• The Guardian : le soutien des États-Unis à un changement de gouvernement au Venezuela est une erreur

     

    Quand devient-il légitime d’essayer de renverser un gouvernement élu démocratiquement ? À Washington, la réponse à cette question a toujours été évidente : quand le gouvernement des États-Unis le décide. Il n’est pas surprenant qu’en général, les gouvernements latino-américains ne le voient pas de cet œil-là.

    Dimanche 16 février, les gouvernements du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Venezuela) ont publié un communiqué à propos des manifestations de la semaine précédente au Venezuela. Ils ont qualifié « les récents actes de violence » qui s’y sont déroulés de « tentatives de déstabilisation de l’ordre démocratique ». Ils ont été très clairs concernant leur position.

    Les gouvernements ont déclaré de façon limpide

    « leur ferme engagement pour le respect des institutions démocratiques et, dans cette optique, [qu’ils condamnaient] les actions criminelles des groupes violents qui cherchent à semer l’intolérance et la haine en République bolivarienne du Venezuela comme moyen de lutte politique ».

    Il faut se souvenir que l’année dernière, quand des manifestations d’une ampleur bien plus importante avaient ébranlé le Brésil, ni le Mercosur ni les gouvernements voisins n’avaient émis de déclaration. Ce n’était pas parce qu’ils n’appréciaient pas la présidente Dilma Rousseff, mais bien parce que ces manifestations ne semblaient pas avoir pour but de renverser le gouvernement brésilien élu démocratiquement.

    Le gouvernement d’Obama, avec un peu plus de subtilité, a lui aussi énoncé clairement sa position. Quand le secrétaire d’État John Kerry déclare : « Nous sommes particulièrement alarmés par les nouvelles des arrestations et des détentions menées par le gouvernement vénézuélien d’un grand nombre de manifestants anti-gouvernementaux », il prend position politiquement. En effet, de nombreux manifestants ont commis des crimes : ils ont agressé et blessé des policiers avec des morceaux de béton et des cocktails Molotov, brûlé des véhicules, détruit et incendié des bâtiments gouvernementaux, entre autres actes de violence et de vandalisme.

     

    La suite sur... El Correo

     


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