• Source: Granma

    Le président bolivien a présenté son programme de gouvernement de 12 points à son parti et aux principales organisations politiques et sociales du pays

    LIDICE VALENZUELA GARCIA

    LA Bolivie connaît une croissance soutenue sous la direction du président Evo Morales, qui aspire à la réélection le 12 octobre prochain avec un programme en 12 points qui pourrait faire de ce pays andin l’une des économies les plus développées d’Amérique du Sud, dans le cadre de la construction de la société du vivre bien orientée vers l’équité sociale.

     

    Dès le début du premier mandat de Morales en 2005, les technocrates capitalistes et la droite régionale assuraient que le nouveau président ne resterait pas longtemps au gouvernement et qu’il n’avait pas les connaissances nécessaires pour mener à bien ses transformations anti-néolibérales pour construire un nouveau pays, comme il s’était engagé à le faire depuis sa première campagne électorale.

    Cependant, non seulement Morales est parvenu à déjouer les plans de ses ennemis visant à le renverser, mais il a permis une croissance soutenue de son pays au cours des 13 dernières années, dont les retombées ont été mises au service du bien-être social grâce aux nouvelles méthodes économiques en marge des lois du marché.

    L’année dernière, la Bolivie a enregistré une croissance de 6,8% et ses réserves sont passées de 8 milliards de dollars en 2006 à 33 milliards à l’heure actuelle. D’après des statistiques du Fonds monétaire international, cette tendance se maintiendra avec une prévision de 5,1% cette année et de 6,8% en 2015.

    Le gouvernement de Evo Morales, qui a nationalisé les secteurs les plus importants de l’économie nationale – pétrole et gaz – et procédé à l’industrialisation du gaz naturel et du lithium, a à son actif une gestion transparente marquée par l’inexistence, jusqu’à ce jour, de manifestations de corruption, de détournements de fonds ou d’autres maux qui rongent certaines économies latino-américaines.

    Par ailleurs, l’expansion économique est appelée à se renforcer avec la nouvelle Loi sur les investissements, qui favorisera la venue de capitaux étrangers grâce à une planification stratégique efficace. En outre, la Bolivie profitera de la richesse créée par l’industrialisation du lithium dans les sept prochaines années, un métal qui bénéficie d’une forte demande et dont ce pays dispose de 85% des réserves mondiales.

    Il y a quelques jours, le président Evo Morales a présenté son nouveau programme de gouvernement aux membres de son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS) et à d’autres dirigeants nationaux afin de les informer des 12 points essentiels de sa gestion s’il était reconduit. Les priorités du programme sont essentiellement liées à l’économie et à la société, deux questions chères à cet ancien dirigeant syndical des paysans producteurs de feuilles de coca.

    Pour les analystes, le dénommé « facteur Evo » est fondamental pour la réalisation des grands projets d’un pays jadis régulièrement secoué par les coups d’État. Sa simplicité, son charisme et ses qualités de communicateur avec les masses populaires ont permis au président d’unir une société longtemps régionalement et ethniquement fragmentée, autour d’un objectif commun.

    Les points de l’agenda gouvernemental sont ambitieux mais réalisables, Morales disposant d’une économie planifiée et d’un soutien majoritaire de la population, dont une large majorité des peuples originaires.

    À la réunion de présentation de son nouveau projet de gouvernement ont également assisté, en plus des représentants du MAS, le Comité exécutif de la Centrale ouvrière bolivienne (COB) et des ministres, des vice-ministres, des gouverneurs, des maires et des députés.

    Cet agenda de gouvernement prévoit des actions dans les domaines social, économique, productif et politique, qui seront débattues par les principales organisations sociales comme la COB et ses organisations professionnelles et territoriales dans le contexte de mise en œuvre d’un grand projet national.

    Parmi les aspects essentiels du programme figure la réduction de l’extrême pauvreté à 9%, la construction de près de 100 000 nouveaux logements, le développement de l’énergie atomique à des fins pacifiques, l’élimination des importations d’essence, l’inauguration de quatre hôpitaux dotés d’une technologie de pointe et la création de 1 500 nouveaux emplois pour les professionnels récemment diplômés.

    Dans son rapport, le président a rappelé que lors de son accession au pouvoir en 2005, la proportion de personnes vivant dans l’extrême pauvreté était de 38%, et que ce taux a été réduit à 18%. Il a souligné qu’il n’a pas été facile de s’attaquer à ce fléau social qui touche encore une centaine des 339 communes du pays.

    Concernant les services de base, il a annoncé une couverture en eau potable de 100% pour 2020 dans les zones urbaines, et de 90% dans les régions rurales du pays, et que le système de collecte des eaux usées profitera à 80% de la population urbaine et 60% de la population rurale.

    L’objectif du système électrique est l’élimination des éclairages à gaz encore employés dans certaines communautés. En 2025 le pays offrira une couverture complète en matière d’électricité.

    Evo Morales a précisé que « cette vaste rencontre sera suivie de la présentation juridique du Programme de gouvernement 2015-2020 au Tribunal suprême électoral », en soulignant que le projet avait préalablement été débattu par son président Alvaro Garcia Linera et ses ministres.

    Dans le domaine social, le document prévoit la construction de quatre modernes hôpitaux spécialisés dans la cardiologie, neurochirurgie et néphrologie, oncologie et gastro-entérologie, ainsi que d’une quarantaine d’autres établissements de soins modernes.

    Dans la sphère de l’éducation, l’horaire scolaire sera élargi et de nouvelles matières seront ajoutées afin d’élever la culture générale intégrale, et en matière sportive le programme prévoit la construction de trois nouveaux stades d’une capacité de 60 000 places chacun dans les villes de La Paz, Cochabamba et Santa Cruz, ainsi que de nouveaux centres sportifs de haut rendement et des piscines semi-olympyques en milieu rural.

    La construction de logements fera 83 000 nouveaux bénéficiaires (43 000 multifamiliaux et 40 300 unifamiliaux) , et 125 000 autres seront réparés.

    Le président a insisté sur le fait que pendant les 9 années de sa gestion la Bolivie a obtenu son émancipation politique et économique, et qu’à partir de son nouveau mandat, en cas de réélection, le principal objectif sera d’assurer l’émancipation technologique et scientifique de la Bolivie à partir de l’installation de centres de recherche et d’innovation, et que des investissements sont prévus à cette fin.

    À l’heure actuelle, le tandem gouvernemental Morales-Garcia Linera est crédité de plus de 60% des intentions de vote, tandis que les partis de l’opposition n’ont pas de programme solide à présenter au peuple aux prochaines élections du mois d’octobre prochain. (Tiré de Cubahora) •

    LE PROGRAMME DE GOUVERNEMENT D’EVO MORALES POUR LE QUINQUENNAT 2015-2020

    1. Élimination de l’extrême pauvreté
    2. Services de base
    3. Ensemble pour une Bolivie digne (Santé)
    4. Révolution Indépendance technologique et scientifique
    5. Un pays productif et industrialisé avec de l’emploi
    6. La promotion de Notre nourriture
    7. L’eau pour la vie et le respect de la Terre mère
    8. L’intégration de la Bolivie
    9. Préserver le présent pour assurer l’avenir
    10. Ensemble pour un pays sûr
    11. Révolution dans la justice bolivienne
    12. Tous pour un Nouvel ordre mondial

    • L’ÉTAT plurinational de Bolivie est un pays situé au centre ouest de l’Amérique du Sud doté d’une population d’un peu plus de 10 millions d’habitants. Il partage ses frontières au nord et à l’est avec le Brésil, au sud avec le Paraguay et à l’ouest avec le Chili et le Pérou.

    • Juan Evo Morales Ayma est le président de l’État plurinational de Bolivie. C’est l’un des fondateurs du Mouvement vers le socialisme (MAS) qui dirigea les manifestations d’octobre 2003. Depuis 1996, il préside le Comité de coordination des six fédérations de producteurs de coca dans la zone du tropique de Cochabamba.

    • Aux élections de 2005, Evo Morales a obtenu près de 54% des voix, devenant ainsi le premier président d’origine amérindienne. Il a assumé le pouvoir le 22 janvier 2006.


     


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  • Source : Radio Havane Cuba

    La Havane, 15 août (RHC-Granma)- Le président vénézuélien Nicolás Maduro a annoncé que son pays accueillera en 2015 et pour la première fois dans son histoire un sommet du Mouvement des Pays Non-Alignés.

    Dans des déclarations diffusées par la radio et la télévision, le président vénézuélien a expliqué que le 17è sommet de ce groupe de pays se tiendra à Caracas et que 120 pays seront représentés, soit deux tiers des membres de l'ONU.

    Nicolás Maduro a également mis en exergue la participation du ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Elías Jaua, à la réunion préparatoire du Mouvement des Pays Non-Alignés à Téhéran et sa visite en Égypte, où plusieurs accords bilatéraux ont été signés.

     

    PAR PEIO PONCE

     


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  • Source: El Correo. 

    Paris, le 17 août 2014.

    Au delà des prochains rendez-vous avec la justice newyorkaise à propos du paiement des détenteurs de titres de dette restructurée argentine, l’affaire se déplace de plus en plus sur le terrain de la souveraineté et de la sécurité juridique internationale entre Etats.

    La Cour d’Appel du 2ème circuit de New York a convoqué une audience pour le 18 septembre prochain concernant la requête faite par l’Argentine et la Citibank à propos d’une ordonnance précisant le jugement de Thomas Griesa dans le règlement des sommes dues aux détenteurs de titres de dette argentine restructurée. Après avoir bloqué tout paiement, le juge Griesa avait autorisé le 28 juillet dernier (Voir : El Correo) une partie du paiement des titres -ceux émis sous législation argentine- mais « pour une seule fois » seulement (à savoir l’échéance du 30 juin), ce qui empêcherait le paiement prévu au 30 septembre de 189 millions de dollars.

    L’avocat de la Citibank, Karen Wagner, a prévenu que si l’ordonnance du 28 juillet n’était pas revue, « la Citibank et la Citibank Argentina seraient sujets à un risque de sanctions graves » selon son mémo à la Cour d’Appel remis le 5 aout dernier.

    De façon concomitante des détenteurs de titres en Euros de dette restructurée font eux aussi appel devant la justice étasunienne de la décision du juge Griesa qui les empêche de toucher leur dû, en maintenant bloqués les fonds versés (539 millions de dollars) par l’Argentine sur les comptes de la Bank of New-York Mellon (BoNY) depuis le 30 juin ; leur attaque porte sur le fait que la décision du juge Griesa excède sa juridiction, sachant que « BoNY n’a jamais signalé à aucune autorité qu’il octroyait à ce tribunal de pouvoir a priori exonérer BoNY de sa responsabilité de plaintes qui n’ont pas encore été déposées à son encontre et qui ne sont pas régies par les lois étasuniennes » ; de plus ces flux ne transitent pas par les Etats-Unis. En effet, par deux fois BoNY a demandé au juge Griesa de l’autoriser à verser cet argent , ce qu’il a refusé, confirmant de plus la non responsabilité de la banque devant de futures plaintes légales.

    La déstabilisation en ligne de mire

    Plus les jours passent, plus il devient flagrant que non seulement les fonds vautours ne souhaitent pas vraiment trouver un accord, mais surtout plus cette affaire a des visées plus grandes de déstabilisation de l’Argentine, en faisant échoué la restructuration de sa dette souveraine menée à bien jusque là.

    Une déstabilisation en interne, relayée par la presse d’opposition, alimentant la peur du chaos, de prochaines fermetures d’entreprises en série, de conflits salariaux... A titre d’exemple on peut citer la curieuse faillite brutale de la société Donnelley ; cette entreprise a mis la clef sous la porte du jour au lendemain laissant 400 salariés devant le portail fermé, or elle a un actif net positif de 40 millions de pesos. Mais qui se trouve derrière cette entreprise étasunienne ? Curieusement, son actionnariat on compte plusieurs associés de Elliot Management que dirige Paul Singer –l’homme des fonds vautours en litige avec l’Argentine- dont un des fonds a cédé à Black Rock toutes ses positions en Argentine depuis le début des hostilités. Cette faillite express avec un actif positif fait l’objet d’une plainte pour faillite frauduleuse au pénal par l’AFIP (le fisc argentin), et d’une demande d’enquête auprès de la SEC, le gendarme de la bourse étasunien, sur les motifs de la fermeture en Argentine de cette entreprise et la déclaration d’une perte qui n’apparaît pas dans les comptes.

    A cela s’ajoute donc à l’affaire des CDS où les fonds de Paul Singer sont juges et parties. L’ISDA a finalement qualifié la situation de l’Argentine d’« événement de crédit » mais pas de « défaut » (Voir :El Correo), mais cela n’empêchera pas de faire jouer la couverture de risque - les CDS sur la dette dans des modalités qui pourraient être fixées jeudi 21 aout. Reste que les fonds vautours sont détenteurs de titres de dette, donc en position de provoquer un incident de crédit et d’en tirer profit puisque membres du comité de l’ISDA, d’où l’enquête demandée par l’Argentine auprès de la SEC étasunienne (Voir :El Correo).

    Bataille autour de la souveraineté

    La confrontation devient donc interne et externe, mais dépasse le cadre du litige privé, pour entrer sur le terrain entre Etats. Il est patent que juridiquement le gouvernement des Etats-Unis d’Amerique avait les moyens d’inverser le cours des choses en mettant le holà à l’application du jugement du juge newyorkais Griesa, en arguant que ce dernier était contre les intérêts des Etats-Unis. Il y a eu des précédents sous Reagan avec le Congo Brazzaville et le même Paul Singer.

    Il ne l’a pas fait ne voulant pas l’affrontement avec les Républicains sur ce sujet, dont Paul Singer est un grand soutien et argentier. Reste donc à voir ce qu’il ressortira de la plainte auprès de la Cour de la Haye de l’Argentine, accusant les Etats-Unis de violer sa souveraineté et son immunité judiciaire.

    La Cour a toutefois prévenu qu’aucune suite ne serait donnée tant que Washington n’aurait pas admis la compétence du tribunal dans cette affaire. Il n’y a toujours pas de réponse officielle. On joue la montre, en décembre la clause de RUFO (Rights Upon Future Offers) sera caduque, et l’Argentine aura davantage les coudées franches.

    Estelle Leroy-Debiasi pour El Correo

     

     


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    Source : Granma

    La Havane. 15 Août 2014

    NATIONS UNIES.- Cuba a demandé au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, de publier en tant que documents officiels de cette organisation les révélations sur de nouvelles actions subversives menées par les États-Unis contre l’Île, ont rapporté plusieurs sources diplomatiques.

    Selon le communiqué de presse de la Mission permanente cubaine auprès des Nations Unies, la demande contient une déclaration de la directrice générale de la section États-Unis du ministère des Relations extérieures, ainsi qu’un communiqué spécial de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP).

    Récemment, plusieurs médias nord-américains ont fait des révélations sur un nouveau plan financé par l’Agence des États-Unis (USAID) destiné à encourager la déstabilisation interne à Cuba.

    Ce programme consistait dans l’utilisation de citoyens Latino-américains recrutés depuis 2009 pour inciter des secteurs de la jeunesse cubaine à agir contre l’ordre constitutionnel choisi par le peuple cubain.

    Dans le document, qui a été remis au secrétaire général Ban Ki-moon, la diplomate et l’ALBA-TCP condamnent l’hostilité anticubaine de Washington et exigent la cessation des actions d’ingérence et subversives contre la grande Île de la Caraïbe, soumise depuis plus d’un demi-siècle au blocus économique, commercial et financier des États-Unis.

    La Mission permanente de Cuba à l’ONU précise que les autorités nord-américaines ont reconnu avoir lancé ce plan de déstabilisation dans une nouvelle tentative pour créer des conditions visant à renverser l’ordre politique, économique et social choisi par le peuple cubain. (PL)

    *************

    mouvementcommuniste.over-blog.com/

     


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  • par Raùl Antonio Capote/El adversario cubano

    Traduction Françoise Lopez (Cuba Si France Provence)

    La récente présence de plusieurs éléments contre-révolutionnaires au Costa Rica fait partie de la nouvelle stratégie médiatique créée, organisée et dirigée par les services spéciaux étasuniens, en particulier la CIA pour donner de la visibilité à la contre-révolution cubaine en la situant près des centres de pouvoir politique, social et communicationnel.

    Ce n'est pas une stratégie quelconque, elle est basée sur des actions qui combinent le marketing politique avec les outils propres aux opérations secrètes classiques des services spéciaux étasuniens.

    Le 30 juillet dernier, le contre-révolutionnaire cubain Antonio Rodiles a remis à San José, Costa Rica, des documents de la "Campagne pour une autre Cuba" au Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki Moon qui se trouvait en visite officielle dans ce pays frère. Le fait de placer Antonio Rodiles et d'autres éléments de la contre-révolution d'origine cubaine devant le secrétaire général de l'ONU en violant toutes les normes du protocole et de la sécurité parle non seulement de l'aspect dangereux et irresponsable de cette stratégie mais met aussi en évidence le fait qu'il existe des "pions" de grande influence, de grand pouvoir et accès, qui apportent leur soutien à celle-ci et que le Costa Rica n'y échappe pas.

    Pourquoi le Costa Rica? La présence de ces éléments dans ce pays d'Amérique Centrale répond aux plans que développe la contre-révolution en vue de boycotter leprochain sommet de la CELAC qui aura lieu dans ce pays en 2015.

    Qui tire les fils de la manipulation? Qui participe à cette stratégie?

    Des agents qui agissent sous la façade construite par les services spéciaux. Le terroriste et agent de la CIA archiconnu, le mercenaire de la plume Carlos Alberto Montaner, père putatif des salariés Antonio Rodiles et Yoani Sanchez entre autres, (putatif, parce que le vrai père, nous savons qui c'est). De Montaner, le défunt journaliste et écrivain d'origine cubaine résidant aux Etats-Unis, Luis Ortega, a dit: "Montaner est capable de changer le nom de La Celestina et de la publier avec le nom d'un dissident cubain". On ne sait pas combien d'histoires sont sorties de l'atelier de Montaner, a souligné à ce moment-là Luis Ortega.

    Des personnalités reconnues, de stature politique internationale, comme c'est le cas de l'ex président Oscar Arias, créateur de la Fondation Arias pour la Paix et le Progrès Humain, Prix Nobel de la Paix et Prix Prince des Asturies.

    Oscar Arias est, malgré ses prix et ses titres, une figure controversée dans le monde de la politique, en particulier dans la zone d'Amérique Centrale. Beaucoup suspectent qu'il a joué un rôle anonyme au service du Département d'Etat nord-américain pendant le coup d'Etat contre le président du Honduras, José Manuel Zelaya Rosales. On attribue au Département d'Etat les initiatives présentées par Arias avant et après le coup d'Etat et la stratégie de s'être offert comme médiateur avant le facho, dans le but de soi-disant éviter le coup d'Etat.

    La troisième pièce de cet engrenage bien huilé, la plus significative, a à voir avec les services spéciaux nord-américains: il s'agit du diplomate étasunien Gonzalo Gallego, résidant à l'ambassade des Etats-Unis au Costa Rica (C'est sa seconde mission dans ce pays).

    Au début de la dernière décennie, il fut détaché au Bureau des Intérêts des Etats-Unis à La Havane (SINA). Gallegos n'était pas un diplomate quelconque, il faisait partie du personnel de la Section CIA dans notre pays. Pendant son séjour à Cuba, il a conservé des liens étroits avec des secteurs hostiles à la Révolution. des personnes liées au milieu artistique et à certaines ONG s'en souviennent comme de quelqu'un qui travaillait avec dévouement pour influer sur ce secteur et en général sr des groupes de personnes qui avaient un travail indépendant, ce qui amène à rappeler les récentes révélations de l'agence The Associated Press (AP) en ce qui concerne le travail sur les jeunes et sur le secteur artistique communautaire qui était organisé par Creatives Associates depuis le Costa Rica.

    Le peu d'impact médiatique qu'a eu le séjour de ces contre-révolutionnaires attire l'attention. Peu d'impact peut-être dû, nous osons l'imaginer, à une sage intention du gouvernement de ne pas amplifier les faits ni s'engager dans une action qui pourrait être interprétée comme peu cordiale envers Cuba, sa camarade dans la Troïka.

    Cependant, le fait qu' un atelier financé par The National Endowment for Democracy (NED) pour "promouvoir" les Pactes des Droits de l'Homme à Cuba ait eu lieu au Costa Rica sous les auspices de la Fondation Arias pour la Paix et le Progrès Humain et de l'ONG suédoise Civil Rights Defenders, avec l'assentiment de l'officier de la CIA, Gonzalo Gallego, et la présence d'éléments contre-révolutionnaires venant de différents pays, n'est pas un hasard.

    Parmi les assistants, on remarque le contre-révolutionnaire résidant en Espagne Yaxis Cires, de qui on a dit qu'il a des liens avec la CIA, le nom de Cires apparaît dans plusieurs publications financées par le Département d'Etat des Etats-Unis en relation avec des terroristes comme Angel de Fana et Frank Calzon. Aussi bien Cires que Rodiles sont dans une bonne mesure dirigés par Carlos Alberto Montaner et le Suédois Erik Jennische, directeur d el'ONG suédoise Civil Rights Defenders et membre du Parti Libéral Suédois, connu à Cuba pour ses contacts avec la contre-révolution lors de ses voyages sur l'Ile.

    Erik Jennische.

    Sur Erik Jennische, Manuel David Orrio, ex agent Miguel des Organes de la Sécurité de l'Etat écrit: "... Depuis son arrivée, et lors de visites postérieures à Cuba - y compris son expulsion - il a réalisé une exploration détaillée de ce qu'on appelle la dissidence créole et un suivi qui, dans le Contre-espionnage, pourrait être interprété comme la présence d'un "agent indicateur".

    Erik Jennische a mis dans les mains de la "dissidence" cubaine d'importantes ressources qui sont fournies aux ONG suédoises qui travaillent contre la Révolution par l'USAID, comme cela a été dénoncé plusieurs fois par des organisations suédoises solidaires de Cuba.

    il fut amplement divulgué comment, avant le Sommet de la CELAC à La Havane, la contre-révolution cubaine a fait tout son possible pour torpiller sa réalisation et même tenter d'utiliser le territoire du Costa Rica comme scène pour ses plans de protection médiatique et politique. De plus, on a considéré la possibilité de réaliser ici un sommet parallèle, un projet qui a été rejeté.

    Sur le territoire costaricien ont eu lieu des conciliabules pour organiser des actions face au Sommet. Les 7 et 8 novembre 2013, eu lieu une réunion secrète à San José, à laquelle ont assisté des représentants de la contre-révolution cubaine et de l'opposition vénézuélienne, avec le concours d'hommes politiques nicaraguayens et costariciens. La rencontre eut lieu à l'Hôtel Presidente, situé sur la Première avenue de San José, près du siège de la fondation Arias pour la Paix et le Progrès. Oscar Arias a assisté, patronné et en partie financé la réunion. L'origine de l'argent n'a pas été révélée mais la voie connue nous amène à la NED qui possède un énorme financement pour les actions contre Cuba.

    On a aussi appris qu'à cette réunion, un document a été signé par la contre-révolution cubaine et l'opposition vénézuélienne pour agir d'un commun accord contre la CELAC. Certains éléments connus font croire que probablement on a donné des coordonnées pour le dernier atelier qui a eu lieu récemment pour "promouvoir" la ratification des pactes des Droits de l'Homme à Cuba, avec la participation de la Société Civile Cubaine.

    A la réunion anti-CELAC qui s'est déroulée à San José étaient présents, en plus d'Antonio Rodiles et d'autres Cubains, l'opposant vénézuélien d'extrême droite Leopoldo Lopez et le Nicaraguayen Edmundo Jarquin. Rien, une fois de plus, ne s'accomplit d'autre que le fait que "la convoitise les pousse et le diable les unit".

    Une simple analyse des événements décrits ici et en évidence le fait que les actions du gouvernement des Etats-Unis, de ses services spéciaux, de ses alliés et de ses mercenaires ne sont pas seulement dirigées contre Cuba, ce dont il s'agit, c'est de torpiller le processus d'intégration et de libération de l'Amérique Latine, point central de la feuille de route du Département d'Etat en ce qui concerne l'Amérique Latine.

    Les récentes révélations de l'agence The Associated Press mettent en évidence le fait que le gouvernement des Etats-Unis a utilisé le sol du Costa Rica pour ses actions contre Cuba. Des projets comme ZunZuneo, Piramideo, Jovenes Viajeros (Jeunes Voyageurs), etc... ont impliqué des citoyens de cette nation soeur.

    De fortes pressions ont été exercées sur le gouvernement Tico pour tenter de boycotter le prochain Sommet de la CELAC, pour soumettre de nouveau nos peuples et qu'ils se réunissent uniquement "sous l'ombre de l'aigle terrible", serrant dans ses griffes tous les drapeaux d'Amérique Latine. C'est le but du jeu.

    Texte en espagnol:

    http://miradasencontradas.wordpress.com/2014/08/15/la-cia-al-descubierto-costa-rica-en-la-estrategia-mediatica-contra-la-revolucion-cubana/#more-15366

     

     

     


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    Source: Radio Havane Cuba

    La Paz, 15 août (RHC).- Le gouvernement bolivien a exigé la cessation immédiate de l'ingérence permanente des États-Unis dans les affaires intérieures de Cuba.

    Une déclaration du ministère bolivien des affaires étrangères intitulée « La Bolivie condamne l'ingérence des États-Unis à Cuba » précise que « le Gouvernement Plurinational de la Bolivie condamne une fois de plus, l'ingérence permanente du gouvernement des États-Unis contre la République soeur de Cuba ».

    Elle ajoute également que les récentes révélations faites par l'agence de presse étasunienne AP, l'Associated Press, sur un plan subversif de l'USAID, l'Agence des États-Unis pour le Développement International, pour le recrutement de jeunes de pays latino-américains pour essayer de troubler l'ordre institutionnel à Cuba, mettent à nu le manque de respect et les plans d'ingérence des États-Unis.

    « Nous considérons comme inacceptable le recrutement de personnes de pays tiers pour appeler à la subversion dans un pays souverain . De tels agissements démontrent l'irrespect des principes essentiels de non-ingérence dans les affaires intérieures qui régissent les relations de la communauté internationale » souligne la déclaration.

    Elle relève également que ce nouvel acte d'ingérence commis par l'USAID est une violation flagrante du droit international et du droit des peuples à l'auto-détermination.

    La déclaration exige enfin du gouvernement des États-Unis la cessation immédiate de toutes ces actions subversives contre Cuba et contre n'importe quel autre pays de l'Amérique Latine, ainsi que le respect absolu de la souveraineté des États et du droit des peuples à vivre en paix.

    EDITÉ PAR PEIO PONCE

     

     


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    Source: Radio Havane Cuba

    La Havane, 12 août (RHC).- La présidente du Conseil Mondial de la Paix, la Brésilienne Socorrro Gómez a adressé un message de félicitation au leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro à l'occasion de son 88e anniversaire.

    Peu avant de terminer une visite au Paraguay, Socorro Gómez a signalé que Fidel Castro est l'artisan de tous les mouvements pour la paix et un véritable exemple de cette lutte dans le monde.

    Elle a ajouté que sous sa direction, le peuple cubain construit son chemin libre.

    La présidente du Conseil Mondial de la Paix a relevé que Cuba apporte sa solidarité au monde entier avec des médecins, des enseignants et avec beaucoup d'autres cadres professionnels, exportant ainsi la santé et l'éducation.

    EDITÉ PAR REYNALDO HENQUEN

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    http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2014/08/le-president-du-conseil-mondial-de-la-paix-felicite-le-leader-historique-de-la-revolution-cubaine.html

     

     

     


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  • Source: Radio Havane Cuba

     

    Santiago du Chili, 14 août (RHC-PL)- Les entreprises agro-alimentaires d'Amérique latine ont signé de nouveaux accords pour augmenter leurs exportations vers la Russie, malgré les pressions de l'Union Européenne et des États-Unis.

    Les pays concernés par les pressions européennes sont le Chili, l'Équateur, le Brésil et l'Argentine.

    A ce sujet, le président équatorien Rafael Correa a signalé que les pays de la région n'ont besoin d'aucune autorisation pour vendre leurs aliments à des pays amis. Pour sa part, le secrétaire à la Politique agricole du Brésil, Seneri Paludo a qualifié la demande russe de révolution et de grande opportunité pour les exportations de son pays.

    La Russie constitue un marché de 145 millions de personnes, un marché frappé par les sanctions économiques des États-Unis, de l'Union Européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.

    EDITÉ PAR PEIO PONCE

     

     


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    Source: Radio Havane Cuba 

    Buenos Aires, 14 août (RHC-PL)- La majorité des Argentins sont satisfaits par l'action du gouvernement de Cristina Fernandez dans le conflit qui l'oppose aux fonds vautours et à la justice étasunienne, selon un sondage de l'institut Poliarquia.

    Le sondage révèle que 41% des Argentins soutiennent le gouvernement et que 19% sont moyennement satisfaits de son action. Les Argentins qui jugent mauvaise la politique de leur gouvernement ne sont que 27%.

    Par ailleurs, 51% des citoyens de ce pays estiment que le juge new-yorkais Tomas Griessa, dont plusieurs des verdicts ont été favorables aux fonds vautours, n'a pas été objectif.

    Parmi les sympathisants du gouvernement, 44% estiment qu'il faut rejeter la sentence et refuser de payer.

    EDITÉ PAR PEIO PONCE

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    Merci à http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2014/08/la-majorite-des-argentins-soutiennent-leur-gouvernement-dans-son-action-contre-les-fonds-vautours.html


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  • Source: Granma

    Des pays du monde et des amis de Cuba ont fêté l’anniversaire du commandant en chef

    CARACAS.- « Fidel est un géant, un génie. Sa trace est profondément ancrée dans la nouvelle Amérique qui s’est réveillée du cauchemar néolibéral. Son exemple et son œuvre sont présents dans chaque recoin de ces terres. La Révolution cubaine victorieuse en 1959 fut le seul éclairage lorsque toutes les lumières s’étaient éteintes dans le monde, ce qui a suffi à rallumer l’espoir de construire une société différente du capitalisme », a signalé le président vénézuélien Nicolas Maduro en réponse à une question formulée par le quotidien Granma, lors du 1er Forum de participation citoyenne dans l’intégration de l’Union des nations d’Amérique du Sud (UNASUR), qui s’est déroulé à Cochabamba, en Bolivie, où a été évoqué l’anniversaire du leader historique de la Révolution cubaine.

    Sur la proposition du président Evo Morales, les participants ont entonné un « joyeux anniversaire » à Fidel.

    « Aujourd’hui, Fidel fête ses 88 ans et je forme des vœux pour qu’il puisse nous accompagner avec ses réflexions. Pour moi, Fidel est un vrai père pour nos peuples », a déclaré Morales sous les applaudissements de l’auditoire.

    Pour sa part, le vice-président bolivien Alvaro Garcia Linera a affirmé lors d’un meeting réunissant des jeunes diplômés des écoles cubaines de médecine que Fidel est le symbole de l’engagement envers la patrie, de la lutte contre l’impérialisme et contre la domination étrangère.

    Le gouvernement du Nicaragua a également adressé un message de félicitations. « Quelle chance, quelle bénédiction que de vivre avec vous ces 88 ans ! », signale le document envoyé par le président Daniel Ortega et la coordinatrice du Conseil de communication et de citoyenneté, Rosario Murillo.

    Par ailleurs, dans un communiqué, le Parti communiste portoricain a précisé que « nous ne pouvons pas moins faire que célébrer la vie d’un homme qui a fait preuve d’un engagement absolu envers la lutte du peuple cubain et de l’humanité pour construire un monde de paix et de justice sociale ».

    En Équateur, la jeune médecin Cristina Aldaz a souligné lors d’une activité organisée pour fêter l’anniversaire de Fidel : « Nous sommes des médecins de science et de conscience grâce au leader historique de la Révolution cubaine Fidel Castro ».

    En Uruguay, la Coordinatrice de solidarité avec Cuba a souligné que « les idées de Fidel ont constitué une source à laquelle ont puisé les révolutionnaires ».


    Quant à la star du football argentin Diego Armando Maradona, il a écrit dans son Facebook : « Joyeux anniversaire au plus grand. J’ai pour vous une profonde admiration. Puissiez-vous vivre 100 ans de plus pour le bonheur des gens ».

    Maradona s’est joint aux nombreux messages de félicitations reçus par Fidel. Selon l’agence Prensa Latina, cet événement a été célébré des deux côtés de l’Atlantique.

     

     


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