• Source: Granma International

     

    Le ministère des Relations extérieures de la République de Cuba a suivi avec une préoccupation croissante les graves événements survenus dans la Bande de Gaza, notamment les attaques indiscriminées menées par l’armée israélienne contre des objectifs civils, qui ont provoqué des milliers de morts et de blessés, et la destruction massive de propriétés et d’infrastructures.

    Le ministère des Relations extérieures de la République de Cuba appelle une fois de plus tous les États, les organisations et organismes internationaux, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, et la communauté internationale dans son ensemble, à exiger l’arrêt immédiat de l’agression israélienne, la levée du blocus contre la Bande de Gaza, le rétablissement des services médicaux, d’eau et d’électricité afin de préserver la vie de centaines de milliers de personnes innocentes.

    Cuba réaffirme sa plus énergique condamnation de cette nouvelle agression d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, et ratifie son inébranlable solidarité envers le peuple palestinien et son droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant, avec pour capitale Jérusalem orientale.

    LA Havane, le 31 juillet 2014.

     

    - - -

    Merci à Françoise Lopez de Cuba Si France Provence pour avoir repéré cet article!


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  • SESSIONS DE LA COUR INTER-AMÉRICAINE DES DROITS DE L'HOMME DANS LE CAS NORÍN CATRIMÁN VS. LE CHILI. LE 29 ET 30 MAI 2013.

     

     

    «Cette décision reconnaît l’illégalité de la criminalisation de la mobilisation des Mapuche en faveur de la restitution de leurs terres ancestrales » a déclaré Jimena Reyes, Responsable du bureau Amériques de la FIDH et l’une des avocates dans cette affaire. «  On va vers la condamnation de ce type de pratiques déplorables qui sont généralisées sur notre continent  » a-t-elle précisé. 


     

    La Cour IDH condamne l’État chilien, en considérant, entre autres, que les condamnations rendues à l’encontre des victimes de cette affaire – invoquant leur responsabilité pénale en alléguant des crimes à caractère terroriste - se fondaient sur une loi anti-terroriste contraire au principe de légalité et du droit à la présomption d’innocence. 

     


     

    La Cour a également conclut que ces condamnations se basaient sur des raisonnements faisant appel à des stéréotypes et des préjugés, qui impliquent une violation du principe d’égalité et de non-discrimination. De plus, la Cour a conclut qu’il y avait eu violation des droits de la défense et du droit de faire appel. Ces condamnations étaient donc arbitraires et incompatibles avec la Convention Américaine. 
     
     

     

    La FIDH, conjointement avec deux autres avocats, a représenté cinq des huit victimes de l’affaire devant la Cour : les deux chefs traditionnels Lonkos, Ciriaco et Pichun, ainsi que les dirigeants et activistes José Huencunao, Jaime Marileo et Patrico Marileo. Ces militants pour la restitution des terres appartenant à leur communauté ont été condamnés en 2002 et en 2003 à de lourdes peines pour délits de « menace terroriste » et d’« incendie terroriste ». 

     


     
    Dans un contexte de retour à la démocratie, confrontés au refus systématique des tribunaux de reconnaître leurs titres de propriété et en réponse aux impacts des projets d’investissements dans la sylviculture, l’hydroélectricité et les voies carrossables mis en œuvre par les gouvernements et sans consultation préalable, les Mapuches se sont mobilisés afin de défendre leurs droits. Dès 1992, les pouvoirs publics ont criminalisé la contestation Mapuche et la FIDH considère que depuis 2001, les autorités appliquent de façon arbitraire et discriminatoire la loi antiterroriste aux dirigeants et membres de la communauté Mapuche, afin d’affaiblir leur mobilisation en faveur de la restitution des terres ancestrales. 

     


     

    « La FIDH se réjouit de cette décision historique, mais demeure préoccupée par la violation généralisée des droits économiques, sociaux et culturels des groupes les plus vulnérables, notamment des communautés indigènes de l’Amérique Latine.  » a déclaré Karim Lahidji, Président de la FIDH

     

    Source: http://araucaria-de-chile2.blogspot.fr/2014/07/la-cidh-condamne-le-chili-pour.html

     

     


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  • Source: El Correo

    Le gouvernement argentin est resté sur sa ligne. Sans le rétablissement du « stay » protégeant les accords de la dette restructurée 2005-2010, il ne pouvait satisfaire la sentence du juge Griesa, et prendre le risque de la clause de RUFO. L’affaire dépasse largement le cas du pays.

     

    Sans surprise la journée marathon du 30 juillet n’ a pas débouché sur un accord sous l’égide du médiateur Pollack, ni sur un changement de position du juge Griesa.

    L’Argentine se trouve donc en « Griefault ». Ce terme né de la contraction de Griesa et de « Défaut » (pour défaut ou cessation de paiement), exprime bien une situation jusque là inédite, historique et inique dans l’histoire d’une dette souveraine, pour laquelle il n’existe pas de mot. « Argentine-Fonds Vautours : Chronique d’un « faux » défaut annoncé  »

    Celle d’un pays qui se trouve – par la décision d’un juge – en une sorte de défaut technique, alors qu’il n’est absolument pas en cessation de paiement. L’Argentine a payé au 30 juin l’échéance due aux détenteurs de titres - 92,4% - de dette restructurée.

    Depuis lors les fonds ont été bloqués notamment sur le compte de la Bank of New-York par la décision du juge Griesa qui ainsi a outrepassé son pouvoir dans une décision frappée d’extraterritorialité. Certains titres sont sous loi étasunienne, d’autres argentine, britannique ou encore japonaise ; certains titres sont en pesos, en euros, ou en yens ;

    Le juge Griesa a décidé que les banques ne devaient pas procéder ou aider au paiement des échéances des titres – et comme si cela couvrait tous les titres. Face aux banques lui demandant de préciser sa position, il est resté dans le vague.

    Le juge Thomas Griesa a bloqué le paiement de leur dû aux détenteurs de bons. En soi, cela ne relève pas de la cessation de paiement, ni du défaut qu’on attribue à un pays qui ne paye pas sa dette.

    D’ailleurs, l’Argentine a aussi payé 650 millions de dollars d’’échéance prévue au Club de Paris, il y a deux jours. Et l’Argentine a les fonds pour continuer à honorer ses échéances.

    L’Argentine n’a pas en effet réglé les Fonds Vautours, car le faire dans les conditions imposées par la décision du juge Griesa, est contraire à la loi argentine, ne respecterait pas l’engagement de traitement équitable entre les créanciers ; cela ouvrirait une boite de Pandore à 500 milliards de dollars à travers la clause de RUFO, (Rights Upon Future Offers), concernant les accords de restructuration de la dette, qui court jusqu’au 31 décembre 2014.

    Les détenteurs de titres dans le cadre des accords de 2005 et 2010, en cas de paiement des fonds vautours, pourraient être susceptibles de demander le même traitement. Et ce qui créerait un précédent dramatique pour toute restructuration de dette souveraine. Un pays souverain ne peut se mettre en telle situation.

    Comme l’a rappelé Axel Kicillof, ministre argentin de l’économie, qui a mené les ultimes réunions, les fonds vautours ont refusé l’offre faite par l’Argentine, d’entrer dans l’échange aux même conditions que les autres détenteurs de titres de dette ; ils ont refusé la mise en place du « stay » pour ouvrir un négociation.

    « Nous allons mener toutes les actions dans le cadre de nos contrats en droit national et international pour que cette situation inédite, insolite et injuste ne dure pas dans le temps » a expliqué Kicillof.

    Mais surtout, aujourd’hui l’affaire relève de la sphère privée. Les détenteurs de titres de la dette restructurée 2005-2010 qui représentent 92,4% ont leur argent bloqué par la décision d’un juge en faveur de fonds qui détiennent 1% de la dette.

    Une solution sera peut être trouvée « entre privés », « beaucoup de tiers peuvent trouver intérêts à mettre fin à cette situation », face au préjudice de ceux qui ne peuvent toucher leur argent, a souligné le ministre argentin, faisant allusion à l’initiative éventuelle d’une groupe de banques privées argentines – sans doute représentées par l’ABEDA - susceptibles d’acheter des titres des vautours.

    D’un autre coté, on peut penser que les détenteurs de titres qui n’ont pas touché leur dû ne vont rester les bras croisés : ils avaient demandé au juge Griesa mardi 29 juillet qu’il ordonne une mesure d’urgence de « stay » (conservatoire) et avaient déposé un document à la Cour de New-York. Quelle sera leur prochaine action ?

    Quelle sera aussi la réaction des institutions comme le FMI qui ont déjà souligné l’urgence de mieux protéger les restructurations de dette souveraine ? Différents pays comme la France, le Brésil avaient soutenu l’Argentine devant la justice US, sans parler du Mercosur ou des BRICS qui ont pris position. L’affaire dépasse largement l’Argentine, et la communauté financière le sait très bien, comme le rappelle le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz , cité ce matin dans le New-York Times

    En attendant le gouvernement argentin a rappelé qu’il est prêt à une solution juste, équitable, durable et légale pour 100% des créanciers, et qu’il n’est pas question de signer ou de négocier ce qui pourrait compromettre l’avenir du pays et de son peuple.

    Il faut certes s’attendre ces prochains jours aux plus sombres oracles – attisés par des forces aussi spéculatives internes et externes- sur l’avenir du pays, aux comparaisons idiotes avec le défaut de 2001. Mais il faut rappeler que depuis 2003 l’Argentine se passe de l’accès aux marchés financiers, et qu’elle est en mesure de s’en passer encore ; alors la dégradation de la note du pays par S&P - arguant du non paiement de 539 millions, qui ont été payés au 30 juin - annoncée en plein milieu des négociations finales d’hier ne va changer grand chose, mais traduit bien l’esprit qui règne.

    Curieusement la journée d’hier a vu les titres de la dette argentine s’envoler sur les marchés, le risque pays de la Banque JP Morgan au plus bas depuis 3 ans, la bourse terminer en hausse de plus de 6%....et pour mémoire aujourd’hui la dette externe de l’Argentine représente 8% du PIB, la dette totale autour de 40%. A la lecture de ces chiffres de nombreux pays pourraient se trouver en réel défaut ou cessation de paiement bien avant l’Argentine !

    Estelle Leroy-Debiasi pour El Correo

    * Estelle Leroy-Debiasi est journaliste professionnelle, Diplômée en Economie, ex rédactrice en chef du quotidien économique La Tribune.

    El Correo. Paris, 31 juillet 2014


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  • Source: RHC

    Gaza, 30 juillet (RHC-EFE)- Après le Brésil et l'Équateur la semaine dernière, c'est au tour du Pérou, du Chili et du Salvador de rappeler leurs ambassadeurs en Israël, afin de dénoncer les massacres sionistes dans la bande de Gaza.

    Dans un communiqué, le gouvernement chilien a justifié cette décision en expliquant que les opérations israéliennes à Gaza ne respectent pas le principe de proportionnalité dans l'usage de la force et violent, par conséquent, les règles fondamentales du droit humanitaire international.

    Au Mexique, des centaines de personnes se sont rassemblées face à l'ambassade des États-Unis, le principal soutien d'Israël, pour exiger la fin du génocide sioniste en Palestine.

    Dans un communiqué émis lors du Sommet du MERCOSUR à Caracas, l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Venezuela ont réitéré leur soutien au peuple palestinien et ont énergiquement condamné l'usage disproportionné de la force par Tsahal à Gaza. Ces pays latino-américains ont appelé la communauté internationale à tout faire pour parvenir à un cessez-le-feu.

    Edité par Peio Ponce


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  • Caracas, 29 juillet (RHC)- Le président Vénézuélien Nicolás Maduro a cédé la présidence du MERCOSUR à son homologue argentine Cristina Fernández. Le Venezuela assurait la présidence pro tempore de ce bloc régional depuis juillet 2013.

    Les deux chefs d'État se sont réunis au ministère vénézuélien des Affaires étrangères, en présence des présidents du Paraguay, Horacio Cartes, du Brésil, Dilma Roussef et de l'Uruguay, José Mujica.

    Le président vénézuélien a déclaré au cours du discours qui a ouvert la cérémonie: «Un communiqué spécial pour que la Banque du sud commence ses activités est en voie d'aprobation». Nicolás Maduro a réitéré sa solidarité avec l'Argentine concernant sa lutte contre les Fonds vautours. Au sujet des massacres israéliens à Gaza, il a ajouté : « Des civils et des enfants ont été assassinés, ils ont bombardé des hôpitaux. C'est la vie qui est en jeu. Pas le patrimoine où les ressources ».

    Pour sa part, la présidente argentine a pris la parole pour saluer le retour du Paraguay au sein du MERCOSUR.

    Edité par Peio Ponce

    Source: RHC


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  • La Havane, 30 juillet (RHC-Telesur-AFP)- Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-AP) et le gouvernement colombien sont parvenus à la fin du cycle de rencontres préparatoires sur la situation des victimes du conflit armé colombien.

     Des sources officielles précisent que des délégations des deux parties se rencontreront de nouveau le 4 août, afin de constituer trois commissions pour faire connaître l'histoire du conflit, ses causes et trouver des solutions pour y mettre fin.

     Les négociateurs écouteront à partir du 16 août prochain, les témoignages des représentants des victimes, qui seront sélectionnés par le bureau de l'ONU à Bogota et l'Université Nationale afin de déterminer le montant des réparations qui pourraient être versées. 60 victimes, divisées en 5 groupes, apporteront leur témoignage à cette occasion.

     La question des réparations est l'un des points les plus complexes des négociations de paix qui ont commencé à La Havane en novembre 2012.

     Les FARC et le gouvernement ont trouvé des points d'accords sur 3 des 6 questions à l'ordre du jour : réforme agraire, participation de la guérilla à la vie politique et trafic de drogues.

     Le conflit colombien a fait 5 millions de déplacés et 220 000 morts depuis cinq décennies.

     Edité par Tania Hernández

    Source: RHC


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  • Brasilia, 29 juillet, (RHC)- La présidente du Brésil, Dilma Roussef a salué la présence de 11 000 médecins cubains qui travaillent dans des zones marginales et périphériques de ce pays dans le cadre du programme « Más médicos » (Plus de médecins).

    Au cours d'une rencontre avec des médias nationaux, la présidente brésilienne a mis l'accent sur les relations étroites de coopération entre Cuba et le Brésil et sur la décision de son gouvernement d'investir dans la formation de professionnels de la santé pour satisfaire les demandes dans ce domaine.

    Dilma Roussef a également critiqué la position du candidat de l'opposition à la présidence, Aecio Nieves, qui s'est prononcé publiquement pour réformer le programme « Plus de médecins » au cas où il remporterait les élections prévues en octobre prochain.

    La présidente brésilienne a également condamné le blocus injuste des États-Unis contre Cuba et elle a réaffirmé la solidarité de tous les pays de la région avec la Révolution Cubaine.

    EDITÉ PAR PEIO PONCE

    Source: RHC


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  •  

    Les Présidents des pays membres du Marché commun du Sud (Mercosur) ont "vigoureusement condamné l'usage disproportionné de la force par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, ce qui affecte la plupart des civils, dont des enfants et des femmes."


    A la fin du Sommet présidentiel Mercosur XLVI, tenue mardi à Caracas, une déclaration, signée par les présidents du Venezuela, Nicolas Maduro, d'Argentine, Cristina Fernández, d'Uruguay, José Mujica; et du Brésil, Dilma Rousseff a été délivrée.


    Dans la bande de Gaza ont été tués par l'armée israélienne plus de 1.000 Palestiniens, dont plus de 200 enfants.


    Le texte intégral de la déclaration du Mercosur:


    Déclaration spéciale sur la situation à Gaza


    La présidente de l'Argentine, la Présidente de la République fédérative du Brésil, le Président de la République orientale de l'Uruguay et le président de la République bolivarienne du Venezuela, dans le cadre du Sommet présidentiel du Mercosur, ont vigoureusement condamné l'usage disproportionné de la force par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, ce qui affecte la plupart des civils, dont des femmes et des enfants.
    Ils ont également condamné tout type d'actions violentes contre les populations civiles en Israël.


    Ils ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation humanitaire qui se détériore résultant du conflit. Ils demandent à respecter strictement le droit international, y compris le droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire.


    Ils ont exprimé leur soutien à la résolution du Conseil des droits de l'Homme pour le respect du droit international dans le territoire palestinien occupé, approuvée le 23 Juillet de cette année, dont le contexte met en évidence l'importance et l'urgence d'enquêter sur toutes les violations des droit international humanitaire afin d'établir les faits et circonstances de ces violations et des crimes et identifier les responsables.


    Ils ont appelé à la levée immédiate du blocus affectant la population de Gaza, pour permettre la libre circulation des personnes, l'entrée de nourriture, de médicaments et de l'aide humanitaire, à la fois par terre et par mer.


    Ils ont appelé la communauté internationale à exercer une pression adéquate pour un cessez le feu durable immédiat, et la restauration rapide du dialogue comme la seule solution au conflit, tout en réitérant leur soutien à la solution de deux États vivant en paix et en sécurité dans des frontières internationalement reconnues.


    Enfin, ils ont soutenu les efforts de paix du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et la République arabe d'Égypte.

    29/07/2014

    Source: Alba TV

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    Source: http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2014/07/le-mercosur-condamne-l-usage-disproportionne-de-la-force-par-israel-dans-la-bande-de-gaza-video.html

     


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  • Source: Telesur

    Le chancelier du Venezuela, Elias Jaua, a soutenu que les autorités du Département d'Etat des Etats-Unis "doivent se calmer et prendre tout ce qui se passe en Amérique Latine avec beaucoup de sérieux."

    Il a souligné que les initiatives politiques qui surgissent en Amérique Latine ne sont pas dirigées contre eux. "Il s'agit de relations d'égalité avec d'autres blocs", c'est pourquoi il les a invités à "en profiter".

    Il a affirmé que les Etats-Unis "ont perdu une grande opportunité de relations avec l'amérique Latine". Il a qualifié ces actions de "désespérées" malgré le rôle important de la Révolution Bolivarienne dans la "formation d'un monde nouveau".

    "Que leur rage soit la bienvenue, alors (...) nous, nous comprenons ces agressions comme le cri désespéré de celui qui sait que le monde est en train de changer", a-t-il indiqué.

    De même, il a expliqué que le droit international prévaut et il a donné comme exemple le cas de la Hollande. "Les Etats-Unis ne le connaissent pas et violent le droit international", a-t-il affirmé.

    "Nous n'avons pas reçu de notification. nous l'attendons et nous l'évaluerons, a expliqué le chancelier à propos de l'information qui a circulé sur les médias internationaux ce mercredi disant que les Etats-Unis avaient refusé le visa de voyage à un "certain nombre de fonctionnaires" vénézuéliens, selon un porte-parole du Département d'Etat.

    Depuis 2010, les relations entre le Venezuela et les Etats-Unis sont assurées par des chargés d'affaires.

    Traduction Françoise Lopez - Cuba Si France Provence

    Source: Telesur

    Merci pour la partage à VivaVenezuela (Chapitre français de la campagne internationale de solidarité avec la révolution Bolivarienne - - - - - - - - - - - Plateforme de réinformation sur le Venezuela)


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  • Source: Le Monde Diplomatique - août 2014- dans les kiosques

    Bolivie, Equateur, Honduras, Paraguay, Venezuela...

     

    Habituée aux putschs, l’Amérique latine est redevenue, après l’hiver des dictatures, un laboratoire d’expérimentations politiques à gauche. Mais, désormais, les Etats-Unis et leurs alliés ont appris à renverser — ou tenter de renverser — sans trop d’effusions de sang les gouvernements qui les dérangent.

    par Maurice Lemoine
     

    Miami, 23 septembre 2010. Dans les locaux du luxueux Bankers Club et sous les auspices de l’Institut interaméricain pour la liberté et la démocratie, l’anticastriste radical Carlos Alberto Montaner introduit la conférence « L’effondrement des modèles du socialisme du XXIe siècle ». Dans l’assemblée, on remarque quelques exilés équatoriens très connus : M. Mario Ribadeneira, ex-ministre du gouvernement de M. Sixto Durán Ballén (1992-1996) — l’apogée du néolibéralisme à Quito — ; M. Roberto Isaías, qui a fui la justice après avoir causé la faillite frauduleuse de sa banque, Filanbanco, la plus grande du pays ; l’ex-colonel Mario Pazmino, directeur du service de renseignement de l’armée, destitué en 2008 par le chef de l’Etat Rafael Correa pour ses liens un peu trop étroits avec la Central Intelligence Agency (CIA).

    Orateur du jour, l’ex-colonel puis président équatorien Lucio Gutiérrez, chassé du pouvoir par une rébellion populaire le 20 avril 2005, dénonce les visions millénaristes et mystiques des socialistes, leur marxisme en capilotade, leur populisme dangereux. Il prédit l’arrivée d’un nouvel âge de bonheur et de progrès. Sous réserve, bien sûr, qu’on respecte certaines conditions... « Pour en terminer avec le socialisme du XXIe siècle, il faut en finir avec Correa ! » C’est dit ; c’est même enregistré. Tout comme le tonnerre d’applaudissements qui salue l’intervention.

    Une semaine plus tard, dans la nuit du 29 au 30 septembre 2010, à Quito, dans l’un des vingt et un salons du Swissotel, une réunion des membres de l’opposition se prolonge jusqu’à 3 heures du matin. A 7 heures, sur la chaîne télévisée Ecuavisa, l’émission « Contact direct » reçoit M. Galo Lara. Face à la caméra, ce dirigeant du parti Société patriotique (SP) évoque la loi de service public que vient d’approuver l’Assemblée nationale. Elle concerne diverses catégories de fonctionnaires, dont les policiers. Elle met fin à une série de privilèges : bonifications, primes pour la remise de médailles et de décorations, cadeaux de Noël, etc.

    En contrepartie, (...)

                      La suite sur: Le Monde Diplomatique 

     
     

     


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