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       Rencontre-Débat Jeudi 21 novembre à la Maison de l'Amérique Latine

     

     

    INVITATION 

               

    Le Collectif communiste POLEX, en partenariat avec l’Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France et en présence de Monsieur l’Ambassadeur Hector Michel MUJICA – RICARDO, 

    vous invite cordialement à la rencontre-débat qui se tiendra le 

    JEUDI 21 NOVEMBRE 2013, de 19h à 21h, à l’auditorium de 

    LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE, 

    217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris - Station de métro : Solferino (ligne 12) 

    Sur le thème : 

    Essor industriel et politiques de développement durable en Amérique latine. 

       Développement économique et social 

       Protection de l'environnement 

       Droit international et respect des indépendances nationales. 

    Les intervenants : 

       Hector Michel MUJICA – RICARDO, Ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en France, 

       Frédéric THOMAS,Docteur en Science politique à l'Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) et chargé d’études au CETRI (CEntreTRIcontinental). Le CeTri est spécialisé dans l'étude, la publication, la documentation et l’éducation permanente sur le développement et les rapports Nord-Sud. 

       Pierre LENORMAND, représentant le Collectif POLEX, militant environnementaliste. Animateur des débats.  

    Avec l’amicale participation de : 

       YaïGONZALES-MURILLO, Juriste, spécialiste en Droit international 

       Rémy HERRERA, Economiste, Chercheur au CNRS 

    Comptant sur votre présence, soyez assuré-e, de nos sentiments amicaux. 

    Afin de profiter au maximum du temps dont nous disposerons pour débattre de cet important sujet,il est conseillé d'arriver dès 18h45. Merci 

    Contact avec le Collectif : collectifcommunistepolex@gmail.com

    Site : www.collectif-communiste-polex.org

     

    SOURCE:http://cbparis.over-blog.com/article-rencontre-debat-jeudi-21-novembre-a-la-maison-de-l-amerique-latine-121182434.html

     


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  • Cuba/ USA : Obama estime qu’il faut changer les relations américano-cubaines.

    Par Michel Taupin

    Barack Obama a appelé vendredi à une mise à jour des politiques envers Cuba à la lumière des récents développements.

    "Il est peut-être temps pour les Etats-Unis de modifier les relations qu'ils entretiennent avec Cuba, sous embargo américain depuis plus d'un demi-siècle", a déclaré vendredi le président Barack Obama.

    Nous devons être créatifs, nous devons être réfléchis, et nous devons continuer à mettre à jour nos politiques", a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à Miami, dans l'Etat de la Floride.

    "Gardez en tête qu'au moment de la prise de pouvoir de M. Castro, je venais tout juste de naître",  a-t-il rappelé. "Alors l'idée que les politiques mises en place en 1961 demeurent efficaces aujourd'hui, à l'ère de l'Internet, de Google et de voyages à travers le monde, n'a plus aucun sens".

    Mais il a ajouté :

    Une nouvelle génération de responsables politiques aux Etats-Unis et des Américains d'ascendance cubaine sont sans doute les plus à même d'inventer les "nouveaux mécanismes" capables d'apporter le changement sur l'île, a dit le chef d'Etat américain. "Je pense que nous savons tous, qu'en fin de compte, la liberté à Cuba viendra grâce aux militants extraordinaires (...) Mais le Etats-Unis peuvent apporter leur aide", a-t-il encore lancé.

    Alors méfiance! Obama ne sera jamais un ami de Cuba socialiste.

    MT

    NB : Washington a adopté une attitude hostile envers Cuba suite à la révolution de 1959 menée par Fidel Castro. Les Etats-Unis ont rompu leurs liens diplomatiques avec Cuba en janvier 1961 et ont imposé un embargo économique et commercial dévastateur contre Cuba l'année suivante.

    C'est la 22e année d'affilée que l'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution exhortant les Etats-Unis à lever leur embargo contre Cuba.

    Lors de son premier mandat, l'administration Obama a allégé les limites sur les envois de fonds et les voyages à Cuba. Le leader cubain Raul Castro s'est également déclaré prêt à s'engager dans un dialogue avec les Etats-Unis, sans conditions préalables. Washington et La Havane ont repris leurs pourparlers de migration bilatérale et explorent la possibilité de rétablir le service de courrier direct, après 50 ans d'interdiction.

     

    SOURCE : Cuba Si France Provence


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  • CuCubaCuba : plus de 60 pays bénéficient des services médicaux cubains

     

    Julio Castañer, directeur des affaires de l'Entreprise de Commercialisation des Services Médicaux Cubains a fait savoir que plus d'une soixantaine de pays bénéficient actuellement de l'expérience accumulée par Cuba en matière de services et de produits médicaux très performants.

    Prenant la parole au cours de la quatrième journée de la 31e Foire Internationale de La Havane

    « FIHAV 2013 », Julio Castañer, a donné des détails sur les services que prête cette entité en matière d'attention et de formation médicales de concert avec l'entreprise Biocubafarma.

    Devant  des chefs d'entreprises  étrangers et de diplomates en poste à La Havane,  Julio Castañer a ajouté que ces deux entités œuvrent en faveur de l'augmentation des exportations de services médicaux sur la base de la justice sociale et de l'accès équitable.

    On a également appris à la Foire que le commerce bilatéral entre Cuba et l'Union Européenne a augmenté de 8% entre janvier et août de cette année.

    Le Secrétaire Général de la Chambre de Commerce de Cuba, Omar Fernández, a rappelé que les échanges commerciaux avec les 28 membres de l'Union Européenne ont dépassé en 2011, l'équivalent de 4 milliards de dollars.

    La Foire de La Havane prendra fin samedi.

    Plus de 3000 chefs d'entreprise et de responsables de 65 pays assistent à la plus grande bourse commerciale de Cuba et l'une des plus importantes de l'Amérique Latine.

     

    RHC – La Havane, le 7 novembre 2013.

    SOURCE: Cuba Si France Provence

     


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    L'accord, obtenu hier, sur la participation politique , entre le gouvernement de Juan Manuel Santos et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie -Armée du Peuple, FARC-AP, constitue un pas historique, transcendantal, pour mettre fin à un demi siècle de conflit armé.

    Dans un communiqué conjoint émis au Palais des Congrès de la capitale cubaine, siège des dialogues de paix, les parties ont donné des détails de l'accord sur le second point d'un agenda de six. Le premier sur les terres avait été souscrit en mai.

    Parmi les aspects clefs de l'accord, figurent les droits et les garanties pour l'exercice de l'opposition politique en général et en particulier pour les nouveaux mouvements qui vont surgir après la fin du conflit.

    Des mécanismes démocratiques pour la participation citoyenne et l'inclusion de tous les secteurs , sans oublier les plus vulnérables à la politique sont stipulés dans l'accord.

    Les deux parties ont précisé que les deux accords font partie d'un plus ample qu'ils espèrent conclure très bientôt. Le texte cite le principe qui régit les dialogues : soit que rien n'est valable tant qu'on n'aboutira pas à un accord complet, ce qui veut dire que les avancées particulières sont liées à l'obtention de la paix.

    Le président Juan Manuel Santos a déclaré, s'adressant au peuple, qu'il est convaincu que la paix est possible et que les conversations ne vont pas être suspendues car elles montrent des avancées.

    L'ex vice président Humberto de la Calle leader de la délégation gouvernementale, a déclaré à La Havane : « nous cherchons une réconciliation, que la politique soit libérée de l'intimidation et de la violence. Plus jamais politique et armes ensemble » a-t-il ajouté.

    Le leader de la délégation des Farc-AP, Ivan Marquez a ratifié la nécessité de respecter le droit à la vie et les positions politiques divergentes en Colombie.

    Il a déclaré. « La Colombie vit un printemps de rêves de justice; surtout les plus humbles, les démunis sont descendus dans la rue pour dire aux gouvernants qu'ils ne peuvent pas continuer à les ignorer ».

    Ivan Marquez a ajouté que la paix dépend aussi d'autres facteurs, tels que la fin de la corruption et de l'interférence des maffias qui ont accaparé tous les pouvoirs de l'État.

    Le représentant de Cuba, un des pays garants, Rodolfo Benítez a déclaré: « Des mesures ont été établies pour garantir et promouvoir une culture de réconciliation, de coexistence, de tolérance et pas de stigmatisation, de façon à favoriser un langage de tolérance et de respect pour les idées tant des opposants politiques que des organisations sociales et de droits humains».

    Dat Nirlander le représentant de la Norvège, l'autre pays garant a signalé : «Un système intégral de sécurité pour l'exercice de la politique a été souscrit. Ce système est conçu dans un cadre de garanties, de droits, de devoirs et de libertés et cherche à assurer la protection de ceux qui font de la politique sur la base du respect pour la vie et la liberté de pensée et d'opinion. Il permet de renforcer et d'approfondir la démocratie et contribue à créer un climat de coexistence et de tolérance tout spécialement avec le nouveau mouvement qui surgit des FARC-EP pour une activité politique légale».

    Dans le communiqué conjoint les délégations du gouvernement et des FARC-EP reconnaissent entre autres, la contribution au processus de paix des pays garants, Cuba et la Norvège ainsi que du Chili et du Venezuela comme pays accompagnateurs.

     

    RHC- Granma. La Havane, le 7 novembre 2013  

    SOURCE: Cuba Si France Provence 

     

     

     

     


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  • Le Mercosur débat des politiques publiques en faveur de la femme.

     

    Les échanges d'expériences pour définir des politiques publiques d'égalité de genre est l'objectif de la IV è Réunion des Ministres et Hautes autorités de la Femme des pays membres du Marché Commun du Sud MERCOSUR qui a lieu à Caracas à la Maison Jaune, siège du Ministère des Affaires étrangères.

    Lors d'une interview accordée à la télévision publique, la vice ministre vénézuélienne pour la Participation Active et la Formation Socialiste en vue de l'égalité de genre, Rebecca Madriz, a signalé que les membres du MERCOSUR accordent une grande importance à la recherche de l'égalité entre les genres.

    Elle a ajouté que les échanges de critères, après les ateliers techniques deux jours auparavant, ne cherchent pas seulement la création de politiques publiques, mais aussi que celles -ci soient analysées et élaborées par les femmes.

    La violence de genre, un problème qui a été trop longtemps minimisé, l'encouragement à l'autonomie de la femme par le travail, l'intégration économique et la promotion d'une participation politique paritaire sont aussi débattus.

    Rebecca Madriz a déclaré que les avancées dans l'incorporation de la femme dans les prises de décisions et dans son rôle au pouvoir populaire sont importantes mais que malgré tout, le patriarcal millénaire qui se traduit par le machisme subsiste encore dans la société vénézuélienne.

    Le Venezuela exerce depuis le 12 juillet la présidence tournante du MERCOSUR, laquelle sera transmise à l'Argentine lors du sommet fixé en janvier à Caracas.

    Edité par Tania Hernández

    RHC-PL. Caracas, le 15 novembre2013

    SOURCE:Cuba Si France Provence

     

     

     


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  • L'encerclement international de l'Argentine (Pagina 12)

    par Emir Sader

    Celui qui s’informe sur l’Argentine par la presse internationale ne réussit pas à expliquer comment les gouvernements des Kirchner ont réussi à être élus, à être réélus et continuent en étant le parti le plus fort du pays. Comme cela se passe avec les gouvernements progressistes de l’Amérique Latine, ils sont diabolisés par les grands groupes de médias internationaux, aidés par certains intellectuels et journalistes de nos propres pays, qui se logent dans les espaces qu’ils leur sont offerts pour parler de nous en mauvais termes.

    Rien à voir avec les traitements que les mêmes médias ont réservé à la terrible dictature militaire argentine et ni aux gouvernements mis en échec de Raúl Alfonsín et de Carlos Menem, qui ont laissé aux Kirchner un pays détruit. Aucune reconnaissance de la longue reconstruction de l’économie et des sociétés défaites dont ils ont hérité de leurs prédécesseurs auparavant loués.

    D’abord, le silence, l’incrédulité sur la reprise du pays. Après, la campagne contre la renégociation des titres de la dette argentine, puis la reproduction des attaques des médias d’opposition et, finalement, la guerre totale, l’encerclement, la diffamation du gouvernement de Cristina Kirchner et de l’Argentine.

    La renégociation de la dette fut un succès, d’où l’offensive, menée par les 8 % qui n’ont pas accepté de renégocier, pour chercher n’importe moyen possible pour punir l’Argentine, pour essayer de démontrer à d’autres pays – comme la Grèce, par exemple – que cette posture souveraine se paye cher.

    Il y a un encerclement international sur les crédits de la part de la finance internationale, qui s’ajoute à l’encerclement médiatique. C’est ce qui appelle à d’autres formes d’encerclement. Se répand l’idée d’un pays désordonné, sans direction politique, près de la « fin d’un cycle », que la droite latino-américaine propage tout le temps. Ils font de leurs désirs une réalité, en rassemblant toutes les formes d’opposition, de droite et d’ultragauche, pour remplacer leur absence de programme et de leadership alternatif.

    C’est un encerclement lâche, parce qu’il cherche à ne pas laisser d’espaces pour des analyses alternatives, pour la comparaison avec ce qu’était le pays avant les gouvernements des

    Kirchner et comment il s’est transformé durant cette décennie. L’historien britannique Eric Hobsbawm considère que le passage de l’URSS à la Russie et l’explosion de la politique de convertibilité en Argentine ont favorisé les deux plus de grands reculs historiques du monde dans les dernières décennies.

    Un pays qui a perdu son autosuffisance énergétique avec la privatisation d’YPF, faite en quelques jours par le gouvernement Menem. Un pays qui avait renoncé à avoir ses propres politiques fiscales avec la politique de parité entre le dollar et le peso. Un pays qui a souffert de la terreur des dictatures militaires, le plus grand nombre de victimes, de morts et de disparus que nous avons eu, qui a connu les effets extrêmement négatifs de l’explosion de la bombe de la convertibilité.

    Mais ces vautours –financiers, politiques et médias – ce qui les intéressait, c’ était ce que faisait la dictature et pas la résistance du peuple argentin. Ce qui les intéressait, c’était le pardon aux militaires et non l’enquête sur leurs crimes. Ce qui les intéressait, c’était le modèle de parité de Menem et non les luttes du peuple contre ses conséquences néfastes. Ils n’étaient pas, non plus, intéressés par la reconstruction du pays, la reprise de la croissance économique, la diminution de l’inégalité et de la misère. Ce qui les intéressait, c’était la politique de « relations charnelles » avec les États-Unis d’Amérique et pas la politique souveraine et de dignité nationale.

    Ils ne sont pas intéressés par ce que pense le peuple argentin et les peuples les pays frères. Ce qui leur importe c’est ce que pensent la finance internationale et les puissances impérialistes. C’est pourquoi ils dessinent un lâche encerclement autour de l’Argentine et du gouvernement de Cristina. Un encerclement qui tient à tous ceux qui savent ce qu’il s’est réellement passé dans le pays durant cette décennie, lutter avec toutes leurs forces pour éclaircir, pour informer, pour réfuter. Casser l’encerclement financier, politique et médiatique qu’étendent les mêmes qui ont été aux cotés de la dictature militaire, aux cotés des gouvernements qui ont pactisé avec le FMI et qui ont échoué avec le modèle néolibéral contre lequel les gouvernements des Kirchner luttent, pour le surmonter définitivement.

    Emir Sader pour Página 12

    Página12 Buenos Aires, le 2 novembre 2013.

    * Emir Sader il est philosophe et professeur de sociologie à l’université de l’Etat de Rio de Janeiro (UERJ) et à l’Université de São Paulo (USP).

    Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

    El Correo. Paris, le 8 novembre 2013.

    SOURCE: http://www.elcorreo.eu.org/L-encerclement-international-de-l-Argentine?lang=fr

     


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  • Argentine: les premiers essais du lanceur spatial argentin

     

    par Fernando Krakowiak

    La Conae construit une plate-forme pour lancer des satellites dans l’espace depuis l’Argentine. Ce mois-ci les essais du système de navigation et de contrôle vont débuter avec un premier prototype qui décollera depuis Punta Indio [dans la Province de Buenos Aires].

    La Commission Nationale d’Activités Spatiales (Conae) va lancer ce mois-ci [novembre 2013] la fusée expérimentale « Vex 1er ». C’est la première d’une série de prototypes nationaux destinés à tester le système de navigation, guidage et de contrôle de ce qui sera le lanceur satelital Tronador II , qui sera prêt en 2015. L’objectif de ce projet est de lancer dans l’espace des satellites d’observation, élaborés [et fabriqués] dans le pays, qui offriront une information utile pour l’agriculture, la pêche, l’hydrologie et la gestion des urgences. « Le Tronador II signifie souveraineté et développement, parce qu’il nous permettra de réaliser seuls une mission satellite complète », a assuré à Página/12 le ministre de Planification, Julio De Vido.

    Ce projet est passé par une première étape, appelée « Tronador I », comprenant l’essai d’une petite fusée de 3,4 mètres de haut en juillet 2007 et d’une autre de six mètres en mai 2008, les deux depuis Puerto Belgrano, une base navale placée à 30 kilomètres de Baia Blanca. Au cours de cette deuxième étape, dénommée « Tronador II », on travaille dans l’élaboration définitive d’un lanceur de satellites qui aura environ 30 mètres de haut et permettra de lancer des satellites allant jusqu’à 250 kilos. L’entreprise publique Invap construit actuellement, pour la Conae, les satellites d’observation avec microonde Saocom 1A et 1B qui seront mis sur orbite par le lanceur Tronador II. Saocom 1A se trouve déjà à la la phase d’intégration.

    L’initiative Tronador II a connu une plus grande impulsion depuis le mois de novembre de l’an dernier, quand le Gouvernement a transféré la Conae du Ministère des Affaires étrangères au Ministère de la Planification. Le budget de l’organisme qui était en 2012 de 512 millions de pesos [64.4 M d’euros], est passé à 922 millions [116 M d’euros] cette année. À son tour, l’investissement prévu pour le seul « Projet Tronador II » sur la période 2014-2016 est de 2 milliards [251,5 M d’euros].

    Dans le cadre de ce plan, le lancement préalable de trois à six fusées expérimentales destinées à perfectionner le système est prévu. La « Vex 1A » est le première de cette série. Ce prototype de 4,5 mètres de long, pèse 2,8 tonnes, peut atteindre une vitesse maximale de 828 Km/heure et, à la différence des missiles, son moteur fonctionne avec du combustible liquide. La plate-forme de lancement a été installée à Punta Piedras, dans le district de la Province de Buenos Aires de Punta Indio. C’est un terrain vague en face du Río de la Plata, situé à l’extrémité nord de la baie de Samborombón. La fusée déplacée là, vers le milieu du mois d’octobre et est déjà prête pour le décollage. Página/12 s’est rendu sur place jeudi avec une délégation comprenant le directeur exécutif de la Conea, Conrado Varotto, le président du la Syndication Générale, Daniel Reposo , ainsi que des fonctionnaires du Ministère de Planification. Dans un dialogue avec les journalistes, Varotto a fait souligner l’augmentation budgétaire qui a permis d’accélérer le projet et mis en lumière l’apport de la Faculté d’Ingénierie de l’Université Nationale de La Plata. Le projet officiel est de lancer depuis la Punta Indio les prototypes expérimentaux, et depuis Puerto Belgrano le Tronador II.

    Les principaux composants de ces fusées sont développés au Centre Spatial Teófilo Tabanera, dans la ville de Falda del Carmen, Province de Cordoba, Argentine. C’est dans ce même lieu que dans les années 80, les Forces armées argentines ont élaboré en secret le missile Condor, projet démantelé en juillet 1990 sous la pression des US. Au sein du gouvernement, on soutient que maintenant la situation est différente parce que le projet n’a pas d’objectifs militaires, mais seulement la mission de mettre des satellites d’observation dans l’espace.

    Avec le développement du Tronador II, l’Argentine complétera le mouvement de développement technologique spatial et rejoindra ainsi le club des dix pays qui fabriquent leurs propres satellites et disposent de leurs propres lanceurs, actuellement composé seulement par les USA, la Russie, le Japon, la France (Union Européenne), la Chine, l’Inde, Israël, l’Iran, la Corée du Nord et la Corée du Sud. De plus, au sein du gouvernement , on souligne que ce projet fait partie d’un plan satellite plus vaste comprenant aussi la construction de trois satellites de communications (Arsat 1, 2 et 3), ce qui suppose un investissement additionnel de 4, 2 milliards [527,2 M d’euros]. Le plan comprend aussi le fonctionnement opérationnel dans la ville de Bariloche du Centre d’Essais de Haute Technologie (Ceatsa), société conjointe des deux entreprises d’Etat, Arsat et Invap , où ont déjà commencé les essais du satellite Arsat 1 .

    Fernando Krakowiak pour Página 12 (Argentine)

    Página 12. Buenos Aires, le 9 novembre 2013.

    Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi .

    El Corréo 9 novembre 2013

    SOURCE: http://www.elcorreo.eu.org/Les-premiers-essais-du-lanceur-spatial-argentin?lang=fr

     

     


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  • Lettre ouverte au responsable du Bureau Amérique de Reporters Sans Frontières

     

    Luis Alberto REYGADA
     

    J’adresse cette lettre ouverte au responsable du bureau Amérique au sujet des deux dernieres notes de RSF sur le Venezuela...

     

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    Cher Monsieur Hervieu,

    Avant toute chose, je tiens à saluer les objectifs que poursuit votre organisation, et s’il est vrai que je suis souvent en désaccord avec la façon de procéder -qui devient forcement partielle non pas par votre faute mais parce que le système médiatique dominant impose ses propres règles du jeu-, il faut admettre que beaucoup de choses ont évolué dans le bon sens depuis 2008. C’est fort heureux pour la défense de la liberté de l’information.
    Je viens vers vous à propos des deux derniers articles publiés par votre Bureau au sujet du Venezuela.

    A propos de L’information sur les pénuries assimilée par le pouvoir à de la “propagande de guerre” (02/oct/2013), je peux comprendre que, depuis Paris, l’on puisse voir d’un mauvais œil l’évocation d’un lien entre information et “propagande de guerre”. J’attends néanmoins d’une organisation comme la vôtre qu’elle prenne en considération les réalités du terrain. Il faudrait être vraiment ignorant du contexte vénézuélien (parce que je n’ose songer à la mauvaise foi) pour nier, ou ne pas prendre en compte, la situation existante là-bas où il y a, effectivement, une vraie guerre au niveau de l’information. Vous êtes bien les premiers à savoir le ou les rôles que joue l’information aujourd’hui. Je me permets de vous rappeler cette citation d’un général étatsunien (Glen Otis) : "Le combattant qui l’emporte est celui qui gagne la campagne de l’information. Nous en avons fait la démonstration au monde : l’information est la clef de la guerre moderne -stratégiquement, opérationnellement, tactiquement et techniquement".

    Je suppose que vous connaissez la mauvaise foi de nombre de médias qui ont trop souvent prouvé qu’ils n’avaient rien d’indépendants mais au contraire qu’ils prenaient ouvertement des positions partisanes et qui sont passés maîtres dans l’art de jeter la pierre pour ensuite cacher la main et finalement se montrer en victime d’un "régime liberticide". Le journaliste engagé et fin connaisseur de l’Amérique latine Maurice Lemoine avait très bien décrit le contexte vénézuélien dans un article publié dans la revue Manière de voir intitulé "Coup d’Etat médiatique au Venezuela (Manière de Voir n°122 > Où se cachent les pouvoirs / avril-mai 2012).

    Un contexte donc très complexe, mais surtout aux antipodes de la situation que nous connaissons dans la plus part des pays occidentaux, et je n’exagère si j’affirme qu’on ne pas transposer la notion de journalisme qui prévaut ici avec ce que l’on connaît au Venezuela. En France, l’on attend d’un journal "d’opposition" qu’il garde tout de même une certaine éthique et morale journalistique. Qu’en est-il au Venezuela ? Envisagez-vous une seule seconde que ce qui s’est passé avec la une du journal Tal Cual avec l’affaire de la rose/pistolet puisse se produire en France (photo du président manipulée, altération des propos avec une soi-disant incitation à la violence) ? Ou bien encore lorsque les journalistes de Globovision, lors de la couverture de l’émeute qui a eu lieu dans la prison de Caracas El Rodeo (juin 2011), rajoutent des effets sonores (en l’occurrence des bruits de fusil d’assaut sans doute afin d’amplifier l’effet de chaos), cachent, exagèrent, amplifient, déforment, dans un reportage qu’ils passent en boucle (presque 300 fois en 4 jours de couverture)... mais sont ensuite les premiers à crier à l’injustice lorsque la Conatel... remplit ses fonctions et fait appliquer la loi ! Et si la justice confirme la sanction, il s’agira bien sûr d’une justice aux ordres du gouvernement !

    Qui peut cautionner des comportements de ce genre, clairement contraires à l’éthique journalistique ?

    La Procureure Générale de la République -Luisa Ortega Díaz- a dénoncé il y a peu ces pratiques journalistiques malhonnêtes dans les colonnes du journal UltimasNoticias (« La responsabilidad de comunicar » - Luisa Ortega Díaz - 15/oct/2013). Elle précise que la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela « garantit la liberté d’expression sans aucune censure mais établit aussi que celui qui l’exerce assume la pleine responsabilité pour tout ce qu’il exprime, en précisant que les gens ont le droit à une information adéquate, vraie et impartiale ». Y voyez-vous un quelconque frein à la liberté d’expression ou la simple application de l’état de droit dans le cadre d’une pratique responsable du journalisme ?

    Alors oui, il y a une vraie "guerre médiatique" au Venezuela, mais elle ne vient pas forcement d’où certains voudraient nous le faire croire et notre mémoire historique latino-américaine nous oblige à l’extrême prudence.

    Vous rappeliez il y a peu les événements qui ont eu lieu au Chili en 1973 (L’héritage médiatique du Plan Condor - 12/sep/2013). Dois-je vous rappeler la situation dans ce pays au niveau des médias avant le coup d’état du 11 septembre ? Combien de fois le Président Allende avait-il pris la peine de dénoncer un contexte (campagne médiatique internationale, ingérence de puissance étrangères, rôle des médias au service de l’oligarchie nationale, paysage médiatique amplement dominé par le secteur privé, etc.) qui renvoie de manière frappante à l’actualité vénézuélienne ? Que disait-on de lui à l’époque. Que se passa-t-il ensuite ? Je ne peux que vous conseiller de réécouter cette interview du Président Allende (par Saúl Landau, 31/12/71), le parallèle avec ce qui se passe aujourd’hui au Venezuela est vraiment criant (en particulier entre les minutes 15:00 et 18:30).

    J’en viens maintenant à votre article L’accès à l’information compromis avec le décret fondateur d’un nouvel organisme du renseignement (11/oct/2013).

    Le Centre stratégique de sécurité et de protection de la patrie (Cesppa) est un organisme gouvernemental de renseignement qui dépend directement du pouvoir exécutif (comme c’est couvent le cas pour ce genre d’organisme). L’article 3 du décret instituant sa création précise que le Cesppa sollicitera, organisera, intègrera et évaluera les informations d’intérêt stratégique de la Nation, provenant de tous les organismes de sécurité et de renseignement de l’État ainsi que d’autres entités publiques ou privées, relatives aux activités ennemies tant intérieur qu’extérieur, selon les nécessités des hauts-commandements politique et/ou militaire du gouvernement.

    Le Centre stratégique de sécurité et de protection de la patrie (Cesppa) est un organisme gouvernemental de renseignement qui dépend directement du pouvoir exécutif (comme c’est couvent le cas pour ce genre d’organisme). L’article 3 du décret instituant sa création précise que le Cesppa sollicitera, organisera, intègrera et évaluera les informations d’intérêt stratégique de la Nation, provenant de tous les organismes de sécurité et de renseignement de l’État ainsi que d’autres entités publiques ou privées, relatives aux activités ennemies tant intérieur qu’extérieur, selon les nécessités des hauts-commandements politique et/ou militaire du gouvernement.

    Son article 7 précise que le Cesspa aura pour objectif d’unifier le flux d’information relatives aux aspects stratégiques sensibles de sécurité, de défense, des renseignements, d’ordre intérieur et des relations étrangères, des institutions publiques et privées qui le requièrent, afin de faciliter et contribuer au processus de prise de décision, et prévenir et neutraliser de potentielles menaces aux intérêts vitaux [de l’Etat vénézuélien].

    Comment s’étonner alors que l’information gérée par cet organisme gouvernemental doive rester classifiée ?! Selon vous des informations relatives aux activités ennemies devraient pouvoir être rendues publiques ?! L’article 9 que vous citez se réfère lui aussi à l’information détenue par le Cesppa, il est donc naturel qu’elle puisse être "réservée", "classifiée" ou "divulguée de façon limitée", vous ne croyez pas ?

    Ce décret n’attribue à nul moment des prérogatives au Cesppa par rapport à "l’information" en général, celle qui circulerait dans les médias, mais seulement par rapport aux informations en possession du Cesppa. Je ne vois donc pas en quoi ce décret "contrevient directement au droit d’être informé".

    D’autre part, que dire de vos sources, le Collège national des journalistes (CNP) et le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP) ? Des organisations dont le comportement contraire à l’éthique journalistique a été maintes fois signalé par de nombreux journalistes qui s’en sont séparés en voyant qu’elles étaient devenues des agences de relations publiques des adversaires du gouvernement (je vous renvoie à la lettre publique du journaliste Sergio Ramón Fernández Aponte, qui a quitté le CNP en dénonçant ses pratiques incompatibles avec un journalisme de qualité). Les dissensions sont nombreuses au sein de ces organisations, et il serait intéressant d’écouter les journalistes qui les ont quittées.

    Je vous demande donc, les prises de position tant du CNP (Le CNP-Caracas dénonce fermement la création du Cesspa – CNP 14/oct/2013) que du SNTP (Le Gouvernement veut bloquer la libre circulation de l’information critique – SNTP 11/oct/2013 ) reflètent-elles vraiment une situation réelle, ou jouent-elles sur un amalgame entre « l’information qui sera en possession du Cesspa » et « l’information » en général ? Le journal El Nacional est-il sérieux de titrer un de ces articles « Maduro pourra censurer n’importe quelle information » (El Nacional 10/oct/2013) ? Ce décret permet-il vraiment au Président de « censurer n’importe quelle information » ?

    Je fais donc un appel à votre bon sens, afin de considérer l’actualité vénézuélienne non seulement dans son contexte extrêmement particulier, mais aussi dans toute la complexité d’une réalité qui dépasse souvent des lectures trop simplistes et les raccourcis. La défense du droit à l’information mérite mieux que cela.

    Très respectueusement,

    Luis Alberto Reygada

    la.reygada [à] gmail.com
    Etudiant, Master 2 Relations Internationales

    Lettre ouverte envoyé à M. Hervieu - Bureau Amériques de Reporters Sans Frontières : ameriques@rsf.org.

    Publiée sur le site d’information alternative Le Grand Soir http://www.legrandsoir.info/

     

     


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    Coopération renforcée entre l’Equateur et la France

     

    Rafael Correa, achève ce samedi sa visite officielle en France, la première d’un président équatorien depuis 22 ans. Après avoir rencontré ministres, sénateurs et parlementaires, il a été reçu jeudi à l'Elysée par François Hollande.

     

    Les deux chefs d'Etat ont signé un « pacte stratégique » entre les deux pays et des accords de coopération sur la recherche, le transfert de technologies, et le domaine universitaire. Face à la presse, vendredi, Rafael Correa n’a pas dissimulé sa satisfaction de voir les échanges franco-équatoriens se renforcer, et il a tenu à remercier « le président  et le peuple français » d’ouvrir les portes à son pays.

     

    Il s’est aussi réjoui qu’un accord commercial, non de libre-échange a-t-il insisté, soit sur le point de voir le jour entre l’Equateur et l’Union européenne. Cet accord de coopération qui se baserait sur un échange d’offre entre les deux parties est entrain d’être finalisé et devrait être signé au premier trimestre 2014. Le président équatorien a mis en exergue les « immenses talents humains » dont  regorge la France, « grande puissance en matière de technologie.  Nous y avons trouvé toutes les dispositions pour nous aider.» Evoquant par la suite l’intégration régionale en Amérique latine, il a estimé qu’ « un coup de frein » avait été donné, la  nouvelle puissance régionale (CELAC) ayant notamment pâti des décès de Nestor Kirchner (Argentine) et Hugo Chavez (Venezuela) deux acteurs clés de la construction de la « nation des nations ».

     

    Mais le principe de cette intégration reste selon lui intangible. Il  s’agit de coopération dans la mise en œuvre des politiques économique, énergétique, sociale et environnementale et non d’une « intégration conservatrice », de type européen…D’où cet appel réitéré à l’Europe pour qu’elle ne répète pas les mêmes erreurs que ceux commis par l’Amérique latine en se soumettant au capital financier : « L’Europe devrait se pencher sur la dérégulation, car les gens ne sont pas des consommateurs mais des citoyens. » Au nom de l’intégration « intégrale » qu’il appelle de ses vœux, le président Correa a qualifié de « grand attentat » le blocus exercé unilatéralement par Washington contre Cuba, condamné 22 fois par les Nations Unies, mais « rien ne change »...

     

    Bernard Duraud

    SOURCE: L'Humanité

     

     


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     Cuba ET LE Venezuela RENFORCENT LEUR COOPERATION ECONOMIQUE

     

    La Havane, 4 Novembre (acn) L'élimination progressive des droits de douane, une des initiatives qui permettront de renforcer la coopération commerciale et économique entre Cuba et le Venezuela, a été révélée aujourd'hui lors de la deuxième journée de la Foire Internationale de La Havane FIHAV-2013.

     

    Lors de l'ouverture officielle du pavillon de la nation sud-américaine,

    Rodrigo Malmierca, membre du Comité Central du Parti Communiste de Cuba et ministre du commerce extérieur et des investissements étrangers, a déclaré que cela va augmenter l'échange de produits et de services.

     

    Il a dit que dans les prochaines semaines s’ouvrira un bureau cubain à

    Caracas pour la surveillance des importations et des exportations dans les deux sens, ce qui contribuera à une meilleure circulation des marchandises et la construction solide des chaînes productives.

     

    Afin de soutenir ces efforts, Malmierca et le ministre du Pouvoir

    Populaire pour le Commerce du Venezuela, Alejandro Fleming, ont signé aujourd'hui l'Accord de Complémentarité Économique n ° 40.

     

    Dans le cadre de la foire, Fleming a également expliqué les perspectives de travail du projet Venezuela Exporta, qui privilégie la promotion des produits de haute qualité et la compétitivité sur le marché international où Cuba est incluse.

     

    Il a rappelé que le 4 Décembre prochain marquera les neuf ans de la première visite du Président Hugo Chavez à FIHAV.

     

    Actuellement, le pays d'Amérique du Sud est le principal partenaire commercial de Cuba.

     

    Les accords entre les deux nations comprennent des domaines tels que l'éducation, la santé, les sports, la culture, l’alimentation, la construction, les transports, les communications et information, l'énergie et le renforcement des missions sociales.

     

    Source: Cuba Si France Provence


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