• Source: Radio Havane Cuba

    Montevideo, 12 août (RHC)- Le docteur Oney Ramírez, anesthésiste de la brigade médicale cubaine en Uruguay qui vient de dépasser le chiffre de 50 300 interventions chirurgicales, a relevé que les patients demandent à envoyer une bise à Fidel Castro en raison de sa précieuse initiative de l'Operación Milagro (Mission Miracle).


    Le docteur Oney Ramírez qui travaille à l'hôpital ophtalmologique José Martí cela fait un an et demi, a mis en exergue le côté humain de son travail, le respect et l'affection avec lesquels ils sont accueillis par les patients.


    Pour sa part, le chef de la brigade médicale, le chirurgien ophtalmologique Orestes Mariño, a rappelé que les 22 Cubains aux côtés du personnel uruguayen, soignent les couches les plus démunies de la population.


    EDITÉ PAR REYNALDO HENQUEN

     


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  • Source: Radio Havane Cuba

     

    La Havane, 12 août, (RHC).- L'Ambassadeur de la Palestine à Cuba, Akram Sanhan a mis en exergue l'appui de Cuba à la cause du peuple de son pays.

    Dans des déclarations qu'il a faites à notre collègue Abdoul du Service arabe, il a signalé :

    « Cuba a toujours appuyé la cause palestinienne. Elle en est solidaire depuis les années 70 et elle a semé cette solidarité en Amérique Latine et dans les Caraïbes.

    « Cuba, dirigée par Fidel, par Raúl, par le Parti Communiste et par le peuple a toujours soutenu la juste cause de notre peuple et, en ce moment, sa solidarité est très forte.

    Les peuples de l'Amérique Latine et des Caraïbes ont toujours appuyé la cause palestinienne mais ce que nous voyons dernièrement c'est l'appui des gouvernements progressistes qui se frayent un chemin dans la région. Cela fait que notre cause à plus d'amis.

    Lorsque nous parlons de l'Amérique Latine, nous parlons de beaucoup de pays de cette région et des Caraïbes. Lors de la dernière session du Conseil des Droits de l'Homme, à Genève, 8 pays ont voté en faveur de la Palestine. Cela démontre qu'il y a une unité en faveur de notre pays et contre l'agression israélienne. C'est une carte différente de la solidarité internationale. Il y a eu des manifestations au Brésil, au Venezuela, au Pérou, en Équateur, en Bolivie et au Salvador ainsi que dans biens d'autres pays latino-américains.

    Notre peuple remercie Cuba et l'Amérique Latine de leur solidarité. Nous disons merci à Fidel Castro, à Nicolas Maduro, à Evo Morales et à tous les peuples et gouvernements solidaires de la cause palestinienne ».


    EDITÉ PAR REYNALDO HENQUEN


     


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  • Source: La Jornada (Mexique - espagnol) Traduction : R. Muller pour la Association Suisse Cuba

     

    Editorial

    Conformément à une recherche réalisée par The Associated Press, les États-Unis ont créé et opéré, au moins depuis octobre 2009, un projet supervisé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID, pour ses sigles en anglais) qui a consisté à envoyer secrètement de jeunes Latino-américains à Cuba avec l’instruction d’inciter à une révolte et, finalement, de provoquer un changement de régime politique. Le plan a utilisé comme façade la création de programmes civiques et de prévention de santé, qui ont permis aux opérateurs de Washington de voyager autour de l’île à la recherche de personnes qui pourraient être recrutées et les convertir en activistes politiques contre le régime de Raúl Castro.

    Hier, en parlant du sujet, le porte-parole du Département d’État, Jen Psaki, a dit qu’il y a « des programmes dans le monde orientés à développer une société civile plus vibrante et capable, en accord avec les programmes mondiaux de promotion de la démocratie » (sic !). Et évidemment ce programme était en ligne avec cela, dans une tentative bien peu heureuse pour minimiser son caractère illégal, et ignorante de la souveraineté nationale cubaine.

    Le plan rapporté constitue, dans l’essentiel, une réitération des manies invétérées étasuniennes pour déstabiliser des gouvernements souverains dans l’hémisphère, qui, dans le cas de Cuba, ont amené Washington à perpétuer pour plus de six décennies un blocus indu contre l’île, et répudié par la communauté internationale. Par ailleurs, avec des programmes similaires Washington a organisé le coup d’État contre Jacobo Arbenz au Guatemala en 1954 ; a promu des activités déstabilisantes envers le régime de Fidel Castro à l’intérieur même de Cuba ; a sponsorisé le Coup d’Etat sanglant du 11 septembre 1973 au Chili ; a formé des escadrons de la mort en Amérique centrale dans les années 80 du siècle passé, et a envoyé, à la fin de cette décennie, des forces envahissantes à Grenade et au Panama.

    Si quelque chose a changé parmi les exemples rapportés et le projet appliqué à Cuba depuis 2009, c’est le fait que la relation discursive de ces plans de déstabilisation ne se limite plus seulement à la sécurité nationale étasunienne, mais elle se nourrit maintenant de concepts tels que le développement démocratique, le raffermissement de la société civile et même la défense des droits de l’homme. Quelque chose de similaire est arrivé lors des protestations dérivées du récent conflit post électoral au Venezuela, lesquelles furent appuyées par le gouvernement étasunien. Il ne faut pas, en conséquence, ignorer la défense abominable réalisée par le Département d’État pour essayer de légitimer l’appui aux activités subversives à Cuba.

    Par ailleurs, il ne faut pas négliger, que cette tentative déstabilisante arrive au moment quand les nations de la région se sont forgé des mécanismes d’interaction multinationale qui échappent au diktat que Washington maintient sur l’Organisation caduque des États Américains (OEA). Dans la mesure où cette perspective se consolide, l’impulsion aux programmes comme celui rapporté terminera par approfondir l’isolement de la superpuissance dans la région.

    Dans l’immédiat, la situation décrite fait surgir un nouveau masque qui démontre que, loin d’être un garant de la légalité internationale, de la démocratie et des droits de l’homme, Washington s’est converti en un violeur coutumier et systématique de ces principes.

    * * *

    Vus sur Le Grand Soir


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  • Source: Granma (espagnol) -  Traduction: par alfare Le Grand Soir

    Paru dans le quotidien GRANMA le 24 juillet dernier (http://www.granma.cu/mundo/2014-08-02/yachay-la-ciudad-donde-se-constr...), quelques infos sur le futur qui se construit pas à pas en Amérique Latine. On peut toujours trouver que cela ne va pas assez vite, qu'on laisse un peu trop de positions à l'adversaire ou au contraire qu'on va trop loin (lois sur la presse en Equateur, Argentine etc), il reste que l'on a des tendances lourdes qui vont dans le sens de l'indépendance, la décolonisation totale et l'émancipation des peuples de la région. Granma insiste ici sur le rôle de l'Education dans ces processus et le projet décrit ci-après est gigantesque.

    Voici l’un des paris les plus ambitieux de la Révolution citoyenne en Equateur : une ville que l’on sort de terre et deviendra un espace engendrant la connaissance et l’innovation technologique en vue d’un bond économique pour changer le modèle de production actuel dépendant de l’exploitation des ressources naturelles.

    L’architecture et la planification se veulent également un exemple d’urbanisme. Le Plan-maître élaboré par la firme coréenne IFEZ inclus des éléments apportant un confort humain en harmonie avec la nature et tous l’espace adapté pour la génération du savoir.

     

    Yachay est le terme quechua pour « savoir-connaissance ». La ville veut devenir le moteur d’un développement de type nouveau pour l’Equateur, une référence pour le reste de l’Amérique latine.

    Les travaux ont déjà commencé dans le canton de San Miguel de Urcuquí, une vallée entourée de collines et montagnes andines au nord-ouest de la province Imbabura. Quatre mille quatre cent quatre vingt neuf hectares à une centaine de kilomètres de Quito.

    Selon Rina Pazos, du ministère de l’Education Supérieure, des Sciences, Technologies et Recherche au cours de l’entrevue accordée à Granma, il s’agit pour le pays de matérialiser le « Bien Vivre » tel que le définit la Constitution de 2008.
    « Nous pensons que la voie pour atteindre ce « bien vivre » passe par la construction d’un nouveau modèle économique basé sur le savoir » nous a-t-elle dit au cours d’une récente visite à Cuba avec la délégation du vice-président Jorge Glas.

    Le cœur de la ville nouvelle sera précisément l’Université Scientifique et Expérimentale d’Equateur. Ce centre de hautes études sera la base d’un réseau d’instituts publics et privés de recherche, centre de transferts technologiques, d’entreprises de haute technologie de la communauté agricole et agro-industrielle.
    Sciences de la Vie, Technologies de l’Information et de la Communication, Nanosciences, Energie et Pétrochimie seront à la base des études à Yachay qui sera un grand pôle d’innovation où se rencontreront l’académique avec la société, les secteur privé et public, souligne Pazos. La synergie entre ces éléments va créer un écosystème dans lequel les étudiants seront au cœur de projets réels pour y prendre part durant et après leur formation.

    Selon notre interlocutrice, une des clés du succès réside dans l’ambition sociale : on recherche la création de biens et services à valeur ajoutée et une forte implication dans le marché mais qui en priorité sont tournés vers la solution aux problèmes de la population tels que le droit à la santé, l’éducation, une vie digne.

    Sur des tels objectifs, l’état équatorien prévoit un investissement de un milliard de dollars jusqu’ en 2017, montant auquel il faudra ajouter celui apporté par le privé, aussi bien nationaux qu’étrangers, les technologies et les entreprises.

    L’Amérique latine face à la société du savoir.

     

    Au 21ème siècle, l’économie de la connaissance ne concerne plus seulelment les universitaires ou les futurologues mais la société réelle toute entière. Les économistes signalent que l’Amérique latine a basé son vertigineux développement de ces dernieres années par l’exportation de matières premières, de produits agro-industriels, dont les prix sur les marché internationaux sont toujours fluctuants.

    La région, venue tardivement aux processus même de l’industrialisation qui générérent ces énormes sources de capitaux dans le « premier monde », doit relever le défi d’aujourd’hui des avancées scientifiques constantes. Les statistiques officielles confirment le retard : l’Amérique latine (8 % de la population du globe) ne dépose que 2.6 % des brevets pour des inventions surgies dans sa région.

    Alors que la plupart des pays développés et ceux des pays émergents d’Asie investissent presque 3 % du PIB en Recherche et Développement, la moyenne de la région est sous les 1%.

    Des projets comme Yachay prétendent changer cette réalité, effacer la fracture créée par des siècles de développement inégalitaire.

    Investir dans l’être humain.

    L’éducation, à tous les niveaux est au centre des objectifs de la Cité du Savoir. On a planifié des centres d’étude qui couvrent toutes les étapes du développement et qui puissent attirer de nouveaux talents. Les défis qu’affronte un pays pauvre tel l’Equateur sont immenses pour accroître son capital humain. Il faut toujours lutter contre l’analphabétisme total ou fonctionnel ou encore se battre contre des maladies dèjà érradiquées sur une bonne partie de la planète et qui tuent encore ici des milliers d’enfants. Ajoutons que les pays latinos et caraïbes ont souffert au long de l’histoire du vol de cerveaux de la part des pays développés et des multinationales.

    « Il reste beaucoup à faire en peu de temps et le faire bien » ajoute Pazos sur le besoin d’attirer des professionnels innovants qui transmettent leurs connaissances aux nouvelles générations. C’est le but des bourses « Prométhée » au travers desquelles l’Equateur fait venir des experts de haut niveau mondial pour former nos professionnels et réalisent ici des recherches de haut niveau.

    Il y a aussi le financement de l’Etat pour envoyer plus de huit mille étudiants équatoriens dans les meilleures universités du monde. « Des stratégies parallèles qui nous permettront de construire le système d’économie sociale du savoir ».
    La meilleure définition du « boom » que l’Equateur est sur le point de vivre a été donnée par le président Rafael Correa en inaugurant en mars dernier le campus patrimonial et le cursus de mise à niveau de l’Université Yachay qui ouvrira officiellement ses portes en septembre.

    « C’est ici, dans l’Urcuqui, que nait la patrie nouvelle, l’Equateur qui se projette dans le futur comme pays souverain qui a décidé de fondé son développement dans l’unique source intarissable de richesse qu’est le talent humain, le savoir ».

    Sergio G. Gallo

    Traduction non officielle par alfare pour LGS

    URL de cet article 26500
    http://www.legrandsoir.info/yachay-la-cite-nouvelle-ou-l-on-construit-le-futur-de-l-equateur-granma.html

     


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  • Source: Radio Havane Cuba

     

     

     Le Vénézuela et l'Équateur organisent l'aide humanitaire pour la population de Gaza

    Photo de l'avion des Forces Armées vénéeuéliennes qui transportera 12 tonnes d'aide humanitaire à Gaza.

     

    Caracas, 9 août (RHC-PL)- Le Vénézuela et l'Équateur ont annoncé hier l'envoi d'aide humanitaire à la population de Gaza.


    Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Elias Jaua, a déclaré qu'un avion contenant 12 tonnes d'aide humanitaire décollera lundi de Caracas, pour venir au secours du peuple palestinien. Elias Jaua a souligné que ce convoi humanitaire est organisé conjointement avec l'ALBA et que son pays fera tout son possible pour mettre fin aux attaques de Tel Aviv.


    Pour sa part, le gouvernement de l'Équateur a appelé tous ces citoyens à faire des dons pour venir en aide à la population de Gaza. Un communiqué du ministère équatorien des Affaires étrangères précise que ce pays remettra aux autorités de Gaza du matériel médical et les dons de la population équatorienne.





    EDITÉ PAR PEIO PONCE


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  • Source: Radio Havane Cuba

    Quito, 11 août (RHC).- Le président de l'Équateur, Rafael Correa, a relevé que Cuba est le pays qui apporte à son pays le plus de coopération internationale malgré les dimensions de son économie.


    Au cours de son compte-rendu des samedis, le président a fait l'éloge de la vocation solidaire de notre pays se référant aux 200 nouveaux médecins arrivés en Équateur pour travailler dans des zones vulnérables et à l'accès difficile.


    Le chef de l'État de l'Équateur a félicité le ministère de la santé de ce pays en raison des avancées faites dans le programme de coopération avec Cuba dans le cadre duquel plus d'un millier de spécialistes de notre pays travaillent dans diverses régions, de concert avec les médecins ruraux équatoriens pour garantir des services médicaux à la population.


    EDITÉ PAR PEIO PONCE - RADIO HAVANE CUBA

     

     

     

     


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  • source: http://fr.globalvoicesonline.org/2014/04/09/166235/

    “26/03 Grève Générale” indique une affiche sur les réseaux sociaux. Agriculteurs, étudiants et salariés rejettent la politique de Cartes. Crédit photo : page Facebook “Festival por la Huelga General”.

     

    Convoqués: Parti Paraguay Pyahura, Front Guasu, Fédération National Paysanne (FNC), coordination nationale des femmes travailleuses et rurales (CONAMURI), Kuña Pyrenda, Courant Syndical de Classe (CSC), Mouvement 15 Juin, Front Recoleta , Front patriotique du peuple et de l'Organisation des travailleurs de l'éducation (OTEP SN).

    Pour donner suite aux luttes entamées lors de la dernière grève générale, dont la principale revendication était l'abrogation du Partenariat Public Privé (loi PPP ), nous, organisations politiques et sociales, allons mobiliser le pays en Août, contre la privatisation et la violence de l'Etat, pour la terre et le travail. Les manifestations se dérouleront en régions 13 et 14, avec un événement principal 15 à Asuncion. L'objectif est de renforcer la force de résistance contre les politiques anti-nationales et anti-populaires du gouvernement de Horacio Cartes.

    source: Solidnet , Parti communiste Paraguayen

     

    Première grève générale au Paraguay depuis 20 ans

    Traduction publiée le 9 Avril 2014 15:34 GMT

    Le 26 mars 2014 a marqué un jour historique pour le Paraguay. Le pays a vécu sa première grève générale depuis 20 ans. Unis par la même cause, salariés, agriculteurs, syndicats d'enseignants et étudiants ont imposé à Horacio Cartes sa première mise à l'épreuve en tant que président seulement huit mois après sa prise de fonction.

    La récente approbation de la loi sur le partenariat public/privé, les violences subies par les agriculteurs, et l'augmentation du prix des tickets des bus publics sont quelques unes des raisons qui ont poussé les citoyens à descendre dans la rue afin d'exprimer leurs revendications. Bien qu'il ait tenté d'empêcher la grève imminente en augmentant de 10% les revenus les plus bas, Cartes n'a pas réussi à contenir le mécontentement grandissant de la population. Certains le voient comme un néolibéral fervent qui, avec la politique qu'il mène, ne fera que causer davantage de tort aux plus défavorisés.

    Les revendications sont diverses, mais elles convergent toutes vers des problématiques de justice et de protection sociale. Les salariés réclament un contrôle sur les prix des produits alimentaires de base, une augmentation de 25 % des revenus les plus bas, et le respect des droits syndicaux. Les agriculteurs, quant à eux, exigaient la tant attendue réforme agraire et la fin de la répression qu'ils subissent au quotidien du fait de leur opposition au modèle de monoculture dans la production. Depuis le début de l'ère ‘démocratique', 130 personnes ont été tuées suite à des conflits concernant des terres en zones rurales. Les agriculteurs exigaient également la libération immédiate de cinq d'entre eux menant une grève de la faim. Malgré l'absence de solides preuves de leur culpabilité, les agriculteurs en grève de la faim sont accusés d'avoir participé au meurtre de onze fermiers et de six policiers durant une procédure d'expulsion de terrain en 2012 à Curuguaty.

    Les enseignants, les lycéens et les étudiants se sont également ralliés au mouvement. Les premiers se mobilisaient pour une éducation gratuite et de qualité. Les autres réclamaient une meilleure supervision et distribution des ressources allouées à l'éducation, une réduction du prix des tickets de bus et la suppression des frais d'inscription universitaire.

    Les Paraguayens ont utilisé le hashtag #26M pour tweeter au sujet de la grève.

    Au même moment, les artistes ont exprimé leur solidarité avec les grévistes en organisant un festival musical et en envoyant des messages de soutien :

    “Nous chantons car nous croyons en la population” indique une phrase tirée des messages de soutien rassemblés par les artistes, en faveur de la grève générale. Crédit photo : Page Facebook “Festival por la Huelga General”

    Le président Cartes et ses alliés proches ont exprimé leur désapprobation, indiquant que la grève nuirait à l'image du Paraguay sur la scène internationale au moment où il a le plus besoin d'investissements étrangers directs. En outre, ils ont affirmé que la grève générale avait été “politisée”, faisant allusion au rôle qu'y jouent des partis de l'opposition tels que Frente Guasu.

    Leurs considérations ont, cependant, été très largement désavouées par la population. Les allégations du ministre de l'Intérieur selon lesquelles il existe des plans pour déstabiliser le gouvernement se sont révélées sans fondement jusqu'à présent. Sa preuve la plus irréfutable (l'enregistrement de la conversation en ligne d'inconnus discutant de la façon de provoquer le chaos durant la grève, et même de reconstituer un sanglant “Marzo Paraguayo” [mois de mars ensanglanté au Paraguay]) a été abandonnée lorsque les personnes impliquées dans la conversation se sont manifestées afin d'expliquer que l'enregistrement avait été préparé et ensuite édité.

    Dans son article hebdomadaire pour le journal Ultima Hora [es], le journaliste Luis Bareiro résumait son opinion concernant la réaction du gouvernement au sujet de la grève :

    “Je ne sais pas si cela tient à sa nature de patron, mais jusque là Cartes n'a fait que manifester agacement et une certaine maladresse au sujet de la grève.”

    Les organisations de la société civile affirmaient que s'il y a bien une personne qui fait honte au Paraguay sur la scène internationale, c'est Monsieur Cartes lui-même. Au cours du même weekend, les quotidiens brésilien Gazeta do Povo [pt] et colombien El Tiempo [es] avaient publié une série de rapports d'enquête qui mettent en cause la responsabilité du Président dans le trafic de cigarettes à grande échelle présent dans toute l'Amérique Latine. Selon les rapports, ce trafic profite aux organisations criminelles et même à la guérilla des FARC à des fins de blanchiment d'argent.

    (…) Ce qui est clair pour le moment, c'est que le Président se trouve entre l'enclume et le marteau aussi bien dans son pays qu'au niveau international, et il devra reconsidérer sa stratégie s'il souhaite un environnement stable pour le reste de sa présidence.

     

    * * * 

    Merci à: mouvementcommuniste.over-blog.com/

     

     

     


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  • Source: CubaDebate (espagnol)- Source traduction Françoise Lopez (Cuba Si France Provence)

     

     

    Une nouvelle investigation de l'agence Associated Press publiée ce dimanche a révélé un programme secret du gouvernement de Barack Obama pour envoyer des jeunes latino-américains à Cuba pour la subversion politique.

     

    Cela s'est déroulé après la capture de l'entrepreneur Alan Gross, ce qui signifie que de tels programmes ne se sont pas arrêtés malgré le tremblement de terre politique qu'a généré l'emprisonnement de cet employé du gouvernement des Etats-Unis.

     

    En utilisant comme couverture la soi-disant aide à des programmes de santé, en réalité, ils sont venus dans l'Ile pour favoriser un changement politique, dans "une opération clandestine qui a mis les étrangers en danger", assure AP.

     

    Commencé au début d'octobre 2009, le projet en charge de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) a envoyé à cuba des jeunes du Venezuela, du Costa Rica et du Pérou "dans l'espoir d'encourager une rébellion".

     

    Les voyageurs ont travaillé secrètement, souvent en se faisant passer pour des touristes et ont fait le tour de l'île en cherchant à identifier les personnes qui pourraient se transformer en activistes politiques, ajoute l'agence.

     

    Dans un cas, les agents ont organisé un atelier de prévention du VIH qui, selon los memos auxquels AP a accédé, était "l'excuse parfaite" pour les buts politiques du programme - une tactique qui pourrait miner les efforts des Etats-Unis pour améliorer la santé au niveau mondial, assure l'agence.

     

    Mais leurs efforts étaient infestés d'incompétence et de risque, selon l'enquête d'Associated Press. Ces agents ont eu un séminaire de 30 minutes pour "fuir le renseignement cubain" et il ne semblait y avoir aucun réseau de sécurité pour ces agents sans expérience au cas où ils seraient capturés, dit l'agence.

     

    Parmi les documents qu'AP a obtenus, un assurait: "bien qu'il n'y ait aucune certitude totale, tu peux avoir confiance dans le fait que les autorités ne vont pas essayer de te causer des dommages physiques, elles vont seulement te faire peur... Rappelle-toi que le gouvernement cubain préfère éviter les rapports négatifs des médias à l'étranger parce qu'un étranger frappé n'est pas bon pour eux."

     

    Au total, presque une dizaine de Latino-américains ont été utilisés dans ce programme contre Cuba, avec un salaire de 5,41 dollar de l'heure.

     

    L'AP a démontré que l'USAID et son entreprise, Creative Associates International, ont continué les programmes subversifs contre Cuba malgré le fait que les fonctionnaires étasuniens aient dit en privé qu'ils avaient décidé de suspendre les voyages à Cuba après l'arrestation d'Alan Gross, emprisonné après avoir introduit dans l'Ile une technologie illégale sur ordres du gouvernement des Etats-Unis.

     

    Ceci est un programme additionnel à ce qu'on appelle le "Twitter cubain" connu comme ZunZuneo, mis en marche par l'USAID en 2009 et découvert par AP en avril. L'inspecteur général de l'USAID enquête sur ce programme qui s'est achevé en septembre 2012.

     

    Fernando Murillo est le parfait exemple du type de Latino-américain qu'une agence nationale du gouvernement des Etats-Unis a envoyé à Cuba travailler incognito. Il a eu très peu d'entraînement pour éviter les dangers qu'impliquent le fait de travailler dans des opérations secrètes ou d'infiltrer un des services du contre-espionnage les plus sophistiqués du monde. Sa tâche consistait à rassembler de jeunes Cubains pour qu'ils deviennent activistes contre le gouvernement communiste de l'île mission qu'il a exécutée en organisant des programmes cachés derrière des activités civiques, comprenant un atelier de prévention sanitaire. Murillo avait des instruction pour communiquer toutes les 48 heures et il pouvait le faire en utilisant une série de codes de sécurité sur lesquels ils s'étaient mis d'accord. "J'ai mal à la tête", par exemple, signifiait que ce Costaricien croyait que les Cubains le suivaient et que la mission dont il était chargé devait être suspendue.

     

    Le costaricien Fernando Murillo était le chef d'une organisation de droits de l'homme au Costa Rica intitulée Fondation Opération Gaya International et a été organisée par Creative Associates avec la mission de transformer de jeunes Cubains en acteurs politiques efficaces contre le gouvernement de l'Ile. Il s'est rendu à Santa Clara, une ville située à 3 heures de La Havane où Murillo est entré en contact avec un groupe culturel qui se fait appeler "Revolution", un groupe modeste d'artistes qui se consacrent à la musique électronique et à la production de vidéos.

     

    Murillo n'est pas resté longtemps sur place quand Carlos Pozo, un policier de la sécurité d'etat cubaine s'est rendu compte de sa présence, un fait que MUrillo a rapporté à Creative Associates, selon certains documents.

     

    Si l'idée était de mener à bien une série de séminaires pour recruter de nouveaux "volontaires", Murillo avait besoin d'une thématique attractive aussi bien pour les membres potentiels et qui soit approuvée par l'Etat cubain. Un atelier de prévention du VIH pouvait être utile.

     

    Des mois plus tard, en novembre 2010, l'atelier attira 60 jeunes. L'agent Pozo a aussi participé - ce qui prouve, adit Mu<rillo alors, que la façade de l'atelier fonctionnait.

     

    L'atelier allait soi-disant offrir des cours d'éducation sexuelle pour que les assistants sachent comment prévenir la contagion du VIH. Par exemple, on allait eur enseigner comment utiliser correctement un préservatif.

     

    "Les Cubains ont exprimé leur désir de s'informer et d'avoir un atelier sur la prévention du VIH et l'atelier a aidé à satisfaire ces besoins, a déclaré l'USAID en réponse à des questions écrites de l'AP.

     

    Quand il a été contacté à San José, Costa Rica, Mutillo a dit qu'il ne pouvait pas parler des détails de son incursion à Cuba parce qu'il avait signé un accord de confidentialité qui lui interdit de divulguer toute information. Dans le rapport de 6 pages que Murillo a envoyé à Creative Associates, il a mentionné une seule fois l'atelier de prévention du VIH pour souligner qu'il s'agissait d'une "excuse parfaite pour traiter le thème de fond."

     

    Manuel Barbosa, un des fondateurs du groupe d'artistes Révolution a dit dans une interview récente à Santa Clara que les Costariciens n'ont jamais dit qu'ils travaillaient pour l'USAID. Il a dit aussi qu'il n'y avait aucun penchant contre le gouvernement cubain et que, de fait, son grand-père était "un partyr de la Révolution (cubaine)".

     

    Les autorités étasuniennes ont affirmé que l'USAID a organisé des programmes "discrets" comme Zunzuneo pour augmenter le flux d'information. Mais l'enquête antérieure de l'AP a trouvé que ZunZuneo était de nature politique et a manipulé les abonnés qui ne savaient pas que le service était payé par le gouvernement des Etats-Unis dans le but de changer le régime de l'Ile.

     

    Aussi bien ce programme d'agents voyageurs que ZunZuneo font partie d'un effort de plusieurs millions de dollars de l'USAID pour réaliser le changement dans des pays politiquement embarrassants pour Washington et les données du gouvernement le démontrent, assure AP.

     

    Mais les programmes examinés par l'AP ne semblaient pas atteindre leur but et ont opéré sous un organisme dont la façade est l'aide internationale mais qui, en réalité, s'occupe aussi des opérations clandestines. La CIA s'est angagée récemment à cesser d'utiliser les programmes de vaccination pour réunir des informations de renseignement comme celui qui est réalisé au Pakistan, soi-disant dirigé contre Oussama Ben Laden.

     

    Ld programme des agents voyageurs a commencé sous le gouvernement du Président Barack Obama qui a débuté son mandat en assurant "un nouveau commencement" avec Cuba après des décennies de méfiance, ce qui pose la questions de savoir si la Maison Blanche, en réalité, a une politique cohérente vis à vis de Cuba, ajoute AP.

     

    Sur la base de documents et d'interviews, AP trouve que le programme des voyageurs a utilisé des tactiques d'espionnage pour masquer les activités des agents. Par exemple, il y avait des codes pour communiquer: "J'ai mal à la tête" signifiait qu'ils suspectaient qu'ils étaient surveillés par les autorités cubaines, "ta femme est malade" était un ordre pour écourter le voyage.

     

    "Nous nous arrangions pour que le gouvernement d'ici ne sache pas que nous voyagions à Cuba et que nous aidions ces groupes", a dit Yajaira Andrade, une ex fonctionnaire d'une organisation vénézuélienne. "Parce que ce fut tandis que le président Hugo Chavez était au pouvoir et si il avait su quelque chose à notre sujet - que certains Vénézuéliens travaillaient pour provoquer une rébellion - il nous auraient mis en prison.

     

    Pour éviter les autorités cubaines, les voyageurs installaient des contenus d'aspect innocent dans leur ordinateur portable pur cacher les informations sensibles qu'ils amenaient. Ils utilisaient aussi des mémoires flash chiffrées pour cacher leurs archives et envoyer des messages de courrier électronique chiffrés, un système qui pourrait avoir éveillé des soupçons.

     

    Il est illégal à Cuba comme dans le reste du monde - y compris aux Etats-Unis - d'opérer sous l'ordre de programmes pour un changement de régime payés depuis l'étranger. Cependant, cela continue et les contrats ont été signés après l'arrestation de Gross.

     

    "Ils ont arrêté un entrepreneur d'une autre agence. Cela pourrait être dangereux", disait un message par Skype qu'échangèrent deux travailleurs de ce projet. "Grâce à Dieu, il n'est pas des nôtres".

     

    Les documents montrent que Creative Associates a approuvé le fait que les agents voyageurs apportent de l'argent liquide pour les contacts cubains mais is nepouvaient pas dire que les fonds provenaient du gouvernement des Etats-Unis.

     

    Hector Baranda qui était étudiant à Cuba quand il se lia d'amitié avec un groupe de voyageurs vénézuéliens, dit qu'entendre de la part de l'AP que ceux-ci travaillaient pour le gouvernement des Etats-Unis et qu'ils avaient fait un profil de Baranda, l'a surpris.

     

    "Comment te sentirais-tu si tu avais offert ton amitié sincère et que tu apprennes cette sorte de nouvelle?" a demandé Baranda.

     

    Le projet d'agents voyageurs à Cuba a été financé avec le même argent fédéral qui a payé pour le programme ZunZuneo. Mais l'USAID doit encore donner à l'AP une copie complète des contrats cubains sous la Loi de Liberté de l'Information qui a été introduite il y a plus de 3 mois.

     

    "Encourager une rébellion."

     

    Alors que Murillo et d'autres voyageurs costariciens centraient leur action sur le montage de l'atelier de prévention du VIH et d'autres programmes, les jeunes voyageurs vénézuéliens et péruviens ont été envoyés dans les universités de Cuba. Leur mission, selon les documents et les interviews, était de recruter des étudiants dans le but à long terme qu'ils se retournent contre leur gouvernement.

     

    A la fin de 2009, Creative Associates a engagé l'avocate vénézuélienne Zaimar Castillo qui avait alors 22 ans, et qui dirigeait une organisation intitulée Renova. Castillo a refusé de faire tout commentaire mais l'ancienne administratrice de l'organisation, Yajaira Andrade, a dit que celle-ci et d'autres furent amenées à San José, Costa Rica, pour recevoir un entraînement.

     

    "Ils nous ont donné une semaine de cours pour nous dire ce que nous allions faire et comment nous allions le faire", a dit Andrade qui s'appelait elle-même "la maman" des jeunes activistes.

     

    Ils ont créé un compte bancaire à Panama, un paradis fiscal, pour que l'organisation reçoive son salaire en dollars.

     

    Le 24 avril, 3 travailleurs de Renova ont atterri à La Havane pour une visite prévue d'un mois. L'histoire qui allait leur servir de "façade" selon un document interne, était qu'ils se rendaient dans l'île pour rendre visite à des amis qu'ils avaient à Cuba.

     

    "Il est fondamental qu'elles ne s'obsèdent pas" a dit sur le ton de l'avertissement un gérant de Créative Associates dans une conversation sur Skype. "Dans le cas contraire, sur le terrain, elles vont se paralyser... ou elles vont se trahir entre elles... et les deux choses seraient fatales."

     

    Les Vénézuéliens visitèrent les résidences universitaires sur le campus d'une université à Santa Clara et rendirent visite, pendant les fins de semaines, aux familles des étudiants pour les connaître. Un autre groupe de jeunes Péruviens, indépendants de celui-ci, fut envoyé dans cette université à Santa Clara.

     

    Dans un journal de bord qui se lit comme un rapport de renseignement, les Vénézuéliens ont décrit les élèves et les installations du campus avec force détails et ont pris note de leurs plaintes et des soi-disant problèmes d'équité qui pourraient être utilisés. On établit une liste des étudiants qui pourraient être recrutés avec leur nom, ensuite on a élaboré un profil et leurs qualités de leaders ont été évaluées sur une feuille d'Excel.

     

    Ensuite, le rapport en vient à décrire la culture politique de l'université, il énumère le rôle de la Jeunesse Communiste qui cherchait les meilleurs et les plus brillants pour leur donner des responsabilités au Parti Communiste quand ils seraient diplômés. Les plaintes des élèves furent aussi détaillées: mauvaise nourriture, coupures d'eau et d'électricité, infiltrations sur les toits. Les étudiants avaient peur de l'état, selon le journal de bord, ils n'étaient pas satisfaits de leur réalité économique, mais aussi ils ne voulaient pas s'impliquer dans des actions contre le gouvernement.

     

    Le fait que les étudiants critiquent constamment le gouvernement, dit un des rapports, "nous assure d'avoir des bénéficiaires à l'esprit clair en ce qui concerne les buts que nous poursuivons.

     

    Après avoir visité 2 universités dans 2 villes, les consultants vénézuéliens ont identifié un "groupe-objectif" qui était opposé au gouvernement et qui avait des capacités d'organisations car ils organisaient des activités comme un campement et un "festival universitaire" selon les documents.

     

    "Ils mettaient en place un groupe et il y avait un groupe de 30personnes, un groupe de jeunes scientifiques, d' l'université, pour organiser la rébellion contre le gouvernement" a dit Yahaira Andrade, l'administratrice de Renova.

     

    Il n'y a pas de preuve que les objectifs politiques aient été atteints. En fait, les étudiants cubains contactés ont dit dans des interviews récemment réalisées par l'AP qu'ils ont été surpris de découvrir que leurs amis étrangers agissaient en tant que représentants du gouvernement des Etats-Unis.

     

    "C'étaient nos amis", a dit le Cubain Hector Baranda, qui était à la tête de la liste des rebelles possibles faite par les Vénézuéliens.

     

    Baranda croit que le groupe de Vénézuéliens a confondu le fait de se plaindre de l'état de choses, typique du peuple cubain, avec le fait d'avoir des tendances dissidentes. "Le Cubain dit toujours "Ahhh!" que les problèmes soient grands ou petits", a dit Baranda.

     

    Les Cubains se rendent compte.

     

    Cuba considère comme subversives toutes les activités de promotion du changement de régime de la part de l'USAID, passibles de peines pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison. Pour les voyageurs, c'était une activité dangereuse.

     

    Avec le temps, Creative Associates a ajusté sa stratégie de sécurité: elle a abandonné l'usage de disques portables à mémoire chiffrée avec le mot évidemment révélateur de "Ironkey" qui constituait presque une confession pour les agents de sécurité de l'aéroport. On a encouragé les voyageurs à archiver dans leurs ordinateurs portables des photos et des informations personnelles pour cacher le matériel de la mission.

     

    En cas d'arrestation, le nom de Creative Associates ne serait pas mentionné, disait un rapport, et les jeunes voyageurs devraient contacter l'ambassade de leur pays à Cuba.

     

    Si on les interrogeait, Creative Associates conseillait aux voyageurs de rester détendus. Ils devaient se souvenir que "rien de ce que vous avez fait pendant votre voyage n'est illégal, d'aucune façon, en aucune société démocratique et ouverte. De cette façon, on arrivera à conserver pendant l'interrogatoire une apparence de calme."

     

    Mais malgré les efforts pour cacher leurs intentions, fin 2010, il y avait des signes indiquant que les autorités cubaines se rendaient compte de ce qui se passait.

     

    Un officier de sécurité demanda à Murillo, le Costaricien, quelle était l'origine du financement du projet. Creatives Associates a conclu que l'interrogatoire "ne laissait aucun doute sur l'intérêt qu'ils suscitait pour la police d'Etat".

     

    Pire alors, un rapport de la sécurité de décembre suggéra que les autorités cubaines s'étaient rendues compte que les Etats-Unis utilisaient des jeunes au lieu des memebres connus de l'opposition qui sont déjà majeurs.

     

    Quand un Cubain a demandé à l'un des voyageurs pourquoi il s'intéressait à son pays, le jeune lui répondit que son organisation travaillait dans de nombreux pays.

     

    "Bien sûr, cela n'est pas exact", a indiqué un rapport. Si les autorités cubaines vérifiaient les faits, elles auraient su que c'était un mensonge.

     

    Le 3 septembre 2010, Irving Perez, un gérant de Creative Associates, a organisé une réunion par Skype pour annoncer un changement de stratégie.

     

    "Notre programme ne va pas organiser plus de voyages dans l'île, au moins pas en tant que colonne vertébrale de l'opération", a dit Perez aux voyageurs lors de la conversation par Skype. Plusieurs des assignations de fonds seraient éliminées, parmi lesquelles celle des Vénézuéliens.

     

    Au lieu de se rendre à Cuba, ils essaieraient d'aider certains "contacts vedette" cubains à recevoir un visa de sortie et à les former dans un autre pays. Les "bénéficiaires" cubains qui restaient sur l'île recevraient des fonds en liquide pour financer les activités de recrutement. Des sous-traitants de Creative Associates amèneraient l'argent dans l'île en utilisant des "mules", un terme emprunté au trafic de drogues.

     

    Ils "essaieraient de conduire le projet de loin", a expliqué Perez.

     

    Mais cette stratégie avait ses dangers.

     

    Une attaque au coeur.

     

    Pendant un mois, Perez avait demandé un rapport à deux étudiants cubains car il était inquiet de présenter ses documents à l'USAID.

     

    Les élèves utilisaient le système de courrier électronique chiffré Husmail, ce qui avait pu constituer un signal d'alerte pour les autorités cubaines.

     

    "Nous avons des raisons pour croire qu'ils ont subi de fortes pressions de la part des autorités universitaires", a dit un rapport de Creative Associates. "Il n'est pas recommandé en ce moment de les contacter de nouveau."

     

    L'assignation de fonds aux Costariciens s'est achevée avec le troisième voyage de Murillo sur l'île en juin 2011. Creative Associates demandant que Murillo reçoive de l'argent, pour rassembler des rapports et aider à demander des visas de sortie. Les chefs du projet à San José étaient préoccupés par la discrétion de Murillo. Pourquoi ils n'utilisent pas Hushmail?" regrettait l'un d'eux.

     

    Pour recevoir l'argent, les employés discutaient de la possibilité de l'envoyer par des membres de la famille de Murillo. Un des gérants du projet à San José écrivit: "Il faut se souvenir que la "mule" ne sait pas exactement ce que c'est que cet argent et d'où il provient".

     

    A la fin, la "mule" fut un ami d'enfance de Murillo qui a raconté son expérience à l'AP lors d'une interview à condition de rester anonyme. L'ami, qui vit à San José, a dit que son association avec l'action politique de l'USAID à Cuba pourrait mettre son emploi en danger.

     

    Il a expliqué que sa formation de sécurité , il l'a faite par Skype et qu'elle a dure une demi-heure. "On m'a dit clairement que je devais faire attention parce que l'argent que nous amenons est yankee", a-t-il dit.

     

    Après être arrivé à La Havane, Murillo et son ami se sont rendus à Santa Clara pour rencontrer le groupe artistique "Révolution". Un de ses membres, pas Barbosa, leur dit de lui remettre l'argent qu'ils amenaient, a-t-il dit.

     

    "Il nous a directement menacés en nous disant que si nous ne lui donnions pas l'argent, il irait nous dénoncer aux autorités."

     

    Murillo a refusé de faire tout commentaire à ce sujet.

     

    Préoccupés, les voyageurs se sont empressés de regagner La Havane et ont abandonné le projet en invoquant un des codes de sécurité depuis un hôtel. L'ami était terrorisé.

     

    Tous les documents du programme peuvent être téléchargés ici: http://apne.ws/UxJ05x

     

    (Avec des informations de l'agence AP)

    Texte en espagnol:

    http://www.cubadebate.cu/noticias/2014/08/03/ap-eeuu-utilizo-a-jovenes-latinoamericanos-como-agentes-para-la-subversion-en-cuba-documentos/#.U-YnhVY4aQs

    3 août 2014

    URL de cet article:

    http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/08/cuba-les-etats-unis-ont-utilise-de-jeunes-latino-americains-pour-la-subversion-contre-cuba.html

     

     


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  • Source: Radio Havane Cuba

    La Havane, 11 août (RHC).- Des centaines de sud-africains solidaires de Cuba se sont rassemblés dans le Centre Civique de Bramfontein, à Johannesbourg, pour exiger la fin des agressions étasuniennes contre notre pays.


    Les militants de forums de solidarité comme Freinds of Cuba Society et d'autres organisations ont également rappelé le 20e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays et la Journée de la Rébellion Nationale à Cuba.


    Le leader communiste et ministre d'Implantations Humaines, de la Gouvernabilité Coopérative et des Questions Traditionnelles , Jacob Mamabolo ; le chargé des Relations Internationales du Congrès National Africain , Obed Bapela et l'ambassadeur de Cuba à Pretoria, Carlos Fernández de Cossío ont assisté à la rencontre.


    EDITÉ PAR PEIO PONCE

     


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  • Source: L'Humanité

    Une manifestante pro Gaza au Chili - Crédit:  AFP/ Martin Bernetti

     

     

    Une manifestante pro Gaza au Chili
    Crédit: 
    AFP/ Martin Bernetti
    - See more at: http://www.humanite.fr/lamerique-latine-se-mobilise-pour-gaza-549112#sthash.BJCTOtmL.BYHe29vE.dpuf

     

    Fidel Castro et Evo Morales ont signé un manifeste international "en défense de la Palestine", alors que des milliers de Chiliens manifestaient pour demander à la présidente chilienne Michelle Bachelet de rompre les relations diplomatiques avec Israël.

    Fidel Castro, qui aura 88 ans le 13 août, a apporté "sa signature au groupe d'intellectuels et d'hommes politiques qui se sont joints au manifeste +En défense de la Palestine+", écrit Granma, le journal officiel du parti communiste cubain. Dans sa tribune, Fidel Castro a accusé Israël de pratiquer une "nouvelle forme de fascisme" à travers cette opération militaire.
    Parmi les autres signataires de ce manifeste, promu par le Réseau en défense de l'humanité (REDH), un réseau d'associations latinoaméricaines, figurent le président de la Bolivie Evo Morales, l'artiste argentin et prix Nobel de la Paix Adolfo Pérez Esquivel, la danseuse cubaine Alicia Alonso ou encore l'écrivain américain Alice Walker.
    Le manifeste demande aux gouvernements du monde entier de forcer Israël à respecter la résolution de l'ONU de 1967, notamment à se retirer de territoires occupés.
    Toute l'Amérique latine, à l'exception de la Colombie, condamne fortement l'intervention militaire israélienne menée dans la bande de Gaza, offrant un soutien unanime aux Palestiniens. Des critiques très dures sont aussi venues de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du président vénézuélien Nicolas Maduro. L'Equateur, le Brésil, le Pérou, le Chili et le Salvador ont rappelé pour consultations leurs ambassadeurs en Israël, tandis que la Bolivie a placé Israël sur une liste "des Etats terroristes".

    D'importantes manifestations

    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi pour dénoncer le conflit en Bolivie, et ils étaient encore plus nombreux à défiler samedi au Chili, à Santiago, en solidarité avec le peuple palestinien demandant à la présidente chilienne Michelle Bachelet de rompre les relations diplomatiques avec Israël.
    "Il faut rompre, rompre les relations avec Israël", "Gaza résiste, la Palestine existe" scandaient les manifestants dans la capitale chilienne agitant des drapeaux palestiniens tandis que d'autres portaient des pancartes "Honte à Israël, ils sont pires que les nazis". "Le Chili ne peut pas être complice d'un Etat génocidaire", a déclaré à la presse Tarik Lama, dirigeant de la communauté palestinienne installée au Chili. Le pays reconnaît la Palestine depuis 2011 mais sans spécifier selon quelles frontières.

     

     

     


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