• Venezuela: les contradictions de Kerry mettent en évidence les désaccords a l'intérieur du Département d'état

    Caracas, 2 mars AVN – Le journaliste José Vicente Rangel a révélé dimanche que l'attitude contradictoire du secrétaire du Département d'Etat nord-américain John Kerry sur le Venezuela obéit aux désaccords existant entre les membres de cet organisme qui dirige la politique extérieure des Etats-Unis.

    Rangel a rappelé qu'en juin 2013, Kerry a rencontré le chancelier vénézuélien Elias Jaua au Guatemala. Lors de cette rencontre, le secrétaire nord-américain a promis d'établir un contact pour faciliter une reformulation des relations et même s'est engagé à baisser le ton dans ses déclarations contre le pays.

    Cependant, a indiqué Rangel dans son programme dominical « José Vicennale Hoy », cette politique ne fut pas bien vue dans l'organisme « contrôlé par l'extrême droite qui garde une position dure au sujet du cas vénézuélien. »

    Récemment, Kerry a déclaré que son pays était prêt à un changement dans les relations avec le Venezuela. Cela, il l'a dit après que e Venezuela ait proposé Maximilian Alvarez comme ambassadeur aux Etats-Unis.

    Cette position contredit les communiqués émis auparavant par son bureau en défense des groupes violents au Venezuela.

    Rangel a fait allusion au fait qu'en raison des actions contre le Venezuela, un fonctionnaire de troisième catégorie du Département d'Etat, Edward Alex Lee, a appelé l'ambassadeur du Venezuela à l'Organisation des Etats Américains (OEA), Roy Chaderton, à inviter le Gouvernement vénézuélien à ajuster sa conduite aux diktats de Washington.

    Le journaliste a révélé qu'il ne s'était pas concerté avec Kerry à propos de cette initiative, « ce qui explique les contradictions qui se trouvent dans son Communiqué ».

    La position russe.

    Rangel a aussi révélé que sur la situation au Venezuela, le Département d'Etat nord-américain a reçu un appel du chancelier Sergueï Lavrov pour avertir que le gouvernement russe « analyserait sérieusement toute tentative d'ingérence nord-américaine dans la situation vénézuélienne qui, d'une certaine manière, répète ce qui se passe en Ukraine ».

    Il a ajouté qu'après cette conversation, le gouvernement des Etats-Unis « s'est consacré à faire des déclarations de caractère général en insinuant des menaces contre le Venezuela mais sans adopter de mesures concrètes. »

    dans un autre ordre d'idée, Rangel a confirmé que derrière la campagne étasunienne contre le Venezuela opèrent les ex diplomates nord-américains Otto Reich et Roger Noriega.

    « Tous deux dirigent la sale guerre, récoltent des fonds et ont des connexions avec les médias de communication », a-t-il indiqué.

    Au Congrès nord-américain, ils ont le soutien de Roger Menendez, président du Comité dur les Sujets Extérieurs du sénat et qui est actuellement l'objet d'une enquête au sujet de contrats de sécurité portuaires en République Dominicaine.

    Un autre collaborateur est le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, qui est à la fois lié à la Colombie et au sénateur du Parti Social d'Unité Nationale, Juan Francisco Lozano Martinez « interlocuteur et adjoint d'Alvaro Uribe ».

    AVN 02/03/2014

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

     


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