolas Maduro, avait dénoncé « une guerre d'extermination » à l'encontre du peuple Palestinien « depuis presque un siècle ».

    Au Salvador, une manifestation s’est déroulée devant l'ambassade d'Israël au Salvador. « La Palestine est un Etat libre, halte au terrorisme d'Israël », ont notamment scandé les manifestants.

    Il y a quelques jours, le gouvernement Chilien avait condamné « énergiquement » les attaques d'Israël contre la bande de Gaza, estimant que rien ne justifie « les actes terroristes ni les attaques aérienne de zones densément peuplées de civils ».

    A Cuba, les autorités ont demandé à la communauté internationale d'exiger qu'Israël mette fin à l'escalade de la violence, condamnant « énergiquement la nouvelle agression d'Israël » contre la population de la bande de Ghaza et « un châtiment collectif ».

    En Uruguay, le ministère des Affaires étrangères a fustigé « la réponse disproportionnée » d'Israël et appelé « à négocier urgemment un cessez-le-feu ».

    En Bolivie, le président Evo Morales a annoncé avoir demandé aux Nations unies et à la Cour internationale de La Haye d'ouvrir une enquête pour « crimes contre l'humanité ».

    « On ne peut, dit-il, comprendre qu'il y ait des interventions militaires si sauvages et si inhumaines, je le répète, c'est un génocide, ce qui se passe à Gaza ».

    L'Equateur a lui aussi « condamné énergiquement » tous les actes de violences » et appelé à un arrêt « immédiat » des hostilités. 

    Source: Radio Algérie

     


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  • Le président chinois Xi Jinping est arrivé lundi à Fortaleza au Brésil pour participer à un sommet des BRICS.

    Le 6e sommet des BRICS, un groupe d'économies émergentes composé du Brésil, de Russie, d'Inde, de Chine et d'Afrique du Sud, se déroulera les 15 et 16 juillet au Brésil.

    Les pays des BRICS représentent 21% de la production économqiue globale et ont contribué à plus de 50% de la croissance économique au cours de la dernière décennie.

    Ayant pour thème "Croissance inclusive : solutions durables", le sommet de cette année verra la participation du président Xi, de son homologue brésilienne Dilma Rousseff, du président russe Vladimir Poutine, du chef d'Etat sud-africain Jacob Zuma, ainsi que du Premier ministre indien Narendra Modi.

    Par ailleurs, ils rencontreront les dirigeants de l'Union des pays sud-américains, lors du sommet.

    C'est la deuxième fois que M. Xi participe au sommet des BRICS et il s'agit également de sa seconde visite en Amérique latine depuis qu'il est président du pays l'an dernier.

    Sa participation est largement considérée comme pouvant promouvoir la coopération parmi les pays des BRICS et accroître les relations bilatérales entre la Chine et les pays d'Amérique latine.

    Plus tôt, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Li Baodong a estimé que le récent ralentissement de la croissance économique dans les pays des BRICS était fondamentalement différent de la crise financière qui a frappé les pays occidentaux. Les économies des BRICS jouissent des bases solides, de nombreux instruments de politique et de grands potentiels de croissance, a-t-il souligné. 

    Durant sa visite au Brésil, le président chinois aura des discussions avec son homologue brésilienne Mme Rousseff, rencontrera des députés brésiliens et prononcera un important discours au Parlement brésilien.

    Les deux pays signeront une série de documents sur la coopération dans les domaines tels que le commerce, les finances, les infrastructures, la science, les technologies et l'éducation.

    L'année 2014 marque le 40e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Brésil.

    Le Brésil est une importante économie émergente et le plus grand pays en voie de développement dans l'hémisphère occidental. Il est également le premier pays en développement à nouer un partenariat stratégique avec la Chine et le premier pays latino-américain à établir un partenariat stratégique global avec la Chine.

    Source: CRI online


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    Les pays de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP ) condamnent énergiquement l'attaque perpétrée par les autorités d'Israël contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza. Cette nouvelle offensive israélienne viole même les normes les plus élémentaires du Droit International Humanitaire en attaquant sans discernement une population civile.

    L'ALBA-TCP déplore l'assassinat de trois citoyens israéliens et exhorte à entreprendre une enquête claire et juste qui identifie les responsables et à appliquer les normes légales en vigueur au châtiment des assassins.

    Nous élevons la voix pour protester contre les attitudes de peur et les démonstrations de puissance envers les plus faibles et nous défendons les idées d'égalité et de respect qui sont le fondement de notre croyance dans les savoirs ancestraux qui soutiennent l'égalité de valeur des êtres humains, la dignité de chacun d'eux et le respect des différences qu'ils peuvent avoir, de quelque nature qu'elles soient.

    L'ALBA-TCP réaffirme sa solidarité inconditionnelle, son soutien et son chagrin au peuple de Palestine face à cette nouvelle vague de violence qui a coûté la vie à plus de 80 hommes, femmes et enfants palestiniens. De même, elle demande à ceux qui perpétuent la violence de cesser de la mettre en oeuvre et de respecter l'autorité de la loi et la paix auxquelles les peuples ont droit.

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

    Source: AVN

     

     


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