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    Source: L'Humanité

    L'Amérique latine solidaire des Palestiniens sauve l'honneur...

     

    Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

     

    Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

     

    La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

     

    Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

     

    Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

     

    Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

     

    Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

     

    Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

     

    Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

     

    Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

     

    Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

     

    A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

     

    Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

     

     Jean Ortiz - 31/07/2014

     

    Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

    Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

    La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

    Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

    Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

    Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

    Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

    Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

    Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

    Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

    Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

    A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

    Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

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    continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

    Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

    La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

    Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

    Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

    Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

    Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

    Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

    Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

    Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

    Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

    A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

    Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

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    Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

    Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

    La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

    Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

    Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

    Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

    Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

    Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

    Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

    Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

    Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

    A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

    Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

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    Source: Huffington Post Algérie

    La Bolivie place Israël sur la liste des Etats terroristes dans le monde. Une décision qui résulte de la poursuite des opérations militaires de l’armée israélienne sur la bande de Gaza depuis le 8 juillet dernier.

    Après avoir annoncé il y a deux semaines que ce qui se passe à Gaza était un génocide, le Président bolivien, Evo Morales, dont le pays assure la présidence du groupe des 77, a annoncé mercredi 30 juillet, alors qu’il était en visite dans la ville de Cochabamda dans le centre du pays, qu’il a pris la décision de placer Israël sur sa liste des Etats terroristes.

    Morales expliquera dans ce sillage que l’agression sur la bande de Gaza "démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale".

    La Bolivie avait rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009 après une précédente opération meurtrière à Gaza, tout comme d'autres pays latino-américaine, dont le Venezuela et Cuba. Ils avaient à l’époque affirmé que l’Etat hébreu "menaçait sérieusement la paix dans le monde".

    Mais jusqu'à présent La Paz avait toujours respecté un accord conclu permettant aux citoyens israéliens d'entrer librement en Bolivie. Ça ne sera plus le cas. Cette fois-ci, Morales remet en cause des accords de libre circulation signés 42 ans plus tôt.


    Remise en cause des accords de 1972

    Cette autre décision obligera tout citoyen de nationalité israélienne à demander un visa pour se rendre en Bolivie. Dorénavant, précise-t-on encore, c’est le Service Bolivien de Migration qui décidera de la délivrance de visas pour chaque demande d’entrée sur le territoire par les citoyens israéliens.

    L’instauration des visas pour les israéliens, annule un accord signé en 1972 entre les deux pays. Lequel permettait aux citoyens israéliens d’entrer librement en Bolivie.


    L’Amérique latine exprime son indignation

    La Bolivie n’est pas seule à s’être élevée contre cette agression sur Gaza. Le Brésil, l’Equateur, le Chili, le Pérou et le Salvador ont rappelé ces derniers jours leurs ambassadeurs en Israël.

    Le Chili a notamment qualifié les opérations militaires israéliennes de "châtiment collectif à l'encontre de la population civile de Gaza", tandis que le Pérou voisin a regretté "profondément", la "violation du cessez-le-feu avec la reprise des opérations militaires d'Israël à Gaza". La ‎présidente brésilienne Dilma Rousseff avait accusé, la semaine dernière Israël de commettre un "massacre" à Gaza.

    Yigal Palmor, le porte-parole de la diplomatie israélienne a fait savoir dans un communiqué que ces décisions constituaient des "encouragements pour le Hamas" et qu’Israël "attend des pays opposés au terrorisme qu’ils agissent de façon responsable au lieu de décerner un prix aux terroristes".

    HuffPost Algérie  |  Par Ghada Hamrouche Publication: 31/07/2014

     


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    Source: Prensa LatinaL'entreprise d'état vénézuélienne PDVSA (Petróleos de Venezuela) a signé plusieurs accords avec l'entreprise russe Rosneft pour le développement de Bande Pétrolifère de l'Orénoque.

    Les deux compagnies ont défini aussi la coopération technique concernant la formation professionnelle, ce qui garantit la formation de spécialistes vénézuéliens dans l'université russe d'État du Pétrole et du Gaz.

    Le Vénézuéla détient les plus grandes réserves prouvées de pétrole au niveau mondial, avec un volume de près de 298 milliards 350 millions de barils, lié aux programmes visant à créer de nouvelles capacités de productions.  

     


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    La Paz, 1er août (Prensa Latina) Le président bolivien Evo Morales, a critiqué aujourd'hui l'aide du gouvernement des États-Unis à Israël, dont l'invasion de bande de Gaza a causé 1500 morts..

    Selon Morales, Washington continue de fournir des armes et des munitions au gouvernement de Tel-Aviv: «Maintenant, nous sommes informés par les médias que l'État américain continue à vendre ou donner, je ne sais pas, les balles et les obus permettant au gouvernement d'Israël de continuer à tuer Je ne peux pas comprendre cela. " Le chef de l'Etat bolivien a participé à la livraison d'un hélicoptère militaire français Super Puma de l'Armée de l'Air bolivienne dans la ville centrale de Cochabamba et en a profité pour souligner l'inhumanité de l'invasion, qui a laissé plus de 7,200 blessés. Pendant ce temps, la Bolivie a rappelé que les citoyens israéliens ont besoin d'un visa pour entrer dans le pays, mesure aussi restrictive contre le terrorisme et l'agressivité militaire d'Israël contre les Palestiniens. "Nous espèrons que les institutions internationales pour arrêter cette invasion. Il reste convaincu que lorsque les gens se rebellent contre les politiques de l'empire, il n'y aucune confiance envers l'Organisation des Nations Unies, ou les institutions de défense des droits de l'Homme, »dit-il. Néanmoins, il a demandé aux peuples du monde d'agir pour mettre fin à l'invasion de la Palestine. ro / hm

     

    Source: http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2014/08/evo-morales-critique-l-aide-americaine-a-israel.html

     Source originale: Prensa Latina (??à confimer!!)


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  • Source: Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo, 2 août 2014

     

    Gerardo Szalkowicz/Marcha - La tiède déclaration du MERCOSUR sur le massacre à Gaza confirme la validité du pouvoir coercitif du lobby sioniste et comment le TLC entre le bloc et Israël continue à être actif dans l'ombre. Le Venezuela et la Bolivie, uniques exceptions de dignité dans la région.

    Scène 1: Montevidéo, 18 décembre 2007. Après plus de 2 ans de négociations, les pays membres du MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay, le Venezuela n'en faisait pas partie alors) signent le Traité de Libre Commerce (TLC) avec l'Etat d'Israël. C'était le premier TLC que cet organisme signait avec un pays hors d'Amérique Latine depuis sa création en 1991.

    L'accord stipulait l'élimination graduelle des droits de douane, la libération immédiate de certains produits et promettait de doubler les échanges commerciaux entre les parties. Qu'est-ce que cet échange? D'ici à là circulent principalement du grain et des céréales alors qu'Israël nous apporte des produits chimiques pour l'agriculture, des logiciels et d u matériel de guerre.

    Scène 2: Caracas, 28 juillet 2014. Après 20 jours de bombardement par l'armée israélienne, et déjà avec plus de 1 300 Palestiniennes et Palestiniens assassinés - en majorité des civiles - les présidents du MERCOSUR émettent le premier communiqué conjoint à ce sujet dans le cadre du XLVI° Sommet. Malgré la position ferme que vient de prendre le Gouvernement vénézuélien, dans le communiqué, c'est l'empreinte tiède et ambigüe des autres qui l'emporte. Le texte concis, plein d'euphémismes et de lieux communs - et très semblable à celui émis par la chancellerie argentine 8 jours auparavant - commence en disant que les présidents "ont condamné énergiquement l'usage disproportionné de la force de la part de l'armée israélienne dans la Bande de Gaza, qui affecte en majorité des civils, y compris des enfants et des femmes. Ils ont condamné également tout type d'actions violentes contre des populations civiles en Israël."

    De plus, plus loin que cette rhétorique pour la tribune, ils ne définissent aucune action concrète destinée à interpeler le Gouvernement d'Israël, à peine un appel - la déclaration suit - "à la Communauté Internationale pour exercer la pression adéquate en faveur d'un cessez-le-feu durable et d'une rapide restauration du dialogue comme unique sortie du conflit."

    Comment peut-on expliquer qu'à ce niveau, le déroulement d'un génocide s'accompagne de tant d'indifférence et qu'on continue d'en appeler à la théorie des deux démons? Peut-être la scène 1 peut-elle apporter certaines pistes. Du TLC, au moins publiquement, on ne dit pas un mot sur la scène 2. Malgré la demande qui a été faite aux présidents depuis le 16° Sommet Social du MERCOSUR qui s'est tenu préalablement au sommet officiel, sa continuité n'est pas mise en doute.

    Le cas du Brésil est symptomatique. Ces derniers jours, Dilma Roussef avait condamné "l'usage disproportionné" de la force de la part d'Israël et appelé pour consultation son ambassadeur à Tel Aviv, ce qui lui a valu le qualificatif de "nain politique" de la part d'un porte-parole israélien. A tout hasard, Dilma déclara clairement que "les relations ne seraient pas rompues".

    Mais derrière ce passage diplomatique, on entend "la vérité de l'escalope à la milanaise": le Brésil est le principal partenaire commercial d'Israël dans la région. Selon un rapport de l'organisation Stop The Wall, ces 12 dernières années, l'échange entre les deux pays a atteint le billion de dollars. Le secteur principal, les machines de guerre. Avec l'achat de véhicules blindés, d'avions d'attaque A-1, de satellites, de capteurs, d'avions sans pilote, etc, le Brésil est devenu le 5° plus important importateur d'armement israélien.

    Plus que des déclarations, des actes.

    En marge des discours et des communiqués, seuls les gouvernements du Venezuela et de la Bolivie conservent une position de solidarité active avec le peuple palestinien. Ce mercredi, Evo Morales a déclaré Israël "Etat terroriste" et aa annoncé qu'il va commencer à exiger des visas pour ses citoyens. "Le gouvernement d'Israël ne respecte ni les principes de la Charte des Nations Unies ni la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Ces précédents s'ajoutent à la longue liste d'abus et de crimes qu'il commet contre l'humanité", a argumenté Morales qui vient de qualifier l'action israélienne de génocide.

    Au Venezuela, ce jeudi, leprésident Nicolas Maduro a annoncé la création d'une maison abri pour mettre à l'abri les enfants de Gaza blessés et orphelins. Enveloppé dans un foulard palestinien, il s'est demandé: "L'humanité va-t-elle rester les bras croisés devant l'extermination du peuple palestinien?"

    La veille, la chancellerie de ce pays a ouvert ses portes comme entrepôt d'aide humanitaire pour le peuple de Gaza. Le chancelier Elias Jaua a expliqué: "Peut-être cela n'adoucira pas la tragédie qui est en train d'avoir lieu mais c'est un geste d'un peuple frère pour les milliers d'hommes et de femmes qui sont massacrés par Israël." Un chargement de médicaments, d'aliments, de couvertures, etc... sera amené la semaine prochaine par l'Aviation Militaire vénézuélienne en Palestine.

    Le Venezuela e tla Bolivie sont les uniques pays du continent qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël. Tous les deux en 2009, pendant une autre escalade guerrière à Gaza.

    En plus du Brésil, les gouvernements du chili, du Pérou, de l'Equateur et du Salvador ont appelé leurs ambassadeurs en Israël pour consultation. Mais aucune rupture des relations diplomatiques et encore moins commerciales.

    Alors que l'indignation et les mobilisations populaires se multiplient dans le monde entier, le lobby sioniste continue de démontrer son énorme pouvoir d'influence dans toutes les sphères du pouvoir, y compris sur les gouvernements qui se proclament progressistes. Par là passe aussi, une partie de l'immunité qui enveloppe Israël pour continuer à avancer dans l'extermination du peuple palestinien.

    Traduction: Françoise Lopez (Cuba Si france Provence)

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  • Source: Resument Latinoamericano y del Tercer Mundo, 1° août 2014

     

    ALAI 30/07/2014 - Lilian Tintori, l'épouse de l'opposant vénézuélien Leopoldo Lopez a commencé une tournée à Washington à la recherche d'un soutien international pour obtenir la libération de son conjoint, emprisonné depuis le 18 février pour instigation des protestations et de la déstabilisation au Venezuela. Avec elle est apparu son nouveau guide, l'avocat étasunien Jared Genser, intimement lié aux organismes de Sécurité Nationale des Etats-Unis.

    La matrice qu'on cherche à imposer depuis les Etats-Unis est que le Venezuela est un Etat délinquant, lié au pire du trafic de drogue et du "terrorise" mondial, où il existe une dictature qui ne permet pas l'administration de la justice. Et ces dernières semaines, à la tentative pour arrêter - ou enlever - l'ex chef du renseignement vénézuélien, s'ajoute une campagne internationale, truquée par Washington, pour faire pression au niveau international pour que soit libéré Lopez, qui, en réalité, a été abandonné par la direction de l'opposition vénézuélienne.

    Genser agit maintenant comme conseiller international de Leopoldo Lopez, en plus de José Antonio Maese, qui fut l'avocat de la famille de Lopez au niveau national. Ensemble, au début de la "campagne", le 27 juillet dernier, ils ont présengé un écrit que "Le Cas de Leopoldo Lopez Mendoza".

    "Le proces judiciaire est une farce complète. nous ne croyons pas qu'il va y avoir une audience juste (...)" Ainsi, nous allons nous assurer que, dans chaque pays où se rend le président Maduro, il doive entendre parler de Lopez", a-t-il ajouté en disant clairement qu'il ne croie pas aux arguments légaux mais aux opérations politiques. Il ne se réfère pas non plus au fait que Lopez est accusé d'être l'auteur intellectuel d'incendie intentionnel, d'instigation publique, de dommages et d'association pour commettre des délits.

    Dans une conférence de presse, il s'est fait poser des questions sur les possibles sanctions que le Congrès étasunien envisage contre certains des fonctionnaires du gouvernement vénézuélien, pour répondre que dire aux pays comment ils doivent réagir à ce qui se passe au Venezuela ne fait pas partie de ses intentions.

    Au cours de sa tournée étasunienne, Tintori s'est rendue avec les parents de son mari et une partie de son équipe d'avocats à Boston et en Floride après être apparue en Colombie et avoir fait escale à Madrid, à Paris et à Rome, où elle fut reçue par le pape François. "Nous croyons dans les valeurs de la politique extérieure, nous savons que ce que les autres pays disent est très important, répète-t-elle à chaque escale.

    Fondateur de l'ONG anti-cubaine Freedom Now, Genser, 42 ans, a eu comme clients l'ex président tchèque Vaclav Havel et les prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, Liu Xiaobo et Elie Wiesel. Il est membre associé de rien moins que de la National Endowment for Democracy (NED) qui finance la déstabilisation dans plusieurs démocraties latino-américaines et en 2012, il a été chargé de mobiliser des équipes d'avocats, d'activistes, d'étudiants et d'ONG pour soutenir la dissidence dans des pays comme la Birmanie et la Corée du Nord.

    Il est directeur du cabinet international d'avocats DLA Piper LLP où il s'est distingué en semant les programmes de sanctions des Etats-Unis dans le système financier international, contre les décisions souveraines des pays émergents contre les intérêts des transnationales que protège - comme il le fait avec les fonds vautours - l'establishment étasunien.

    Cet activiste lié aux organismes de Sécurité Nationale des Etats-Unis a eu en charge, en 2011, le cas de l'espion étasunien Alan Gross, arrêté à cuba et a présenté une motion en faveur de son client devant le groupe des arrestations arbitraires du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, à Genève, qui a provoqué une déclaration internationale contre Cuba.

    Il renforce sa campagne comme avocat avec des articles d'opinion sur des thèmes de droits de l'homme et pour la libération de Gross dans des publications comme The Washington Post, International Herald Tribune (Grande Bretagne) qui acceptent (louent ou vendent) pour leurs campagnes de création des imaginaires collectifs que facilitent les campagnes des organismes de sécurité pour qui il travaille.

    Le syndrome Carjaval.

    Mais souvent la réalité donne des claques. L'arrestation d'Hugo Carjaval, un militaire, ex chef du renseignement maintenant diplomate arrêté à Aruba (territoire semi-colonial hollandais situé en face du Venezuela) sur demande des autorités étasuniennes, s'est terminée comme elle devait se terminer, avec sa libération. Et alors, la droite nationale s'en est prise à la Hollande.

    Diego Arria, dirigeant ultra-conservateur, a signalé que "Si les Etats-Unis ne protestent pas devant le Royaume de Hollande pour cette sortie "néo-diplomatique" qui évite l'extradition d'un personnage si dangereux avec un record abominable, cela signifie qu'ils sont mus par les mêmes préoccupations que la Hollande". La presse commerciale vénézuélienne tente de se joindre à la matrice impériale qui prépare le scénario d'une intervention au Venezuela de n'importe quelle manière. "Les Etats-Unis insisteront pour amener Carjaval devant la justice", di El Nacional.

    Mais la nouvelle est complètement absente des premières pages des autres médias de la droite hispano-américaine qui ne veulent pas participer à cette farce, comme Folha de Sao Paulo, La Nacion, El Clarin de Buenos Aires, El Pais et El Mundo d'Espagne, entre autres. Ils ont essayé de forger des déclarations officielles des Etats-Unis mais ils ne se sont pas exprimés sur le forum.

    Les agences d'information qui attendaient un énorme scandale ont à peine pu forger une rumeur: "Les Etats-Unis ont déclaré lundi leur malaise devant ce qu'ils qualifient "des rapports vraisemblables" du fait que le gouvernement vénézuélien a menacé Aruba, le Hollande et d'autres gouvernements pour obtenir la libération d'Hugo Carjaval Barrios". La déclaration est attribuée à "un porte-parole du Département d'Etat qui a souhaité rester anonyme".

    Quant à la sous-secrétaire des Etats-Unis pour l'Amérique Latine, Roberta Jacobson, elle n'a fait aucune déclaration officielle mais elle a écrit sur son compte Twitter que "la libération de l'ex directeur du renseignement vénézuélien est une plaisanterie". Ce n'est en aucune façon une déclaration officielle du Département d'Etat - qui pourrait avoir provoqué une petite tourmente diplomatique avec la Hollande - mais une chiure pour leurs fidèles dans cette guerre de quatrième génération contre la Révolution Bolivarienne.

    Et, pour comble, à Caracas et avec Nicolas Maduro comme hôte, a eu lieu le Sommet du MERCOSUR où personne n'a évoqué Lopez... sauf le surprenant chancelier chilien...

     

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

     

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    Merci à Solidarité Révolution Bolivarienne qui me l'a envoyé par FaceBook!

     

    1Alvaro Verzi Rangel est un sociologue vénézuélien. Chercheur à l'Observatoire en Communication et en Démocratie

     

     

     


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  • Source: AVN

    Caracas, 31 juillet AVN - La décision du juge nord-américain Thomas Griesa qui il y a un mois, a favorisé les fonds vautours pour la restructuration de la dette souveraine de l'Argentine est une sorte de bombe lancée sur le système économique global, a considéré le prix Nobel d'Economie Joseph Stiglitz.

    "Nous avons eu beaucoup de bombes autour du monde et celle-ci en est une que les Etats-Unis tirent sur tout le système économique global", a déclaré Stiglitz, cité par le New York Times.

    L'économiste a considéré que "la campagne contre l'Argentine montre combien peut être profonde l'influence des fonds vautours en dehors des marchés pour ceux qui les demandent", en faisant référence à la décision prise par Griesa qui oblige le gouvernement argentin à payer à un groupe de détenteurs de bons qui n'est pas entré dans les échanges.

    "Nous ne savons pas quelle dimension aura l'explosion et ce n'est pas seulement celle de l'Argentine", a ajouté le <prix Nobel, selon Télam.

    Les fonds vautours cherchent à avoir des bénéfices de 1 600% pour l'échange de la dette qu'il garde avec ce pays, ce qui porte atteinte à la clause Rufo (des droits sur des offres futures, pour son sigle en anglais) qui accorde le droit à ceux qui accueillent l'échange de réclamer la totalité de la dette.

    On les appelle fonds vautours parce qu'ils achètent des bons à très bas prix pour ensuite chercher à atteindre les bénéfices les plus élevés produits par les luttes judiciaires.

    Le Gouvernement argentin a ratifié sa disposition à engager des négociations avec 100% des détenteurs de bons de sa dette souveraine dans des termes justes et raisonnables.

    "Nous allons payer tout le monde dans la logique de la raison et d ela justice", a dit ce mercredi le ministre de l'Economie d'Argentine, Axel Kicillof.

     

    Traduction Cuba Si France Provence

    Visitez ce site actualisé tous les jours - énorme travail de Mme. Françoise López, membre de Cuba si France et présidente de l'antenne "Provence" de cette association.

     


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  • Source: Granma International

     

    Le ministère des Relations extérieures de la République de Cuba a suivi avec une préoccupation croissante les graves événements survenus dans la Bande de Gaza, notamment les attaques indiscriminées menées par l’armée israélienne contre des objectifs civils, qui ont provoqué des milliers de morts et de blessés, et la destruction massive de propriétés et d’infrastructures.

    Le ministère des Relations extérieures de la République de Cuba appelle une fois de plus tous les États, les organisations et organismes internationaux, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, et la communauté internationale dans son ensemble, à exiger l’arrêt immédiat de l’agression israélienne, la levée du blocus contre la Bande de Gaza, le rétablissement des services médicaux, d’eau et d’électricité afin de préserver la vie de centaines de milliers de personnes innocentes.

    Cuba réaffirme sa plus énergique condamnation de cette nouvelle agression d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, et ratifie son inébranlable solidarité envers le peuple palestinien et son droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant, avec pour capitale Jérusalem orientale.

    LA Havane, le 31 juillet 2014.

     

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    Merci à Françoise Lopez de Cuba Si France Provence pour avoir repéré cet article!


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  • SESSIONS DE LA COUR INTER-AMÉRICAINE DES DROITS DE L'HOMME DANS LE CAS NORÍN CATRIMÁN VS. LE CHILI. LE 29 ET 30 MAI 2013.

     

     

    «Cette décision reconnaît l’illégalité de la criminalisation de la mobilisation des Mapuche en faveur de la restitution de leurs terres ancestrales » a déclaré Jimena Reyes, Responsable du bureau Amériques de la FIDH et l’une des avocates dans cette affaire. «  On va vers la condamnation de ce type de pratiques déplorables qui sont généralisées sur notre continent  » a-t-elle précisé. 


     

    La Cour IDH condamne l’État chilien, en considérant, entre autres, que les condamnations rendues à l’encontre des victimes de cette affaire – invoquant leur responsabilité pénale en alléguant des crimes à caractère terroriste - se fondaient sur une loi anti-terroriste contraire au principe de légalité et du droit à la présomption d’innocence. 

     


     

    La Cour a également conclut que ces condamnations se basaient sur des raisonnements faisant appel à des stéréotypes et des préjugés, qui impliquent une violation du principe d’égalité et de non-discrimination. De plus, la Cour a conclut qu’il y avait eu violation des droits de la défense et du droit de faire appel. Ces condamnations étaient donc arbitraires et incompatibles avec la Convention Américaine. 
     
     

     

    La FIDH, conjointement avec deux autres avocats, a représenté cinq des huit victimes de l’affaire devant la Cour : les deux chefs traditionnels Lonkos, Ciriaco et Pichun, ainsi que les dirigeants et activistes José Huencunao, Jaime Marileo et Patrico Marileo. Ces militants pour la restitution des terres appartenant à leur communauté ont été condamnés en 2002 et en 2003 à de lourdes peines pour délits de « menace terroriste » et d’« incendie terroriste ». 

     


     
    Dans un contexte de retour à la démocratie, confrontés au refus systématique des tribunaux de reconnaître leurs titres de propriété et en réponse aux impacts des projets d’investissements dans la sylviculture, l’hydroélectricité et les voies carrossables mis en œuvre par les gouvernements et sans consultation préalable, les Mapuches se sont mobilisés afin de défendre leurs droits. Dès 1992, les pouvoirs publics ont criminalisé la contestation Mapuche et la FIDH considère que depuis 2001, les autorités appliquent de façon arbitraire et discriminatoire la loi antiterroriste aux dirigeants et membres de la communauté Mapuche, afin d’affaiblir leur mobilisation en faveur de la restitution des terres ancestrales. 

     


     

    « La FIDH se réjouit de cette décision historique, mais demeure préoccupée par la violation généralisée des droits économiques, sociaux et culturels des groupes les plus vulnérables, notamment des communautés indigènes de l’Amérique Latine.  » a déclaré Karim Lahidji, Président de la FIDH

     

    Source: http://araucaria-de-chile2.blogspot.fr/2014/07/la-cidh-condamne-le-chili-pour.html

     

     


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  • Source: El Correo

    Le gouvernement argentin est resté sur sa ligne. Sans le rétablissement du « stay » protégeant les accords de la dette restructurée 2005-2010, il ne pouvait satisfaire la sentence du juge Griesa, et prendre le risque de la clause de RUFO. L’affaire dépasse largement le cas du pays.

     

    Sans surprise la journée marathon du 30 juillet n’ a pas débouché sur un accord sous l’égide du médiateur Pollack, ni sur un changement de position du juge Griesa.

    L’Argentine se trouve donc en « Griefault ». Ce terme né de la contraction de Griesa et de « Défaut » (pour défaut ou cessation de paiement), exprime bien une situation jusque là inédite, historique et inique dans l’histoire d’une dette souveraine, pour laquelle il n’existe pas de mot. « Argentine-Fonds Vautours : Chronique d’un « faux » défaut annoncé  »

    Celle d’un pays qui se trouve – par la décision d’un juge – en une sorte de défaut technique, alors qu’il n’est absolument pas en cessation de paiement. L’Argentine a payé au 30 juin l’échéance due aux détenteurs de titres - 92,4% - de dette restructurée.

    Depuis lors les fonds ont été bloqués notamment sur le compte de la Bank of New-York par la décision du juge Griesa qui ainsi a outrepassé son pouvoir dans une décision frappée d’extraterritorialité. Certains titres sont sous loi étasunienne, d’autres argentine, britannique ou encore japonaise ; certains titres sont en pesos, en euros, ou en yens ;

    Le juge Griesa a décidé que les banques ne devaient pas procéder ou aider au paiement des échéances des titres – et comme si cela couvrait tous les titres. Face aux banques lui demandant de préciser sa position, il est resté dans le vague.

    Le juge Thomas Griesa a bloqué le paiement de leur dû aux détenteurs de bons. En soi, cela ne relève pas de la cessation de paiement, ni du défaut qu’on attribue à un pays qui ne paye pas sa dette.

    D’ailleurs, l’Argentine a aussi payé 650 millions de dollars d’’échéance prévue au Club de Paris, il y a deux jours. Et l’Argentine a les fonds pour continuer à honorer ses échéances.

    L’Argentine n’a pas en effet réglé les Fonds Vautours, car le faire dans les conditions imposées par la décision du juge Griesa, est contraire à la loi argentine, ne respecterait pas l’engagement de traitement équitable entre les créanciers ; cela ouvrirait une boite de Pandore à 500 milliards de dollars à travers la clause de RUFO, (Rights Upon Future Offers), concernant les accords de restructuration de la dette, qui court jusqu’au 31 décembre 2014.

    Les détenteurs de titres dans le cadre des accords de 2005 et 2010, en cas de paiement des fonds vautours, pourraient être susceptibles de demander le même traitement. Et ce qui créerait un précédent dramatique pour toute restructuration de dette souveraine. Un pays souverain ne peut se mettre en telle situation.

    Comme l’a rappelé Axel Kicillof, ministre argentin de l’économie, qui a mené les ultimes réunions, les fonds vautours ont refusé l’offre faite par l’Argentine, d’entrer dans l’échange aux même conditions que les autres détenteurs de titres de dette ; ils ont refusé la mise en place du « stay » pour ouvrir un négociation.

    « Nous allons mener toutes les actions dans le cadre de nos contrats en droit national et international pour que cette situation inédite, insolite et injuste ne dure pas dans le temps » a expliqué Kicillof.

    Mais surtout, aujourd’hui l’affaire relève de la sphère privée. Les détenteurs de titres de la dette restructurée 2005-2010 qui représentent 92,4% ont leur argent bloqué par la décision d’un juge en faveur de fonds qui détiennent 1% de la dette.

    Une solution sera peut être trouvée « entre privés », « beaucoup de tiers peuvent trouver intérêts à mettre fin à cette situation », face au préjudice de ceux qui ne peuvent toucher leur argent, a souligné le ministre argentin, faisant allusion à l’initiative éventuelle d’une groupe de banques privées argentines – sans doute représentées par l’ABEDA - susceptibles d’acheter des titres des vautours.

    D’un autre coté, on peut penser que les détenteurs de titres qui n’ont pas touché leur dû ne vont rester les bras croisés : ils avaient demandé au juge Griesa mardi 29 juillet qu’il ordonne une mesure d’urgence de « stay » (conservatoire) et avaient déposé un document à la Cour de New-York. Quelle sera leur prochaine action ?

    Quelle sera aussi la réaction des institutions comme le FMI qui ont déjà souligné l’urgence de mieux protéger les restructurations de dette souveraine ? Différents pays comme la France, le Brésil avaient soutenu l’Argentine devant la justice US, sans parler du Mercosur ou des BRICS qui ont pris position. L’affaire dépasse largement l’Argentine, et la communauté financière le sait très bien, comme le rappelle le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz , cité ce matin dans le New-York Times

    En attendant le gouvernement argentin a rappelé qu’il est prêt à une solution juste, équitable, durable et légale pour 100% des créanciers, et qu’il n’est pas question de signer ou de négocier ce qui pourrait compromettre l’avenir du pays et de son peuple.

    Il faut certes s’attendre ces prochains jours aux plus sombres oracles – attisés par des forces aussi spéculatives internes et externes- sur l’avenir du pays, aux comparaisons idiotes avec le défaut de 2001. Mais il faut rappeler que depuis 2003 l’Argentine se passe de l’accès aux marchés financiers, et qu’elle est en mesure de s’en passer encore ; alors la dégradation de la note du pays par S&P - arguant du non paiement de 539 millions, qui ont été payés au 30 juin - annoncée en plein milieu des négociations finales d’hier ne va changer grand chose, mais traduit bien l’esprit qui règne.

    Curieusement la journée d’hier a vu les titres de la dette argentine s’envoler sur les marchés, le risque pays de la Banque JP Morgan au plus bas depuis 3 ans, la bourse terminer en hausse de plus de 6%....et pour mémoire aujourd’hui la dette externe de l’Argentine représente 8% du PIB, la dette totale autour de 40%. A la lecture de ces chiffres de nombreux pays pourraient se trouver en réel défaut ou cessation de paiement bien avant l’Argentine !

    Estelle Leroy-Debiasi pour El Correo

    * Estelle Leroy-Debiasi est journaliste professionnelle, Diplômée en Economie, ex rédactrice en chef du quotidien économique La Tribune.

    El Correo. Paris, 31 juillet 2014


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