• Déclaration de la directrice du ministère des Relations extérieures pour les Etats-Unis en réponse au Département d’État des Etats-Unis au sujet de la traite des personnes

    Josefina Vidal Ferreiro, directrice de l'Amérique du Nord au Ministère des Affaires Etrangères cubain (MINREX).

    CUBA est reconnue dans le monde entier pour son travail exemplaire en matière de protection de l‘enfance, de la jeunesse et de la femme. Ce n’est absolument pas un pays d’origine, de transit ou de destination de la traite des personnes.

    Cependant, le gouvernement des États-Unis, dans une nouvelle tentative pour nous discréditer et justifier leur politique contre Cuba, politique mondialement contestée, a une nouvelle fois inclus notre pays, de manière arbitraire et malintentionnée, dans la pire des catégories du rapport du Département d’État sur la traite des personnes.

    Ce qui nuit à l’enfance, à la jeunesse, à la femme et à l’ensemble du peuple cubain, c’est le blocus des États-Unis.

    Le gouvernement de Cuba dément énergiquement cette calomnie, et exige qu’il soit mis fin une fois pour toutes à cette honteuse décision.

    Les États-Unis ne sont investis d’aucune autorité morale pour juger Cuba, surtout si l’on sait que leur propre gouvernement a été contraint d’admettre qu’ils sont un pays d’origine, de transit et de destination d’hommes, de femmes et d’enfants, nord-américains et étrangers, réduits aux travaux forcés, à l’esclavage, à la servitude et au trafic sexuel.

    La Havane, le 19 de juin 2013. 

     

    Source: Granma International

     

     


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  • Equateur: Correa assure que son gouvernement analyse la demande d’asile de Snowden

     

    Lundi 24 juin 2013

    Le président de l’Equateur, Rafael Correa, a confirmé que son gouvernement étudiait la demande d’asile formulée par l’ex technicien de la CIA, Edward Snowden, l’homme qui a filtré des informations secrètes des Etats-Unis et qui est recherché par la justice de ce pays afin d’être jugé pour espionnage.

    “Soyez certains que nous analyserons de façon responsable le cas de M. Snowden et (…) que nous prendrons la décision –en partant de notre absolue souveraineté- que nous considérerons la plus adéquate, a écrit Correa sur son compte Twitter @MashiRafael.

    Le président a abordé le sujet peu de temps après que celui-ci soit abordé depuis le Vietnam par le ministre des affaires étrangères Ricardo Patiño, qui a confirmé que Snowden avait fait une demande d’asile à l’Equateur, signalant aussi que son cas serait étudié.

    Source : BBC MUNDO

    Traduction : Paul Hernandez pour la Voie Bolivarienne

    http://www.bbc.co.uk/mundo/ultimas_noticias/2013/06/130624_ultnot_correa_confirma_solicitud_asilo_de_snowden_msd.shtml


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  • Le Chargé d’Affaires vénézuélien à Washington est reçu au Département d’Etat

    Calixto Ortega est le plus haut représentant vénézuélien en poste aux Etats-Unis

    depuis le rappel mutuel des ambassadeurs en 2010.

    Mercredi 26 juin 2013

    Le Chargé d’Affaires a.i. du Venezuela à Washington, Calixto Ortega, s’est réuni mardi avec la secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis pour l’Amérique Latine, Roberta Jacobson.

    La rencontré entre les fonctionnaires du Venezuela et des Etats-Unis a lieu trois semaines après l’initiative de rapprochement entre les deux pays effectuée par le Chancelier vénézuélien Elías Jaua, et le secrétaire d’Etat étatsunien, John Kerry, lors de la dernière Assemblée de l’OEA au Guatemala.

    Jacobson a reçu Ortega au département d’Etat.

    Ortega est le plus haut représentant diplomatique du Venezuela aux Etats-Unis, après que les deux pays rappellent leurs ambassadeurs en 2010.

    Quelques jours auparavant, Ortega avait déclaré que durant cette réunion avec Jacobson seraient abordés des sujets divers tels que la rénovation des accords en matière énergétique, les sujets politiques, culturels et financiers.

    Source : BBC MUNDO

    Traduction : Paul Hernandez pour la Voie Bolivarienne


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  • L'Equateur, refuge pour les pourfendeurs des Etats-Unis

    C'est à l'Equateur que l'ex-consultant de la CIA Edward Snowden, accusé d'espionnage par Washington pour avoir publié des informations sensibles sur la surveillance électronique américaine, a demandé l'asile politique. Ce petit pays d'Amérique centrale est devenu un refuge privilégié pour les pourfendeurs des secrets de l'administration américaine. Au regard du traité d'extradition en vigueur entre les Etats-Unis d'Amérique et la République d'Equateur, les personnes poursuivies pour un crime de "nature politique" peuvent éviter l'extradition.

    Le 16 août 2012, l'Equateur a ainsi accordé l'asile à Julian Assange, recherché par les Etats-Unis pour avoir publié en 2010 des centaines de milliers de documents diplomatiques confidentiels avec le site WikiLeaks. Réfugié depuis un an à l'ambassade d'Equateur à Londres pour échapper à une procédure d'extradition vers la Suède, où il est soupçonné de viol et d'agression sexuelle, le cybermilitant Assange a d'ailleurs apporté un soutien appuyé à Edward Snowden, appelant un "pays courageux" à se porter volontaire pour lui accorder l'asile.

    Edward Snowden est arrivé dimanche 23 juin à Moscou en provenance de Hongkong, où il était réfugié depuis le 20 mai après avoir quitté son domicile et son travail de Hawaï. Les Etats-Unis, où la justice l'a inculpé d'espionnage, vol et utilisation illégale de biens gouvernementaux, ont révoqué son passeport et ont demandé que cet ancien consultant de la CIA et de l'Agence nationale de sécurité (NSA) soit empêché de poursuivre sa route. Dans la soirée, le site WikiLeaks fondé par Julian Assange a annoncé que M. Snowden était "en route pour la République d'Equateur par un chemin sûr afin d'obtenir l'asile". "Il est escorté par des diplomates et des conseillers juridiques de WikiLeaks", a précisé l'organisation dans un communiqué.

    Le ministre des affaires étrangères équatorien a confirmé lundi matin que Quito "étudiait" la demande du jeune Américain, jugeant que le dossier relevait de "la liberté d'expression". "Il y va de la liberté d'expression et de la sécurité des citoyens dans le monde", a estimé Ricardo Patino, le chef de la diplomatie équatorienne. "Il y va aussi de la confidentialité des communications", a-t-il ajouté. Interrogé sur le risque qu'une décision favorable porte atteinte aux relations de Quito avec Washington, il a répondu : "Nous agissons toujours sur des principes, pas pour nos intérêts propres. Il y a des gouvernements qui agissent plus pour leurs intérêts propres. Pas nous. Nous faisons attention aux droits de l'homme."

    […]*

    Source: Le Monde

    * la suite de l'article est nulle!

     


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  • http://www.amnesty.ch/fr/themes/droitshumains/docs/2012/nations-unies-elections-2012-au-conseil-des-droits-de-l-homme/121113_UN.jpg/image

    Par Reynaldo Henquen

    Genève, 18 juin (RHC)- Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté les quatre résolutions thématiques présentées par Cuba au cours de la 23ème session extraordinaire de cet organe qui s'est tenue à Genève.

    Les résolutions présentées par Cuba portaient sur la défense des droits culturels et humains, sur la solidarité internationale, sur les effets négatifs de la dette extérieure sur le plein exercice des droits de l'homme et sur la défense du droit à la paix.

    Le document portant sur le droit à la paix a été présenté par Cuba au nom de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens dont elle assure actuellement la présidence tournante. C'est la première fois que ce bloc intégrationniste présente une résolution de façon conjointe dans le cadre de l'ONU.

    Source: Cuba Si France - Provence

     


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  • Les commissions du Parlatino sur la sante et la sécurité se réunissent a Cuba

    Laura Becquer Paseiro

    UNE cinquantaine de législateurs du Parlement latino-américain (Parlatino) se sont réunis à La Havane pour discuter de questions liées à la santé et à la sécurité citoyenne dans la région.

    Dans les salons de l’Hôtel national, siège de la rencontre, les députés ont abordé des thèmes relatifs à la promotion de la santé, avec un accent particulier sur le comportement des personnes, ainsi qu’à la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogues.

    La vice-présidente du Parlement cubain, Ana Maria Mari Machado, qui a prononcé le discours d’ouverture, a signalé que son pays se félicitait d’accueillir cette réunion régionale, en faisant honneur à ses engagements envers cet organisme parlementaire, au sein duquel elle occupe plusieurs responsabilités.

    Elle a souligné la visite dans la capitale cubaine au mois de mai dernier du député panaméen Elias Castillo, actuel président du Parlatino, qui a reconnu le sérieux, la discipline et la systématicité dont l’Île a fait preuve, ainsi que sa contribution à l’analyse de sujets tels que l’environnement, les crises financières, le chômage, la pauvreté et la faim, entre autres.

    Pour sa part, le président de la Commission de santé du Parlatino, Luis Velasquez, a affirmé que les progrès accomplis par Cuba en matière de santé en font un exemple pour les pays de la région.

    Dans ses déclarations à l’agence Prensa Latina, le député a rappelé que Cuba fait figure d’autorité dans ce domaine, « et nous avons pensé qu’il n’y avait pas meilleur endroit pour accueillir le siège de la commission de santé ».

    Les parlementaires ont fait l’analyse des enjeux de santé et sécurité, afin d’encourager l’adoption de lois-cadres ayant pour but d’apporter des réponses à d’autres problèmes sociaux et de progresser dans la professionnalisation et la modernisation des polices des pays membres.

    Créé au Pérou en décembre 1964, le Parlatino est constitué de 24 pays de la région.

     

    Source: Cuba Si france - Provence

     


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  • Le jugement de Bradley Manning est une farce (interview de Julian Assange pour La Jornada - Mexique)

    Julian Assange durant l'interview avec La Jornada, le week-end dernier - Photo Wikileaks

    Le jugement de Bradley Manning est une farce

     

     

     

    Pedro Miguel – envoyé spécial de La Jornada à Londres

    Mardi 11 juin 2013

    Londres.

    Le jugement contre le soldat Bradley Manning, accusé par les Etats-Unis d’avoir fourni des documents secrets du gouvernement étatsunien à Wikileaks, est une farce : son résultat est décidé d’avance, selon Julian Assange, fondateur et éditeur de cette organisation, la plus haïe et persécutée par Washington après Al Qaeda. Avec ce procès, la défense a les pieds et poings liés et le procureur cherche d’une part créer un précédent et d’autre part établir un contrôle totalitaire sur tous les employés gouvernementaux ainsi qu’une phase préparatoire pour le jugement « contre Wikileaks et contre moi ».

     

    Depuis son refuge dans les locaux de l’ambassade de l’Equateur à Londres, l’australien a donné une longue interview à ce journal [La Jornada-Mexique] dans laquelle il a abordé différents thèmes comme le procès contre le soldat Manning, les perspectives et objectifs personnels qui entourent sa candidature au Parlement australien, le rôle des médias traditionnels, l’éclosion de l’information indépendante sur internet, la croissante politisation de la toile, le rôle des pouvoirs de facto dans la politique étatsunienne, le réalignement de la Suède comme allié étroit et subordonné à Washington. Entre autres…

     

    L’entretien a lieu dans un terne bureau de la représentation équatorienne, à moins de quatre mètres de distance d’un policier britannique dont on perçoit le chapeau par la fenêtre de la pièce. Dehors, la vie londonienne fourmille avec normalité, animée par les clients du magasin Harrods qui se trouve à un pâté de maison.

     

    Il est possible que les deux policiers qui sont postés devant l’ambassade soient présents dans un sincère souci de protection de l’enceinte diplomatique. Le gouvernement britannique peut compter sur une ribambelle d’agents secrets –sans guillemets puisqu’ils ont les mêmes allures et ce peu importe le pays- qui pullulent aux alentours de la rue Hans Crescent pour garantir qu’Assange ne s’échappe pas. Selon celui-ci, ces agents dépendraient de plusieurs agences de renseignement, non seulement des britanniques (du MI5, officiellement chargé de protéger le Royaume-Uni des menaces contre la sécurité nationale) mais aussi des Etats-Unis.

     

    Néanmoins, personne n’empêche l’accès, pose de question ou inspecte les effets personnels lorsqu’on entre dans la représentation diplomatique. Vous sonnez à la porte, un employé de l’ambassade vous ouvre la porte, vous fait rentrer et vous invite à attendre dans un ample lobby. Quelques minutes plus tard Assange apparaît du fond de l’ambassade.

     

    Près de deux ans et demi sont passés depuis la nuit du mardi 18 janvier 2011, lorsque, dans une localité de l’est de l’Angleterre, Assange m’a remis une clé USB qui contenait 2 mille 995 câbles diplomatiques envoyés au Département d’Etat durant ces dernières années par l’ambassade et les consulats des Etats-Unis au Mexique. Assange, aujourd’hui persécuté, conserve la même jovialité et parait serein quand il parle. Je perçois tout de même deux changements : ses gestes d’enfant terrible ont disparus et ses cheveux presque blancs à l’époque ont perdu le presque.

     

    Commençons par ce que dit Assange à propos de la cour martiale qui juge ces jours-ci le soldat Manning dans la base militaire de Fort Meade (Marylande), au même endroit où se trouve l’énorme site de l’Agence de Sécurité Nationale (NSA).

     

    Une défense qui n’a pas les moyens de se défendre.

     

    - Vous dites que ce procès contre Manning est une mascarade.

     

    - Oui. C’est absolument politique. Un procès devrait essayer d’établir la vérité, la culpabilité ou l’innocence d’une personne. Son résultat devrait dépendre de ce que disent les témoins. Mais ce jugement a été délibérément planifié pour parvenir à une conclusion prédéterminée. C’est un show.

     

    - Avec verdict et peine déjà décidés?

     

    - La juge a établi des limitations à la défense: elle ne peut présenter qu’une poignée de témoins, tandis que la partie accusatrice a l’autorisation d’en présenter 141 ; par contre presque tous ceux de la défense ont été écartés. Le tribunal a interdit à la défense de présenter des arguments au sujet de l’intentionnalité, c'est-à-dire qu’elle ne peut pas présenter des témoins ou bien des preuves qui soient en rapport avec les intentions [de Manning], ni prouver que l’intention de l’accusé n’était pas de causer du tort aux Etats-Unis, à l’armée ou au gouvernement, mais d’offrir aux gens des informations au sujet des crimes de guerre et de leur contexte. D'ailleurs, la défense a l’interdiction de présenter toute preuve, tout rapport gouvernemental, tout témoin qui démontre que l’accusé n’a pas causé de dommage.

     

    “Faisons un parallèle: imaginons qu’on t’accuse d’assassinat et qu’on t’envoie face à une cour comme celle qui est en train de juger Bradley Manning. Tu ne pourrais pas alléguer que tu as agi en légitime défense ou bien présenter des preuves vidéo qui soutiennent cette affirmation parce que cela toucherai le thème de l’intention. Tu cherchais à te défendre, et non pas assassiner quelqu’un, mais il te serait interdit de tenter de prouver cela. Si cette supposée victime serait vivante, tu ne pourrais pas la faire comparaitre devant ce tribunal, tu ne pourrais pas prouver qu’il n’y a pas eu de dommage. En d’autres termes, la défense ne peut pas se défendre.

     

    “La charge la plus lourde retenue par le procureur contre Manning est celle d’aider l’ennemi [voir ici le document de l’accusation: http://goo.gl/r5l1K]. C’est un délit grave. Le procureur a demandé une condamnation a perpétuité, mais la juge pourrait, si elle le voulait, dicter une sentence de peine de mort. A cause de l’importance qu’entraine la possibilité de cette peine, cette affaire devrait être jugée avec énormément de sérieux. Au lieu de ça, les juges et le procureur se moquent du monde. Ils disent que le procureur n’a pas à démontrer que Manning a aidé l’ennemi.

     

    “Et que signifie aider l’ennemi? Et bien ils disent que Manning s’est communiqué avec une organisation journalistique qui a elle-même communiqué avec le public, et ce public inclut Al Qaeda. Le terme utilisé lors de la formulation des charges est « communication indirecte avec Al Qaeda à travers Wikileaks ». C'est-à-dire que l’ennemi c’est le public, et que celui-ci, dans l’absolu, incluse Al Qaeda. Si tu communique avec un journaliste et, à travers lui, avec le public, alors tu as communiqué avec Al Qaeda. Ainsi, aujourd’hui aux Etats-Unis communiquer avec un journaliste est un délit passible de la peine capitale. C’est le précédent juridique qu’ils veulent créer. Ils veulent imposer cette norme car elle implique un contrôle totalitaire sur tous les employés gouvernementaux des Etats-Unis.

     

    “La juge a établi que la seule chose que le procureur devait prouver était que, tout comme l’avait fait le monde entier, Al Qaeda avait lu les rapports de Wikileaks. Le procureur n’a même pas à prouver qu’Al Qaeda a utilisé ces informations. Il suffit juste que l’organisation terroriste ait lu The New York Times et regardé CNN, et c’est comme si elle avait lu Wikileaks, comme tout le monde. » [Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le blog du procès contre Bradley Manning  sur le site de La Jornada : http://goo.gl/Er41w] 

     

     

    Le jugement de Bradley Manning est une farce (interview de Julian Assange pour La Jornada - Mexique)

    Le fondateur de Wikileaks dans un balcon de l'ambassade équatorienne à Londres, où il est réfugié.  - Photo Reuters

     

     

    Les objectifs suivants : Assange et Wikileaks 

     

    - Et où en est la situation avec Wikileaks?

     

    - Le procès n’a pas seulement lieu pour terroriser les futurs potentiels Bradley Manning ; il sert aussi à préparer le terrain pour l’accusation contre Wikileaks et contre ma personne. Si les gens ont vu le procès la semaine dernière, ils auront remarqué comment dès le premier jour les accusateurs disaient que Manning était un agent de Wikileaks, que c’était moi qui le contrôlait, lui donnait des ordres, lui demandait des informations spécifiques.

     

    “Ils ne devraient pas avoir besoin de faire ça dans l’affaire de Manning car il a déjà admis, dans sa déclaration, qu’il avait passé de l’information à Wikileaks, et que Wikileaks l’avait postérieurement publiée. Mais le procureur ne dit pas « l’accusé a déjà admis avoir fait cela, il n’ya a plus rien à discuter » ; non, il dit « Assange a fait ceci et cela ». Il le fait pour fabriquer une histoire au public, ce qui est politiquement et légalement nécessaire pour l’affaire qui suivra. Cela fait aussi parti du spectacle conter Manning, mais aussi contre Wikileaks et contre moi-même ». 

     

    - Un aperçu de ce qui vous arrivera si vous êtes extradé ?

     

    - Nous savons qu’ils travaillent sur ce qu’ils appellent, dans leurs correspondances officielles avec l’Ambassade d’Australie à Washington, une investigation d’une échelle et nature sans précédents, avec plus d’une douzaine d’officines dans le coup.  Le Département de la Justice [des Etats-Unis] a admit il y a trois jours qu’il travaillait sur ce dossier. Et j’ai de forts soupçons qui me font croire qu’il y a une accusation contre ma personne. Le responsable est Neil McBride, procureur pour le district est de Virginie ; c’est l’endroit où ont lieu tous les procès qui traitent de la sécurité nationale. Le jury serait composé de personnes qui travaillent à la CIA, le Pentagone et la NSA. Dans cette région existe la plus grande concentration d’employés de bureaux qui s’occupent de la sécurité nationale des Etats-Unis.

     

    “Des gens me disent des choses absurdes comme ‘ne t’en fait pas Julian, si une personne de ton équipe est extradée vers les Etats-Unis, le Premier Amendement les protégera’. Un peu de sérieux! C’est complètement absurde. Nous savons où aura lieu le procès, où est-ce que le grand jury a été réuni ces trois dernières années, depuis juillet 2010 ; où il a interrogé des personnes, demandant des archives, des informations de Google, obligeant des témoins à faire des déclarations secrètes. Ils ont même obligé des fiancées et des mères à témoigner contre certaines personnes. Ils ont demandé des informations à nos fournisseurs de service internet, à Google Earth, à Twitter.

     

    Tout cela se trame dans la ville d’Alexandria, en Virginie. C’est là qu’aura lieu le procès, à seulement 6 km de Washington DC, avec un jury composé de personnes qui habitent dans les environs. Et que trouve-t-on dans les environs ? La CIA, le Pentagone, la NSA, Langley. Si des membres de notre équipe sont envoyés face à un jury là-bas, ils n’auront aucune chance. D’ailleurs, jetons un œil aux statistiques du gouvernement étatsunien : si tu es accusé face à un jury fédéral, tu as 99.97 pour cent de probabilités d’être condamné.

     

    - En fait, un procès contre vous serait une simple formalité…

     

    - Une simple formalité. Si tu es accusé sous les lois fédérales aux Etats-Unis, la possibilité de te faire condamner est de 99 pour cent. On ne peut pas appeler ça de la justice : avec 99.97 pour cent de probabilités d’être accusé si tu passes par un grand jury, et 99 pour cent d’être condamné si tu es accusé… Et nous savons où aurait lieu ce jugement : juste à côté de Langley [siège de la CIA], à Alexandria, état de Virginie.

     

    L’Israel du nord

     

    - Et la Suède? Pourquoi n’avez-vous pas confiance en la Suède ?

     

    - En Suède les gens sont détenus sans charges durant des mois, et maintenus en isolement. Ils n’ont pas d’accès à la télévision, aux journaux, toute information, les visites, etc. sont interdits durant l’enquête. Même le Département d’Etat a un avertissement pour les voyageurs qui voudraient se rendre en Suède, à cause justement des détentions sans charges : ne te fais pas arrêter car ça peut être dangereux. L’association Internationales des Prisonniers a indiqué que les Conditions de détention dans les établissements pénitentiaires dans les prisons suédoises étaient les pires en Europe ; même en comptant la Roumanie. L’association Fair Trials International [Procès Justes International] a condamné l’isolement sans charges qui est pratiqué en Suède. Un ami personnel en a déjà souffert les conséquences.

     

    - C'est-à-dire ?

     

    - Un volontaire de Wikileaks qui a travaillé sur la vidéo Meurtre collatéral a été emmené de façon illégale par des agents des services secrets suédois, la Säpo, du Cambodge, où il habitait, en Suède ; là il a été arrêté sur la piste d’atterrissage et mis en prison, en isolation totale, durant trois mois. Les agents des services secrets étaient au Cambodge. Une douzaine d’entre eux, d’après la documentation officielle émise par le Ministère de l’Intérieur suédois après une requête d’information.

     

    “La Suède est le seul pays qui a livré aux Etats-Unis des personnes auxquelles elle avait avant remis des visas : deux égyptiens qui avaient demandé l’asile politique, en 2001. Ils avaient tout les deux des femmes et des enfants en Suède, ils étaient réfugiés politiques. La Säpo les a remis à la CIA ; un avion est arrivé, les a embarqués, les a emmenés en Egypte où ils ont été torturés par le régime de Mubarak. Aujourd’hui on connait toute l’histoire. Cette action a été condamnée par l’ONU et même par Human Rights Watch, une organisation très conservatrice.

     

    Les autorités suédoises ont été impliquées dans plus de 1,200 vols secrets de la CIA depuis 2001 au moins jusqu’en décembre 2006. Nous l’avons révélé dans les câbles diplomatiques [du Département d’Etat, le Ministère des Affaires Etrangères des Etats-Unis] ; nous savons grâce à un de ces câbles qu’à partir de cette année les règles se sont durcies. D'ailleurs, la Suède est le seul pays qui offre une complète immunité aux personnes impliquées dans l’affaire des vols secrets de la CIA ; en Pologne, une enquête est en cours au sujet d’agents de la CIA basés dans ce pays.

     

    - Pourquoi le gouvernement de Stockholm dépend-il autant de Washington ? Pourquoi a-t-il accepté ce rôle ?

     

    - Ce pays se comporte ainsi depuis très longtemps. La grande majorité des gens en Amérique Latine aura encore en tête les bonnes actions menées par la Suède dans las années 70, offrant l’asile à ceux qui fuyaient les dictatures. Avec Olof Palme comme premier ministre, l’essence de ces actions était bonne. Mais depuis une trentaine d’années la Suède a joué une partie sophistiquée de relations publiques. Palme a été assassiné en 1986, mais même avant les choses avaient commencer à changer.

     

    “Ce qui se passe, apparemment, c’est que la Suède s’est transformée suite à divers facteurs géopolitiques en l’Israël du nord. Géopolitiquement ces deux pays se ressemblent : même population de 9 millions d’habitants, comme Israël la Suède a sa propre langue que personne d’autre ne parle ; la Suède est isolée de ses alliés militaires ; Israël est isolé de ses grands alliés. La Suède a un puissant voisin militairement parlant, la Russie, Israël est entouré de pays hostiles.

     

    “Voyons: la Suède se trouve là-bas dans le nord, aux bords du continent européen, éloignée de ceux qu’elle considère comme ses puissants amis et alliés. Elle a une peur bleue de la Russie. Les enquêtes montrent que c’est le pays le plus anti-russe d’Europe, encore plus que la Pologne, même que la Finlande. C’est aussi le pays le plus pro-étatsunien d’Europe. De fait, c’est un pays plus pro-étatsunien que pro-européen. Ces réalités géopolitiques, avec un resurgissement de la Russie, sous Poutine, ces 10 ou 15 dernières années, ont fait que la Suède cherche à se rapprocher le plus possible des Etats-Unis.

     

    Troupes et armes suédoises


    "En 2006, les conservateurs sont arrivés au pouvoir [Allians för Sverige, en remplacement des sociaux-démocrates] et ont formé un cabinet dont 80 pour cent des membres avaient étudié aux Etats-Unis. Le seul poste à l'étranger en tant que consultant de Karl Rove [chef de cabinet à la Maison Blanche entre 2001 et 2007] a été conseiller politique du parti au pouvoir à Stockholm. Il est également un ami proche depuis 40 ans, du ministre des Affaires étrangères suédois, Carl Bildt. Comme cela fut révélé dans les papiers de Kissinger, Bildt, 1974, lorsqu'il avait 23 ans, il a rejoint un programme de leadership à Washington et a rencontré Karl Rove. Il y a donc des raisons personnelles et géopolitiques pour que la Suède soit devenue si proche des Etats-Unis. C'est un phénomène qui s'est produit à la suite du changement de pouvoir en 2006 ".


    - Les Suédois n'ont pas envoyé de troupes en Irak ...
    - Ils en ont envoyées en Afghanistan où il y a des troupes suédoises sous contrôle américain et même une base. Ils furent les cinquièmes en Libye où ils ont envoyé des avions. Au parlement suédois , même le parti de gauche a voté pour envoyer des forces terrestres. Je ne sais pas si finalement ce fut fait mais le Parlement a voté pour et j'ai entendu dire, mais je n'ai pas la confirmation, qu'ils ont envoyé des bateaux.


    «En 2011, la Suède a dépassé Israël comme premier producteur d'armes par habitant. L'industrie de l'armement occupe une partie plus importante de l'économie et de la politique que dans n'importe quel autre pays. La Suède n'a pas envoyé de troupes en Irak, c'est vrai, mais elle a construit les bunkers pour Saddam Hussein avant d'en transmettre les plans aux États-Unis. La Suède a été le premier exportateur d'armes aux Etats-Unis pendant la guerre d'Irak. Puis elle a conclu un accord avec Washington – c'est dans les télégrammes du Département d'Etat-, pour accueillir des réfugiés irakiens et ainsi libérer les États-Unis de cette tâche. Ensuite, la Suède qui se dit neutre, est dans plus de 114 comités de l'OTAN.


    «Nous libérons des cables de décembre qui disent ce qui suit : le Département d'Etat avait fomenté une politique pour essayer que d'autres pays signent un traité appelé HSPD6 (Homeland Security Presidential Directive 6), qui consiste essentiellement à «donner aux États-Unis, un grand nombre d'informations sur les terroristes présumés qui pourraient voyager aux États-Unis ou qui peuvent les intéresser. Il s'agit d'un accord officiel et Washington a envoyé à Stockholm des gens de haut niveau pour s'assurer sa signature. Mais le ministère suédois de la Justice est allé à l'ambassade américaine pour dire : «Nous ne croyons pas devoir signer cela." Pourquoi ? «Parce que nous leur donnons déjà, de façon informelle, beaucoup plus que ce qui est dans l'accord. Mais si nous signons un traité, il faut passer par le Parlement et la majorité parlementaire ne soupçonne pas que nous donnons déjà tout cela sous la table. Par ailleurs, ce que nous faisons est probablement inconstitutionnel ». Et ils n'ont pas signé ".

    Source: La Jornada (Mexique)

    Lien: http://www.jornada.unam.mx/2013/06/11/politica/002n1pol 

    Traduction de l'espagnol : Luis Alberto Reygada pour La Voie Bolivarienne

     

     


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  • Le gouvernement remercie le Parlement Equatorien pour son soutien en faveur de la volonté populaire vénézuélienne

    République Bolivarienne du Venezuela 

    Ministère des Affaires Etrangères  

      

     COMMUNIQUE 

     

    Le gouvernement et le peuple vénézuélien remercient l’Assemblée Nationale de la République de l’Equateur qui a exprimé sa solidarité au Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, et au système démocratique vénézuélien, ainsi que la reconnaissance à la participation exemplaire des citoyens vénézuéliens lors de la journée électorale qui s’est déroulée le 14 avril dernier dans notre pays.

     

    Également, la Résolution émise par l’Assemblée Nationale équatorienne rejette la campagne internationale politique et médiatique menée contre notre pays et lance un appel aux parlements latino-américains et à l’Union Interparlementaire Mondiale pour qu’elle prévienne l’interruption de la démocratie sur notre continent.

     

    Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela garantie à l’Equateur et aux nations-sœurs latino-américaine et caribéennes qu’il continuera de travailler pour consolider l’intégration régionale et l’égalité dans un cadre démocratique, en promouvant la participation directe des peuples dans la construction d’un monde de justice sociale, qui consolidera l’indépendance de nos pays.

     

    Caracas, 12 juin 2013 

    Traduction non officielle (Paul Hernandez pour La Voie Bolivarienne).

    Source : MPPRE

    http://www.mppre.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=28631:gobierno-nacional-agradece-al-parlamento-ecuatoriano-su-apoyo-a-la-voluntad-del-pueblo-venezolano&catid=3:comunicados&Itemid=108


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  • Venezuela: Jaua DENONCE DEVANT L'OEA LES VIOLENCES DE LA DROITE ET LE SILENCE DE LA CIDH

     

    Caracas, 6 juin AVN – Le chancelier vénézuélien, Elias Jaua, a dénoncé ce jeudi devant l'Organisation des Etats Américains (OEA) la violence que la droite vénézuélienne a déchaînée après avoir refusé de reconnaître les résultats des élections présidentielles du 14 avril dernier.

    « Le lundi 15 avril 2013, par la voix de son candidat battu (Henrique Capriles), de façon absolument irresponsable, elle a lancé des appels à ses adeptes à protester dans la rue et à décharger sa rage » a expliqué Jaua devant la 43° Assemblée Générale de l'OEA qui se déroule à La Antigua, au Guatemala.

    Il a précisé que « cet appel (à la violence) a dégénéré en manifestations violentes qui ont causé l'assassinat de 11 personnes, tous et toutes des militants de la Révolution Bolivarienne, ainsi qu'une centaine de blessés et d'innombrables dégâts matériels. »

    Le chancelier a rappelé que cet appel fut fait par « les mêmes secteurs antidémocratiques de l'opposition vénézuélienne qui, de 1999 à 2003, ont maintenu un agenda de coups d'Etat, de conspiration et de terrorisme.

    Le silence de la CIDH.

    Jaua a indiqué que devant ces faits, dénoncés par le Gouvernement vénézuélien, la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH) a gardé le silence.

    Il a ajouté que cet organisme autonome de l'OEA a fait une déclaration succinte le 10 mai, « à presque un mois des assassinats politiques », ce qui a mis en évidence sa partialité.

    Dans celle-ci, la CIDH a indiqué, de manière douteuse, que « la Commission a reçu un rapport préoccupant ces dernières semaines selon lequel après les élections célébrées le 14 avril « seraient » survenues des morts violentes » et a affirmé que « de même, selon l'information disponible, plusieurs personnes ont été blessées lors de graves agressions le 30 avril au siège de l'Assemblée Nationale du Venezuela. »

    Le cas de l'Equateur et RCTV.

    Jaua a également fait allusion à d'autres déclarations de la CIDH, organisme qui a gardé le silence devant des massacres comme celui de Cantaura, en 1982, sur l'assassinat de 23 jeunes guerrilleros, ou celle de Yumare, en 1986, quand furent assassinés 9 dirigeants sociaux, et de plus, elle a attendu 6 ans pour se prononcer sur les graves faits survenus en 1989, dans ce qu'on appelle le Caracazo.

    Le chancelier s'est référé au rapport qu'a émis la Rapporteuse Spéciale sur la Liberté d'Expression de la CIDH sur l'Equateur, où on accuse Quito de commettre des violations de ce droit des citoyens.

    Il a demandé à la CIDH de répondre au document présenté par le Gouvernement équatorien en défense des fausses accusations de l'institution autonome de l'OEA.

    De même, il a rappelé la position adoptée par la CIDH, en admettant le cas appelé RCTV, en allusion à la non reconduction que, conformément à ses attributions constitutionnelles a fait l'Etat, de la concession de la licence radioélectrique à Radio Caracas Television, en 2007.

    « Mais à nouveau, le système interaméricain se met du côté des grandes corporations privées en acceptant ce cas ; c'est à dire, on prétend arracher aux peuples l'utilisation libre, démocratique, équilibrée et plurielle de l'espace radioélectrique, un bien public national, administré à travers les Etats souverains, en ouvrant les portes pour que les grandes corporations de la communication privatisent un bien qui appartient à tous les habitants d'une nation », a-t-il indiqué.

    Il a signalé que ceci est une autre « tentative de plus pour soumettre les Etats face aux monopoles médiatiques qui ne représentent pas les intérêts généraux d'une nation. »

    La proposition du Venezuela.

    Face à ces actions de la CIDH et au fait « que les critères établis pour l'élaboration des rapports de la Commission sont subjectifs et se prêtent à la discrimination, la sélectivité et à des interprétations individuelles sur un thème aussi important que les droits de l'homme », Jaua a indiqué les propositions du Venezuela :

    1. Demander au groupe de travail (de la CIDH) de supprimer le chapitre quatre du rapport annuel de l'organisme, qui fait référence aux Etat qui soi-disant commettent le plus de violations des droits de l'homme « car il perturbe et empêche le dialogue entre la CIDH et les Etats ».
    1. Exiger de la CIDH que dans l'élaboration de son rapport annuel sur les gestions rapporte les efforts réalisés pour soutenir les Etats membres dans l'accomplissement de leur politique d'encouragement, de protection et de défense des droits de l'homme.
    1. Exiger de la CIDH que son rapport annuel soit réalisé de manière intégrale et inclusive, non discriminatoire, non sélective ni politisée ; et qu'il présente un panorama de la situation des droits de l'homme dans l'hémisphère où soient identifiées les avancées et les défis dans tous les Etats, y compris ceux qui ne reconnaissent pas la compétence de la Commission ni la juridiction de la Cour (Interaméricaine des Droits de l'Homme ) et qui n'ont pas ratifié les instruments régionaux mais où se commettent de graves violations des droits de l'homme.

    AVN 06/06/13

     

    (traduction Françoise Lopez)

    Source: http://cubasifranceprovence.over-blog.com/ 


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  • Santos ne peut pas convertir la Colombie en un pays envahisseur

     

    Le prix Nobel de la Paix, Adolfo Pérez Esquivel, a condamné les démarches du président Santos pour intégrer la Colombie dans l’OTAN

     

    Adolfo Pérez Esquivel : « Alors que l’Union des Nations du Sud (UNASUR) et la Communauté des États d’Amérique Latine et des Caraïbes (CELAC) sont des initiatives de paix et d’union régionale face aux grandes puissances, l’OTAN représente tout le contraire. C’est un organisme qui développe les armes nucléaires, l’interventionnisme et la violation des Droits de l’Homme et du droit des nations ».

     Adolfo Pérez Esquivel rappelle que, contrairement à une époque passée où l’inégale répartition du monde entre les nations européennes a déchaîné deux guerres mondiales, « aujourd’hui, l’Europe et les États-Unis se sont regroupés au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et interviennent dans la vie des autres nations de façon coordonnée et conjointement, de sorte que tous puissent tirer des bénéfices en échange de leur apport respectif dans l’intervention et l’exploitation des ressources de nos pays ».

    Le Président de l’Organisation des Droits de l’Homme d’Amérique Latine Service Paix et Justice insiste également sur le fait que « la présence militaire des États-Unis en Amérique Latine équivaut déjà à la présence de l’OTAN parce que le Traité de Washington stipule que toutes les bases militaires appartenant à un État membre de l’OTAN peuvent être utilisées dans le cadre des missions de cette dernière même si elles n’affichent pas officiellement son sigle. Cela inclut également nos Îles Malouines où se trouve une base militaire britannique ».

    Enfin, il ajoute que Santos ne peut pas continuer à dire qu’il recherche la paix dans son pays si en même temps il cherche à faire de la Colombie un pays potentiellement envahisseur des autres peuples frères : « Santos doit faire marche arrière dans cette initiative et la UNASUR doit débattre sérieusement sur le rôle de nos armées et doit prendre une position ferme contre les armes nucléaires. L’Amérique Latine est un continent de paix et d’espoir ; elle ne peut pas être la proie de la guerre et du commerce de la mort. Cette Amérique, notre Amérique, recherche l’équilibre du monde et non son déséquilibre et sa destruction ».

     Source : http://www.adolfoperezesquivel.org/

     Traduit de l'espagnol par MC pour Investig'Action

     Source : Investig'Action


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