• Source: L'Humanité

    Gaza : Jean Paul Guevara, Ambassadeur de Bolivie et Monique Chemillier Gendreau, présidente d'honneur de l'Association européenne des Juristes pour la démocratie et les Droits de l'homme, apportent leur point de vue quant à inéfficience des institutions et des hommes censés faire respecter le droit international par les dirigeants israéliens.

    Jean-Paul Guevara - Ambassadeur de l’Etat plurinational de Bolivie:

    « La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009. Déjà à l’époque, lors de l’opération plomb durci, il y avait eu un massacre de la population palestinienne dans la bande de gaza. Depuis, nous n’avons pas rétabli nos relations car la situation n’a pas changé. Les raisons qui ont motivé cette rupture sont les assassinats d’innocents mais également l’isolement, c’est à dire le blocus imposé à gaza. Plusieurs pays d’Amérique latine viennent de rappeler leurs ambassadeurs pour consultation en signe de désaccord. Chaque pays est souverain au sens où il prend les mesures qui lui semblent nécessaires. En 2009, rompre les relations a déjà été un geste important. Nous continuons d’exprimer notre réprobation. C’est pourquoi nous avons inscrit Israël sur une liste d’Etats terroristes. Ce n’est pas une décision à la légère. Pour nous, assassiner des enfants, des femmes, des innocents, ce n’est pas autre chose que du terrorisme. Cela a des incidences sur l’obtention des visas. Les citoyens d’Israël, qui hier encore pouvaient entrer sur notre territoire en tant que touristes, doivent entreprendre de longues démarches en raison de leur gouvernement et de sa politique. Chaque pays doit répondre de ses actes et devant sa population. En 2009, le président Evo Morales a qualifié le conseil des Nations unies de « conseil d’insécurité ». Il l’a depuis réaffirmé. Aucun compte n’a été réclamé aux autorités israéliennes après les événements de 2009. Les normes internationales n’ont pas été respectées et ne le sont toujours pas. Si l’offensive militaire avait eu lieu dans un autre pays, une intervention étrangère aurait été envisagée. Il y a bien un double discours. Le haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Navi Pillay, déclare qu’il ne peut y avoir d’impunité. Mais, on ne pas demander un cessez-le-feu et continuer à fournir des armes à Israël. Ce n’est pas cohérent. Du temps de l’apartheid, la communauté internationale s’est mise d’accord pour dire qu’il ne pouvait plus exister un système raciste comme celui de l’Afrique du sud. Il faut des sanctions sinon ces événements tragiques se répèteront.»

    L'interview complète sur L'Humanité.

     


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  • Buenos Aires, 8 août (RHC).- Le chef du cabinet argentin, Jorge Capitanich, a accusé les États-Unis, d'avoir une part de responsabilité dans l'échec des négociations entre son pays et les « fonds vautours ».


    Après la crise économique de 2001 en Argentine, 93 % des créanciers ont accepté un allègement de dette et un rabais d'environ 70 %, alors que 7 % de « holdouts » ont refusé le marché. Quelques fonds spéculatifs conduits par NML Capital et Aurelius Management, représentant moins d'1 % des créances, ont porté plainte devant la justice américaine pour réclamer le remboursement total de leurs titres, soit 1,33 milliard de dollars (769 millions d'euros) et le verdict leur a été favorable.


    Buenos Aires n'a pas pu honorer une échéance de 539 millions de dollars (403 millions d'euros) car la somme, versée par la Banque centrale d'Argentine, a été bloquée dans un compte de la Bank of New York pour le règlement du contentieux avec NML et Aurelius.


    L'Argentine refuse de payer aux fonds « vautours » ce que le jugement lui ordonne, invoquant que si elle verse la somme, elle viole la clause RUFO figurant dans les contrats de dette qui oblige de rembourser tous les créanciers selon les mêmes conditions.


    Par ailleurs, Jorge Capitanich, a appelé le président Barack Obama a intervenir dans ce conflit, car il y a eu une mauvaise pratique de la part de la justice étasunienne.


    Il a accusé le juge de partialité et de répondre aux intérêts des fonds vautours. Il a signalé que ce juge a démontré méconnaitre le processus qui établit des mécanismes d'annulation de dette et il a déclaré que ce magistrat ne devrait pas entraver le processus d'accomplissement des obligations".


    Le ministre de l'Économie, Axel Kicillof, a quant à lui suggéré aux États-Unis de se présenter à la Haye et de permettre que le problème de partialité et de juridiction y soit discuté ouvertement.


    EDITÉ PAR MICHELE CLAVERIE


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  • Source: Cuba Coopération France

    Une des initiatives les plus mesquines dans la guerre d’usure menée par le gouvernement des Etats Unis contre Cuba s’appelle Cuban Medical Professional Parole.

    C’est le programme du Département d’Etat poursuivant désertion et achat de médecins professionnels intégrants les brigades de solidarité cubaine dans le monde.

    Par – Jose Manzaneda pour cartasdesdecuba.com

     

     

    Exemple de solidarité internationale que Cuba offre au monde et existence d’une des initiatives de diplomatie des plus immorales et scandaleuses de ces derniers temps.

     

    Véritable scandale moral sur lequel les grands moyens de communication ont tous les détails, mais préfèrent ne pas informer.

    Mentionner ce sujet si lamentable les obligerait à citer des faits concernant l’énorme travail solidaire de Cuba au niveau médical. Par exemple, ce pays a plus de 37 000 coopérants de la santé répartis dans 77 nations pauvres, meilleur chiffre mondial, portant ainsi 45% des programmes de coopération Sud – Sud en Amérique Latine où 40% d’aide sur le choléra en Haïti, que 1 million et demi de personnes sans ressources ont été opérées gratuitement de la vue ou qu’à l’heure actuelle environ 4000 étudiants en médecine de 23 pays , y compris des Etats Unis, bénéficient de bourses.

    Que tout ceci soit gratuit dans un pays pauvre et touché par le blocus comme Cuba est trop spectaculaire pour le faire savoir à l’opinion publique, à qui on ne présente que les carences et les déficiences.

    Le Cuban Medical Professional Parole est une initiatives coordonnée, depuis 2006 , par le Département d’Etat et le Département de Sécurité Nationale des Etats Unis. Comme il est possible de le lire dans sa page web, il offre un traitement spécial de la part des ambassades nord-américaines dans n’importe quel pays du monde et une voie rapide afin de rejoindre les Etats Unis aux médecins professionnels et infirmiers, kinésithérapeutes, techniciens de laboratoire et entraîneurs sportifs intégrés dans les missions médicales cubaines.

    Un câble de l’ambassade des Etats Unis à Caracas , filtré par Wikileads, donne d’autres divers détails comme le fait que les instances diplomatiques facilitent le transport sur Miami en avions spéciaux à ceux qui accèdent à ce programme.

    Le quotidien The Wall Street publiait en janvier 2011, un reportage de propagande, dans lequel il était mentionné que 1 574 coopérants avaient rejoints ce programme et ce, dans 63 pays différents, depuis sa création voici 4 ans et demi.

    Ce chiffre paraît élevé mais faisons un simple calcul pour évaluer l’impact réel de cette initiative. Si nous prenons en compte, comme l’affirme le quotidien, en 2010, il y avait plus de 37 000 coopérants cubains et que la période de séjour à l’étranger – bien que variable selon la mission – de un à deux ans, et 4 ans et demi cités dans le journal -, Cuba aurait envoyés à l’étranger au moins 83 000 médecins professionnels. Les 1 574 médecins captés représentent au total 1,89%.

    Ces résultats sont un échec, si nous prenons en compte le coût de cette initiative en budget fédéral et les centaines de fonctionnaires dans l’ensemble des ambassades des Etats Unis dans le monde, ainsi que les puissants alliés politiques et médiatiques dans divers pays.

    Ce n’est pas un hasard si la majorité des professionnels accueillis sont issus du Vénézuela. C’est dans ce pays que réside le plus grand nombre de coopérants médecins cubains, intégrés dans des conditions difficiles au programme de santé Mision barrio adelante ( mission quartier en avant) programme à succès du gouvernement de Hugo Chaves, dans lequel la pierre angulaire est la coopération médicale de Cuba.

    Cette initiative du gouvernement des Etats Unis utilise le thème de l’émigration cubaine à des fins de déstabilisation sociale et politique. Rappelons- nous de la loi de 1966, loi de Ajuste Cubano (réglage cubain), accordant à tout cubain et cubaine foulant le territoire américain, un permis de résidence et des avantages sociaux et de travail, ce qui n’existe pas pour le reste de l’émigration latino-américaine subissant une politique d’expulsion systématique. Malgré cela, les chiffres de l’émigration cubaine aux Etats Unis sont plus bas que ceux d’autres pays de la zone.

    Le programme d’attrait des médecins cubains a l’appui, direct ou indirect, d’autres facteurs. Tout d’abord, celui des plus grands moyens de communication. La grande presse privée des pays où l’aide cubaine est très présente, comme le Vénézuela, le Nicaragua ou la Bolivie, passe sous silence l’impact extraordinaire de ces programmes médicaux, et donne une large couverture médiatique sur la désertion de quelques médecins cubains.

    De Miami, des soit disants « organisations non gouvernementales » aident également ce programme de captation de médecins. C’est le cas de « Solidarité Sans Frontières » qui nomme « barrio afuera » (quartier dehors) dans sa collaboration particulière avec le gouvernement des Etats Unis. Sur son web, ils donnent même accès aux imprimés que les médecins doivent remplir, et les adresses des consulats et ambassades des Etats Unis dans lesquels ils peuvent se rendre.

    Cette organisation impulsa, également, la demande faite par certains médecins déserteurs, au Tribunal Fédéral de Miami, contre la compagnie pétrolière du Vénézuela PDVSA, à qui, ils réclament 450 millions de dollars, en compensation de ce qu’ils appellent « travaux forcés » ou travaux « d’esclaves modernes », expressions définissant le travail d’aide médicale solidaire qu’ils effectuèrent dans les quartiers et communautés rurales défavorisés du Vénézuela , lieux où personne ne les a obligés à se rendre.

    Il faut se souvenir que la coopération médicale cubaine au Vénézuela a des caractéristiques spéciales par rapport à d’autres programmes d’aide cubaine, suite à un accord bilatéral dans lequel Cuba amène des milliers de professionnels de santé, éducation, sport, agriculture et autres secteurs et en échange Vénézuela fournit à l’Ile du pétrole à des conditions préférentielles.

    Malgré le silence médiatique, Cuba a gagné avec ses programmes de solidarité internationales, un solide prestige dans la population et les gouvernements de nombreux pays du Tiers Monde.

    Pour le détruire, le gouvernement des Etats Unis emploie tout son potentiel économique et diplomatique. Tandis que, les grands moyens de communications, oubliant leur objectif social, passent sous silence tout cela : l’exemple de solidarité internationale que Cuba offre au monde et l’existence d’une des initiatives de diplomatie des plus immorales et scandales de ces derniers temps.


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  • Source : Prensa latina

    Une photo de 1977.

    La Paz, Aug 8 (Prensa Latina) Le président bolivien Evo Morales, a félicité les Grands-mères de la Plaza de Mayo, en Argentine, pour la récupération d'un petit-fils disparu depuis l'époque de la dictature (1976-1983).

    Morales a envoyé une lettre à Estela Barnes de Calotto, présidente de l'organisation, qui a récupéré un petit-fils disparu pendant près de 36 ans. "C'est un grand honneur de vous écrire et un grand plaisir de souhaiter nos plus sincères félicitations pour la récupération de votre petit-fils, après 36 ans de Recherche inébranlable », a écrit le président. Selon le chef de l'Etat, plus de trois décennies et demie de recherche constituent "une vie d'espoir et de lutte conséquente pour la défense des droits de l'homme, la vérité et la justice. " La semaine dernière, Estela Barnes de Carlotto rencontré son petit-fils Guido, qui a été volé pendant la dictature militaire dans le pays après sa naissance et l'assassinat de sa mère . Pour Morales, les retrouvailles des Barnes de Carlotto sont un "hommage au courage, à la cohérence et de l'engagement à vie qui a caractérisé la lutte des Grands-mères de la Plaza de Mayo". Le petit-fils d'Estela Barnes de Carlotto s'est présenté volontairement auprès de la Commission nationale pour le droit à l'identité, dirigé Claudia Carlotto, sa tante, pour effectuer une analyse génétique en raison de doute sur ses origines. jf / hm

     

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  • Source: Radio Havane Cuba

    Paris 11 août (RHC).- « Le projet subversif contre Cuba, révélé par l'agence de presse AP, démontre que les États-Unis n'ont jamais renoncé à leur objectif de briser l'ordre constitutionnel et à détruite la Révolution Cuba » a souligné Salim Lamrani écrivain et professeur français et spécialiste des relations entre les États-Unis et notre pays.


    Interrogé sur le thème par l'agence de presse Prensa Latina, Salim Lamrani a rappelé que des lois comme la Torricelli et la Helms-Burton, en plus de renforcer le blocus, incluent un budget destiné au financement de la subversion contre Cuba.


    Dans un article publié le 4 août, l'Associated Press (AP) a révélé l'existence d'un plan de l'USAID, l'Agence Étasunienne pour le Développement International ayant pour but de recruter des jeunes cubains et de les organiser pour agir contre le gouvernement.


    Les révélations de l'AP indiquent que l'USAID et sa sous-traitante, la « Creative Associates International, ont utilisé des jeunes latino-américains qui ont été envoyés en secret à notre pays pour « identifier des acteurs d'un potentiel changement social, le tout dans le cadre d'un programme ayant pour but de fomenter l'instabilité.


    « La raison d'être de l'USAID est celle de déstabiliser les pays qui s'émancipent de la tutelle de Washington et qui adoptent des politiques en faveur des intérêts nationaux et non de ceux des États-Unis » -a signalé Salim Lamrani.


    Le docteur ès Études ibériques et Latino-américains a considéré que l'USAID représente une grave menace pour la démocratie en Amérique Latine car elle promeut la rupture de l'ordre constitutionnel et elle encadre et finance de faux dissidents.


    « En un mot ; l'USAID fait, de façon semi-clandestine ce que les États-Unis faisaient clandestinement durant la guerre froide » -a-t-il relevé-.





    EDITÉ PAR MICHELE CLAVERIE

     

     


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  • Source: Radio Havane Cuba

     

    La Havane, 11 août (RHC-Telesur)- Le 27è cycle de négociations de paix entre les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple, FARC-AP et le gouvernement de ce pays commencera mardi à La Havane, siège de ces discussions depuis leur début en 2012.


    Pour la première fois, les victimes du conflit s'assiéront à la table des négociations. L'objectif de ce cycle de négociations est de parvenir à un accord sur l'abandon de la lutte armée et l'établissement d'un cessez-le-feu bilatéral.


    Le gouvernement colombien et la guérilla sont parvenus à un accord sur trois points à l'ordre du jour : la participation politique, le développement des régions rurales et la lutte contre la drogue et les plantations illégales.


    EDITÉ PAR PEIO PONCE

     

     


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  • Source: Prensa Latina

     

    Paris, 11 août (PL) Les programmes de l'Équateur, du Burkina Faso, de l'Algérie, de l'Afrique du sud et de l'Espagne ont remportés les prix internationaux d'Alphabétisation 2014, décernés par l'Unesco, a annoncé sa directrice générale, Irina Bokova.


    L'Unesco a octroyé le prix Roi Sejong au ministère équatorien d'Éducation par son programme d'alphabétisation de base pour des jeunes et des adultes, qui a profité à plus de 325.000 personnes depuis 2011.


    Ce projet ne permet pas seulement l'apprentissage de la lecture et l'écriture, mais aussi forme les citoyens à la santé et à la nutrition, et apprend la langue maternelle aux populations aborigènes, avec une approche basée sur la vision du monde, a précisé l'Unesco dans un communiqué.


    Le prix Roi Sejong a été décerné aussi à l'Association pour la promotion de l'éducation non formelle au Burkina Faso pour son programme « Capacitation de femmes en situation d'extrême pauvreté ».


    Depuis sa création en 1997, ce projet a aidé 18.000 femmes par la voie de l'enseignement de cinq langues, y compris la formation au développement économique durable.


    L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture a décerné aussi trois prix Unesco-Confucius à l'Algérie, à l'Afrique du sud et à l'Espagne.


    L'Association algérienne pour l'alphabétisation Iqraa (lire, en français) a reçu le prix pour ses approches innovatrice pour l'intégration de femmes qui habitent en situation de pauvreté et dans des régions isolées.


    Le Centre d'éducation permanente polygone sud de développement communautaire en Espagne a été récompensé par son « Travail en réseau en tant que projet éducatif », développé dans un quartier défavorisé de Séville avec une population d'origine espagnole, africaine et tsigane.


    L'Institut Molteno et l'institut international d'alphabétisation en Afrique du sud, ont reçu le pris par le programme « Ponts pour les initiatives d'avenir », qui emploie les technologies de la communication et l'information pour former les personnes de tous âges des régions urbaines et rurales peu développées.


    Les prix, consistants en 20.000 dollars, un diplôme et une médaille, seront octroyés à Dacca, au Bangladesh, le 8 septembre « Journée internationale de l'alphabétisation »


    mlm/mgt/car

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    Source: Granma (fr)

    Jorge Legañoa Alonso

     

    S’IL restait quelques doutes sur le fait que les États-Unis étaient derrière les plans violents de l’opposition vénézuélienne, l’agence de presse étasunienne Associated Press a révélé que le Département d’État et le Fonds national pour la Démocratie – NED – un organisme financé par le gouvernement, ont envoyé environ 7,6 millions de dollars aux organisations de l’opposition vénézuélienne durant 2013.

     

    Les documents auxquels a eu accès l’agence AP signalent un montant supérieur de 15% à celui autorisé en 2009. Cependant, le « roman » du financement du gouvernement des États-Unis à l’opposition vénézuélienne ne date pas d’aujourd’hui, mais de plus d’une décennie.

     

    Leopoldo Lopez et Maria Corina Machado – deux des leaders de l’opposition qui ont le plus appelé à la violence en février dernier afin de renverser le président Nicolas Maduro – sont connus comme des collaborateurs qui ont été financés par Washington. La Fondation nationale pour la démocratie et l’Agence internationale des États-Unis pour le développement (USAID) ont financé les partis politiques de Leopoldo Lopez, Primero Justicia et Voluntad Popular, et la soi-disant ONG Sumate de Maria Corina, ainsi que ses campagnes électorales.

     

    La journaliste Hannah Dreier, correspondante de l’agence AP à Caracas, a dévoilé le patron traditionnel de financement de certains groupes violents au Venezuela par le gouvernement des États-Unis depuis 2001, lorsque des millions de dollars ont été versés à des organisations sous couvert de soutenir la « société civile », et qui se sont révélés comme la principale source de financement pour exécuter un coup d’État contre le président Hugo Chavez en avril 2002, qui l’écarta du pouvoir pendant un peu plus de 48 heures

     

    Après l’échec du coup d’État, l’USAID a ouvert un Bureau d’initiatives vers la transition (OTI) à Caracas, pour injecter, avec la NED, plus de 100 millions de dollars dans des actions destinées à miner le gouvernement de Chavez et renforcer l’opposition, et ceci pendant 8 ans.

     

    La feuille de route des groupes financés par les États-Unis implique également des organisations étudiantes, comme JAVU, semblable au mouvement serbe Optor en Europe – dont les leaders incitent ouvertement à la violence. Pendant les manifestations, ces groupes ont organisé des camps de guarimberos (fauteurs de troubles) pour mener des actions violentes dans les villes qui provoquèrent la mort d’autres Vénézuéliens, ainsi que l’incendie de garderies d’enfants.

     

    Au début 2011, après avoir été publiquement dénoncé pour ses graves violations de la souveraineté et des lois vénézuéliennes, l’OTI ferma ses portes au Venezuela et les opérations de l’USAID dans ce pays sud américain furent transférées aux États-Unis. Loin de s’arrêter, comme nous l’avons constaté, le flux d’argent a augmenté, malgré l’approbation au Venezuela de la Loi de souveraineté politique et d’autodétermination nationale à la fin de 2010, qui interdit le financement externe de groupes agissant à des fins politiques dans le pays.

     

    L’Assemblée nationale vénézuélienne a adopté la loi d’interdiction de recevoir de l’aide de l’étranger en révélant que la NED avait financé le groupe Sumate de Maria Corina Machado, qui avait organisé sans succès en 2004, une campagne destinée à destituer le président Chavez.

     

    Les agences de Washington, la NED, l’USAID, comme les groupes de l’opposition vénézuélienne qui reçoivent des dollars, continuent de violer les lois du pays. Dans les budgets nationaux du président Barack Obama concernant les opérations internationales, entre 5 et 6 millions de dollars avaient été prévus pour financer des groupes violents au Venezuela à travers l’USAID depuis 2012. Cependant, la réalité s’est trouvée dépassée durant l’année 2013 comme le révèle le câble de l’AP.

     

    Le contexte généré par la disparition du leader bolivarien Hugo Chavez et les aspirations de la droite internationale de prendre le pouvoir à tout prix au Venezuela, après l’élection de Nicolas Maduro à la présidence pour continuer le projet chaviste, ont provoqué la folie d’une « sortie » antidémocratique. Dans l’attente de ce moment, les financements du gouvernement nord-américain n’ont cessé de croître et même de dépasser les estimations prévues.

     

    Une autre grande partie des fonds de la NED entre 2013 et 2014, selon la chercheuse Eva Golinger, a été investie dans des initiatives et des groupes qui travaillent avec les médias, et qui se chargent de diriger une campagne afin de discréditer le gouvernement du président Maduro. Parmi eux se trouvent l’Espace public, l’Institut de presse et société (IPYS), Sin Mordaza et Gali. La campagne pour discréditer le gouvernement vénézuélien ainsi que le président Maduro n’a pas de précédent.

     

    Ce qui est certain, c'est que parmi les groupes financés par la NED se trouve Forma, une organisation de César Briceño, lié au banquier Oscar Garcia Mendoza, dont le but est de travailler auprès des jeunes pour former de « nouveaux leaders de l'opposition », face au déclin de l'opposition traditionnelle.

     

    Oscar Garcia Mendoza dirige la Banque vénézuélienne de Crédit, qui fut le canal pour le flux des financements de la NED et de l’USAID destinés aux groupes de l’opposition au Venezuela, comme Sumate, Cedice, Sin Mordaza, Observatorio Venezolano de Prisiones et FORMA, entre autres.

     

    L’année dernière, la Bolivie a expulsé l’USAID en l’accusant de tenter de miner le gouvernement. Récemment, l’Équateur a interdit à l’USAID de financer des projets dans le pays. Et plus récemment encore, les révélations selon lesquelles Washington a créé à Cuba un réseau social, appellé ZunZuneo, semblable à Twitter, qui avait pour objectif secret d’encourager les jeunes Cubains à s’organiser contre le gouvernement, ont jeté le discrédit sur les objectifs réels de l’aide financière étasunienne.

     

    Le Fonds national de la démocratie qui attribua 7,6 millions de dollars à l’opposition violente en 2013, a décidé d’omettre les noms des destinataires vénézuéliens dans ses rapports annuels depuis 2010. Quant au Département d’État, Il n’identifie pas publiquement les groupes vénézuéliens qui reçoivent des fonds, ce qui laisse imaginer où vont atterrir ces fonds secrets.

    La porte-parole du NED, Jane Riley, a déclaré que l’agence ne révèle pas les noms des destinataires du fait du « climat d’intimidation sévère, qui comprend des menaces de violence physique, des campagnes de haine dans les milieux gouvernementaux et des représailles légales  ». Une timide justification pour ceux qui utilisent l’argent du contribuable étasunien pour renverser l’ordre d’un pays souverain et démocratique. (Tiré de Cubahora)


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  • Source: Radio Havane Cuba

    La Paz, 9 août, (RHC).- Le président de la Bolivie, Evo Morales, a qualifié Fidel Castro de leader mondial éternel et inoubliable. Il a remercié le leader de la Révolution cubaine de son appui solidaire lorsqu'il a assumé le pouvoir en 2006.


    Au cours de la présentation du livre Los Ojos del Puma, Les yeux du Puma, de l'écrivaine cubaine Mercedes de Alma, au palais de gouvernement à La Paz, le président bolivien a signalé que Fidel sera toujours un guide en raison de son humanisme, sa solidarité, ses grandes connaissances.


    Le chef de l'état bolivien a signale que le rêve du leader révolutionnaire cubain d'intégrer le continent en un seul bloc, est devenu une réalité avec la création de la CELAC, la Communauté des États latino-américains et Caribéens.


    Il s'est également référé à la contribution des professionnels cubains au profit du bien être de la population bolivienne, dans l'éradication de l'analphabétisme, l'élargissement de la couverture de santé moyennant des programmes comme la Mission Miracle pour le traitement gratuit des troubles de la vision des couches les plus pauvres de la population.


    EDITÉ PAR PEIO PONCE

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  • Source: Radio Havane Cuba

    La Havane, 8 août (RHC-Granma)- Le peuple cubain, par la voix des Comités de Défense de la Révolution, CDR, la plus grande organisation de masses du pays, a fermement condamné les tentatives de déstabilisation politique menées par le gouvernement des États-Unis. Le communiqué des CDR assure que la Révolution cubaine va continuer d'avancer et que la jeunesse est sa principale force et garantie pour l'avenir.


    Le texte, publié dans le quotidien Granma, ajoute que la résistance et le courage des Cubains empêcheront toutes les tentatives subversives de Washington et toutes les actions illégales et secrètes qui porteraient atteinte à la souveraineté de notre pays.


    Le communiqué rappelle qu'alors que l'Agence des États-Unis pour le Développement International essaie d'influencer négativement la jeunesse, plus de 200 000 jeunes sont responsables, dans leurs quartiers, d'un Comité de Défense de la Révolution.


    La déclaration des CDR signale également que de nombreux jeunes donnent volontairement leur sang et contribuent au système national de santé, et que d'autres surveillent les zones côtières pour empêcher le trafic de drogues, les incursions ennemies ou les sorties illégales du territoire encouragées par les lois étasuniennes.


    Le texte assure que la grande famille cubaine ne laissera pas la moindre place aux plans contre-révolutionnaires de la Maison Blanche, et souligne que le peuple défendra son drapeau, ses idées et son indépendance à n'importe quel prix.

    EDITÉ PAR PEIO PONCE

     

     

     

     


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