Cette flagrante violation des traités internationaux, que régissent la cohabitation pacifique, le respect et la coopération entre nos États, établit un fait illicite qui a affecté les droits de l’homme ainsi que la liberté de transit et de déplacement d’un Chef d’Etat et sa délégation officielle, les mettant dans une grave situation de risque pour leur sécurité et leur intégrité physique.
Les Etats membres du Mercosur, exigent de la part des Honorables Gouvernements d’Espagne, de France, d’Italie et du Portugal des excuses publiques pour la situation insolite qui s’est produite et une explication claire sur les raisons qui ont motivé cette décision, en offrant des garanties que cette attitude, contraire aux normes et principes fondamentaux du droit international ainsi que de l’immunité dont jouissent les Chefs d’État, ne se reproduira plus.
Finalement, la République Bolivarienne du Venezuela, dans l’exercice de la présidence pro tempore du MERCOSUR, au nom des pays membres de cette organisme, réitère aux Honorables Gouvernements d’Espagne, de France, d’Italie et du Portugal, notre disposition et volonté pour que, suite aux explications et excuses publique qui sont dues à cause de l’attitude inamicale subie par le Président Evo Morales, nous continuions dans le chemin de la coopération bilatérale, bi-régionale et multilatérale que les Etats membres du MERCOSUR avons suivi historiquement avec nos frères européens.
Caracas, 16 juillet 2013.
Traduction (non officielle) : Victoria Valdez pour Le Grand Soir